AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782264066022
408 pages
10-18 (05/03/2015)
3.35/5   109 notes
Résumé :
Reilly Steel, experte de la police scientifique, a quitté la Californie pour un poste à Dublin. Elle espère fuir un sombre passé familial, mais se retrouve rapidement mêlée à une série de crimes atroces, dont chaque mise en scène provoque l’effroi. Et dans le jeu du chat et de la souris que mène le tueur, il devient bientôt évident que celui-ci en a particulièrement après Reilly...
Que lire après TabouVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
3,35

sur 109 notes
Non mais allo quoi ? C'est quoi ce bouquin ? Des auteurs de la maison Harlequin se seraient-ils mis en tête de nous faire une farce monumentale et d'écrire un thriller ? le tout sans nous prévenir par le sigle "Mira" adapté à cette collection, les petits salopiauds ?

Ou alors, les auteurs, en vacances, auraient confié la rédaction des 100 premières pages à leur p'tit nièce de 12 ans ??

Pourtant, à la première analyse, ce roman de Casey Hill (deux auteurs, mari et femme), publié en avant-première chez Belgique Loisirs avait tout pour plaire : une cover ou se mêlaient une lame de rasoir sur une tache de sang, le tout imprimé en relief sur un fond beige (style "palissade") qui avait fait saliver ma rétine et ma pupille.

Bref, ces petits détails et le fait que la romancière était décrite comme "confirmée" et classée régulièrement numéro 1 sur les listes des best-sellers en Irlande (donc, sous-entendu une bonne auteur) donnait envie de découvrir le 4ème de couverture.

Lui aussi me plaisait bien. Ok, j'emporte ! Emballé c'est pesé.

Le début du roman s'attache à nous présenter l'héroïne, Reilly Steel, une américaine experte dans le domaine médico-légal. Elle a fait ses classes au FBI et s'est expatriée depuis peu dans le pays d'origine de ses ancêtres, la verte Erin (l'Irlande, pour si jamais Nabilla nous lisait, ce dont je doute).

Un meurtre sordide (ce ne sera pas le seul) deux corps nus, de la cervelle répandue style "je retapisse les murs avec ma matière grise" le tout sur fond d'expertise médico-légale. A priori, pour qui me connait un peu, ce genre de soupe aurait dû me ravir.

Mouais... Là où j'ai commencé à avoir l'impression de me trouver dans un livre style "Harlequinade Roucoulade", c'est quand l'auteur a insisté plus que lourdement sur le fait que l'héroïne, elle était terriblement bêêêêêllle ! Blonde aux yeux bleus et suuupppeeeer intelligente ! L'auteur ne se prive pas de nous le répèter plusieurs fois, noir sur blanc.

Super compétente aussi (en un ou deux mots, au choix) car son taux de réussite d'affaire criminelle est comme le taux de cholestérol d'un habitué du MacDo : plus de 80% !

Reilly est aussi une gentille donneuse de leçon : "Tu regardes trop les séries télés" et d'expliquer au bleu de service, "comme si elle s'adressait à un gamin de 5 ans" (oui, c'est écrit !) que "Non, non, on ne ramasse pas une arme par le canon avec un crayon, on pourrait déplacer les dépôts de poudre dans le canon ! Tu le prends avec des gants et par la crosse, mon gars".

Diable, Horatio Caine, Gil Grissom et Mac Taylor, les grands Experts de la télé ne nous l'avaient jamais dit !

Bon... Passons, me dis-je. Jusqu'à ce que je tombe sur des passages dignes des Harlequins : déjà le style d'écriture était d'une platitude abrutissante, gnangnan et neuneu sur la première centaine de pages ! Sérieux, j'ai lu des annuaires téléphoniques mieux écrit que ça !

De plus, les pensées que le narrateur accorde à Reilly sont dignes des pensées d'une série de chez AB Production ou d'une héroïne Harlequin, le champion de la banalité à bas prix !

Extrait (et j'ai pris la plus relevée...) : "Par le passé, son instinct l'avait beaucoup aidée et elle ne comptait pas l'ignorer pour la simple raison qu'un rouquin de policier irlandais trouvait ses méthodes stupides et inutiles. Pourquoi se soucier de lui ? Elle n'en faisait qu'une bouchée d'un gars comme lui, mais elle n'allait pas se rabaisser à cela".

Oh, notre héroïne est cannibale à tendance anthropophage ! Elle bouffe ses collègues au petit déj... Une Troll sommeille dans ce joli petit corps.

Au rayon des "qualités", mademoiselle a aussi un odorat suuupppeeer développé et l'auteur nous le ressort toutes les dix pages. Odorat développé à tel point que si vous avez mangé de l'ail la veille, elle le sent. Plus terrible que le chien de race Saint-Hubert ! (belge).

