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sur 6316 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai découvert Werber sur le tard, l'été dernier avec son premier grand succès Les Fourmis (vous pouvez retrouvez ma critique ici).
J'avais été conquise par son style et m'étais promis de lire d'autres de ses romans dès que l'occasion se présenterait. Voilà qui est fait avec Les Thanatonautes. Je ne m'attendais à rien en particulier et avait bien pris soin de ne rien lire au sujet de ce livre avant de l'avoir refermé.
Et bien quelle déception ! Pour tout vous dire, il m'a tellement peu captivé que j'ai lu les 100 dernières pages en travers !
Je ne remet aucunement en cause le talent de l'auteur que je salue encore une fois, il a la capacité d'inventer des histoires extraordinaires et comme dans les fourmis les recherches nécessaires à la construction de son récit sont remarquables mais je n'ai pas accroché à l'histoire !
Werber est pour un moi un auteur complètement à part, qui produit des oeuvres tellement riches qu'on ne peut être complètement à leur encontre. Je m'explique. Des livres aussi riches que les siens provoquent forcément une multitudes de sentiments, contradictoire parfois. J'avais déjà ressenti cela avec Les Fourmis. Rire, angoisse, tristesse, réflexion, ennui...c'est à mon sens cela qui fait le talent d'un auteur, pouvoir faire réagir son lecteur de divers manières.
Mais revenons à l'histoire, l'idée de départ est exceptionnelle. Découvrir ce qu'il ya après la mort, c'est LE grand mystère de la vie ! Personne ne sait, tout le monde l'imagine, on en a peur tout autant que l'on en est curieux. Je m'attendais à ce que Werber traite le sujet avec brio et j'ai été vraiment déçue. Cela ne décolle pas, il reste dans les grandes lignes de ce que l'on "connait" déjà sur le sujet. le paradis, les anges....c'est un peu trop facile je trouve !
Trop de religions et de clichés sur le thème à mon goût. Je suis cartésienne et athée alors son idée du paradis, de l'archange Gabriel et tout ça, c'était trop pour moi. L'idée qu'il explique « physiquement » un continent où se retrouve les gens qui meurent et bien je n'y crois pas une seule seconde, l'âme qui s'élève au dessus de soi, non plus.
Je m'attendais tout de même à vraiment découvrir un autre monde, quelque chose de véritablement incroyable et plus le récit avançait moins j'étais surprise.
Le récit s'avère très répétitif et les rebondissements n'en sont pas, tout est très attendu. Les liens entre les personnages, les différentes morts, je n'ai eu aucune surprise ! Je savais dès les premières pages qui allait aimer qui, qui allait mourir...
Même dans la façon d'accéder au pays des morts, je trouve que Werber tombe dans la facilité, comme s'il avait eu plein d'idées, qu'il n'avait pas su laquelle choisir et qu'il avait au bout du compte décidé de toutes les tenter. Trop long, trop redondent et au final ennuyeux !
Je m'attendais à une réelle prise de risque et il n'en est rien. Il retrace sur son continent des morts tous les vices et les travers de la société des vivants. On voudrait en retirer quelques réflexions mais il n'en est rien. La fin n'en est pas une ‘je crois que c'est un peu sa marque de fabrique, il tente d'instaurer un faux suspens qui pour moi est tombé à plat. Après la mort il y a …. Et bah c'est pas bien compliqué de le deviner !!! Surtout lorsque l'on sait qu'il y a une suite !
La partie du livre que j'ai préféré c'est le début, que j'ai trouvé très drôle ! La façon dont Mickael se présente, raconte son enfance est d'une ironie certaine. J'ai également beaucoup aimé les paragraphes traitant des divers coutumes et visions de la mort sur les autres continents. C'est très intéressant.
Je ne dis pas que le livre est mauvais, pas du tout, mais simplement l'histoire ne m'a pas transportée comme je l'aurais cru. Werber reste un auteur majeur que je relirais de temps en temps.
Mon beau frère (du haut de ses 16 ans) m'a conseillé la suite, L'empire des anges, qu'il a préféré aux Thanatonautes. Je tenterais peut-être mais pas pour le moment.
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Cette histoire touche aux croyances en l'au delà et lorsque j'ai lu ce livre, j'étais aussi athée qu'aujourd'hui.. Je l'ai donc pris comme un divertissement littéraire et dans ce cadre, Bernard Werber ne s'est pas mal débrouillé. Cette question de l'après-mort est traitée de façon ludico-scientifique et sans prétention.
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Ayant été marquée par l'empire des anges que j'ai dévoré plus d'une fois, ce roman ne m'a pas séduite. J'ai trouvé ma lecture plutôt laborieuse, la quête de l'au delà ne m'a pas plu. Pas assez convaincant cet ouvrage, trop de lenteur, moins d'humanité, de réflexions, je m'attendais à une lecture égale à l'empire des anges et non. Grosse déception.
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Le début ne m'a pas emballée. Sans me rebuter toutefois puisque je suis arrivée au bout de ma lecture. Mais quelque chose m'a tout de suite gênée : je n'avais pas d'attente, pas d'espoir de découverte particulière pour me faire tourner les pages. L'auteur a d'ailleurs reconnu lui-même avoir écrit certains passages en écriture automatique. Il s'agit plus d'une succession d'espaces dont le mystère est percé au fur et à mesure.
À mon goût, l'auteur ne va pas assez loin dans son délire, dans l'univers qu'il nous dépeint : il oublie certains éléments qui génèrent des incohérences. Par exemple, l'histoire du cordon qui relie une âme à son corps. Tant que celui-ci n'est pas coupé, l'âme peut revenir dans le corps. Mais ce cordon a une taille limite, qui gêne les thanatonautes pour passer dans les différents espaces qui forment le monde des morts. Pourtant, d'un seul coup, ce problème ne se pose plus alors qu'il n'a pas été réglé : les thanatonautes franchissent un mur séparant deux espaces sans nous dire comment ils ont pu régler la difficulté précédemment rencontrée ! Bizarre. Sur le même principe, pour diminuer la fragilité de leurs cordons, ils décident de les entrelacer pour les rendre plus solides. Soit, mais la longueur devrait s'en trouver diminuée ! Mais non, aucun problème de ce côté-là pour l'auteur…
Le livre alterne chapitres concernant l'histoire elle-même et chapitres sur les différentes mythologies/religions/croyances en rapport avec l'au-delà. Intéressant au début, mais à la longue, je me suis fatiguée de voir ma lecture saucissonnée ainsi et j'ai fini par lire les chapitres sur la mythologie en diagonale...
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Voici encore une preuve qu'il vaut parfois mieux garder ses souvenirs et ne pas se relancer dans certaines lectures, autrefois appréciée...



