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4,24

sur 2765 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
LC avec Bellonzo

J'ai commencé ce pavé (presque 700 pages) emprunté à la bibliothèque pendant mes vacances. J'en ai lu la moitié et j'étais ravie de ma lecture. Puis je me suis absentée pour raisons professionnelles pendant une semaine et je ne pouvais pas emmener le livre dans les bagages (trop volumineux, vive les « livre de poches »)
Bizarrement en reprenant ma lecture après une dizaine de jours d'interruption, j'ai eu un avis très mitigé.

Passons donc aux qualités de ce livre :
L'héroïne, Jean Atwood, est quelqu'un avec une forte personnalité : depuis toute petite elle veut devenir médecin. Elle est maintenant interne et en cinquième année de médecine et elle arrive dans le service du Dr Franz Karma, gynécologue.
Au départ, elle est antipathique puis comprend peu à peu l'état d'esprit des femmes qui viennent aux consultations de l'hôpital. On entend une multitude de témoignages (sur la contraception, les grossesses désirées ou non, les IVG)
Ces voix m'ont paru sincères et je me suis plusieurs fois reconnue dans les sentiments évoqués. Les points de vue sont variés et ce « choeur de femmes » m'a souvent ému ou fait sourire. Franz Karma a un discours convaincant dans sa vision de ce que doit être un médecin.

En parallèle, on en apprend plus sur la vie privée de Jean Atwood (prononcer Djinn), elle a une mère française (morte à sa naissance) et un père canadien.
Les autres personnages sont crédibles (une mention particulière à la secrétaire de Franz).

La deuxième moitié m'a déplu et j'ai trouvé la fin grand-guignolesque.
Pourquoi en rajouter sur un secret familial (en plus du secret initial de Jean mais chuttttt...? et puis les coïncidences sont si fortes que cela en perd tout crédibilité….

J'aurai mis 4 étoiles pour la première partie et 1 seule pour la deuxième.
Je me demande quel aurait été mon avis si j'avais tout lu pendant mes vacances : la pause a-t-elle été fatale ?
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On m'a conseillé de lire ce roman et je me suis laisser emporter par cette histoire qui est à la fois intéressante et fascinante. Si je devais émettre une critique négative, se serait peut-être sur quelques longueurs dans l'histoire qui alourdissent davantage ce petit pavé.
L'histoire est très bien racontée, les différents protagonistes sont drôles et attachants. J'ai un petit coup de coeur pour le médecin Franz Karma qui à travers ce personnage montre un grand respect et beaucoup de délicatesse envers les femmes qu'il reçoit et soigne. le roman ayant pour thème la gynécologie et les intersexués est écrit sans à priori, il se veux défenseur de cette discipline médicale et surtout des femmes. C'est avec une pudeur justement maîtrisée que l'auteur nous emmène dans le cabinet de Franz accompagné de son interne, Jean. Celle-ci va voir sa façon de travailler ainsi que ses opinions se transformer au fur et à mesure des pages.
A côté de ce thème, des consultations...ect, une intrigue se met en place. Peut-être un peu tard, car l'histoire s'accélère et évolue dans la seconde moitié du roman.
Les derniers chapitres, nous laissent face à un suspens haletant qui fait que je ne pouvais plus lâcher le livre avant d'y lire le mot « fin ».
Avec ce roman, qui est une fiction certes, on touche du doigt une réalité concernant les méthodes de travail des médecins en gynécologie. L'auteur, étant médecin et ayant un bibliographie très riche, est très bien placé pour aborder ce sujet parfois délicat.
Pour les curieux, les amateurs du milieu médicale et de la littérature contemporaine, je vous le conseil.
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Jean Atwood est un pur produit de l'université de médecine, mieux que ça même : elle est sortie major de toutes les promotions.
Aussi vit-elle très mal le fait de ne pas avoir eu l'affectation qu'elle désirait pour pratiquer de la chirurgie gynécologique et de se retrouver au service de "médecine de la femme" de l'unité 77 du centre hospitalier de Tourmens : "J'imagine que Karma m'a imposé de passer une semaine entre ses murs pour me convaincre de rester, que je peux me rendre utile et qu'il a des choses à m'apprendre, mais tout le mal que je me suis donné depuis quatre ans pour devenir ce que je veux, tout ce que j'ai appris, tout ce que je sais faire, et faire mieux que bien, mieux que la plupart des autres chirs, c'est beaucoup trop bien pour le gâcher en écoutant des nanas qui se plaignent d'avoir mal aux seins ou qui flippent parce qu'elles ont peut-être un polichinelle dans le tiroir ! Tu comprends, quand je ne prends pas mon pied à les opérer, les bonnes femmes, moi, je m'en passe très bien.".
Jean arrive complètement arrogante dans ce service, à la limite d'être odieuse avec Karma, son assistante et les patientes qui défilent, mais Karma, le médecin responsable de l'unité, va vite lui apprendre l'humilité, mais à sa manière : "Major ou majorette ou pas, tout ce que vous avez appris par coeur pour passer vos examens est daté, partial, insuffisant ou faux. Et souvent les quatre à la fois. Dans les foutues facultés françaises, on déforme des médecins au point qu'ils s'imaginent, une fois leur diplôme en poche, qu'ils savent tout et n'ont plus rien à apprendre.".
Auprès de Karma, Jean va découvrir une nouvelle médecine, plus proche du patient, qui prend le temps de l'écouter, ne lui impose pas d'examens inutiles, ne lui pose pas de questions superflues et surtout, ne porte jamais aucune jugement sur les motivations de la visite : "Un soignant, ça n'est pas un inquisiteur.".

