A croire que j'ai un problème avec les fins de trilogie de
Bernard Werber. Mais je pourrais également poser cette hypothèse : "Et si
Bernard Werber n'était pas fait pour écrire des trilogies ?"
Le Cycle des Dieux, est donc un triptyque faisant suite au Cycle des Anges (composé lui de deux tomes). Cela nous amène donc à cinq romans apparemment intitulé "La Pentalogie du Ciel". Mais là où dans le Cycle des Anges les tomes peuvent se lire relativement bien indépendamment les uns des autres, dans le Cycle des Dieux ce n'est pas le cas.
Et malheureusement, à l'instar de
la Trilogie des Fourmis, le dernier tome, concluant la saga se révèle assez décevant. Pourquoi ? En lisant le roman, on a la désagréable impression que l'auteur ne sait plus quoi inventer pour parvenir à sa conclusion. On tourne en rond, une impression de déjà-vu s'impose dans notre esprit et on a qu'une hâte, connaître le fin mot de l'histoire.
Là aussi, bien que tout à fait dans l'esprit et la continuité de ce que
Bernard Werber a déjà produit par le passé, la révélation finalement est un chouïa attendue. Pour autant, elle reste sympathique et amusante et porte à une certaine réflexion.
Bon je passerais sur le style étant donné que je n'aime pas du tout la plume de
Bernard Werber et ce depuis ma première lecture. Heureusement, le fond peut sauver pas mal de chose ! Sauf qu'ici, c'est pas vraiment le cas.
Alors oui j'ai adoré les deux tomes ouvrant cette trilogie, oui j'ai adoré cette idée de côtoyer les dieux mais aussi des personnalités et célébrités, oui
l'encyclopédie du savoir relatif et absolu qui émaille beaucoup de romans de
Werber m'a toujours autant passionné, oui je voulais à tout prix découvrir l'ultime vérité et oui...il s'agit encore une fois du tome de trop !
Bien heureusement pour moi, ce dernier tome du Cycle des Dieux est bien plus digeste et rapide à lire que celui concluant la Trilogie du Fourmi. Comme quoi tout n'est pas si noir !