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La Campagne des Ombres tome 4 sur 4
EAN : 9781786692832
Head of Zeus (06/04/2017)
4/5   3 notes
Résumé :
As the roar of the guns subsides and the smoke of battle clears, the country of Vordan is offered a fragile peace. After their shattering defeats at the hands of brilliant General Janus bet Vhalnich, the opposing powers have called all sides to the negotiating table in hopes of securing an end to the war. Queen Raesinia of Vordan is anxious to see the return of peace, but Janus insists that any peace with the implacable Sworn Church of Elysium is doomed to fail. For... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Malgré un début un peu plus difficile que les tomes précédents, je me suis bien prise au jeu et aux découvertes de ce tome, qui annonce un final de toute beauté.

J'avoue que j'ai eu un chouilla de mal à me mettre dedans au début. Il faut dire il ne se passe pas grand chose dans les 150 premières pages, enfin pas grand chose de palpitant. L'intrigué générale du tome me semblait linéaire et son chemin déjà tout tiré dans les premiers chapitres. Mais heureusement une fois ce début passé je suis bien rentrée dedans comme dans les tomes précédents et le tome m'a apporté son lot de grosses surprises.

Après tout les problèmes qu'ils ont eu avant, à régler dans l'urgence, nos héros n'ont pas eu le temps de vraiment se retourner et faire autre chose que réagir et se défendre.
Du coup ce tome commence sur un coup de tonnerre : Janus annonce que c'est à leur tour de lancer leur contre-offensive. Personne n'attendait ce développement, même pas sa propre reine, Raesinia, qui est aussi surprise par cette décision prise sans la consulter que tout le monde.

Pour rappel dans le tout début de la série Janus a découvert un des secrets les plus recherchés au monde, celui des nom de milliers de démons qui peuvent être invoqués et habiter une personne. Mais ce secret est activement recherché aussi par l'église « Sworn Church of Elysium ». Ce culte a la mainmise sur les démons depuis des générations. Ils les emprisonnent dans des hôtes dont l'esprit est détruit le temps de trouver un de leur partisan qui aura la force d'esprit de soumettre le démon. Ces partisans deviennent des espèces de sur-humains (chaque démon a un pouvoir particulier) qui aident activement l'église à garder sa mainmise.

Le démon doit toujours être dans l'esprit d'un de leur hôtes, car sinon il s'incarne au hasard dans la population, et ça l'église n'aime pas. Elle envoi ses partisans traquer les démons incarnés qu'ils ne connaissent pas pour les emprisonner. Ensuite elle les torture pour obliger le démon à donner son nom et donc récupérer le moyen de l'invoquer.

En soi le processus, quoi que pas génial pour les pauvres hôtes, n'est pas mauvais. L'idée de départ était même dans un certain sens louable à l'origine. Imaginez des milliers de personnes aux super pouvoirs répandus de partout au hasard, et c'est le chaos. D'ailleurs avant que l'église n'entreprenne sa purge c'était effectivement le chaos de partout.

Mais depuis des générations les faits ont un peu changés. L'église de sert de ses partisans boostés pour faire la loi sur tout le continent. Dans l'ombre bien sur, mais nombre de destins ont été brisés à cause de ça. Dont celui d'un des personnages principaux Raesinia, héritière de son royaume a qui on a injecté de force un démon pour qu'elle ne soit qu'une marionnette aux mains de l'église.

Du coup Janus, fort d'être maintenant le commandant de toutes les forces armées du pays, décide de lancer une grande offensive contre l'église elle même, allant l'attaquer dans sa forteresse perdue, la ou réside son pouvoir. Mais pour ça il va devoir faire avancer plus de 200 000 hommes sur des milliers de km et traverser deux pays qui ne sont pas du tout ravis de les voir débarquer dans ce but chez eux.

Le second est même totalement contre leur méthode, étant un pays très religieux ou l'église est maître depuis des lustres …. Plus on se rapproche de leur forteresse, plus il y a d'opposition, l'église devenant désespérée. Elle convainc même son propre peuple de se suicider en attaquant l'armée si elle passe par chez eux plutôt que de se faire prendre.

