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4,24

sur 2795 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est un livre que j'ai trouvé plutôt intéressant qui montre ce que pourrait être un médecin "'humain". Tous les cas de femmes évoqués sont intéressants. Par contre j'ai trouvé le livre un peu long et les personnages un peu trop caricaturaux, le bon médecin contre les médecins vendus aux laboratoires ...
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Omaha m'a prêté le Choeur des femmes, sans autre introduction que "Tu ne l'as pas lu, il faut le lire, je te le prête". C'est rare qu'on prête un livre sans en parler avant, en général on vous fait un pitch de l'histoire et on vous le prête si vous avez l'air intéressé.
Bon maintenant que je l'ai lu, je comprends mieux pourquoi.
Le docteur Jean Atwood (j'ai mis 2 chapitres à comprendre qu'on parlait d'une femme, j'imagine que c'est fait exprès) chirurgienne en fin d'internat, doit faire un dernier stage pour valider sa fin d'études. Elle se retrouve pour 6 mois dans "l'unité 77" unité de médecine de la femme (comprendre contraception/IVG)...
La suite de ma critique ici -> http://ioionette.blogspot.fr/2013/02/le-choeur-des-femmes.html
Lien : http://ioionette.blogspot.fr..
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un homme, une vie dédiés aux femmes
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Un roman qui nous montre une autre façon d'exercer la médecine, de considérer les femmes, de ne pas faire du "tout" médical. On apprend beaucoup de choses et ce livre est plein de sensibilité.
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Tout a déjà été écrit sur ce livre, ses héroïnes, leurs joies, leurs douleurs, leurs secrets et surtout leurs grandes et petites misères. Comme souvent chez Winckler, l'intrigue est un prétexte, à peine voilé, pour conter son parcours, exposer ses convictions, ses combats aux côtés de celles qu'il est malheureusement le seul à écouter.
Tout a été également dit sur les défauts du « Choeurs de femmes » : roman bavard voir torrentiel, partial, manichéiste et fatiguant par son aspect petit curé laïque, menant de justes batailles contre les grands méchants puissants. Oui, ce bouquin est véritablement foutraque, boursoufflé par de longues digressions, des poésies un peu niaises composées par un écrivain énervé parfois énervant. Pourtant, on le suit avec bienveillance et avidité tout au long de ses 600 pages, en dépit de tout, de ses incohérences, de ses lapins sortis du chapeau et d'une fin borderline où on le perd totalement.
Et pourquoi donc ? Tout simplement, parce que ce choeur possède toutes les qualités de ses défauts. En partant de sujets de société pas franchement évidents et pas des plus légers (la contraception, l'IVG, l'identité sexuelle, le choix de fin de vie), Winckler nous construit une épopée foisonnante, aussi addictive que les meilleures séries policières (dont il est ultra fan), généreuse, débordant d'enthousiasme et de vitalité. Un roman écrit avec les tripes, criant de vérité, qui donne la patate à ses lecteurs, ce qui est rare et par conséquent diablement précieux.
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Mon avis va se voir obligé de séparer le fond et la forme... La forme... bof. Ce n'est pas très bien écrit, sans être pour autant désagréable. La langue utilisée est en permanence une langue qui se veut orale, mais je trouve que l'on tombe dans trop d'excès et d'écueils du genre. Ce n'est pas rédhibitoire pour autant... L'intrigue tient en deux lignes, on sait dès la deuxième page comment cela va se terminer, aucune des "surprises" ménagées ne tiennent tant on se doute de ce qui nous attend. Et pourtant j'ai aimé... Mais pour le fond, le contenu, le propos. Un propos peu entendu, pas relayé, voire étouffé : la parole des femmes sur leurs intimités, leurs douleurs, leurs angoisses... Tout ce dont on n'ose pas forcément parler, parce que les médecins qui nous reçoivent sont dans le médical pur, et n'ont pas le temps de nous écouter. Je dis nous, car je suis une femme, et j'ai beaucoup retrouvé dans ce roman des situations vécues face à un corps de soignants peu attentifs, quand il n'est pas incompétent à force de soins administrés aux forceps sans réelle prise en compte de la parole de leurs patientes ; c'est donc un livre sur la gynécologie, et plus encore, un livre militant pour une certaine forme de pratique, respectueuse des patientes, et trop peu pratiquée en France selon l'auteur, lui-même ancien médecin, pratique que découvre, atterré le personnage principale, jeune et ambitieuse chirurgienne qui vit son affectation comme une punition au départ... avant de changer d'avis du tout au tout. le contenu, donc vaut vraiment le coup de subir une forme imparfaite.
Lien : http://pageaprespage.blogspo..
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Cela fait près de deux ans que j'entends parler du Choeur des Femmes, avec toujours des critiques très élogieuses. Je n'avais jamais lu Martin Winckler, si ce n'est son site, que je trouve vraiment très utile lorsque l'on se pose une question. Bref, je ne connaissais donc pas sa plume d'écrivain, juste ses compétences en gynécologie.

