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sur 286 notes
Nous sommes en 1963-64.
On découvre une année et demie de la vie de Franz, 10 ans, et de son veuf de père Abraham (le mystère du titre est vite résolu).
Ils sont pieds-noirs et s'installent dans une maison qui a abrité deux familles juives pendant la Seconde Guerre mondiale.

Cet écrivain médecin, je ne le connaissais qu'au travers de ses romans axés sur la médecine. Peut-être est-ce dû à la différence de sujet, mais je ne m'étais jamais arrêtée sur l'écriture gentillette. du moins, ça ne me dérangeait pas quand il s'agissait de sensibiliser sur des pratiques médicales absurdes.
Là… bof.
Parler de ces années n'a pas grand intérêt si on les survole gentiment avec une gentille histoire.
J'avoue qu'il est tout de même difficile de détester une famille avec tant de bienveillance pour le monde qui les entoure. D'ailleurs, je n'ai pas réussi. J'ai apprécié ce père et ce fils, aimants et prévenants l'un envers l'autre.
Bon, je n'irai tout de même jusqu'à lire la suite malgré le mystérieux M. Boulanger laissé en suspens. de toute façon, je sais que quoi qu'il ait fait, Abraham ne lui mettra pas une tannée, et je mets ma main à couper que la suite abordera mai 68. C'est peut-être le contexte actuel, mais en parler gentiment ne m'apportera, personnellement, pas grand chose. Ou du moins, je n'en ai pas envie.

J'ai l'impression qu'il s'agit plus d'un roman « nostalgie » adressé à la génération des années 50.
Parce qu'il faut bien le dire, la génération « baby-boom » a un sacré tronc commun dans sa culture cinématographique, ses lectures d'illustrés, et dans sa maîtrise du jeu de billes. Et ce tronc est présent dans ce roman.
Remarquez, ça tombe bien, c'est une génération à forte population.
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Martin Winckler est un auteur que j'aime bien. Il se dégage toujours beaucoup de tendresse et d'humanité de la lecture de ses oeuvres.
Celui-ci se passe dans les années 1960. Un médecin algérien, Abraham Farkas, arrive dans une petite ville du Loiret afin d'y reprendre le cabinet médical. Il vit seul avec son fils, Franz, celui-ci a 8 ans au début du roman et vient de survivre à un accident dans lequel il a perdu sa mère.
La relation entre le père et le fils est très belle, ils sont soucieux l'un de l'autre et pleins d'amour. Ils vivent dans une grande maison, aidée par une assistante médicale qui deviendra plus que ça. Cette maison a été un lieu important au moment de la seconde guerre mondiale.
Dans le fond, je crois qu'on peut dire qu'il ne se passe pas grand chose dans ce roman juste la vie quotidienne, un petit garçon qui adore lire et qui grandit en se posant des questions. Une lecture d'une grande douceur.
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Si vous aimez les histoires, alors ce récit est pour vous : vous allez vous y couler, vous y fondre, vous y sentir bien. Les personnages vont devenir des amis, des cousins, des proches que l'on aime et que l'on a hâte de retrouver pour leur demander s'ils ont passé une bonne journée, s'ils ont fait de belles rencontres et s'ils ne sont pas trop fatigués.
Et des histoires, l'auteur ne s'en cache pas, il en a plein la tête, certainement parce qu'il en a lu beaucoup quand il était jeune. Il a choisi de nous raconter celle d'un père : Abraham et de son fils Franz. Quand on connaît un peu Martin Winckler, on pense que Franz, c'est un peu lui et qu'il va puiser dans ses souvenirs d'enfance pour nous raconter cette belle histoire.
Le père et son petit garçon ont vécu un drame et lorsqu'ils arrivent dans la petite ville de Tilliers, dans les années soixante, à bord de leur Dauphine jaune qui fait beaucoup de bruit, tout le monde les remarque. le père a la carrure de John Wayne et le visage d'Edward G.Robinson dans le Criminel ou de Charles Vanel dans les Diaboliques, la cigarette aux lèvres. Il fait peur ? Non pas vraiment, vous verrez, c'est un homme de coeur…
Le fils de dix ans, à l'arrière de la voiture, est plongé dans Tintin. Il passe beaucoup de temps à lire un peu partout, à la librairie où les clients manquent de se prendre les pieds dans ses jambes, à la bibliothèque où on lui rappelle qu'il faut rentrer parce qu'il est tard, dans son jardin ou dans sa chambre.
Le père est médecin, le fils adore lire. Ils sont un peu perdus dans cette petite ville où ils ne connaissent personne et vont loger à l'hôtel avant de trouver une maison…
Ce n'est pas simple de trouver une maison. C'est comme certains vêtements, on les achète parce qu'on les trouve beaux et finalement, on sera toujours mal à l'aise dedans. A moins qu'on ait de la chance. Eux, ils trouveront la bonne, « un vaisseau immobile » qui les emmènera en voyage, et nous avec. On nous prévient d'ailleurs : « Vous allez peut-être devoir vous faufiler dans des passages un peu inconfortables, vous frotter à des tapisseries poussiéreuses, vous perdre dans des recoins obscurs. Avant de vous sentir chez vous, il faudra vous acclimater à ces bizarreries. Ça peut prendre un moment. » Car, il y en a des coins et des recoins dans cette demeure de la rue du Crocus ou… des Crocus selon le côté où vous vous engagez. La rue a deux noms. Tenez, rien que pour ça, j'aurais acheté cette maison.
Si vous y entrez, vous découvrirez, le long de ces 565 pages, bien des secrets. Je ne vous en livrerai aucun, comptez sur moi.
J'ai eu du mal à quitter les lieux, je ne vous le cache pas. J'ai ralenti le rythme, fait quelques marches arrière, attendu un peu. Les pages diminuaient immanquablement. Heureusement, j'ai découvert que je serais de nouveau invitée à y entrer… Martin Winckler prépare une suite. J'espère qu'elle ne va pas trop tarder quand même car « entre ces murs, je m'amuse sérieusement. » et puis, je sais que « les histoires, c'est la spécialité de la maison. »
Alors, je veux bien attendre mais je ne suis pas très patiente, Monsieur Winckler, non, pas très…

Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Je suis entrée dans la bibliographie de Martin Winckler par "Les Trois Médecins", génialissime réécriture de la Bible, à savoir "Les Trois Mousquetaires" dans ma religion.
"Les Trois Médecins", je les ai lus et relus; je les relirai encore avec la même voracité et pour ce chef d'oeuvre qui a bercé mon adolescence et mon entrée dans l'âge adulte, je serai éternellement reconnaissante envers Martin Winckler...
Étrangement pourtant, après la découverte des aventures du jeune Bruno et de ses trois comparses, je ne me suis pas jetée -comme je le fais souvent- sur la bibliographie de l'auteur. J'ai trop aimé mes Mousquetaires en médecine je crois pour avoir envie de découvrir "La Maladie de Sachs" (et celui-là pourtant...) ou "Le Choeur des Femmes"...
"Abraham et fils" furent une occasion, presque un accident de librairie que je ne regrette pas car si je n'ai pas aimé cet ouvrage comme j'aime "Les Trois Médecins" (c'était impossible), je l'ai aimé tout de même et trouvé infiniment touchant.

"Abraham et fils" ce sont les années soixante qui se relèvent difficilement de la Guerre d'Algérie, les illustrés dont mes oncles me parlent encore avec des yeux d'enfant. C'est une forme de nostalgie douce-amère qui ressemble à celle qui nous étreint quand on découvre dans une boîte et le grenier de la maison de nos grands-parents des photos jaunies, ces photos d'une époque que l'on n'a pas connu mais qu'on regrette étrangement...
C'est le quotidien dans ces années-là d'une petite ville de Province ronronnante comme il devait en avoir des centaines.
Ce sont des personnages attachants, bien campés qui n'ont peut-être pas autant de couleurs que dans "Les Trois Médecins" mais qui demeurent bien vivants.

