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4,03

sur 282 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Les longueurs et la piètre écriture (je sais, l'un des narrateurs a dix ans mais n'empêche, si le "j'écris comme je parle" est un style en soi, n'est pas Céline qui veut) n'empêchent cependant pas de prendre plaisir à lire cette jolie histoire d'un père médecin fuyant l'Algérie avec son fils, amnésique depuis un accident qui a tué sa mère, qui s'installe dans un petit village de la Beauce.
Roman à tiroirs, des histoires dans l'histoire dans L Histoire, plein de bienveillance et de nostalgie, contenant beaucoup de la vie de Winckler. Il fait du bien à l'âme le temps de sa lecture.
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Le bon point de ce livre, c'est l'écriture. C'est le genre d'écriture qui fait que l'on ne peut pas poser le livre, même si on n'accroche pas vraiment à l'histoire.
La narration alterne entre le point de vue de Franz, fils d'Abraham, amnésique depuis « l'accident » qui semble avoir couté la vie à sa mère, récit à la première personne, et le point de vue d'un narrateur quasi omniscient, dont on ne découvrira l'identité qu'à la fin du livre. Ce récit là est à la troisième personne.
Les personnages principaux sont attachants, que ce soit Abraham qui couve son fils à l'extrême, Franz et sa passion de la lecture, Claire et sa fille Lucianne, qui viennent compléter la petite famille.
En fait, les personnages secondaires sont, dans leur grande majorité, assez sympathiques aussi, excepté Gérald, le camarade de classe de Franz, une petite brute, et l'étrange homme qui parle à plusieurs reprise au jeune garçon, mais dont on ne sait rien.
L'histoire se passe juste après la guerre d'Algérie, ce qui fait que, que ce soit entre les personnages, au travers de l'histoire du village ou encore lors des cours d'histoire que reçoit Franz à l'école, on parle beaucoup des deux guerres mondiales et des évènements en Algérie.

La seconde guerre mondiale est la plus importante dans le livre car la plupart des personnages secondaires étaient présent et assez âgés pour comprendre ce qu'il se passait à cette période.

En revanche, ce qui m'a dérangée dans ce livre c'est d'une part qu'on apprend à la fin qu'il doit y avoir une suite. Or, j'ai horreur de me plonger dans un livre sans savoir à l'avance qu'il y aura d'autres tomes. Je trouve que c'est prendre les lecteurs en otage.
D'autre part, j'ai eu l'impression de perdre mon temps. On assiste certes à une très belle compilation de moments entre un père et son fils, mais je n'ai pas eu l'impression qu'il y avait un but à l'histoire. 568 pages sans réelle « histoire », sans but, sans « fin » digne de ce nom. Même s'il y a, à l'intérieur du récit principal, des histoires parallèles qui elles, trouvent leur résolution, j'ai eu l'impression de lire « pour rien »
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Après avoir lu "L'art de perdre" d'Alice Zeniter qui narre la difficile arrivée des harkis en métropole à la fin de la guerre d'Algérie, j'ai eu envie de lire Abraham et fils de Martin Winckler qui s'intéresse - ou du moins c'est ce que je pensais - au retour des "pieds noirs" en métropole. Hors, le livre de Martin Winckler ne traite pas du tout ce sujet ; bien sûr l'attentat dont a été victime la mère de Franz et la femme d'Abraham plane sur tout le livre mais c'est la seule évocation des origines de la famille. A aucun moment, il n'est question de la difficulté que peuvent rencontrer les "déracinés" à s'intégrer dans une société différente de celle dans laquelle ils ont vécu jusqu'à présent. L'histoire de ce médecin tellement bienveillant, tellement plein de sagesse, qui tout de suite a conquis le village où il s'est installé m'a paru plate, sans intérêt ; j'avais parfois l'impression de lire du sous-Pagnol et l'histoire abracadabrante des "compagnons de la vérité" semble vraiment posée là pour alimenter le suspens, sans qu'on comprenne bien son lien avec le sujet du livre.
J'avais beaucoup aimé les ouvrages précédents de Martin Winckler - notamment le Choeur des Femmes - mais là j'ai vraiment été déçue. Heureusement je n'ai pas acheté le deuxième tome de la saga !
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Un père et un fils affrontent ensemble les conséquences d'un dramatique accident qui leur a enlevé un être proche.
Abraham arrive dans une petite ville de Beauce avec son fils de 9 ans. Nous passons dix-huit mois avec eux en ces années 60 au coeur d'une ville et plus précisément d'une grande maison qui recèle bien des secrets. Il faut dire que beaucoup de mystère entoure le jeune Franz, parti d'Algérie après l'accident, atteint d'amnésie, le passé a disparu pour lui. Son père ne lui parle pas de ce passé. le petit découvre la lecture et le cinéma, explore la grande maison à la recherche de secrets enfouis et s'éveille à la vie progressivement. Une plongée dans les années soixante empreinte de nostalgie et de douceur.
J'ai moins aimé l'écriture, simpliste et trop proche du « parler », pas assez littéraire à mon goût.
De même, le déroulé du récit s'apparente plutôt à une compilation de moments, pas vraiment de rythme. L'ensemble n'est pas très fluide.

Une lecture qui ne restera pas gravée dans ma mémoire, l'histoire étant intéressante mais les personnages manquent de consistance et l'écriture m'a déçue.

Lien : http://www.despagesetdesiles..
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