Au début, je dois avouer avoir été surprise, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans la narration, je dois avouer avoir sauté les pages où ce sont des paroles de chansons aussi … Mais dans l'ensemble, j'ai bien aimé l'histoire. Jean ou « Djinn » finit par être attachante, on aime bien Karma, on se dit qu'on aimerait effectivement un médecin pareil. On se retrouve dans beaucoup des situations évoquées (médecins qui refusent d'admettre leurs erreurs, qui refusent d'admettre la douleur du patient etc.). Cependant, je dois mettre un bémol assez fort sur le livre : sa fin. Je l'ai trouvée totalement absurde, j'ai trouvé que ça « cassait » le rythme du roman et qu'au final, le livre aurait dû finir une trentaine de pages plus tôt. Bref, ça m'a déçue et je trouve dommage de refermer un pavé sur une note négative. Malgré tout, je ne le déconseillerai pas, mais je n'en ferai pas un coup de coeur, ni un livre à posséder absolument dans ma bibliothèque.
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Après avoir remarqué plusieurs fois ce livre dans les critiques sur internet, je me suis lancée et je n'ai pas regretté: j'ai dû avaler ces presque 700 pages en trois jours! Je lisais tout le temps et un peu partout.


Le schéma est assez simple et classique. Une jeune femme persuadée d'avoir raison, de tout savoir de toute façon et qui se protège de toutes émotions derrière un mur de dureté et méchanceté, va petit à petit se laisser aller, parler aux gens et se rendre compte qu'elle avait tort.


Mais comme le livre est bien mené, bien ficelé, cela ne m'a pas gêné au début. Cela fait très série médicale en fait et il se lit très facilement.


Je suis allée le vérifier très rapidement : Martin Winckler est un médecin. Si l'histoire qu'il écrit est inventé, les consultations sont plausibles et les détresses de ces femmes réelles.

Comme je n'y connais pas grand-chose, j'avais peur d'être trop naïve et de tout prendre au mot. Et apparemment non (cet homme a aussi un site avec un forum très intéressant à lire)


Il dresse un tableau assez noir de la situation des services de gynécologies en France. Bien évidemment, il y a d'excellents gynécologues, mais il préfère se concentrer sur ce qui ne va pas (ce n'est pas parce qu'il y en a des bons, qu'il faut pardonner aux mauvais).
Sa description est simple : Les médecins n'écoutent pas leurs patients. Ils ne respectent pas leurs choix, ne les prennent pas pour responsables. Et c'est pire pour les femmes, qui elles ne savent pas ce qu'elles veulent et ce qui est bon pour elles.


Par contre eux, ont le pouvoir, le savoir. Très imbus d'eux même, ils sont pourtant là pour nous soigner et non pour nous juger et nous imposer leurs décisions.


Franz Karma essaye de changer ces pratiques, il prend la peine d'écouter les patientes qui viennent lui parler de leurs problèmes, il refuse de juger et de prendre parti, il renseigne et soigne.
(L'exemple qui m'avait le plus parlé, c'est quand une femme de presque 50 ans est arrivée et voulait savoir si elle pouvait tomber encore enceinte de son amant de 20 ans de moins qu'elle. Jean était choquée par son âge, celui de son amant et son envie d'enfants et voulait absolument le lui dire. Franz s'est contenté de répondre à ses questions et de lui dire la vérité en la prévenant des risques, sans prendre de positions.)


Évidemment, peu à peu Jean se détend, comprend que la vie n'est pas aussi simple qu'elle le pensait et que de se cacher derrière la chirurgie, où on voit à peine le patient et où tout est beau et propre et stérilisé et logique…cela n'en vaut peut-être pas la peine. Elle apprend à se laisser aller, à écouter ce que les gens avaient à dire et à les soulager.



[Attention je dévoile la fin]

Alors la fin….est décevante. Dans les 100 dernières pages, tout se précipite (en fait tout-est-lié (!!!)) et ça part quand même un peu dans le grand n'importe quoi.
Entre sa famille un peu étrange (sa soeur qui était comme elle, sa mère qui était folle, sa grand-mère qui était méchante et autoritaire et son père qui avant psychiatre a fini à la caisse d'une banque à cause de la grand-mère) et l'hôpital (en fait, le type qui a opéré sa soeur et qui lui a sauvé la vie à elle, c'est bien évidemment…Franz!) cela m'a paru trop gros pour être vrai.


Durant tout le roman, on joue sur cette frontière imaginaire du “too much”, à la fin on l'a bien dépassé!
Et puis c'est un peu trop happy end tout ça je trouve…Jean, assagie qui laisse un peu tomber la chirurgie (alors qu'on a besoin de personnes comme elles aussi douées dans un secteur plutôt très macho) pour se consacrer à l'unité 77…je trouve ça bête.


Ce qui est dommage, parce que le reste du livre m'a vraiment passionné.

Mais malgré cette fin qui me laisse dubitative, je recommande ce livre. J'ai appris énormément de choses en y prenant beaucoup de plaisirs à suivre les aventures de cette petite unité.
Lien : http://writeifyouplease.word..
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Le dernier roman de Martin Winckler reprend les thèmes qui lui sont chers, une médecine à l'échelle humaine ou la parole du patient est primordiable. Cette fois-ci nous sommes dans une unité gynécologique ou une jeune interne major de sa promo doit terminer sa formation par un stage chez un médecin aux méthodes atypiques, peu appréciées de ces collègues. Si l'on adhère forcement aux convictions de Winckler, son écriture nous laisse de temps à autre dans l'expectative : dialogues et trame dramaturgique tombent parfois à plat, mais Winckler arrive par instant à nous émouvoir et rendre finalement ce Choeur des femmes intéressant. La fin est en revanche peu convaincante.
Personnellement j'ai préféré "La maladie de Sachs".
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Quelques maladresses ( dont une fin tirée par les cheveux) et un aspect médical parfois un peu lourd, mais un livre qui reste agréable à lire et très prenant.
Lien : http://madimado.com/2011/11/..
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