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Avant de parler du contenu, on va parler du contenant ! Ce livre nous est proposé avec une magnifique couverture à effet relief métallisé, qui illustre parfaitement l'aspect steampunk de l'histoire. Moi qui suis une fervente partisane des prêts en bibliothèque, je n'ai pas pu m'empêcher de me le procurer après lecture pour le conserver. A l'intérieur, vous découvrirez une merveilleuse carte de l'Europe et pratiquement chaque chapitre possède une illustration en noir et blanc. Bref, un objet livre comme on aimerait en voir plus souvent.

Parlons du contenu à présent. le point fort de ce roman est très clairement son univers, une uchronie très bien construite sur la base de la Première Guerre Mondiale. Les deux camps qui s'affrontent chez Scott Westerfield le font avec des moyens bien différents. Les uns misent tout sur la mécanique, robots, monstres de ferraille et autres joyeusetés ; les autres sur la science et les manipulations génétiques. Cela donne un univers très dépaysant, peuplé de créatures étranges, qui nous est totalement étranger et où pourtant, certaines choses nous sont familières. J'ai adoré cet aspect, même si j'ai eu un peu plus de mal à accrocher aux personnages.

Ils sont jeunes, un peu trop pour l'adulte que je suis, mais néanmoins attachants. Deryn est du genre passionnée, et son enthousiasme est communicatif, elle est agréable à suivre. En revanche, Alek m'a plus ou moins laissée de glace. Ses aventures ne m'intéressaient pas vraiment, et comme l'auteur alterne leurs deux points de vue jusqu'à ce qu'ils se rejoignent, c'était pour moi une alternance de hauts et de bas. Heureusement, il apprend de ses erreurs et devient beaucoup plus intrigant dans la seconde partie du livre. C'est en effet au moment où ils se rencontrent tous les deux que je me suis réellement sentie immergée dans l'histoire.