Pire, sur une scène de crime dont le cadavre date de plusieurs jours, elle ne couvre pas son nez, non, elle hume et elle filtre les différentes odeurs mieux que les filtres des centrales nucléaires.

Et que sent-elle sur cette scène de crime, ami lecteur ? Accroche-toi à ton transat parce que ça va dépoter grave... Elle sent le parfum de la mort !

T'en est tombé de ta chaise, hein ? Attends, mieux encore, elle va nous filtrer une autre odeur qui va déchirer ta race : la chair faisandée ! Elle doit être la seule à la sentir, à mon avis...

Oh, au rayon des défauts, elle ronge ses ongles (pas bien !), a perdu sa soeur dans des circonstances que l'on devine tragique (on en apprend plus au fur et à mesure de cette lecture torture) et papa est devenu alcoolo. Elle est aussi accro à son boulot... C'est un défaut, non ?

Bon, à un moment donné, les auteurs ont relevé leur p'tite nièce du dur labeur de l'écriture gnangnan et heureusement pour moi, le reste du roman était "passable". Pas transcendantal, mais comparé aux débuts laborieux, on a relevé d'un p'tit cran le niveau. Et comme je râlais d'avoir dépensé de l'argent pour ce livre, j'ai continué à lire.

Dommage qu'il souffre de ces défauts d'écriture indignes d'une romancière "sois-disant" confirmée parce que le pitch était excellent et les crimes se référant à papa Freud étaient bien trouvés.

Au rayon des bonnes nouvelles, j'ai été étonnée de l'identité du coupable, mais j'ai trouvé que les raisons du meurtre "originel" étaient un peu légères ou trop poussées parce que pas assez développées...

Quant au duel final Reilly-Coupable, même le pire des scénaristes du plus mauvais western spaghetti en aurait fait un peu plus, plus long, ajouté plus de tension, plus de sueur dans les yeux, plus de tremblements dans les mains qui tenaient les colts,...

Happy end à la Bisounours... non, à la Harlequin ! Et les flics qui n'aimaient pas Reilly au début en sont devenu tout fiers ensuite. Bref, tout le monde l'aime, cette fille, sauf moi.

Par contre, on reste avec certaines questions sans réponses...

Non, mais allo quoi ? On a abattu des arbres pour imprimer ce truc ? Mais que foutaient les Écolos ce jour-là ? Et l'éditeur qui l'a éditée, il avait fumé la moquette ou était-il un fan du style d'écriture d'une platitude absolument abyssale de la collection Harlequin ?

On ne le saura jamais...


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
Commenter  J’apprécie          4217
Ce qui m'a attirée :
- l'idée de mêler Freud à des meurtres,
- la 4ème de couverture,
- la couverture elle-même : elle est superbe : en relief du sang et une lame de rasoir  (On peut passer les doigts dessus, sans se couper … C'est sûr qu'avec un e-book, je n'aurai rien vu du relief ! )
- L'Irlande.
Mais la lecture n'a pas été à la hauteur des promesses de la 4ème de couverture :
Les personnages sont assez stéréotypés : une belle experte avec un lourd passé, des flics misogynes... L'intrigue se passe à Dublin, mais elle aurait pu se passer n'importe où.
J'ai trouvé la lecture un peu plate par moments. A mon goût, pas assez de développements « psychanalytiques ». Il est fait référence à Freud, alors j'attendais plus. Je ne sais pas quoi, mais plus. Je pense que j'aurai bientôt oublié l'intrigue et les personnages, pas assez approfondis à mon goût.
Commenter  J’apprécie          230
Sans être un coup de coeur, j'ai passé un bon moment de lecture avec ce livre, qui pourtant n'a pas de très bonnes critiques.
Nous suivons Reilly, qui décide de partir travailler en Irlande, pour suivre son père, mais surtout pour fuir un drame familial qui ne nous sera dévoiler qu'au fur et à mesure de notre lecture. Elle quitte donc le FBI pour devenir experte judiciaire à Dublin, oui mais voilà que peu de temps après son arrivée, un serial killer fait rage, elle va devoir enquêter avec sa toute nouvelle équipe.
Bien sûr, beaucoup de passage sont tirés par les cheveux, mais n'est pas le lot de beaucoup de nos thrillers, et ce même avec nos auteurs préférés.
En tout cas, ce livre se lit très bien, les auteurs (car ce livre a été écrit par un couple) ont mis quelques mystères de plus sur leurs personnages, ce qui n'a fait qu'aiguiser ma curiosité, et même si au fil des pages, on devine l'intrigue, la lecture reste tout de même plaisante.
Commenter  J’apprécie          90
En quittant la Californie et le FBI pour diriger l'équipe médico-légale de la police de Dublin, Reilly Steel voulait prendre un nouveau départ et n'aurait jamais imaginé devoir capturer le tueur le plus pervers de sa carrière, un serial killer adepte de Freud qui tue ses proies en les forçant à transgresser tous les tabous.
Melissa Hill est une romancière qui se classe régulièrement n°1 sur la liste des bestsellers en Irlande. Elle écrit ici à quatre mains, avec son mari, sous le pseudonyme de Casey Hill. Contrairement à ce que laisse entendre la 4ème de couverture, l'originalité de ce premier volet d'une série réside plus dans le décor dublinois que dans la description de meurtres sordides. Les lecteurs de thrillers sanglants ne trouveront pas leur compte ici. A l'inverse les amateurs d'enquêtes menées par une experte médico-légale formée au FBI (ici expatriée en Irlande), seront certainement ravis de découvrir ce nouveau personnage féminin dans la lignée de celui instauré par Patricia Cornnwell. Ce roman à l'écriture fluide très bien traduite, sans révolutionner le genre, reste un agréable moment de lecture
Commenter  J’apprécie          60
Les chapitres ne sont pas trop long. En plus, chaque fin de chapitre nous laisse dans le suspense de l'enquête, et cela à été limite une torture pour moi de m'arrêter de lire à des moments.