Si j'ai trouvé que ce livre était en dents de scie, avec une début prometteur, un soufflé qui retombe, une reprise de souffle et finalement une fin d'une banalité affligeante, je lui reconnais le mérite de soulever de bonnes et de vraies questions autour de la médecine et plus particulièrement de la gynécologie, et de faire s'interroger le lecteur.
Si l'histoire en elle-même ne révolutionne pas, les propos sous-jacents eux si, et je me sens nettement mieux armée désormais pour affronter un médecin qui outrepasserait sa fonction.
En tant que femme on a toutes vécu au moins une visite chez un(e) gynécologue, je crois que pour personne ce n'est une partie de plaisir et que l'on a beaucoup à redire sur les méthodes pratiquées voire même les questions qu'il nous arrive d'entendre (si, si, je confirme qu'au 21ème siècle pour certain(e)s gynécologues un contraceptif est une hérésie ...).
En ça, ce roman, écrit par un médecin, a le mérite de nous faire nous interroger et d'en parler autour de nous et pose quelques principes de base que l'on a oublié depuis longtemps voire même auxquels on a jamais songé car si les médecins sont formatés les patients le sont tout autant : "Une femme qui demande la pilule n'est pas malade, elle veut se protéger. Si elle n'a pas déjà de rapports sexuels, c'est qu'elle a l'intention d'en avoir et veut éviter d'être enceinte. En quoi le fait de l'interroger sur ses rapports sexuels est-il pertinent ?".
Sur le fond ce roman a donc le mérite de soulever de nombreux débats qui seront, à n'en pas douter, animés.
Je tiens à préciser que je m'interroge quand même dans quelle mesure le propos de Martin Winckler n'est pas exagéré sur la façon d'être de certains médecins.
Sur la forme par contre j'ai beaucoup plus à redire.
Les personnages sont complètement stéréotypés : le médecin d'un certain âge encore séduisant, compréhensif, à l'écoute de ses patientes, d'une patience d'ange; et en face de lui la jeune interne très brillante avec des dents qui rayent le parquet et qui sait déjà tout sur tout.
Quant à l'intrigue, elle est téléphonée du début à la fin et ne ménage aucun suspens tant elle est prévisible.
C'en est même un peu trop gros sur la fin où tout s'enchaîne à une vitesse folle qui frise l'absurdité.
C'est dommage car ce livre commençait bien, puis très vite le lecteur devine ce qui va advenir et la fin est une calamité et un dégoulinement de guimauve rose bonbon.
A côté de ça, il y a quelques histoires particulièrement touchantes et un auteur qui sait piquer de curiosité le lecteur, en tout cas la lectrice, et quasi l'obliger à aller faire un tour sur son site.
Je précise bien que ce livre n'est pas réservé exclusivement à un public féminin car le titre pourrait laisser penser le contraire.