Aprés une tentative d'assassinat, le président de la République Française, Jean Lucinder, vit une NDE. Une Near Death Experience. Sauvé de justesse, il décide de mettre sur pied une équipe chargé de percer les mystéres de la mort. Parmi les pionniers, on trouve Michael Pinson, Amandine Ballus, Raoul Razorback et Felix Kerboz...



Il ne faut cependant pas longtemps pour qu'on comprenne que le roman va tenir sur une corde trés fine. Car entre des idées franchement excellentes et une écriture pour le moins bancal, le roman peine à enthousiasmer. En effet, dés le départ, alors que les personnages sont encore des enfants, ils semblent s'exprimer comme des adultes de cinéma. Et moi, ça m'empêche d'entrer dans l'histoire. D'autant plus quand tous les dialogues semblent aussi caricaturaux, et quand la façon de penser des personnages rappelle plus des lycéens que des adultes pleinement conscient.



Si on ajoute à cela d'énorme incohérences (la représentation de la mort évoluant entre un tunnel de couleurs variés et... l'espace et une traversée de la voie lactée entre la seconde et le troisiéme partie du roman). Difficile de cette maniére de s'attacher aux personnages et à l'histoire. de plus, suivant son habitude, l'auteur étale tout ce qu'il a pu apprendre sur le sujet tout au long du livre, même si cela n'a pas de rapport direct avec l'histoire du roman à ce moment. Et il est difficile d'omettre que, ceci étant trés bancal, on se retrouve aussi avec des passages trés gênant dans lequel on ne sait plus si c'est l'auteur qui s'exprime (et donc ses idées), ses personnages, ou de purs point de vue scientifique. Ce qui est gênant quand on nous parle de l'utilité de la guerre pour lutter contre la surpopulation ou de celle de meurtres et de viols pour établir un équilibre entre le bien et le mal et éviter l'ennui... Dérangeant même si, ayant lu des interviews de l'auteur, je me doute qu'il ne s'agit pas forcément de son point de vue.



