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Sur Winthrop Island, deux populations se côtoient, celle des insulaires à l'année, qui font vivre et entretiennent l'île et celles des nantis qui fréquentent le golf et son club et occupent de riches demeures qui revivent à l'occasion des vacances. C'est pendant l‘été que le lieu s'anime pour le meilleur et pour le pire.
Le roman est savamment découpé en trois périodes, séparées les unes des autres par une vingtaine d'années. 1930 voit se mettre en place les prémisses de ce qui éclatera au grand jour des années plus tard.
En 1951, Miranda raconte. le mariage de sa mère, son amitié avec sa demi-soeur, et les premiers émois pour Joseph, le fils du gardien de phare, avec la certitude qu'il ne sera pas pour elle, puisque son amie Isobel semble fascinée par le jeune homme. Cet été-là s'achèvera par un drame.
Des années plus tard en 1969, c'est en star que Miranda revient sur l'île. En star bafouée, en amoureuse déçue, en nostalgique désabusée. La fin de l'été 1969 verra-t-elle la vérité éclater ?

Hormis la construction originale, l'histoire est suffisamment banale pour ne pas être inoubliable. Les clichés s'accumulent et les personnages ont peu de nuances. On se laisse prendre malgré tout, comme on regarderait un film désuet, charmant mais attendu. Les amateurs de romance apprécieront

Une lecture d'été aussi évanescente q'une poignée de sable dans la brise du soir.

Merci à Netgalley et aux éditions Belfond

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Le découpage est intéressant, l'auteure raconte l'histoire sur les trois mois d'été, juin, juillet et août et pendant trois années essentielles :1930, 1951 et 1969 ; chaque partie consacrée à Bianca et Miranda autour desquelles tournent les autres personnages.

C'était une idée intéressante, du moins en théorie, car le statut des femmes a certes évolué entre les années trente et l'année où l'homme a marché sur la lune.

Hélas, on est dans les stéréotypes : les nantis d'un côté, qui viennent sur l'île uniquement l'été, qui ne font rien de leurs journées, à part picoler, et les insulaires, en général pauvres, qui vivent de la pèche. Bien-sûr, les rejetons mâles des premiers troussent les filles des seconds, mais ne se marient qu'entre gens de bonne famille…

J'ai trouvé dès le premier tiers du roman quel était le secret (les secrets ?) liant Bianca, Miranda, Isobel (insupportable cette femme, je dirai même plus horripilante) et le beau Joseph. Je suis allée au bout, uniquement pour savoir si j'avais raison, en comptant les pages qui restaient.

J'ai choisi ce roman, car j'avais besoin, encore un peu, de lectures faciles mais là, c'est le summum, on a même droit au milieu des stars, starlettes de cinéma avec des comportements à la Weinstein, et imaginer ces bourgeois oisifs tenter de regarder l'alunissage (qu'ils s'obstinent à qualifier atterrissage !) à la télévision, coupes de champagne à la main, c'est drôle mais affligeant. Ils avalent le champagne, comme le commun des mortels boit de l'eau, à n'importe quelle heure de la journée, et vomissent tout aussi allègrement.

Heureusement, il y a quelques bouffées d'air pur dans ce roman, des citations de Shakespeare, notamment « La tempête » … sinon, je ne parlerai pas de l'écriture les extraits que je vous propose ci-dessous sont éloquents. On va dire que c'est une erreur de casting et passer illico presto à la lecture suivante!

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Belfond qui m'ont permis de découvrir ce roman ainsi que son auteure.

#BeatrizWilliams #NetGalleyFrance
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J'aime beaucoup Beatriz Williams, je l'ai découverte par hasard avec son premier roman « Les lumières de Cape Cod » que j'ai dévoré. Et depuis j'ai lu tous ses romans. Celui-ci m'a enchantée de début à la fin. L'intrigue se déroule sur trois époques (les années 30, 50 et fin 60) et évoque le destin de Bianca et de Miranda : elles ne se connaissent pas, n'ont pas le même âge mais un homme, à leur insu, les rapproche. C'est cet homme qui fait leur malheur. Je n'en dirai pas plus sur l'histoire pour vous laisser le plaisir de découvrir la tragédie qui va les frapper.

