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4,09

sur 184 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Onirique, symbolique et violent.
Une première partie fascinante et envoutante.
Très attirée par la magnifique couverture et désireuse de lire un roman d'Aurélie Wellenstein , je remercie les éditions Scrineo pour leur confiance.
Piquées par les araignées, les femmes deviennent des sorcières, les hommes meurent ou sont propulsés au sommet de la hiérarchie écclésiastique . Un monde en guerre, superstitieux, violent.
Un univers où l'on se demande si ce sont les araignées où les hommes qui mènent la danse.
Pour sauver son fils, un chevalier et deux êtres maudits vont s'unir.
Une princesse, piquée par une araignée, isolée dans son château depuis quarante ans pourrait les délivrer de leur sort.
Un roman choral où Erin, Cillian, Sulyvahn racontent leur passé, leurs secrets lors d'une quête qui les mène à eux .
J'ai aimé l'univers tout à la fois beau et sombre en dépit les toiles d'araignées. Des combats entre La Religion et Starship Troopers .
J'ai été séduite par le style et l'histoire d'Aurélie Wellenstein qui vous emporte dans une vaste réflexion sur la part d'ombre des héros, les persécutions, les violences, les trahisons et cette soif de vengeance.
Quatre étoiles et demi en attendant la suite et probablement la confirmation d'un coup de coeur .
Sort le 29 septembre 2022
#LépéeLafamineetLapestetome1 # NetGalleyFrance
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Araignées.

Le royaume de Comghall pourrit à petit feu depuis 50 ans. Les araignées font l'épouvante des hommes et des monstres rôdent. Trois damnés vont s'allier pour faire face.

Excellente découverte. J'avais déjà entendu parler de cette autrice en bien. Impression confirmée pour moi. Sa plume est très belle et son univers cohérent et intriguant. Dark Fantasy oblige, il ne sera pas question de sauver le monde, mais d'essayer d'y survivre.

Nous suivons trois marginaux: un garçon maudit par l'esprit d'un loup, une jeune fille accusée d'être une tarenta (sorcière liée aux araignées) et un ancien soldat persuadé que son fils vit dans l'oeil d'un cerf. Rien ne les relie, mais les circonstances les contraindront à s'allier pour survivre.

Tout est sombre. Il ne faut pas s'attendre au moindre espoir, mais au contraire à une plongée dans le désespoir. Avoir le moindre espoir n'entraîne que cruelles désillusions. Seul la volonté de survivre fait tenir nos antihéros.

L'autrice nous fait découvrir à petit pas son univers. J'ai adoré son procédé, il permet une meilleure immersion aux côtés des protagonistes. Ces derniers sont finement écrits. Si nous voyions d'abord leurs parts d'ombres, quelques tâches lumineuses apparaissent et finissent par apporter de belles nuances. Les trois personnages deviennent touchants au fil de l'histoire.

Au final, magnifique découverte d'une autrice qui me faisait de l'oeil depuis un moment. Je serais au rendez-vous du tome 2.

Je remercie Babelio et les éditions Scrinéo pour l'envoi de ce roman.

MASSE CRITIQUE PRIVILÉGIÉE.
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Premier tome d'une duologie dont le second tome paraîtra en février 2023, "L'épée, la famine et la peste" est un roman de fantasy tout à la fois très sombre et plein d'espoir qui joue avec nos émotions.
Nous suivons trois personnages en particulier, un jeune adolescent au casque de loup, peu sûr de lui, pris pour cible par les gens de son village malgré l'envie de s'intégrer, également une jeune fille emportée par les autorités pour être jugée comme sorcière araignée et un ancien inquisiteur, vétéran de guerre et protégeant son fils lui apparaissant dans l'oeil d'un grand cerf aux bois faits d'épées.
Ces trois personnages sont vraiment intéressants, bien construits avec des caractères vraiment différents et donnent une forte empathie au lecteur.
Le destin va les faire poursuivre la route ensemble pour échapper au sbires de l'inquisition et ce jusqu'au fin fond du royaume dans les terres mortes.
Les lieux sont typiques de la fantasy au départ mais très vite on se retrouve sur la route ou à travers des marécages et des bois très impressionnants pour découvrir un monde perdu, lugubre, froid, très impressionnant et surtout colonisé par les araignées et leur reine.
L'écriture d'Aurélie Wellenstein est comme à son habitude très agréable et dynamique, sans temps mort et surtout parfaitement maîtrisée.
Il me tarde d'etre au deuxième tome, surtout vu comment cela se termine ici ! Ce livre est un gros coup de coeur
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Le royaume de Comghall connait des temps troublés depuis que la population est condamnée par les terribles tarentas, faisant disparaître des villages entiers sous des toiles d'araignées. Or, pour lutter contre ce fléau et le culte qui lui est dédié, l'inquisition a été dépêchée et exerce sa mission avec beaucoup de zèle. Elle va d'ailleurs prendre en chasse un ancien soldat qui a pris bien malgré lui sous son aile deux jeunes gens : Cillian, en proie à une malédiction de loup et Erin, accusée à tort de sorcellerie. Alors que le piège semble se refermer sur eux, arriveront-ils à s'échapper ?