Au delà de ça, il y a de bonnes choses. Des tentatives de faire quelques bons personnages en évitant la facilité (celui de Stefania par exemple), des excellentes idées sous exploités (si vous saviez que votre ame soeur existe à quelques kilométres de chez vous, mais que vous etiez marié et aviez un enfant, que feriez vous ?). Et les idées de ce genre se multiplient, mais doivent s'incliner devant le manque de cohérence globale du reste. Dommage...
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A partir d'une bonne idée de départ (explorer la mort) mais pas très originale puisqu'il s'agit d'en revenir, ce roman de Bernard Werber se révèle vite poussif et incohérent. Beaucoup moins bien construit (et écrit) que Les Fourmis et même les romans qui l'ont suivi, le récit alterne trouvailles imaginatives ou farfelues et paragraphes qui frisent le ridicule. Il faut vraiment s'accrocher pour aller jusqu'au bout car, après un début qui se tient, on sent que l'auteur peine lui-même à mener le scénario à son terme en un seul morceau. L'intervention de considérations morales (le condamné à mort) et religieuses (inévitables mais pas très fines) plus que douteuses met vraiment mal à l'aise. On se prend à se demander ce que Bernard Werber veut nous faire imaginer ; quand on connaît les romans mystico-fantastiques qui ont suivi, ça fait un peu frémir.
Je ne me suis toujours pas remise de l'idée des cordons qu'on pourrait enrouler à plusieurs pour rendre plus solide le lien entre la vie et la mort tellement c'est incongru, pas crédible, facile ...
Mais enfin, plus de 8000 lecteurs·trices sur Babelio (plus que les livres de Verne, Wells, Clarke, Dick !)... dont je fais partie ... hélas !
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Avis mitigé. le sujet est intéressant et quelques passages m'ont tenu en haleine, mais en contre partie, il y a beaucoup d'autres passages trop incohérents, pas crédible et quelquefois à la limite du grotesque. L'humour est parfois présent, mais trop souvent, ça ressemble à une tentative raté ...
Pour les choses un peu bizarre du récit je commencerais par ce qui m'a le plus dérangé : la rapidité du récit. Il y a des éléments qui arrivent beaucoup trop vite, c'est très déconcertant, puis d'autres parties qui décrédibilisent un peu l'histoire (surtout quand ça part en guerre de religion à base de moines Shao-lin ectoplasmique …).
Malgré cela, j'ai bien aimé les petits passages relatant la vision de la mort selon les cultures/religions. Et les cents dernières pages sont prenantes, l'effet qu'à la thanatonautique sur la société, la moralité de l'histoire … tout ça est intéressant, mais c'est dommage que cette partie ne soit pas développée plus tôt dans le récit.
Je ne connaissais que la trilogie des fourmis de Werber (que j'avais adoré), et je dois dire que "Les Thanatonautes" m'a déçu, par rapport à la fluidité de l'histoire, le rythme, le style de la narration qui, j'ai l'impression, décrédibilise un peu l'histoire.
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e suis assez partagée à propos de ce bouquin : l'intérêt qu'il présente est assez inégal. L'histoire est originale et recherchée mais ca partait un peu dans le ridicule (la guerre du Paradis). J'ai trouvé intéressant au début de faire le tour des mythologies (Werber nous met entre chaque morceau d'histoire quelques phrases sur les différentes croyances à propos du paradis) mais au milieu du bouquin, j'ai sauté tout ces passages car ca devenait lassant. Par contre je n'ai pas retrouvé le style de Werber qui me plait tant d'habitude. Bref, livre pas mal mais pas exceptionnel (un peu déçue)

http://bookslene.over-blog.com/
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Alors, pour tout vous dire, cette lecture fut très compliquée pour moi. Je ne connaissais pas Bernard Werber avant cette lecture, donc je n'avais aucun apriori.