Si l'intrigue est riche en rebondissements, elle reste somme toute assez simple et peine quand même un peu à avancer. Ce premier tome est un tome d'introduction, certes agréable à lire par certains côtés mais un peu poussif. Il n'en reste pas moins que j'ai envie de lire la suite, ne vous y trompez pas, disons simplement que j'en espère davantage pour coller à la qualité de cet univers époustouflant.
Lien : http://aristide-pilgrim.blog..
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J'ai adoré ce roman écrit d'une manière simple mais d'une fluidité exemplaire. L'histoire y est bien menée laissant place à un suspens à tout instant. le monde décrit y est clair et parfaitement compréhensible. Un véritable coup de coeur pour ce roman Steampunk s'inscrivant dans le Young Adult.
Lien : http://lesratsdebibliotheque..
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Ce livre que l'on peut classer à la fois dans les catégories « steampunk » ou « uchronie » part à la fois de faits qui se sont réellement passés mais l'oeuvre reste quand même en très grandes majorité fonctionnelle. Elle raconte le début de l'histoire et les péripéties de deux personnages venant d'horizons que tout oppose : il y a Deryn une jeune fille qui rêve d'intégrer une école pour servir dans l'armée malgré deux problèmes majeurs qui snoppisent à son rêve : son trop jeune âge et le fait que seul les garçons sont acceptés mais Deryn est une fille. L'autre personnage est le fils de l'héritier de l'empire Austro-Hongrois qui se retrouvera soudainement propulsé en dehors de son environnement lorsqu'il doit fuir pour ne pas être également assassiné comme ses parents. Il doit donc fuir sa patrie pour aller se réfugier en Suisse.
Ce livre m'a plu car l'histoire qu'il raconte est différente des autres par le fait que éléments fictifs et réels s'entremêlent étroitement malgré que comme dans beaucoup de livre j'en viens a regretter un manque toujours et encore de sentiments forts c'est comme si vous avez E...mc2 sans = pour lier le tout : il manque quelque chose.
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La nouvelle série de Scott Westerfeld s'inscrit dans un genre en pleine croissance, l'uchronie. Si vous ne connaissez pas le principe, il est très simple : il s'agit de réécrire L Histoire en modifiant certains événements ou certaines réalités du passé.
Le monde de Léviathan est inscrit dans le contexte de la Première guerre mondiale et reprend les événements au profit de la construction d'une histoire parallèle mettant en scène Dylan et Alek. La principale modification de ce monde est d'ordre technique. En effet, Scott Westerfeld désigne les Anglais, les Français et les Russes comme étant des Darwinistes. Ils sont opposés aux Allemands, Austro-Hongrois et Ottomans qui sont des Clankers.
Les Darwinistes ont construit des machines mêlées à des gènes animaliers alors que les Clankers ont de puissantes machines entièrement mécanisées. Voilà pour une présentation un peu rapide du monde de Léviathan.
Dans ce contexte, Dylan est une Darwiniste et le Léviathan une machine-animale, alors qu'Alek est un Clanker.
Ainsi le monde de Scott Westerfeld fait triompher les machines et je n'ai pas pu m'empêcher de penser à une uchronie sortie à peu près au même moment : Voraces d'Oisin McGann.
Pour en revenir à la série elle même, je l'ai trouvé très prometteuse et bien documentée, alliant parfaitement L Histoire et la fiction pour créer un monde crédible, dans lequel on trouve tout de suite ses marques. On accroche facilement aux deux personnages principaux, qui évoluent dans des chapitres parallèles, que l'on suit au fur et à mesure.
La construction du récit est bien agencée, Scott Westerfeld va de l'un à l'autre de ses personnages tous les deux chapitres. Non seulement cela permet de donner une dynamique au texte mais en plus le lecteur est sans cesse invité à participer à de nouveaux événements. le début de Léviathan m'a tout de même paru long à s'installer, même si les actions sont là. Seulement j'attendais avec impatience la rencontre entre Deryn et Alek.
Une fois que c'est fait, le roman s'accélère encore un peu et dés lors les pages filent entre nos doigts, sans que l'on s'aperçoive que l'on est arrivé au bout de ce beau pavé. Je dis beau pas seulement pour le texte, mais plutôt par référence d'abord à la couverture légèrement en relief, en rouge, dorée et argentée et également par rapport aux nombreuses illustrations de l'ouvrage. Elles ont été réalisées par Keith Thompson et donne au récit un autre éclairage, permettant au lecteur d'avoir une idée des personnages et du monde créé, en plus d'éclairer les temps forts de Léviathan.
Scott Westerfeld avec Léviathan assure une lecture plaisante et agréable, qui n'ennuie pas et qui captive le lecteur au fil des chapitres.
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L'auteur nous offre une belle uchronie autour de la Première Guerre. L'Europe est divisée par deux grandes puissances :
- les Clankers (Allemagne/Autriche), qui ne jurent que par la mécanique avec des machines de destruction très puissantes;
- les Darwinistes (France/Grande Bretagne), qui savent manipuler les « fils de vie » et possèdent des créatures hybrides surprenantes tel le Léviathan (une énorme baleine dotée d'un écosystème qui la gonfle d'hydrogène et lui permet de voler comme un zeppelin).

Après l'assassinat de ses parents par des partisans de la guerre, Alek est contraint de fuir Sarajevo, accompagné par le comte Volger, son maître d'armes et Otto, son maître de mécanique. A bord d'un mécanopode, ils doivent rejoindre les Alpes suisses, territoire neutre en temps de guerre. Parallèlement, Deryn, déguisée en garçon sous le pseudonyme de Dylan, se fait engager dans les forces aériennes britanniques et se retrouve à bord du Léviathan. L'équipage a pour mission de transporter le docteur Barlow et sa cargaison secrète jusqu'à Constantinople...

C'est une grande histoire, celle de deux enfants impliqués malgré eux dans une guerre où ils sont décrétés ennemis. La situation est bien posée et chaque camp est admirablement bien décrit. Les illustrations que l'on trouve tout au long du roman facilite l'immersion dans ce monde peuplé de machines et de créatures extraordinaires. Ce roman, très original est un pur régal et a même un côté éducatif grâce à des notes de fin qui indiquent ce qui s'est réellement passé dans notre Histoire. Une trilogie fortement conseillé par l'éternel Ado ;)


