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3,91

sur 317 notes
Aurélie Wellenstein est devenue mon idole. Enfin un livre véridique, qui n'a peur de dépeindre ni la noirceur du monde, ni l'incongruité de la vie.

Je ne veux surtout pas spoiler ; vous pouvez donc lire la suite de ma critique sans crainte. La fin est absolument géniale. Vous n'avez pas besoin d'en savoir plus pour vous le procurer.
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"j'ai rien à lire". constat particulièrement faux et exagéré, mais c'est ce qui m'a dirigée vers ce roman qu'une amie m'a prêté. j'avais découvert Aurélie Wellenstein grâce à Stéphanie de @stefdepikiti (Instagram) qui en vantait les mérites.

j'ai ouvert les portes d'un univers sombre, malveillant et violent où le personnage principal, Faolan, est l'esclave de Torok. ce dernier fait parti du clan gagnant de la dernière édition de la compétition sanglante. ces deux personnages sont extrêmement réalistes et agréables à suivre (bien que l'un d'entre eux mérite la mort). la violence est omniprésente tout au long du récit mais le tout est si bien écrit qu'elle n'est pas exagérée. j'ai du mal avec les histoires gores et violentes seulement pour la joie de dégoûter le lecteur.

l'histoire m'a beaucoup rappelé "Hunger Games 2" pour l'environnement dans laquelle elle se déroule mais aussi pour la compétition qui exige un seul survivant (loin d'être une pâle copie toutefois !). puisque c'est un one-shot, l'action arrive très vite.

un petit mot pour cette couverture extraordinaire ?!

après l'avoir fini je pensais encore beaucoup à ce roman - ce qui m'arrive encore plusieurs mois après. l'atmosphère est si originale et bien construite qu'elle ne peut que marquer. toutefois, j'ai trouvé la fin de cette dystopie beaucoup trop rapide... un peu déçue quand tout le reste était si prenant !

(issu de mon compte Instagram @l.iris.me)
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Merci Lorraine de me l'avoir conseiller
J'ai passé un très bon moment
Fantastique young adult. Un mix de hunter games games of thrones, un des personnage ressemble étrangement à Joffrey baratheon
Ça se lit assez vite
Immersion total dans ce monde parallele
ce livre peut plaire aux novices comme moi ou à vos ado
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Ce roman, au même titre que le Roi des Fauves, nous offre un univers lugubre, sanglant, propice aux tourments de l'âme et de la chair. Barbarisme, cannibalisme, séquestration, torture et viol, l'auteure n'épargne rien aux protagonistes, qui contrairement aux héros habituels, se révèlent plus nuancés, presque ambigus. C'est d'ailleurs cette complexcité qui rend le récit plus attrayant dans la mesure où le lecteur ne parvient pas à anticiper leurs choix. Vont-ils faire les bons ? Existe t-il seulement une finalité plus louable qu'une autre ?
L'homme est un loup pour l'homme, c'est bien connu. Il fait preuve de cruauté envers ses semblables tout en entretenant un besoin paradoxale de s'accrocher aux autres, de vivre pour eux, par eux, ou contre eux. J'adore la façon dont l'auteure fait ressortir la noirceur enfouie sous l'épais vernis des bonnes intentions. Nous désirons tous quelque chose, reste à déterminer ce dont nous sommes capables pour l'obtenir.
Parmi les thèmes abordés, nous retrouvons évidemment le dépassement de soi : persévérer malgré la peur, la solitude, la souffrance et la faim. Tomber de Charybde en Scylla, mais se relever quoi qu'il en coûte.
Petite préférence de mon côté pour le Dieu Oiseau, une quête pour la liberté teintée de rituels sacrificiels d'une extrême violence, avec un soupçon de Hunger Games magnifié par la complexité du personnage de Faolan.
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Et bien, et bien... Par où commencer ?