L'Epée, la Famine et la Peste est une fantasy crépusculaire qui nous entraîne au coeur d'un royaume mourant, marqué par la famine et la peste grise. Fruit d'une malédiction qu'il doit à la morsure d'une tarentule venant du royaume voisin et condamnant la princesse mordue à devenir une tarenta, autrement dit une femme araignée.

Pour nourrir son univers, Aurélie Wellenstein emprunte donc à cette croyance païenne de la Tarenta comme araignée mythique qui, par sa morsure symbolique et le poison inoculé, génère des troubles du corps et de l'âme. Entre ces lignes, les conséquences de la morsure de l'araignée dépendent de l'espèce en présence. Ainsi, la veuve noire tisse les pensées de leurs victimes les plongeant ainsi dans une profonde mélancolie, la lycose de Tarente change les femmes en sorcières et les hommes en illuminés, et la fileuse suscite des rêves prémonitoires. Certaines femmes mordues prennent donc des caractéristiques physiques ainsi que des capacités propres aux araignées. En outre, Comghall est littéralement envahi par ces arachnides qui tissent leurs toiles partout au point d'étouffer toute étincelle de vie. Mais le tarentisme n'est pas le seul fléau qui sévit dans ce monde car il faut aussi compter avec des cas de lycanthropie.

Pour tenter d'endiguer cette tragédie entre en scène l'inquisition qui va traquer à l'extrême toute suspicion de tarentisme ou de lycanthropie faisant régner la terreur au sein du royaume car les persécutions vont bon train. Sa présence ajoute de l'infâmie à l'horreur ambiante et donne de suite le ton funeste au texte.

Ici, les manifestations surnaturelles sont autant considérées comme des malédictions que comme des miracles, selon l'interprétation que chacun leur donne. On en croise beaucoup au fil des pages de ce livre, tantôt pour émerveiller tantôt pour horrifier.

En outre, l'autrice joue également sur le détournement de conte. En effet, derrière ce palais maudit et entoilé que l'on est amené à visiter à un moment de l'histoire, il est très facile d'y voir une personnification du château assoupi de la Belle au Bois Dormant, notamment à travers ce temps suspendu qui semble avoir cours en ces lieux. Seulement, les résidents ne sont pas victimes d'un sommeil éternel car dans ce cas-ci, ils sont bel et bien morts. Emmaillotés dans les toiles, leurs corps ne tombent simplement pas en poussière.

Comme à son accoutumée, l'univers qui sert d'écrin à son intrigue est très immersif, troublant et captivant à la fois.

Le récit est également très riche, porteur de questions de société. Aurélie Wellenstein nous y parle de la persécution des minorités et des femmes. Sa plume est incisive pour traiter cette thématique du bouc émissaire comme catalyseur de la violence sociale. le livre est dur et rugueux nous plongeant dans un tourbillon d'émotions fortes jusqu'à tutoyer l'insoutenable.

Avec L'Epée, la Famine et la Peste, on est à nouveau sur un texte puissant et très psychologique. Aurélie Wellenstein m'a une nouvelle fois embarquée sans mal dans cette histoire. Comme d'habitude, j'apprécie le travail poussé qu'elle fait sur ses protagonistes. L'univers est intriguant et ne laisse clairement pas indemne. Vite, la suite !

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Dans ce début de duologie, nous suivons le destin de trois personnages qui n'ont pas été épargnés par la vie dans un monde où les araignées ont répandu la peste grise qui emplit de mélancolie les personnes touchées. Nos protagonistes vont chercher à défaire les maléfices qui les affectent tout en tâchant d'échapper à l'Inquisition qui les pourchasse.