C'est un père et son fils. L'amour et les tourments du premier, l'enfance du second.
Ce sont les grincements et les secrets d'une vieille maison.
Avec moi, ces thèmes font (presque) toujours mouche.

C'est -enfin- une narration qui dédouble les angles et les points de vue, la voix de l'enfant en écho à celle -plus mystérieuse- de la vieille bâtisse qui donne à ce texte, mélange de roman d'apprentissage et de chronique familiale douce-amère, une douceur inédite malgré les blessures, les silences et le secret.

Oui, "Abraham et fils" est un roman un peu gentillet, un peu ronronnant qui réunit les ingrédients d'un film à la Jean Becker, façon "Les enfants du Marais", mais moi, ce film je l'adore justement.
Et puis, on y retrouve l'humanité lumineuse de son auteur, en tant qu'écrivain bien sûr, en tant que médecin aussi, en tant qu'homme sans doute.
Et franchement, un peu de tendresse ne peut pas faire de mal. Moins en tout cas que certaines longueurs qui m'ont un peu chagrinée, notamment dans les chapitres contés par la voix de Franz qui se répète un peu. Mais le petit n'a que neuf ans et demi... On peut lui pardonner.
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Une maison ancienne dans un bourg du centre de la Beauce sert non seulement de cadre à ce nouveau roman de Martin Winckler mais elle est un véritable personnage qui prend la parole de temps à autre et fait le lien entre les divers protagonistes de cette histoire dans laquelle l'auteur a mis beaucoup de lui-même.
Pour revivre ou découvrir l'ambiance d'une petite ville de province au début des années 1960, ce roman est idéal. On constate par exemple que les immenses plaies ouvertes par l'occupation nazie sont loin d'être refermées.
Tout commence avec l'arrivée d'une Dauphine jaune dans le centre de Tilliers, « ma petite ville au milieu des blés ». Abraham Farkas en descend et laisse un moment son fils, Franz, dans l'auto où il dévore Tintin ou Mickey… Ainsi, le roman sera épicé de références concernant les lectures de ce garçon, lectures qui lui seront fort utiles, comme on pourra le constater.
Son père est médecin et vient prendre la succession du Docteur Fresnay. L'histoire d'Abraham Farkas se dévoile peu à peu éclairant ce que ressent Franz après cet accident qui l'a plongé dans le coma et qui lui a fait oublier beaucoup de choses dont le souvenir de sa mère. À ce sujet, son père reste muet.
Il parle de son cabinet d'Alger, d'une tentative avortée aux États-Unis, à Rochester. Son apparence physique est trompeuse : « le nouveau médecin de Tilliers faisait volontiers penser à un gangster… Pendant quinze secondes... » Très vite, il gagne la confiance des habitants puis arrive Claire Délisse : « Un nom de gâteau au citron. Ou de sablé sucré. »
Franz va à l'école et doit subir les brimades d'un certain Gérald mais : « J'étais à l'école, je ne pouvais pas m'ennuyer. » Il découvre aussi la bibliothèque et devient un habitué de la librairie où on le laisse lire presque à sa guise. Il pense à la mort : « Je sais que tout le monde meurt. J'ai juste un peu de mal à penser que moi je vais mourir… J'imagine que la mort c'est l'ennui pour toujours. »
De courts chapitres se succèdent dans cette maison que Franz découvre peu à peu et qui lui livre ses mystères. Il est maintenant au CM2, s'intéresse de plus en plus à l'histoire récente, une histoire qui peut lui apporter les réponses qu'il recherche.
Abraham s'est fait quelques amis et, dans leur petit groupe, « Les Compagnons de la vérité », on parle de ces deux familles juives cachées dans la maison habitée maintenant par Franz. Ces gens ont été dénoncés, arrêtés et déportés. Qui a commis l'irréparable ?
La suite livre peu à peu ses secrets. La perspicacité de Franz bien aidé par ses lectures permet de connaître l'histoire de Marie et Marcel, deux amoureux en pleine tourmente (1941 – 1942) dont le titre, trouvé par Franz, résume tout : « Un amour résistant ».
L'auteur nous promet une suite à venir : Les Histoires de Franz. Patientons encore un peu.
Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Dans les années 60, un père et son fils de huit ans s'installent dans un village en Beauce, après avoir quitté l'Algérie.
Le père reprend un cabinet de médecin. Il entoure de tendresse son fils qui a perdu la mémoire lors d'un "accident", cet événement ayant coûté la vie à la mère de l'enfant.
Le récit alterne entre deux points de vue : celui du garçon qui a toujours quelque chose à raconter, à questionner, et celui d'un narrateur anonyme, dont on découvrira l'identité à la fin.