L'histoire commence directement au début de l'enquête. Il faut dire que les meurtres sont plutôt hard, personnellement cela ne me choque pas, mais je tiens à le préciser.
On suit à la fois l'enquête de fond (sinon ce ne serait pas un policier ^^) mais on est, aussi, bercé dans la vie passé de notre héroïne Reilly, au travers de flash-back. Ainsi on comprend son intérêt pour les sciences médico-légales.
Les personnages sont attachants. Je trouve qu'ils dégagent une certaine réalité, comme par exemple l'équipe de Reilly, qui bien que ce soit des personnages (très) secondaires, donne de la fraîcheur et du concret à l'histoire. Bon, il y a quand même pas mal de clichés dans ce livre, du genre la nouvelle recrue (Reilly) qui débarque dans cette unité et qui fait "peur" à tout le monde, ou encore, le stéréotype du flic bedonnant, avec ses vieilles méthodes, qui n'adhère à rien. Je trouve cela un peu trop lourd.

Sinon, j'ai adoré l'enquête en elle-même, le fait que le tueur se joue de la police. J'étais à fond pour découvrir l'identité du criminel et ses raisons. Et il faut dire que j'ai été extrêmement déçu par la fin, qui, je trouve est bidon...
J'étais très emballée par le début du livre, je m'attendais à un truc du genre méga tueur en série, et avec les derniers chapitres, mon enthousiasme est retombé très vite à plat...

En clair, j'ai bien passé un bon moment avec ce livre, mais ce n'est pas un coup de coeur pour moi.
Vous pouvez néanmoins retrouvé les suites de ce livre dans deux autres romans de ces mêmes auteurs : Torn et Hidden. Ces livres sont des enquêtes avec Reilly Steel, mais malheureusement, ils ne sont pas encore sortis en France.
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Les victimes gisaient l'une à côté de l'autre sur le matelas, toutes deux entièrement nues. Les yeux de la fille étaient fermés, ses cheveux noirs étalés sur l'oreiller, une expression de repos postcoïtal sur le visage.

On y aurait presque cru sans le trou béant dans sa poitrine et une bonne partie de la matière grise de son partenaire sur la joue.
Commenter  J’apprécie          189
Elle s'efforça d'abord de chasser les vagues de nausée qui menaçaient de la submerger, tout en filtrant les différentes odeurs pour qu'elles lui apportent les premiers indices, une base pour travailler.

La parfum dominant était celui de la mort, de la chair faisandée. Mais d'autres odeurs parvenaient à se distinguer. Elle se détendit pour réussir à les analyser.

Du vomi, frais, a priori, sans doute provenait-il de celui qui avait trouvé le corps.
Commenter  J’apprécie          94
"Nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la souffrance que lorsque nous aimons,jamais plus irrémédiablement malheureux lorsque nous avons perdu la personne aimée ou son amour."
Commenter  J’apprécie          50
Reilly : " Ben, oui, vous avez quoi, trente-deux, trente-trois ans ?"
Chris : Trente-neuf, en fait.
Reilly : Waouh ! Vous devez passer des heures dans les salles de gym, alors.
Commenter  J’apprécie          51
Un petit policier sans prétention dans lequel on plonge très vite et que l'on dévore. Dublin, des meutres sanguinolants, macabres, une enquête menée tambour battant. Des personnages auxquels on s'attache...On espère une suite...
Bref, ce que j'attends pour passer un bon moment.
Commenter  J’apprécie          11

autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus

Lecteurs (271) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2867 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}