Vous pouvez aussi retrouver toute l'actualité de mon blog sur ma page Facebook : https://www.facebook.com/eternelAdo
Lien : http://journalduneternelado...
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Un très beau récit jeunesse (mais pas forcément) sur l'univers volant. A travers une formidable interaction entre machines hybrides et animaux cyborgs, Scott Westerfeld nous entraîne dans une aventure passionante et palpitante. Un très bel univers steampunk, sans caricatures ni clichés (et ça fait du bien). Un superbe style, le tout pour un récit qui se lit d'une traite et laisse une belle place à l'imaginaire et la poésie. Bravo!!!
Pour tous dès 12 ans.
PS: je rêve d'un artbook dédié à ce roman, le potentiel est énorme...
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Le roman s'inscrit clairement dans le registre de l'Uchronie (une forme Histoire alternative, si les faits historiques demeurent, leur contexte est retravaillé par l'auteur). Ici le conflit mondial oppose les Darwinistes (France et Angleterre), partisans du tout animal et de la génétique, aux Clankers (Allemagne et Autriche), adeptes de la mécanique et de la technologie.
J'avoue que quand j'ai eu le bouquin entre les mains j'ai eu un fort a priori négatif, d'une part parce que je suis bien loin du public visé et d'autre part parce que je fais une allergie au roman historique (même fortement teinté de fantastique) ; du coup vous vous demandez sans doute comment ce roman est arrivé dans ma bibliothèque. Erreur du Père Noël en fait ! Dans ma lettre je lui demandais Leviatemps de Maxime Chattam mais arrivé à la librairie le grand barbu n'avait retenu que le titre et quand il l'a demandé au libraire celui-ci lui a tendu Leviathan de Scott Westerfeld… Et voilà toute l'histoire !
Comme je n'avais plus rien à lire j'ai décidé de me plonger dans le bouquin plutôt que de différer sa lecture (ce qui aurait surement été le cas en temps “normal”). Et au final je ne regrette pas cette expérience, au contraire j'ai même hâte de lire la suite (sortie du deuxième opus prévue en septembre). L'univers imaginé par Scott Westerfeld est bien rendu (pour ceux qui auraient des pannes d'imagination les illustrations de Keith Thompson peuvent aider), l'histoire en elle même est riche et pleine de rebondissements (bien entendu vous vous doutez bien que nos deux protagonistes et leurs amis vont finir par se rencontrer), les personnages sont attachants et bien travaillés…
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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1914, assassinat de l'Archiduc François-Ferdinand. La suite est connue ….
Mais S. Westerfeld, s'inscrivant dans un courant de « réécriture » de l'histoire, le Steampunk, fait de cet événement le début de la guerre entre Klankers et Darwinistes. Les uns, Allemands ou Autrichiens, adeptes du tout mécanique, les autres, Anglais ou Français, spécialistes des créations biologiques et manipulations génétiques. Au milieu de tout cela, Alek, fils de l'Archiduc, en fuite à bord d'un robot de combat, réfugié dans la montagne suisse. C'est là qu'il croise Deryn Sharp, jeune Ecossaise déguisée en garçon pour s'engager dans l'aviation et voler à bord du Léviathan, mi-baleine, mi-dirigeable, maintenant échouée dans la neige. Nombre de lecteurs ont évoqué J. Verne à propos de ce roman, et la comparaison est assez juste : récit d'aventure, basé sur des faits historiques et de l'anticipation scientifique, illustrations en noir et blanc, héros aventurier, héroïne mystérieuse, quelques longueurs …
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À la recherche d'un roman de fantasy, parcourant les rangées & étagères de la médiathèque dans laquelle j'ai l'habitude d'effectuer mes emprunts de songes et d'évasion, je finis par tomber sur ce roman : Leviathan.
« La perle rare » me dis-je. En effet, le livre présentait une couverture sublime, une quatrième de couverture enthousiasmante, et de magnifiques illustrations au fil des pages. Aucune hésitation : c'était ce qu'il me fallait.


