Fables, Tome 11 : Père et Fils

Ce onzième tome reprend les épisodes #56 à #59 de la saga US.

Alors que le tome précédent préparait le terrain pour des représailles sanglantes de la part de l'Adversaire, celui-ci poursuit plutôt sur la lancée de l'épisode #50, qui marquait les retrouvailles entre Bigby et Blanche Neige. On n'a donc pas droit à la gigantesque guerre entre Fableville et l'Adversaire à laquelle on s'attendait, mais plutôt à un esprit de Noël et à une visite familiale de Bigby à son père.

Le premier récit, dessiné par Mark Buckingham, est dédié au Père Noël. Un épisode sympathique qui permet enfin de comprendre comment le Père Noël parvient à boucler sa ronde en une seule nuit, mais qui ne fait pas vraiment avancer la saga.

Le récit central, dessiné par le talentueux Mike Allred, donne son titre à l'album et prend le temps de régler les différends entre le Grand Méchant Loup et son père, le Vent du Nord. Ces aventures au sein de la demeure de M. North ne sont pas inintéressantes et permettent de développer certains personnages comme le père de Bigby et ses enfants.

L'épisode #59 est par contre beaucoup plus anecdotique. Bill Willingham y répond à des questions de lecteurs. Si ces mini-histoires dessinées par plusieurs artistes (Barry Kitson, David Lapham, etc) sont parfois amusantes, on s'en tape finalement quand même un peu de savoir qui a attrapé le bouquet de fleur de Blanche à son mariage.

Bref, un tome déjà pas très épais à la base, qui en délaissant l'affrontement entre les Fables et l'Adversaire, ne fait pas vraiment avancer la saga, mais demeure tout de même très agréable à lire.

Onzième tome des Fables, il est assez éclectique, un peu trop même ce qui dénature un peu le format librairie.
Dans un premier temps, nous avons un récit de Noël, qui est sympathique sans être extraordinaire, un épisode dont Willingham aime le genre: un peu décalé et saugrenu.
Les épisodes deux et trois sont, quant à eux, dans la continuité de Fables et s'intéressent aux retrouvailles tendues entre Bigby et son père le Vent du Nord, dans les Royaumes. L'histoire est surtout intéressante pour la prestation d'Allred aux dessins qui arrive toujours à m'éblouir depuis ma "rencontre" avec lui dans les pages de feu X-Force/X-Statix, l'une des meilleures séries Marvel de ces dix dernières années. L'histoire avance lentement, mais Willingham maitrise toujours sa narration et étoffe sa mythologie.
Enfin, le dernier épisode est un peu un OVNI avec des réponses aux lecteurs sur des questions loufoques, a priori sans intérêt, mais qui, avec l'imagination du scénariste, peuvent devenir particulièrement drôles. Je note principalement la belle apparition de Lapham ainsi que celle de Kitson.
Un tome au final convenable, un peu court et décousu pour laisser des traces cependant.

Le racisme présent depuis le Tome 8 repend du service,
L'histoire concernant l'emploi d'Hakim est tout simplement à vomir.