Quand Miranda arrive sur l'île de Winthrop au début de l'été 1951, c'est pour assister au mariage de sa mère qui épouse Hugh Fisher, un notable local qui sous des dehors séduisants cache un égocentrisme forcené. Alors que les jeunes époux partent en lune de miel, Miranda reste sur place et est entraînée par sa demi-soeur Isobel dans un tourbillon de soirées, de cocktails, d'alcool et de mensonges. En effet, Isobel est fiancée mais elle passe son temps à retrouver en secret Joseph, le fils du gardien de phare. Pourquoi risquerait-elle ses fiançailles pour lui ? Miranda est elle aussi fascinée par Joseph mais se heurte à des silences dès lors qu'elle essaie de comprendre qui est ce jeune homme et pourquoi les gens sont tant réticents quand ils parlent de la famille de Joseph. Durant cet été splendide, le drame couve qui explose à la fin de l'été et ne sera résolu que des années plus tard, lors du retour de Miranda sur l'île. J'ai tout aimé de ce roman, l'histoire, l'atmosphère et les personnages. Laissez-vous tenter par ce beau roman !
Challenge Plumes féminines 2021
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Sur fond d'île fictive brûlée par le soleil d'été, ce roman entremêle les époques et les secrets, croise habilement les destinés et les amours. Malgré tout, l'auteure s'appuie sur de bien heureuses coïncidences et sur une narration souvent lourde (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/07/03/un-mariage-en-ete-beatriz-williams/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Quand j'étais plus jeune, j'avais l'habitude de regarder avec mes parents les sagas de l'été à la télévision : des lieux et/ou paysages à couper le souffle, des personnages ayant tous leur intérêt et une histoire qui recelait son lot de surprises... Et bien ce livre pour moi c'est ça. Tous les ingrédients sont là pour vous faire passer un bon moment.

Winthrop Island au large de la Nouvelle Angleterre, Miranda est de retour sur l'île des années après l'avoir fui. On apprend au même moment qu'un homme s'est échappé de prison, il était un jeune pêcheur sans problèmes avant de se faire arrêter pour le meurtre du beau-père de notre héroïne, 18 ans plus tôt...
Le décor est planté, il ne reste plus qu'à dérouler le fil de l'histoire, et pour se faire, l'auteure va faire raconter celle-ci à 2 narratrices, à 3 époques différentes. Et on se régale!

Ce que j'ai aimé? le rythme lent, qui reflète bien celui de la vie insulaire. Alors oui, cela peut en freiner certain(e)s et je peux comprendre les avis de ceux qui ont trouvé que c'était trop lent, mais justement j'ai apprécié qu'on prenne le temps de décrire les lieux, les paysages, les personnages, cela m'a permis de m'immerger totalement dans l'histoire.
J'ai aimé aussi l'histoire bien évidemment : les secrets de famille qui finissent par ressurgir, les amours contrariés, les apparences qu'il faut absolument maintenir... Une parfaite lecture d'été!

J'ai très envie désormais de découvrir les autres livres de la série des "Soeurs Schuyler" dont celui-ci fait partie.
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Jusqu'à présent, j'ai toujours passé de bons moments avec les romans de Beatriz Williams : la lecture est facile, on est assuré de passer un temps hors de notre quotidien, transporté dans les Etats-Unis des années 20 à 60, avec des atmosphères dans l'ensemble bien rendues.
Toutefois ici, j'ai été un peu moins convaincue par l'intrigue proposée et ai moins apprécié les personnages, un peu trop stéréotypés.
Un moment agréable et dépaysant donc, qui même s'il ne me laissera pas un grand souvenir, a eu le mérite de me divertir l'espace de quelques heures.
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Encore une fois, Beatriz Williams a su conquérir mon coeur de lectrice. Je me suis laissé porter par la plume de l'auteure ainsi que par l'intrigue, et ce, malgré la prévisibilité des événements.

J'apprécie la structure des romans de cette auteure. Cette fois-ci, le récit est scindé en trois époques différentes. En 1930, nous suivons les aventures de Bianca. Et puis, nous suivons Miranda lors de son arrivée sur l'île en 1951 et son retour en 1969. Trois époques totalement différentes et pourtant reliées entre elles.

Deux protagonistes et deux histoires d'amour profondément intenses. Il est vrai que plusieurs éléments m'ont semblé prévisibles et pourtant je me suis laissé porter par les événements. J'avais besoin d'une lecture légère et c'est exactement ce que j'ai ressenti en lisant ce roman. L'écriture fluide ainsi que la structure du roman m'ont permis de passer un agréable moment de lecture. Je pouvais aisément imaginer tous ces gens en train de boire un petit cocktail au Club de l'île.

L'auteure nous présente des personnages quelque peu stéréotypés et qui cadrent à merveille avec l'intrigue. Sans être totalement attachée à eux, j'ai tout de même apprécié certains personnages secondaires qui m'ont semblé flamboyants. Bianca n'a pas su me charmer, mais j'ai ressenti un petit attachement pour Miranda.

J'ai bien apprécié la description de l'époque ainsi que la vie estivale sur cette île. L'auteure a su démontrer l'impact des inégalités sociales, mais également les petits jeux de pouvoir entre «amis». Ces petits mensonges et tous ces secrets que l'on préfère taire et qui finiront par avoir un impact.