Mais ce que ne savais pas encore, c'est que Leviathan constitue le premier tome d'une trilogie (qui n'a pas réellement de nom, si ce n'est Leviathan Series) imaginée par l'auteur américain Scott Westerfeld, dont ce premier volume est paru en France en 2010. Cet auteur aurait déjà connu le succès par le passé pour sa saga littéraire Uglies, dont j'avoue ne jamais avoir entendu parler avant d'avoir fait mes petites recherches sur lui.
Qu'importe, je suis ici aujourd'hui pour donner mon avis sur Léviathan. Cette oeuvre est dite d'ambiance « steampunk », et pour jeunes adultes (elle a par ailleurs remporté le « prix Locus 2010 du meilleur roman pour jeunes adultes »), mais elle saura aussi séduire tout lecteur en quête d'émerveillement et d'originalité.
En effet, Scott Westerfeld annonce son écrit comme un « roman d'histoire alternatif » : et c'est là que parler de « steampunk » pourrait s'avérer être un erreur, car cet auteur n'a pas choisi de nous plonger dans un monde proche de l'époque victorienne. L'intrigue se déroule... au début de la Première Guerre Mondiale. Une particularité à laquelle je n'avais jamais encore été confronté pour un roman de « fantasy ». D'autant plus que cela ne s'arrête pas à une simple réécriture de l'Histoire : Westerfeld a façonné un univers fantastique et alternatif au nôtre, un point fascinant qui mérite d'être revu en profondeur un peu plus tard.

Laissez-moi tout d'abord vous (re?)-situer les bases : nous suivons, alternativement (deux chapitres sur deux chapitres), les péripéties de deux personnages, nos deux héros. Premièrement, Alek, le fils unique (et inventé) de l'archiduc d'Autriche-Hongrie François Ferdinand, dont l'assassinat – comme vous le savez – est l'un des déclencheurs de la Première Guerre Mondiale. Si le jeune homme est un adolescent talentueux et voué à occuper les plus hautes fonctions de la société, il est obligé de fuir son pays en pleine nuit, car évidement devenu une cible pour les assassins de son père.
L'autre protagoniste répond au nom de Deryn, une anglaise férue d'aéronautique. Or, à cette époque, il est interdit aux femmes de s'engager dans l'aviation. Elle va alors se déguiser en homme, et par le biais de rocambolesques situations, intégrer l'équipage du Léviathan... Un aéronef pas comme les autres. Et alors que ces deux adolescents sont à l'extrême opposé l'un de l'autre, ils seront voués à se croiser... et affronter quelque chose qui les dépasse certainement : la guerre.


En plus du récit, on peut profiter de merveilleuses illustrations, produites par Keith Thompson, venant ponctuer ici et là notre lecture. Un véritable atout pour le roman : en plus du fait que cet illustrateur possède un magnifique coup de crayon, il faut bien avouer que ces estampes nous plongent un peu plus dans le chimérique univers de Leviathan, tout en nous donnant une idée claire et précise de tous les éléments fantastiques dépeints dans les lignes écrites par Scot Westerfeld. Lui-même a avoué que les dessins de son acolyte lui permettaient de mieux visualiser ce qu'il avait imaginé, tout en le poussant encore et encore à innover dans le ravissement.


Ce que j'ai trouvé de véritablement captivant dans ce livre, c'est le monde que va dépeindre l'auteur. Léviathan possède un univers propre, que l'on ne reverra pas ailleurs. Dans cette atmosphère particulière qu'est celle de la Première Guerre Mondiale, il met en scène deux camps qui s 'affrontent : les Darwinistes (France/Angleterre...) et les Clankers (Allemagne, Autriche...). Jusque là, rien d'anormal, c'est fidèle à notre Histoire. Mais ce qui l'est moins, c'est ce que les Hommes ont réussi à inventer. Ainsi, par exemple, les Darwinistes sont devenus maîtres dans l'art de génétique, en témoigne le Léviathan, qui n'est pas un aéronef classique. Il a été façonné à partir de l'ADN d'une baleine, et en prend même l'apparence. A l'intérieur s'est développé aussi un incroyable écosystème, alimenté par des abeilles, et qui permet à la fois au vaisseau de s'auto-alimenter, mais aussi d'alimenter ses passagers ! A cela, je pourrais aussi rajouter que de dangereuses chauve-souris mutantes ont remplacé les canons, et que des lézards dotés du don de la parole ont eux remplacé les pigeons voyageurs... Il est fascinant, mais aussi inquiétant, de découvrir toutes ces créations entreprises par les scientifiques darwinistes (vous comprenez maintenant le nom que l'ont leur donne).
A contrario, les Clankers sont eux spécialisés dans l'élaboration de gigantesques machines destructrices et novatrices. Alex va ainsi se déplacer dans un château ambulant, une sorte de petite ville, aux parois extrêmement résistantes, et aux canons dévastateurs.
Ce ne sont que de courts exemples de la richesse fantasmagorique qui caractérise l'Europe imaginée par Scott Westerfeld, mais il est évident que l'écrivain fait part d'une somptueuse ingéniosité, et excentricité.