Le résumé me donnait vraiment l'eau à la bouche, et j'ai beaucoup aimé le début de l'histoire. Jusqu'au "moment fatidique avec T" (pour no spoil) c'était vraiment sympa, chaque événement mettant des bâtons dans les roues à Faolan me donnait envie de lire la suite. Je me disais "mais comment l'auteure va faire ?" "comment Faolan va faire ?". Mais après, plus rien.
J'ai trouvé le rythme lent, l'action peu intéressante du départ à la nage à... à jusqu'à la fin. Autant dire que c'était long.
J'aimais beaucoup le côté humain et cohérent du protagoniste. L'esclave torturé, faible mais avide de vengeance, qui en veut à son bourreau mais s'est habitué à vivre dépendant de lui. Mais à partir du moment où il rencontre Izel, j'ai trouvé qu'il perdait à chaque page un peu plus de son charme, qu'il devenait fade.
Et la fin sur l'île du Dieu Oiseau ? Je l'ai trouvé agaçante et... plate. J'espérais un retournement de situation, une chute dans les trente pages qu'il restait mais non, c'était encore plus décevant.
J'ai eu l'impression d'avoir lu 300 pages pour rien. Comme si on m'avait vendu quelque chose, puis finalement non.
Bref, une lecture vraiment dommage. Je laisse trois étoiles pour le début et pour l'univers, même si ça m'a beaucoup fait penser à Hunger Games.
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Déjà auteures de plusieurs romans de fantasy, Aurélie Wellenstein se lance dans celui-ci dans l'espoir de ne pas nous laisser indifférent.

Faolan est l'esclave de Torok. Celui ci l'a obtenu alors que le pére de Faolan a été vaincu lors d'une compétition et que son coeur a été dévoré par le chef de clan adverse. Tout les 10 ans se tient cette compétition entre une dizaine de clans. Et cette année, Torok y participe, ainsi que Faolan, qui compte bien gagner et faire évoluer les choses…

Et voilà comment démarre cette histoire. Elle démarre sans avoir beaucoup de précisions sur l'univers du récit, qui va se dévoiler au fur et à mesure. Un univers sans concession. Violent. Sanglant. Un univers fait de coeur dévoré, de viol et d'autres actes d'une extrême violence. Et au milieu de tout ça, un jeune homme qui ne le tolére pas mais qui est surtout motivé par sa haine de celui qui a tué son pére. A moins que ce ne soit son pouvoir qu'il veuille ? C'est ce qu'il va lui même devoir découvrir au fur et à mesure de la compétition.

Parcequ'il faut bien le dire, si le roman a une limite, c'est dans sa structure : il s'agit d'affrontements par épreuve. Et tout ceci fonctionne pendant un temps mais empêche d'avoir la profondeur qu'on voudrait de ce type de récit. Parceque ce n'est pas assez ample, on reste bloqué sur une île avec au final assez peu de personnages, bien que ceux-ci, ceux qui sont développés, soient intéressants. L'écriture, fluide et faites de moments quasi onirique, fonctionne aussi plutôt bien même si j'avoue avoir un poil lâché l'histoire durant une vingtaine de page à la moitié. Mais rien de bien grave, le résultat étant globalement trés bon.
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J'ai énormément de mal à ma positionner vis à vis de cette lecture. Si j'en ai apprécié certains aspects, comme la réflexion autour de la construction des individus et la perpétuation de la violence dans une société qui ne connaît que ça, j'ai eu plus de mal avec l'intrigue en elle-même... Je me suis ennuyée par moments, même si le roman est court, et je suis passée complètement à côté de la fin.
Je suis assez déçue parce que j'en attendais plus, mais malgré la jolie plume de l'auteur je ne suis pas convaincue!
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Toutes les décennies depuis des siècles, des clans vivant sur une île coupée du monde s'affrontent dans une compétition sanglante afin de déterminer quelle tribu sera intouchable pour les dix prochaines années. Suite à la désignation du champion a lieu le banquet, une sorte d'orgie macabre au cours de laquelle les vainqueurs font ce qu'ils veulent des vaincus. C'est dans ces conditions que Faolan Escalada, un enfant qui se trouve du mauvais côté, voit sa famille subir les pires atrocités avant de se faire assassiner. S'il échappe à la mort, c'est uniquement parce que Torok, fasciné par ses yeux couleur océan, décide de le garder à ses côtés comme esclave. Pendant dix longues années, le fils de celui que l'on nomme l'Orateur Vénéré va faire de lui son souffre-douleur, sa propriété exclusive. Mais ce n'est plus qu'une question de temps avant que la situation change. En effet, les prochaines épreuves auront lieu dans quelques jours et tout le monde, même les esclaves, pourront y participer. le jeune homme, qui n'éprouve que de la haine, va faire tout ce qui est en son pouvoir pour battre son maître et gagner.. la bataille comme sa liberté. Parce que s'il perd, son tortionnaire l'a affirmé : il mangera son coeur. Et si, cette fois, la victime devenait le bourreau ?

