Le vieux qui déjeunait seul

Léa WIAZEMSKY signe, avec "Le vieux qui déjeunait seul" un petit roman qui n'étonne pas, ne renouvelle ni le genre, ni le style et qui, cependant, reste plaisant à lire, tout du moins à survoler. Car les pages tournent d'elles-mêmes. Chacune confirmant ce qui était attendu par la précédente et conduisant, sans surprise, à une fin heureuse et paisible.

Alors, qu'apporte cette rencontre entre Clément, ce vieux qui déjeune seul et Clara, jeune femme de 27 ans? Lui est marqué au fer dans son corps, et plus encore, dans son âme, par ses souvenirs de guerre et la perte de sa bien-aimée. Elle, elle fuit depuis trop longtemps le monde et les autres en raison d'une honte accablante qu'elle porte par procuration. Deux vies manquées, sans plus d'espoir, sans joie de vivre. Et c'est là tout l'intérêt du livre, redire avec simplicité, naïveté peut-être, que quand un coeur cabossé s'oublie au profit d'une attention à l'autre, la vie peut reprendre ses droits, la joie peut renaître.

Mais tout cela, chacun le sait déjà. N'empêche, ce n'est pas inutile de se le rappeler et de réensemencer nos vies d'un peu d'espérance... On ne sait jamais, on peut un jour en avoir besoin!

Un livre émouvant et attachant. C'est l'histoire d'une rencontre entre une jeune serveuse de 27 ans et un vieux qui déjeune, chaque lundi, à la table 10 du restaurant où elle travaille.
Ils ont attirance inexpliquée l'un envers l'autre mais aucun n'ose franchir le pas, ne serait-ce que pour converser. C'est grâce à un changement d'habitude et à un livre qu'elle va finir par réussir à lui adresser la parole. Cela commencera par des échanges timides et gênés mais portés par un lien toujours aussi mystérieux.
Au fur et à mesure de leurs discussions, ils vont se livrer sur leur passé respectif plus que pesant qui explique leur solitude et surtout ce qui les attire mutuellement.
En se libérant de leur lourd secret, ils vont soulager leur esprit et une nouvelle tranche de vie, plus sereine et légère, s'ouvre à eux.
Un roman très plaisant à dévorer sans plus attendre !

Le vieux qui déjeunait seul c'est Monsieur Henri selon Clara, serveuse qui se prend d'affection pour celui qui viens déjeuner tous les lundis.
Clara et Monsieur Henri, Clément de son vrai prénom, se regardent et s'observent.
Ils ne se connaissent que dans ce moment futile.
Au fil des pages, l'un et l'autre se dévoilent comme un échange.
Et il y a Bastien avec qui c'est différent...
Un doux trio d'amour entre des personnages blessés dans leurs vies. 3 jolies rencontres.
Au fil des pages, l'histoire se révèle comme une douce valse.
C'est délicat, touchant, triste.
Un tendre roman que l'on a envie de lire en chuchotant.

Clara est une jeune femme qui semble avoir perdu ses illusions ; le vieux monsieur, client habituel du restaurant où elle travaille, est toujours tout seul à sa table.
Tous deux semblent s'intriguer l'un l'autre.

Peut-être que se tendre la main va leur apporter de quoi sourire enfin à la vie.
Partager des moments précieux, peines et confidences, pour s'autoriser quelques instants de joie et trouver la paix en soi.

Blessures enfouies, trop longues à oublier, culpabilité, pénibles secrets, mémoire gravée à jamais, solitude ; sous la tristesse c'est la tendresse qui va poindre, et lever les ombres qui empêchent l'espoir et le bonheur possible.

Une affection mutuelle pour un peu de lumière et de chaleur afin d'éclairer l'avenir et réchauffer les coeurs.

La douceur azur du rivage avant l'autre rive chez ce grand-père de coeur éprouvé par la vie, ébranlé par la guerre.
*
Une atmosphère nostalgique et touchante pour un premier roman.
*
Une lecture détente apaisante pleine de douceur et de bienveillance.
Un style simple pour une jolie histoire, c'est rapide à lire et attendrissant.

L'auteure fait vivre ici deux êtres que tout sépare a priori, un vieux monsieur et une jeune fille qui n'ont aucun lien à l'origine. Clément et Clara se côtoient depuis longtemps dans un restaurant, lui en tant que client du lundi midi, elle en tant que serveuse; ils ne se parlent que pour les formalités d'usage, mais il y a entre entre eux comme une connivence qui leur donne l'impression d'avoir en commun une solitude, une tristesse, une blessure du passé. Un livre va être pour eux le déclic pour qu'ils se rapprochent.
C'est une belle histoire que raconte Lea Wiazemsky. Elle illuminera la fin de vie de Clément et elle permettra à la jeune femme de partir enfin vers la vie.
C'est un roman optimiste qui fera écrire à Clément que "dans la vie, quelle qu'elle soit, il y a toujours de belles surprises."
C'est aussi un roman qui offre au lecteur de belles pages d'écriture où l'émotion est immédiatement perceptible.