La première partie du récit, la plus longue, décrit la vie de ces deux personnages, attentifs l'un à l'autre. Dans ce huis-clos familial vont apparaître une jeune veuve et sa fille adolescente, les copains de l'école et les patients.

Une deuxième partie, plus courte, est enchâssée dans l'intrigue : l'histoire de la maison pendant la seconde guerre mondiale. Beaucoup de nouveaux personnages vont alors entrer en scène, tout aussi sympathiques ou émouvants que les précédents. On aimerait faire la connaissance du capitaine de gendarmerie, du vieil homme allemand et son gendre américain.

De nombreux points m'ont fait apprécier ce livre de 500 pages : la description des années 60 ou l'évocation de la guerre d'Algérie par exemple. L'écriture traduit bien toute l'humanité des personnages. On se laisse emporter par la délicatesse de récit, par le personnage du père, bienveillant, généreux, et du fils, grand lecteur,
d'une curiosité insatiable mais saine.

J'aurais cependant préféré que le roman reste centré sur les deux héros. J'ai trouvé qu'il y avait un peu trop d'histoires différentes, ce qui donne un effet patchwork qui m'a un peu gênée. J'ai enlevé une étoile pour cela.

A noter les remerciements en fin d'ouvrage : on y croise entre autres le Journal de Tintin, la mairie de Pithiviers, Jean Marais et la collection "le Masque".

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Nous sommes en 1963. Abraham, médecin, s'installe avec son fils Franz dans une petite ville de province, Tillier, dans le Loiret.
Qu'est-ce qui les pousse à quitter l'Algérie ? Pourquoi cet homme et son fils vivent-ils seuls dans cette grande maison ?
Martin Winckler nous entraine au coeur d'une famille française un peu particulière, donnant en même temps à voir un aperçu de la vie française des années 1963-64, la France du Général.
Les points de vue alternent : le lecteur observe à tour de rôle la vie du père et celle du fils, avec un point de vue original par moment, celui de la maison, qui les observe vivre (p 562-563) et qui donne parfois un coup de pouce au destin.
Franz a dix ans. Il est très protégé par son père. Il pense beaucoup. Pourquoi n'a-t-il pas de souvenirs de ses premières années ? Il lit énormément, se pose des questions, sur la vie, la mort, tout ça*…Un petit garçon très mature que nous voyons grandir au fil des mois.
L'histoire déjà très intéressante par elle-même devient encore plus palpitante quand la grande histoire s'en mêle, les récits s'enchâssent. La maison a des secrets, et Franz va se prendre pour Sherlock Holmes et le Club des Cinq à lui tout seul. En quelques mois, il a mûri, l'heure des révélations a sonné aussi pour lui-même. Abraham et son fils, c'est aussi l'exemple d'Une vie française (clin d'oeil à une lecture récente).
*= « La vie, la mort, tout ça », rendons à César ce qui appartient à César, cette citation est le titre d'un album de Bratsch (Bratsch est un groupe de musique français, fondé en 1972 et séparé fin 2015, d'influences à la fois jazz, tzigane, russe, yiddish et arménienne).
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Le récit commence en mars 1963. Abraham est médecin. Accompagné de son fils Franz, âgé de huit ans, ils vont s'installer dans une petite ville Tilliers, dans le Loiret (ville fictive, il faut s'imaginer Pithiviers). Ils ont quitté Alger précipitamment après un accident dont ont été victimes sa femme et son fils. La mère est morte, le petit est resté longtemps dans le coma. Les souvenirs « d'avant » ont disparu.
Les voilà donc à la recherche d'un ancrage définitif après un an passé aux Etats Unis où ils n'ont pas pu trouver leurs marques.
Petit à petit la vie va reprendre ses droits.
Le père aura une nouvelle compagne, Claire. Franz passionné de lecture deviendra un héros local en retrouvant la correspondance amoureuse de deux jeunes gens qui s'aimaient passionnément dans les années 41/42.
Un roman plein d'émotions, de sensibilité, qui croise, mêle les moments douloureux de la grande guerre, de la seconde guerre et celle de l'Algérie. Plein de souvenirs nostalgiques revivent en retrouvant ce qui faisait notre quotidien dans les années 60 ( actualité, séries télé, musique…)
Et puis, ce roman qui puise de la belle matière dans les souvenirs personnels de l'auteur permet de croiser l'ombre de Camus. Normal pour un écrivain qui prône des valeurs humanistes et qui est né, lui aussi à Alger !