Voilà déjà bien des années que les écrits d'Aurélie Wellenstein me tentent. Au mois d'octobre, j'ai eu la chance de recevoir Yardam de la part des éditions Scrineo grâce à l'opération masse critique de Babelio (vous pouvez retrouver ma chronique juste ici). Et récemment on m'a gentiment envoyé le dieu oiseau, qui m'intrigue depuis sa sortie en 2018. Verdict pour ce deuxième ouvrage ? Eh bien, mes attentes ont, en partie, été comblées. Pour commencer, vous l'avez certainement compris, ce roman n'est pas à mettre entre toutes les mains. Donc âmes sensibles s'abstenir ! En effet, ici, la violence atteint plusieurs niveaux. Torture, cruauté, perversions, sévices physiques/psychologiques, massacres, viols, sacrifices, cannibalisme : l'autrice n'épargne rien à ses personnages ou à ses lecteurs. Vraiment, avant de plonger dedans, notez bien ce que je dis. Cette oeuvre est bien trop sombre et brutale pour être lue par n'importe qui. Il faut être préparé et avoir le coeur bien accroché. En ce qui me concerne, je n'ai pas été dérangée plus que ça parce que je m'attendais à tomber sur quelque chose de fort, de percutant et de dérangeant. Oui, l'histoire décrite est terrible. Tout est gore, tout est intense, tout est épouvantable. Pourtant, j'ai aimé ça.

À cause de ce qu'il a vécu et des traumatismes qui en ont découlé, Faolan n'est pas un héros. C'est un homme brisé, tant sur le plan physique que psychologique, et il a dû se créer des barrières mentales pour tenir le coup. En tant que lectrice — et donc, spectatrice — j'ai pu m'attacher à cet esclave, qui m'a surprise grâce à sa force de caractère. Malgré dix ans de ravages et d'atrocités, il reste déterminé et veut se venger. de ceux qui ont tué sa famille. de celui qui l'a sauvé lors du dernier banquet pour le détruire lui-même, chaque jour un peu plus. Tantôt bon, tantôt mauvais, je l'ai trouvé complexe, touchant, courageux et, en fin de compte, tellement humain. Il veut survivre. Pour ce qui est de Torok, je suis mitigée. Cet antagoniste est un vrai psychopathe qui aime maltraiter, contrôler et humilier celui qui lui sert de jouet. Dans un sens, il m'a fait penser à Ramsay Bolton (Game of Thrones), et ce n'est pas un compliment. Manipulateur, sadique, calculateur, dangereux, intelligent, ce personnage a tout pour attiser la haine. Pourtant, comme le héros, il a bien été travaillé. Malheureusement, je ne peux pas en dire autant des autres personnages. Certains avaient un gros potentiel et je les ai trouvés effacés par rapport au duo principal. Je pense notamment à Izel, Aracela ou encore Kiara. Dommage.

Mon principal regret concerne l'univers qui, je le pense, aurait pu être développé. On se pose mille et une questions sur les clans, les dieux, les origines de ces sombres « traditions » et pendant ce temps-là, les actions se succèdent. Comme Faolan, le lecteur n'a pas le temps de reprendre son souffle. L'horreur va crescendo, l'atmosphère est lourde et le scénario est plein de surprises (pas toujours bonnes). le dieu oiseau est un roman hors du temps qui met mal à l'aise, qui prend aux tripes et qui bouleverse. Tout s'enchaîne jusqu'au dénouement, qui risque bien d'en frustrer certains (dont moi) ! Au final, j'ai dévoré cette oeuvre. C'est vraiment une découverte dont je me souviendrai. Merci à Laure et aux éditions Pocket pour l'envoi de ce livre et pour la confiance qui m'a été accordée. ♥
Lien : http://madameratou.com/le-di..
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Il y a peu de temps, j'ai lu Mers Mortes d'Aurélie Wellenstein, un récit sombre, mais bien moins que le Dieu Oiseau. C'est un psychologique qui mettra les nerfs du lecteur à rude épreuve. 

