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Dans ce tome 7 intitulé "La Tour des Corbeaux", Aria rejoint un groupe de nomades à la recherche de Zdaïne, l'une des leurs enlevée par des esclavagistes, guidés par la lance magique Yôg naguère offerte à la jeune fille par un mage… Et investiguent dans la cité de Formoria, ses us et coutumes étranges, son mystérieux tribunal des corbeaux et sa terrible tour de la mort !
On voit rapidement le schéma narratif de la plupart des tomes de la série : Aria arrive dans une communauté dirigée par un tyran individuel ou collectif, et notre héroïne en est la victime avant de se muer en libératrice. Mais ici il s'agit d'abord et avant tout d'un tome très vancien, en bien comme en mal, avec des nomades picaresques, des citadins ubuesques, des sociétés bizarres (destinées à pointer du doigt les travers de notre société), des système politiques dingos (destinés à pointer du doigt les travers de nos systèmes politique), et un dénouement abrupt où on retourne à la case départ avec des twists et des deus ex machina qui déboulent de partout et de nulle part en même temps ! Sauf qu'ici avec la strong independant woman Aria peu de chance de retrouver le machisme et le sexisme habituels de l'auteur américain, d'ailleurs la dénonciation de la femme-objet y est parfaitement / horriblement bien fichu (mais je vous laisse le plaisir / déplaisir de la découverte)…
La narration pulpienne à la va-comme-je-te-pousse a vieilli, mais finalement ça passe grâce aux graphismes impeccables du belge Michel Weyland assisté de son épouse Nadine Weyland à la colorisation. Je dirais même que l'association entre la fantasy à la Jack Vance et les dessins franco-belges des années 1980 nous offre un petit "La Quête de l'Oiseau du Temps" pas désagréable du tout hein ! ^^
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Aria évolue toujours dans un univers terriblement masculin. Et les hommes dans cette BD n'ont vraiment pas une belle image. Ils sont souvent à associer à des primates sans cervelles, voire des tortionnaires sans foi ni loi ou encore à des manipulateurs sans scrupules.

Malgré la dureté de cet univers, la charmante blonde plonge dans l'aventure. Toujours campée sur son cheval tel un Lucky Luke, sans peur et sans reproches.

Venant en aides à une communauté, Aria part à la recherche d'une jeune femme enlevée. Une nouvelle aventure parsemée d'embûches s'annonce pour notre héroïne.
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Comme d'habitude Aria vient en aide au premier venu et se retrouve entraînée dans des aventures ubuesques. La lecture est plaisante mais la fin trop brutale avec un deus ex machina vraiment abrupt.
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Une famille de nomades est sur les traces de sa fille, Zdaïne, qui a été enlevée. Aria se joint à eux et découvre un odieux trafic de femmes à Formoria, où des corbeaux rendent la justice d'une bien étrange manière.

Cet album m'a toujours terrifiée : la justice y est montrée sous tout ce qu'elle a de plus honteux et violent. J'y vois une certaine analogie avec l'Inquisition et la Terreur : la justice est expéditive et aveugle parce qu'elle refuse de voir ce qui ne lui convient pas.
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Si le dessin s'est considérablement amélioré depuis les débuts de la série - on observe même encore quelques nouvelle tentatives graphiques intéressantes - , on assiste néanmoins à un nouveau creux de vague scénaristique.
Nouvel album, nouvelle rencontre, nouveaux personnages secondaires, nouvelle aventure... Aria s'en sort à peu près sans une égratinure, sans avoir rencontré le moindre enjeu, sans avoir évolué, mûri, réfléchi sur elle-même.

On aurait pu au moins espérer une étude sociétale riche et intéressante, à défaut d'autre chose, ou bien quelques personnages secondaires bien développés... Mais non. L'absence complète de nuances et de complexité - effectivement impossible lorsqu'on doit bacler son histoire pour la terminer en un seul album - rend cette histoire aussi vide de sens que d'intérêt.
Quel dommage!
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Ce septième tome est, pour moi, le meilleur tome jusqu'à présent au niveau du scénario et du graphisme.

Le scénario est construit de façon plus équilibrée, avec toujours cette petite touche de fantastique qui s'ajoute à ce récit moyenâgeux de mieux en mieux dosé, et également toujours cette petite morale bon enfant qui se cache derrière l'histoire.

Pour le dessin, c'est surtout pour les scènes nocturnes, qui étaient jusqu'à présent pourvues d'une colorisation grisâtre bien laide, qu'il faut noter une nette amélioration.

C'est un détail, mais j'apprécie également les noms que choisit Michel Weyland pour ses personnages (Zdaïne, Jomlor), villes (Formosia) et autres (Yog) depuis le début de cette série.
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