A vrai dire, c'est bien l'envie de découvrir, approfondir l'univers qui m'a poussé à continuer le roman. Car, malheureusement, l'intrigue est somme toute très classique. Les fils de l'aventure sont prévisibles, et rares sont les rebondissements : l'histoire reste un peu trop dans les standards de la littérature adolescente, alors que la Première Guerre Mondiale n'est pourtant pas le thème le plus léger qui soit. J'aurais apprécié que l'auteur développe davantage les aspects les plus négatifs de la guerre, et les effets qu'elle peut avoir sur la psychologie des personnes. Peut-être, après tout, ce n'est que le premier tome, et des thématiques plus sombres, plus sérieuses, seront développées pour les prochains livres. de plus, malgré le fait que les événements, les rencontres, les batailles (remarquablement décrites) se succèdent, je ne peux pas effacer de mon esprit un sentiment de « lenteur » dans la narration. Il se peut que je sois trop impatient, mais il y a eu des moments où je souhaitais simplement que l'histoire avance... plus vite.

Le duo des héros est lui aussi dans la veine du « roman ado », mais ils restent deux personnages aussi intéressants qu'attachants. Ainsi, Alex et Deryn proposent deux visions de la guerre : l'un est du camp des Clankers, l'autre des Darwinistes. L'un vit presque un cauchemar, l'autre un rêve éveillé. L'un est obligé de fuir sa patrie, dans le plus grand désarroi, l'autre rejoint l'Air Service britannique, et se bat pour sa patrie... On prend plaisir à suivre les tribulations, parfois heureuses, parfois malheureuses, de ces deux personnages Et leur rencontre, qui n'aurait jamais du se dérouler au vu de leur situation géographique et de leur statut social, est très bien orchestrée. de même, ils en sortiront grandis...
Cependant, je vais émettre ma seconde (et dernière) déception, et celle-ci concerne cette fois-ci les personnages secondaires. A l'exception du Dr. Barlow, fantasque et énigmatique professeur (qui apporte en plus un certain humour au récit), je n'ai pas retrouvé d'autres personnages remarquables. Beaucoup ont trop vite été « expédié », n'apparaissant que quelques scènes, ne permettant pas un développement optimal de leur personnalité et de leur but. Quant à ceux qui sont censés accompagnés nos héros tout au long du tome (le conte Volger, l'amiral), eux aussi ont souvent manqué d'approfondissement. Et un peu de magie aussi, peut-être.


Reste que Léviathan fut une jolie découverte, sans toutefois constituer un coup de coeur. C'est un roman qui se laisse lire aisément, et qui présente de nombreuses originalités véritablement accrocheuses. Et, il faut aussi se dire que ce n'est qu'un premier tome d'une trilogie. Foncièrement, il a posé les fondations de la série, sans les développer à outrance. Il va me falloir découvrir la suite, Béhémot, pour me forger un avis plus juste sur l'oeuvre de Scott Westefeld - et de Keith Thompson - !
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Bof, c'est un bon bouquin, c'est bien écris, les personnages sont bien développés (même si les deux héros sont insupportables), mais c'est décevant. La saga du Léviathan est cité de manière dithyrambique dans "le guide Steampunk" et "la Bible Steampunk" comme des ouvrages incroyables, un récit sans temps mort et un voyage à travers le monde excitant. Dans les faits, il y a beaucoup de longueurs, le premier tome est assez statique (dans le sens où l'action ne décolle que tardivement) et manque cruellement de contenu. En clair on s'ennuie. Pourtant le monde est résolument Steampunk et bien détaillé, dommage que le scénario mette autant de temps à se développer, surtout pour un livre destiné à la jeunesse.
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