Encore une fois, Aurélie Wellenstein nous dépeint un univers qui ne donne pas tellement envie d'y vivre. Dur, sombre, le monde dans lequel évoluent nos personnages voit régner les injustices ainsi qu'un certain intégrisme religieux.

Pourtant, à mesure que l'autrice déroule son histoire, je trouve que l'espoir parvient à émerger de toute cette noirceur. Les protagonistes sont malmenés par la vie et par les événements, mais ils arrivent malgré tout à se trouver et à créer ensemble un semblant de famille. Je trouve vraiment que l'évolution des relations entre les personnages est un des points forts de ce roman tant j'ai apprécié les voir créer des liens si solides.

L'autre point fort est bien évidemment l'univers. La mythologie et le bestiaire développés par l'autrice m'ont énormément plus, et je suis extrêmement curieux de voir comment tout ça va évoluer.

Comme toujours avec l'autrice, nos émotions sont quand même mises à rude épreuve dans ce livre. J'ai souvent été révolté en lisant ce qui arrivait à nos personnages puisqu'on ressent énormément d'empathie envers eux. J'ai trouvé la malédiction du loup qui tente d'effacer Cillian et prendre sa place assez angoissante par moment tellement on voit le pauvre garçon perdre pied et lutter pour garder le contrôle. La mysoginie profondément ancrée dans la société que subissent Erin et bon nombre de femmes dans cet univers est tout bonnement effrayante et révoltante. Et puis il y a aussi la tristesse de suivre Sulyvahn, cet homme brisé par la perte de sa famille et qui cherche la rédemption.

Si je devais émettre un petit bémol, ce serait que le rythme était parfois un peu lent à mon goût, sans que ça ne devienne bien dérangeant non plus. La plume d'Aurélie Wellenstein est toujours aussi agréable à lire et permet donc aux passages un peu moins rythmés de rester intéressants à suivre.

J'ai énormément de mal à imaginer ce que la conclusion de cette histoire va pouvoir donner compte tenu de la fin de ce tome. Heureusement, la suite (et fin) arrive dès le mois de février ! Il n'y aura donc pas bien longtemps à attendre.
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Dans un royaume où les toiles font leurs chemins, où les araignées font leur nid et des tarentas naissent, quel espoir reste-t-il ? Sûrement pas celui de l'acceptation.

Dans ce premier tome, nous suivons trois personnages aux destins tracés. Chacun est unique en son genre, attachant et touchant. Chacun a sa propre histoire, son mal être interne, et sa "bizarrerie". Que j'ai aimé ces personnages torturés et incroyablement humain... Enfin humain c'est vite dit !

Lorsque le premier est un lycanthrope, soumis à la voix animale qui lui susurre à l'oreille que tout humain doit être dévoré, la deuxième se trouve sous le joug de l'inquisition à cause de sa mèche blanche, accusée de sorcellerie, d'être tarenta et le dernier un ancien inquisiteur voyant son fils prisonnier dans l'oeil d'un cerf... Il n'y a rien d'humain ici, du moins tel qu'on le connaît. Car leur souffrance, leur tiraillement et leurs émotions eux sont bel et bien humains et nous font les aimer, nous attacher à eux. Il y avait de réels beaux enjeux avec ces personnages autant relationnels qu'internes. Une réelle question sur l'acceptation des différences, des autres, des problèmes mentaux.

Et s'ils sont tous différents par leurs caractéristiques, ils se ressemblent par leur objectif. Ils veulent tous trouver des réponses auprès des tarentas... Mais que devront-ils faire ou subir, pour cela ?

Si l'intrigue avance à son rythme mais sans être pressée, c'est en revanche un délice de découvrir l'univers, les personnages et la plume de l'Autrice. Cette dernière est tellement fluide que j'aurais pu dévorer le livre en une journée ! Elle m'a bien donné envie de découvrir ses autres livres en tout cas !

Mais s'il y a bien une chose que j'ai adoré c'est ce parallèle qui est finalement fait aux sorcières du moyen-âge. Les femmes sont soit au foyer, soit des sorcières... C'est clairement un reflet de la sorcellerie médiévale, dénoncé, modernisé et retwisté.

En outre, il y a également cette ambiance qui m'a carrément porté tout au long du roman. Une ambiance oppressante, pesante et sombre. Une ambiance qui nous dit que nous ne voulons pas vivre dans cet univers. Surtout s'il y a des araignées ! Mais n'ayez craintes phobiques, il n'y a rien d'horrible ici !