Nos personnages gravitant autour de Janus on suit toute l'avancée, les problèmes, les batailles, les crises de foi… et les questionnements sur le but de Janus … Car oui c'est un des points les plus principaux de ce tome : pourquoi fait-il tout ça depuis le début? Comment a-t-il entendu parler du secret des mille noms? En quoi est-il lié à l'église?
Il ne semble pas faire ça pour la gloire car il l'avait déjà en sauvant son pays avant et devenant l'un des généraux les plus respectés du monde. Il a aussi refusé toute compensation sous forme de terres ou d'argent, donc ce n'est pas non plus pour la richesse.

Bref, les gens commencent sérieusement à douter de lui, surtout Raesinia. Et ce n'est pas le meilleur moment vu que l'armée entière est entraînée dans l'affaire. Si ils échouent le pays sera perdu car sans défense et en guerre avec au moins deux de ses voisins. Raesinia va même lancer une campagne pour tenter de reprendre le pouvoir et arrêter cette folie qui va embarquer son pays dans une lutte à mort qu'elle ne trouve pas si nécessaire que ça, finalement.

On sentait ce développement arriver dans le tome précédent, le fait qu'on commence à remettre en question le statut et les motivations de Janus.
D'un coté c'est un bon point, parce qu'il semblait un peu trop puissant et trop intelligent. Ça lui donne une faille, un coté humain qui avait un peu disparu de son personnage depuis le tout début. On commence à mieux le comprendre, même si on ne sait pas encore tout sur le secret qui a tout déclenché. le seul point négatif qui en résulte est que ça m'a aussi donné l'impression que pas mal de scènes de batailles sans lui étaient un peu brouillon et perdaient de leur intérêt. Mais heureusement il n'y en a pas trop, ça n'est pas le sujet principal.

Un autre bon point de ce tome est de sortir du coté « ultra méchant » manichéen les antagonistes de la série, à savoir l'église. C'est le premier tome ou on voit leur coté humain, faillible, mais aussi pas totalement noir. Et j'ai bien apprécié ce travail de nuance, le fait de donner un sens à leur combat.

En gros on est sur un tome plein de découvertes et qui nuance les tomes précédents. En plus de ça c'est dans ce tome qu'on voit arriver le vrai final de la série. Jusqu'ici il faut dire que jusqu'ici l'ennemi était un peu nébuleux, on ne savait pas grand chose de lui en dehors du fait qu'il cherchait à faire échouer nos héros par tout les moyens.

En tout cas, on pressent une fin grandiose dans ce tome. Tout les pions sont maintenant en place, et je me demande bien comment tout ça va bien pouvoir se terminer, surtout sans Janus qui était au coeur de toutes les victoires jusqu'ici. J'ai hâte de lire le dernier tome !
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Lu en anglais. Quatrième tome sur cinq de la pentalogie de fantasy à mousquets La Campagne des Ombres, adaptation fantasy de la Révolution, avec quelques morceaux du Consulat et de l'Empire. Une série abandonnée en France après son premier tome...

L'Empereur Napoléon entre en Russie...Ah non pardon: le Premier Consul Janus bet Vhalnich entre en Murnsk à la tête de sa Grande Armée. A ses côtés, Marcus d'Ivoire promu colonel-général, son éternel bras droit et Winter Inhernglass, fraichement nommée général de division, toujours sous déguisement masculin. Et comme plus on est de fous plus on rit, la reine Raesinia se joint à la campagne.

Ensemble ils devront faire face au Duc d'Orsay le redoutable général du royaume de Borel (plus Malborough que Wellington pour le coup), au fanatisme des paysans murnskai, aux armées de l'Empereur et aux Prêtres Noirs d'Elysium dont les Pénitents Damnés réservent quelques mauvaises surprises.

Le rythme est soutenu, les personnages développent encore plus leurs relations et creusent leur personnalité, parfois dans la douleur. Quelques nouvelles figures font également leur apparition. L'intrigue, elle, après une partie assez simple, déraille complètement (dans le bon sens) et nos personnage se retrouvent éparpillés, dans des situations désespérées et vont d'une mauvaise surprise à une autre. le côté surnaturel, jusqu'ici assez en retrait dans la série, prend les devants dans la seconde moitié du roman donnant lieu à des scènes marquantes.

Si le tome trois reste mon préféré, force est de constater que ce volume est un cran au dessus. Plus qu'a espérer une traduction en français un jour...
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critiques presse (1)
Elbakin.net
24 août 2018
Le gros enjeu de fin de cycle se met en place et, aidée par un chapitre final très prometteur, l’envie de sauter sur le dernier tome est forte une fois la dernière page tournée.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net

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