– Louisa, tu ne comprends pas… Ce n'est pas mon orgueil qui est touché. C'est juste que ce que tu viens de dire m'inquiète. Si tu penses que quoi que ce soit pourrait me détourner de toi, alors peut-être n'as-tu pas conscience que ce qui se passe entre nous est extraordinaire ? Je ne peux pas t'en vouloir, bien sûr : tu as vingt ans, tu ignores comme il est rare de rencontrer une personne qui vient bouleverser ton existence. Mais ça m'attriste… Si tu n'en as pas conscience, qu'est-ce qui me dit que ce n'est pas toi qui finiras par te lasser et par partir ?