En bref, Aurelie Wellenstein m'a transporté dans un roman aussi sombre que mystérieux. Grâce à sa plume entraînante, elle nous guide vers de nouvelles contrées où les péripéties sont nombreuses. Si l'aspect médiéval est assez classique, le côté monstres & Cie qu'elle apporte permet de le moderniser et de le pepser. Et ce en partie grâce aux protagonistes. J'ai énormément aimé le travail fait autour des personnages. Je m'y suis beaucoup attachée et j'étais aussi torturée qu'eux. Et surtout, j'ai aimé leurs différents travers et les messages qu'ils faisaient passer. Et puis cette fin... Je l'ai autant adoré que détesté ! Si vous lisez ce tome 1 c'est à vos risques et périls de ne pas avoir le 2 pour lire la suite !
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Avec l'Epée, la Famine et la Peste, nous entrons de plain-pied dans un monde extrêmement sombre et violent, où une nouvelle forme de Peste fait rage, puisqu'elle est une invasion d'araignées qui font disparaître des villages entiers, et leurs habitants, dans des toiles gigantesques, qui transmettent en mordant, selon l'espèce, diverses malédictions à la population. La pire d'entre elles est, selon la majorité, la tarenta, créatrice de sorcières finissant par se métamorphoser elles-mêmes en araignées, et menées au bûcher manu militari par l'Inquisition au moindre signe évocateur de morsure, ou de comportement marginal.

Au milieu de ce chaos qui gangrène le royaume de Comhghall depuis désormais de bien nombreuses années, le destin va faire se croiser trois personnages que tout portait à croire incompatibles, mais qui, finalement, par delà leurs inimitiés et différences premières, vont s'unir pour mieux tenter de mettre fin à leurs tourments solitaires : Cillian, jeune brimé dans son village qui va enfiler un heaume en forme de loup trouvé par hasard, pour le meilleur comme pour le pire ; Sulyvahn, ancien de l'Inquisition qui l'a quittée, ne supportant plus ses exactions, qui est tombé sur un cerf aux ramures de métal dont il dit avoir vu dans un oeil son fils ; Erin, accusée quant à elle d'être une tarenta après avoir refusé les avances d'un des jeunes de son village, qui devra fuir pour échapper à l'Inquisition, campée par Conrad, général de celle-ci, et Lile, son bras-droit.

Une fois que tous les rouages de l'univers, des personnages, alternativement au départ dans les chapitres, et de l'intrigue se mettent en place, de manière progressive et intelligente, sans temps morts, l'on suit sans coup férir les aventures, et surtout mésaventures, de nos trois compagnons, bien décidés à vaincre leurs "malédictions", traqués sans relâche par l'Inquisition, en un dénouement qui donne envie de lire au plus vite la suite. Ce que j'ai eu, heureusement, la chance de pouvoir faire, ayant emprunté la série en une fois à la médiathèque.
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Bienvenue dans un royaume sombre où les monstres pullulent, où les toiles d'araignée engloutissent les âmes et les villages. Cillian, souffre-douleur de ses camarades, est possédé par l'esprit d'un loup; Erin, accusée d'être une tarenta, est jetée dans les geôles de l'inquisition; Sulyvahn, ancien soldat, a tout perdu et erre sur les routes à la recherche de son fils prisonnier dans l'oeil d'un cerf. Qui sont ces personnages et qu'ont-ils en commun?

Dans ce premier tome, Aurélie Wellenstein ne fait pas dans la dentelle avec ses personnages et prend beaucoup de plaisir à les maltraiter. C'est un monde sombre et violent qu'elle nous présente ici avec des personnages torturés, aux secrets bien gardés.

J'ai beaucoup aimé cette atmosphère lourde, pesante faite de mystères. Les toiles d'araignée envahissent peu à peu cet univers dans lequel il n'est pas bon d'être différent. Les femmes libres ou à part sont accusées d'être des tarentas, sortes de sorcières mi-femme mi- araignée. L'inquisition s'est trouvée une nouvelle tâche en se donnant comme mission de les éradiquer. La torture n'est jamais bien loin…

Ce premier tome nous permet de faire connaissance avec des personnages uniques qui vont oeuvrer pour la même quête. C'est une histoire de quête de soi que nous offre Aurélie Wellenstein. Qui sommes-nous vraiment? Les personnages le découvriront peut-être à l'issue de ce diptyque. Ce récit à trois voix permet d'en savoir plus sur eux. Ils vont devoir faire cause commune et évoluer tous ensemble pour survivre. La plume de l'autrice est envoûtante parfois glaçante et j'ai hâte de me plonger dans le second tome pour connaître la suite et le dénouement de cette histoire de fantasy.

