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Amazon Media (04/10/2015)
3.88/5   8 notes
Résumé :
Ma sœur Julia a fait de ma vie une prison pour que je garde le silence sur notre sale secret de famille. Son avidité fait de moi un esclave et les circonstances me laissent sans aucun moyen de m’échapper.

Piégé, le seul moyen que j'avais de faire taire les cauchemars qui me rendaient fou était de les envelopper de couleurs, de les maintenir dans l'ombre.

Mais peu importait combien les pigments étaient lumineux, personne ne pouvait voi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Décidément, Adrienne Wilder, c'est vraiment une valeur sûre. J'étais déjà complètement tombée amoureuse de sa trilogie "Le Gardien de mon Frère", et ici, la "magie" a fonctionné une nouvelle fois. Rien de fantastique cette fois pourtant. "Couleurs complémentaires" c'est l'histoire d'une rencontre toute simple entre un artiste brisé (Paris) et un ouvrier (Roy). Paris, richissime artiste-peintre, traîne un passé abominable derrière lui et puise la force d'avancer dans les drogues et les abus de toute sortes. Sa soeur gère son patrimoine et lui impose des contraintes insupportables. Roy, un ouvrier qui peine à joindre les deux bouts depuis son divorce, réussi à voir au-delà de la façade brillante et sophistiquée de Paris. Il va, avec tendresse, persévérance et beaucoup de patience, apprendre à apprivoiser le jeune homme et l'aider à chasser ses démons. Malgré leurs différences, ils vont se croiser et ne plus se quitter. Je ressors bouleversée de cette lecture. Adrienne Wilder a du génie quand il s'agit d'imaginer des personnages forts et fragiles à la fois, passionnés et surtout remplis de failles, ce qui nous les rend incroyablement attachants. le récit déborde d'émotions et la dernière partie m'a vraiment touchée. Certaines scènes sont dures (on évoque beaucoup la drogue, la folie et la prostitution) mais l'amour équilibre incroyablement les choses. Paris est un homme terriblement attachant malgré sa nature, ses débordements et ses excès. Et Roy est juste... Roy quoi... Bravo à l'auteur pour savoir aussi bien nous mettre le cerveau à l'envers et avoir suspendu le temps durant cette lecture qui m'a apporté énormément de plaisir... Il ne fait aucun doute que je vais céder à l'appel de la V.O. pour pouvoir découvrir ses autres livres.
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J'ai vraiment adoré cette histoire, ainsi que le personnage tourmenté de Paris. J'ai trouvé crédible la manière dont l'autrice a traité la folie, le traumatisme du peintre, et comment elle a su créer le suspens. Je n'avais qu'une envie, découvrir ce qu'il s'était passé dans l'enfance de Paris.
J'ai beaucoup aimé les chapitres avec Carmichael (je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler) mais c'était vraiment très intéressant, et surtout toutes les interactions avec le "lapin", ou encore la peinture, juste génial.
Je n'ai pas mis la dernière étoile pour deux raisons.
Premièrement, même si la plume est plutôt agréable, j'ai été gênée au niveau des dialogues. L'effet mitraillette m'a dérangée, des répliques trop courtes et sans incises, résultat j'avais parfois du mal à saisir qui parlait, ou ce que le personnage voulait dire.
Deuxièmement, au niveau du scénario, j'ai trouvé que c'était un peu trop alambiqué, je parle des révélations finales, cela aurait gagné en puissance si l'autrice était restée sur du plus "simple", du plus crédible. Là c'était tout simplement trop "d'intervenants".
Bonne lecture malgré tout.

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Au fil des pages, avec des mots justes, une écriture fluide et captivante, l'auteure va remplir votre coeur, votre corps d'une noirceur bi-chromée, faite de noir, blanc, gris, qui vous donnera envie de hurler, qui insufflera à votre esprit « un état de violence » qui vous tordra les tripes, vous nouera la gorge, vous fera verser pas mal de larmes.

Pour mettre un peu de couleur à son tableau, elle sème à forte dose des touches de rouge sang, comme celui qui va bouillir dans vos veines au fil des mots.

De temps en temps, elle laisse tomber du bout de sa plume, des gouttelettes d'un jaune flamboyant qui vous réchaufferont le coeur et apaiseront vos craintes.

Elle achève son tableau avec des mots recouverts de jaune, orange, vert, bleu, or … pour ne plus se délecter de souffrance, mais juste créer un feu d'artifices qui vous illuminera le coeur, l'âme et vous mettra des étincelles aux fonds de vos yeux.
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Quelle histoire !!! A la fois dérangeante, prenante, triste. Toute une palette d'émotions est passée au cours de ma lecture : colère, tristesse, joie, amour… même si parfois j'avoue avoir été mal à l'aise d'être que spectateur de cette situation. J'aurais voulu pouvoir protéger Paris comme le fait Roy. Ce sont tous 2 des personnages attachant qui se sont trouvés au bon moment. Julia, quant à elle, est détestable au possible, à la fois juge et bourreau, dealer et proxénète. Une histoire dur, très dur par moment, mais également belle.
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J'ai vraiment beaucoup aimé cette histoire ! C'est le troisième roman que je lis de l'auteur et pour moi, c'est le mieux.
Meme si déplore le fait qu'il y est un peu trop de scène de sexe (comme dans tous les livres que j'ai lu de Adrienne Wilder)...
Cependant ça n'enleve rien au fait que ce soit une vrai histoire qui prend au tripes, qui nous capte jusqu'au bout.
Les personnages sont touchant et le côté maladie mentale est vraiment bien fait même si j'ai trouvé dommage le legé côté surnaturel. Ça aurait été d'autant plus intéressant si tout avait été réellement dans sa tête.
Légèrement déçu aussi par la conclusion avec ses soeurs mais c'était vraiment bien quand même.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Je ris contre sa joue. Roy tourna la tête et captura ma bouche. Le baiser était brutal, profond, rapide. Il y avait encore plus de gens dans la rue maintenant, plus de voitures, plus de bruit. Mais rien de tout ça ne pouvait nous atteindre. Nous avions glissé hors du vrai monde et planions là où la lumière et l'ombre faisaient l'amour pour créer les couleurs de l'univers.
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— Un hôpital psychiatrique ?
— Ouais. Après la mort de mon père, les cauchemars ne restaient plus dans ma tête.
— Pourquoi tu ne m'as rien dit ?
Mon rire se coinça dans ma gorge.
— Comment tu dis à quelqu'un que tu es fou ?
— Tu n'es pas...
— Si. Je le suis. Je t'ai dit que j'étais une maladie. Je suis malade, Roy. J'ai toujours été malade.
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