J'ai lu la seconde moitié d'une traite car j'étais captivée par les événements sur cette île. Je ne vous surprendrai pas en vous mentionnant que j'ai bien aimé cette lecture. Si vous avez aimé la trilogie des soeurs Schuyler, je suis certaine que vous apprécierez ce roman.
Lien : http://alapagedesuzie.blogsp..
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Le titre à lui seul offre une sensualité, un parfum de secret qui éveille en nous le désir de découvrir ce qui se cache au détour de ces deux mots dont la douceur a quelque chose d'une tragédie annoncée. Je me suis prise au jeu de cette histoire au beau milieu du livre. Beatriz William décrit avec une ironie fascinée et une férocité feinte deux sociétés qui s'affrontent et se font face, celle d'une communauté portugaise profondément croyante et catholique et celle de nantis protestants qui se retrouvent le temps d'un été et se croient sans doute tout permis. Leur cohabitation va mettre au jour leurs espoirs et leurs désillusions. On suit à des époques différentes la vie de Bianca en 1930, celle de Miranda en 1951 puis en 1969 lorsqu'elle est de retour sur son île à Greyfriards, moment qui aurait dû marquer le dix-huitième anniversaire de mariage de sa mère avec Hugh Fisher, si celui-ci avait été encore en vie. Une belle romance qui vous prend par la main le temps d'un été avec un style d'écriture souple et tendre lorsqu'il le faut et sensuel si nécessaire. le livre de l'été à ne pas manquer.
Lien : https://leschroniquesdecoco2..
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J'aime beaucoup la construction de ce roman découpée entre 1930, 1951 & 1969 ainsi qu'en plusieurs narrations.

Je ne parviens pas à m'attacher aux personnages par contre, je suis assez détachée !

L'intrigue est intéressante avec des histoires de famille, des secrets et des cachotteries mais ce roman contient trop de longueurs et de circonvolutions qui me déplaisent. Si l'intrigue semblait donc intéressante le récit est lourd et devient plat ; ce qui me désole car ce roman avait, de prime abord, tout pour me plaire.

C'est donc un rendez-vous manqué pour ma part mais, comme il en faut pour tous les goûts, je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans ce roman.



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C'est avec un réel plaisir que je retrouve Beatriz Williams. J'aime cet auteur pour sa capacité à m''éloigner du quotidien, me faire rêver sans niaiseries.Je remercie les editions Belfond et Netgalley de m'avoir permis de m'évader avec glamour, mais je le répète sans plonger dans un sentimentalisme gnangnan.
1969 : Miranda Thomas, vedette de cinéma, née Miranda Schulyer, revient sur Winthrop Island, des années après en être partie. Elle vient y trouver refuge, se mettre à l'abri. Elle a quitté l'île alors qu'elle avait 18 ans, alors que son surnom était Peaches,
Le domaine de Greyfriars abrite la famille depuis des générations cossues. Il est tombé un peu en désuétude et abrite maintenant une colonie d'artistes ainsi que la mère de Miranda et sa demi-soeur, Isobel, "Izzy" fille du second mari de sa maman. Miranda a été nommée ainsi par son père, comme l'héroïne de Shakespeare : il enseignait à l'université et est mort à la guerre. La maman de Miranda a rencontré Hugh Fisher dans le cadre de son travail de secrétaire à l'université. le mariage a eu lieu en 1951. C'est aussi l'année où Miranda tombe amoureuse de Joseph Vargas, fils du gardien de phare, qui semble séduire toute la gent féminine de l'île. C'est un jeune homme cultivé, courageux qui aime profondément ses parents.
Nous remontons le temps encore pour rencontrer Bianca Medeiro, qui fait partie de l'autre côté de l'ile : celle de ceux qui doivent travailler pour vivre. Il y a le personnel des maisons et les hommes de la mer, les pêcheurs de homards. Elle a été adoptée par sa famille aux USA, après le décès de ses parents en Espagne. C'est une belle jeune femme qui dans les années 30, va tomber amoureuse du plus beau jeune homme de l'ile, l'héritier de la famille Fisher : Hugh Fisher. C'est un séducteur qui abuse de sa position sociale et physique auprès de jeunes femmes modestes. Inconséquent et suivant une technique bien rôdée, il ne se pose pas de question.
Entre les familles aisées et celles du "petit personnel" existe pourtant un lien de protection, d'allégeance non exprimée d'un côté comme d'un autre.
Ce roman qui alterne les époques, dévoile l'histoire, derrière les belles demeures et le pittoresque. Les familles sont plus liées qu'elles ne le croient. Et le passé même si il prend son temps, finit par vous rattraper. Un nouvelle fois, l'auteur nous enlève pour ailleurs, nous fait vivre un livre comme au cinéma dans les années 50, en cinémascope. Comme Kate Morton, elles m'offrent toujours un joli moment de rêve et c'est bien agréable.
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