Laissez-vous entraîner dans la toile de l'autrice et venez donc écouter son récit sauvage et envoûtant.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Ce livre me faisait très envie depuis sa sortie. Ayant déjà adoré le dieu oiseau de la même autrice, il était évident pour moi de lire ce roman. Et juste WOUAH !

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J'ai été transportée dans cet univers ô combien sombre.
C'est peu sereine que je me suis jetée dans la gueule du loup (petit jeu de mots mais il faut le lire pour avoir la ref) étant arachnophobe.
Mais je ne pouvais vraiment pas passer à côté.

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Il m'a fallu quelques chapitres pour être totalement immergée dans l'univers. Mais une fois fait ce livre a été une addiction ! Impossible de lâcher nos personnage, de quitter cette ambiance et cette plume magistrale !

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Les personnages sont tellement bien construits ! Et se complètent à merveille. Pris par leur propres démons, ils vont devoirs s'acquitter d'une quête, d'un deuil personnel pour le bien être des autres.

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Ils m'ont tous touchée, individuellement, mais aussi dans leur union. J'ai vibré au rythme de leurs péripéties, sans répit.
J'ai tremblé, espéré, retenu mon souffle, et même pleuré au fur et à mesure des pages.

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Ce roman, laisse peu de temps mort, les scènes d'actions se suivent mais ne se ressemblent pas. Très visuel et sanglant mais sans être vulgaire ou gore, l'atmosphère oppressante m'a totalement embarquée.

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Ce n'est vraiment pas un simple roman de fantasy, la morale qui se dégage des personnages et leur évolution mérite vraiment qu'on s'y attarde.

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Difficile d'en dire plus sans vous dévoiler ce qu'il se passe dans le livre. Alors je vous laisse le découvrir en espérant qu'il vous plaise autant qu'à moi.
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Une histoire de sorcières, assurément, agrémentée de quelques huitaines de pattes velues. Amis arachnophiles bonjour, ce dyptique saura vous séduire !

Le récit nous porte au plus profond des rases campagnes de la fantasy. Ce livre est de circonstance, nous entamons l'automne, les descriptions de mère nature sentent bon l'humus et les champignons. Les visuels inspirés par la lecture sont colorés à l'image du feuillage des arbres qui roussi, saupoudré de délicats fils de soies tissés par les araignées et perlé d'eau de rosée. le terrarium est complet, vous trouverez votre modèle, de la veuve noire à la marionnettiste et passant par la lycose de Tarente, la fileuse ou encore les araignées rouges, dragons ou vampires, vous aurez le choix.

Il est facile de se plonger dans l'histoire dès les premières pages, les descriptions sont terriblement efficaces, j'ai eu l'impression d'accompagner les trois damnés tout au long de leur périple.
L'histoire est sombre, les trois protagonistes ne sont pas maîtres d'eux-mêmes, emprisonnés par une engeance surnaturelle dont ils ne peuvent se défaire. Mais l'inquisition est en alerte, la chasse aux sorcières et aux démons est lancée. La suite, une course poursuite par-delà la forêt dressée devant l'ancienne capitale occupée par la reine condamnée.

Les personnalités sont tourmentées et torturées, elles évoluent tant dans le caractère que dans leurs capacités à se libérer du mal. L'auteure a su m'embarquer dans une fantasy sans même m'en avoir donné les codes au préalable. le monde se dévoile petit à petit, le roman est très bien écrit, il mérite d'être porté à la connaissance des amoureux·euses du genre.

Je découvre l'auteure Aurélie Wellenstein grâce à Babelio et les éditions Scrineo, je les remercie vivement pour m'avoir permis de découvrir cette fantasy de choix dans le cadre d'une masse critique privilégiée. J'ai vraiment beaucoup apprécié l'aventure, j'attends de pied ferme la suite en février 2023. Les deux tomes, avec leur magnifique couverture, viendront enrichir ma bibliothèque des plus beaux spécimens.

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