Il s'agit d'un roman fantasy ou presque qui se situe hors du temps. L'histoire sur une île coupée du monde et avare en ressource, on y trouve dix clans qui occupent chacun un territoire bien définit.

Mais tous les 10 ans, ces clans s'affrontent dans une chasse au trophée afin de déterminer quel clan exercera sa domination sur l'île. Pour se faire chaque clan est représenter par son champion ayant remporté les épreuves préliminaires. Le champion apportera gloire et richesse à son clan. À la fin de cette chasse, le vainqueur peut également décider d'organiser un banquet sinistre. En effet, il s'agit d'honorer le Dieu Oiseau ainsi. Le peuple des clans vaincus seront violés, torturés, et même manger. 

Faloan est un jeune homme qui est devenu esclave suite au banquet qui a coûté la vie à toute sa famille dix ans auparavant. Il ne doit pas la vie qu'à Torok, le fils du chef du clan vainqueur qui l'a choisi comme esclave. Cette année, il décide de participer aux épreuves afin de venger sa famille, mais Torok à bien l'intention de ne pas le laisser gagner. 

La trame de l'histoire rappelle certaines dystopies pour la jeunesse dont Hunger Games, mais les thèmes abordés par l'auteur sont ici bien plus sombre : perversions, tortures, viol, cannibalisme… 

Tout au long de l'histoire on aura un aperçut de la vie Faolan avant les épreuves car le récit est construit sous forme de flash-back. Ainsi, on comprend mieux certaines réactions de Faolan à mesure où l'on apprend tous les traumatismes qu'il a subit, à commencer par le massacre de sa famille. 

On retrouve l'atmosphère sombre et violente qui caractérise les romans d'Aurélie Wellenstein. Mais je conseille vivement aux âmes sensibles de s'abstenir. Autant j'avais trouvé Mers Mortes accessibles à tous que je trouve Le dieu oiseau trop sombre pour être lu par n'importe qui. L'auteure nous explique en détail la destruction d'un être humain dans son intégrité physique et psychique. Certains passages sont difficiles, Faloan est rongé par la rage et en devient fou. 

Le rythme est soutenu, on suit Faolan dès le début des épreuves aux côtés de Torok. Tous s'enchaînent sans laisser le temps au lecteur de souffler. Il y a peu de description, ce qui n'est pas plus mal. Malgré tout, j'aurai aimé quelques précisions sur la raison de ces épreuves si ce n'est expier des fautes passé, Faloan lui-même s'interroge. 


En bref, c'est un coup de coeur malgré une fin plus ou moins ouverte. Je n'aime pas ça en théorie, mais celle-ci est bien amener. J'ai aimé retrouver l'univers d'Aurélie Wellenstein, je suis heureuse d'avoir découvert ses romans que je vous recommande vivement. 
Lien : https://lesdeuxartistes.word..
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Un dépaysement total pour ce roman qui nous plonge dans une société tribale assez violente. On suit particulièrement un jeune individu Faolan, esclave attribué au fils du chef du clan vainqueur lors du dernier affrontement.
Cet adolescent ne vit que pour affronter son jeune maître lors de la prochaine compétition qui donnera le pouvoir à la tribu dont se prévaudra le prétendant.
Tout est vu du point de vue de Faolan qui ne connait que son jeune maître et ce qu'il veut bien lui dire. Un maître cruel et sadique, ce qui attise l'envie de vengeance de Faolan. C'est un roman assez sombre, je l'ai trouvé anxiogène et bien que assez court, 344 pages, j'ai dû le lire en plusieurs fois. l''écriture est immersive, elle file, elle est vive et on est pris dans une espèce de course jusqu'à l'épreuve finale. J'ai bien aimé aussi le côté assez descriptif, mais bref, de la nature, comme une redécouverte. Je m'attendais à une fin plus spectaculaire mais c'était une fin plus juste. Une auteure que je ne connaissais pas, que j'ai appréciée mais j'avoue que le côté tragique et ténébreux m'a un peu angoissé.
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