Au départ, j'ai été agréablement surpris par la façon dont le livre est construit, il y a une multitude de petits chapitres. Il y a une alternance avec ces derniers entre des parties du roman, des extraits de manuel d'histoire, des passages de mythologies diverses et variées et des fiches de police. du coup, j'avais l'impression de dérouler l'histoire plutôt vite. le style d'écriture de Bernard Werber, est plutôt simple dans sa façon de décrire des personnages et des lieux.

L'histoire de ce livre, est donc, une recherche scientifique, sur la mort, ou plus exactement le continent des morts. Je crois que pour le coup , c'est un peu ce thème, enfin, la façon que ce thème est présenté, qui m'a dérangé. C'est un peu trop basé sur la recherche scientifique, donc j'ai trouvé cela un peu lourd. Si vous voulez, pour être clair, il y a une équipe de scientifiques, ils ont un projet de recherche, ici l'exploration du continent des morts, donc nous avons plusieurs parties dans ce livres qui correspondent à des étapes de cette recherche. du coup, j'ai trouvé cela un peu trop répétitif, on galère au début … hop on arrive au résultat obtenu … et boum passé cette étape, on se rend compte qu'il y en a une autre. Voilà un peu le fil rouge de ce roman.

Bref, je pense que vous l'aurez compris, je n'ai vraiment pas accroché ce roman. C'est ma déception de l'année 2015. Je pense quand même que je re-tenterais avec Bernard Werber, peut-être avec Les fourmis, ou Troisième humanité qui se trouve dans ma PAL.
Lien : https://readlookhear.wordpre..
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Je suis assez d'accord avec l'ensemble des mauvaises critiques qu'on peut trouver sur ce livre et je ne vais donc pas m'attarder sur tout ce qui a déjà été soulevé mais relever ce qui m'a le plus agacé (plus ou moins) en dehors des défauts largement cités.
Au départ j'avais détaillé mes critiques à grand renfort d'exemples tirés du livre, mais je me suis retrouvé avec un pavé sans fin, alors je me contenterai d'une petite liste plus évasive ! 


- L'humour s'invite parfois à des moments inopportuns...
- … Au point où l'on se demande parfois si certains passages sont censés être pris sérieusement ou non.
- Un mixage des cultures raté : c'est clairement la culture de l'auteur qui ressort dominante.
- Morale simpliste avec beaucoup de parti pris (qui plus est, bons et mauvais comportements sont sujet à score…)
- Morale douteuse, beaucoup de choses très dérangeantes… (L'auteur n'est pas très tendre avec les suicidés, entre autre)
- Clichés « racistes » et sexistes (sans être violents, plus du racisme et du sexisme ordinaire)
- Image de la femme peu brillante (malgré une probable volonté de vouloir bien faire)
- Facilités scénaristiques (Entre autre : le monde entier qui se comporte comme un troupeau sans nuances dans les réactions, l'âme qui file au lieu d'attendre comme les autres juste pour rendre une scène plus intense, quelque chose censé être difficile devenant accessible à tous comme par miracle…)
- Incohérences scénaristiques (quelques détails sur le cas des suicidés…)
- Etrangetés scénaristiques (revirement de situation jamais expliqué…)

Après, il y a le style de Werber, on aime ou pas, mais il reste agréable et facile à lire. On aime ou pas l'humour, pour ma part parfois ça marchait, parfois ça flopait, parfois ça m'irritait.
Le découpage en chapitres très petit aide beaucoup : on peut s'accorder de petites sessions de lecture rapide sans problème et ça peut être assez agréable.
Les petits apartés culturels sont appréciables mais je n'ai pas su déterminer dans quelle mesure ils étaient fiables : certaines anecdotes m'ont parues douteuses et le fait que j'ai repéré une (petite) erreur dans un domaine que je connais bien ne m'a pas aidé à faire confiance à l'auteur…
Je n'ai pas trouvé de longueur au récit, mais je n'avais pas non plus spécialement l'envie d'y retourner tant les enjeux m'ont rapidement désintéressés, et les personnages ,ne portant en rien le récit, de même.
C'est dommage car le thème était interessant, et le début partait pas trop mal. Il y a eu plusieurs idées interessantes (même sur l'aspect moral tant critiqué !) mais … c'est juste mal exploité.


En conclusion : on aspire à un récit spirituel et on assiste à une farce. Dommage.
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