La rencontre entre les deux personnages, Clara, jeune femme de 26 ans, qui porte un lourd secret familial, la plongeant dans la honte, et Clément, vieil homme épuisé et qui a beaucoup souffert,en tant que Juif résistant, est fort touchante.

J'ai aimé la première partie du livre car par petites touches, chapitre après chapitre, le récit, alternant les points de vue, ceux bien sûr de Clara et de Clément mais aussi celui de Bastien, un barman amoureux de Clara, nous fait découvrir chacun des personnages et nous livre leurs pensées, leurs sentiments.Et la belle amitié qui nait entre Clara et son " grand-père" adoptif illumine le coeur du lecteur. Ce livre, par son thème m'a fait penser à " La douceur assassine" que j'avais beaucoup apprécié.

Mais, car il y a un " mais", je n'ai pas adhéré à deux choses: d'abord, la dernière partie du livre est trop convenue et sirupeuse , à mon goût; l'histoire d'amour, l'apaisement si rapide de la souffrance de Clara, l'avenir si facile, financièrement et affectivement m'ont semblé peu vraisemblables.Trop de bons sentiments ! C'est presque l'indigestion ! Autre aspect négatif, le style.Ou plutôt, l'absence de véritable style.Bien sûr, c'est un premier roman, mais on aimerait une marque plus personnelle dans l'écriture.

En tout cas, ce livre est une parenthèse agréable mais assez éphémère, dans ma mémoire de lectrice.Ce n'est, évidemment, que mon ressenti...

Bon, d'accord, on a besoin de douceur dans ce monde de brutes, d'accord la vie est dure mais là, ce roman est vraiment trop trop mièvre et plein de bons sentiments pour moi.
Disons que c'est une jolie histoire. Clara est serveuse dans un café ; tous les lundis midis, elle sert un vieux monsieur qui s'appelle Clément et meurt d'envie de lui adresser la parole. Lorsqu'ils se parlent enfin, c'est l'entente immédiate, il est comme le grand-père qu'elle n'a jamais connu et elle est la petite-fille qu'il aurait aimée avoir. Chacun d'eux cache de grands tristesses, ils vont se consoler mutuellement. Puisque nous sommes dans un univers de guimauve, il y a aussi Bastien, le barman d'à côté qui tombe follement amoureux de Clara évidemment. Et tout est bien qui finit bien. PFFFFT !

Clara est serveuse. Chaque lundi, à midi et demi, elle attend un vieux qui vient déjeuner à son restaurant. Elle espère, elle l'aime déjà. S'ensuit une rencontre et un amour exceptionnel entre une petite-fille et un grand-père d'adoption.

Coup de coeur !
Il y avait bien longtemps que je n'avais pas dévoré un roman aussi vite ! C'est le premier roman de Léa Wiazemski et j'espère pas le dernier ! Dans une écriture légère, poétique et dramatique, l'auteur fait parler ses protagonistes à tour de rôle et nous montre un amour naissant très, très touchant. Elle nous parle également de solitude, de culpabilité et surtout d'espoir et de bonheur.
Il vaut mieux que je ne vous en dise pas plus... car c'est vraiment un roman à découvrir !

À lire, à lire !

Emouvant, touchant, tendre, humain, tant de qualificatifs pour ce court roman. Adorables personnages, ils sont attachants, comment décrire cette lecture, on est emporté par le tourbillon et leur sourire, cette rencontre inattendue, ce besoin l'un de l'autre, cet apaisement mutuel de livrer leur fardeau, leur blessure. C'est magique, c'est beau et ça fait du bien. Un joli conte qui finit bien même si la gorge se noue à la fin mais c'est l'histoire d'une vie qui s'achève naturellement.
A lire ... pour cette simplicité, et cette beauté des sentiments.

L'histoire d'une jeune serveuse qui a un problème identitaire. Elle n'a pas connu ses grands-parents. les grands-parents paternels ont abandonné leur enfant à la naissance et le grand-père maternel qui a collaboré avec les allemands, est mort pendant la guerre. Tous les lundis, un vieil homme vient s'asseoir seul à une table du restaurant où elle travaille. Elle se demande quel est son secret. Petit à petit, une amitié se noue entre eux. Elle trouve le grand-père qu'elle n'a jamais eu et les mots prennent alors leur place.
Une jolie histoire pleine de délicatesse.