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J'ai beaucoup aimé ce doux roman qui nous plonge dans les années 1960 en France dans le Loiret. La narration est à double voix : celle d'un narrateur inconnu et celle d'un enfant de 10 ans, Franz. Cette double narration permet d'avoir une double vision des événements, une à hauteur d'enfant et une à hauteur "d'adulte". C'est l'histoire d'un père médecin et de son fils qui viennent s'installer là après des événements tragiques dont on sait peu de choses au départ et qui se dévoilent peu à peu : la mort de la mère de Franz en Algérie et la perte de mémoire du jeune garçon. Les deux premiers tiers du roman sont consacrés à cette belle histoire d'amour filiale entre ce père et son fils puis le roman bascule dans une sorte d'enquête liée à la seconde guerre mondiale. J'avoue que cette transition surprend un peu mais je l'ai trouvé bienvenue car je trouvais que le roman s'enlisait un peu et cela a permis de relancer le récit. Certains éléments ne sont pas révélés aux lecteurs mais comme une suite est clairement annoncée, peut-être est-ce volontaire de la part de l'auteur. C'est un roman tendre et plein d'humanité qui fait du bien.
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Martin Winckler a commencé en 2016 un ambitieux cycle romanesque dont voici les deux premiers tomes. Abraham et fils(T1) débute en 1963 lorsqu'Abraham Farkas originaire d'Algérie vient s'installer avec son fils de 8 ans Franz, dans la petite ville (imaginaire) de Tilliers où il reprend le cabinet du médecin généraliste et s'installe dans une grande maison, dont ils découvriront l'histoire secrète.Tout est raconté à hauteur des yeux d'enfant de Franz. Dans les histoires de Franz (T 2) l'histoire couvre les années 1965 à 1970.
Le talent de conteur de Martin Winckler n'est pas à démontrer et une fois encore il fait mouche. Les personnages sont merveilleux, terriblement attachants et les chapitres se succèdent avec un plaisir de lecture jamais démenti. J'avais lu le 1er tome l'an dernier et c'est avec bonheur que j'ai retrouvé la famille Farkas. Ces romans sont aussi l'occasion pour l'auteur de parler des causes qui lui tiennent à coeur, le fil rouge de toute son oeuvre: le respect de l'autre, l'éducation bienveillante, l'écoute attentive des patients, le droit des femmes à maitriser leur sexualité et leur fécondité... N'ayez pas peur de ces gros pavés , ce sont de vrais page-turner, de véritables feuilletons, un mot un peu désuet mais qui convient parfaitement. Ou si vous préférez, une sorte de série au sens télévisuel du terme, d'ailleurs Martin Winckler étant un grand amateur de séries il n'est pas étonnant que la construction de ses romans y fasse penser. Vous l'aurez compris, je suis fan de longue date de cet auteur dont je ne peux que vous conseiller tous les romans!
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