"Le choeur des femmes" de Martin Winckler ne fera pas partie de mes lectures marquantes car sur la forme ce livre souffre de faiblesses et de concours de circonstances manquant cruellement de subtilité, par contre l'intérêt de le lire peut sans doute résider sur le fond; en tout cas c'est un livre qui ne peut laisser personne indifférent.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Jean (prononcer Djinn, prénom féminin anglo-canadien) Atwood, brillante interne en médecine, est affectée pour 6 mois au service des consultations gynécologiques de l'hôpital de Tourmens. Cela ne lui convient pas du tout. Jean veut être chirurgienne. Et en plus le service est dirigé par un médecin généraliste, le dr Franz Karma, un praticien atypique.

Très imbue d'elle même Jean réagit d'abord par le mépris aux pratiques peu orthodoxes de Karma qui écoute et respecte les femmes, qui leur explique ce qu'il fait, qui leur demande leur avis. Tout le contraire d'un médecin avide d'exercer son pouvoir sur ses patients. Mais bientôt Jean va être amenée à s'interroger sur ses propres motivations et à modifier sa conception du métier et de ses choix et sa façon d'exercer.

Voici une lecture qui m'a plu par certains aspects et qui m'a agacée par d'autres.

Une lecture qui m'a plu : le choeur des femmes se lit facilement et une fois commencé, difficile de s'arrêter. On suit l'histoire (pas simple) de Jean Atwood et en même temps on entend les histoires des patients de Karma. C'est donc très vivant.

Au fond le roman pose la question de la motivation des soignants, de la relation médecin-patient, de la formation des médecins, de l'influence de l'industrie pharmaceutique, toutes choses fort intéressantes et abordées d'un point de vue très critique et en même temps grand public. (Le saviez-vous, mesdames ? Il n'est pas nécessaire d'écarter les cuisses devant votre gynécologue. Il peut aussi vous ausculter dans la position "à l'anglaise" c'est-à-dire sur le côté en chien de fusil. Il y en a une à qui c'est déjà arrivé ? Les médecins ne sont pas au courant non plus, semble-t-il).

Des clins d'oeil aux amateurs -dont je suis- du film Princess Bride (que je recommande à ceux qui ne connaissent pas encore) : "-Bon. Alors, je sais ce que j'ai à faire. Allez-y, puisque Aïcha doit partir. Moi, je range et je vous rejoins dans un quart d'heure.

-Comme vous voudrez... dit-il en s'inclinant."

Une lecture qui m'a agacée : A lire le choeur des femmes j'ai eu au départ le sentiment qu'il n'y avait qu'un seul bon médecin en gynécologie -c'est le dr Franz Karma- et que tous les autres étaient des brutes, des incapables, voire les deux à la fois. En avançant cette impression se nuance. Il n'en reste pas moins que derrière Karma il me semble bien que c'est Martin Winckler qui se cache et cette façon de s'auto-congratuler me gêne un peu.

Il est tellement fort le dr Karma qu'en moins d'une semaine il transforme Jean Atwood, hautaine et méprisante, en une médecin compatissante et à l'écoute.

Le pompon va au final qui part en vrille dans le registre mélodramatique avec révélation de secrets familiaux comme s'il en pleuvait : "Mon père !" "Ma mère !" "Ma soeur !" "Mon frère !" "Tu m'as sauvé ma vie !"

Conclusion : quand il fait dans l'information sur les mauvaises pratiques de la médecine et des médecins en gynécologie, Martin Winckler est plutôt convainquant. Ce qui est dommage c'est que pour faire passer son propos il lui ait fallu choisir une forme romanesque beaucoup moins crédible.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Lecture abandonnée.
Dès le départ je n'ai pas aimé le personnage principal qui est agaçante et imbue de sa petite personne au possible. Je suis passé outre pour voir l'intérêt de ce livre et bien j'abandonne à quasiment la moitié, les récits gynécologiques auront eu raison de moi. C'est trop long, c'est ennuyeux, je préfère découvrir d'autres oeuvres.

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Nous avons une fois de plus lu ensemble, mon amie Val La jument verte de Val et moi. le choeur des femmes de Martin Winckler, médecin et auteur de la maladie de Sachs, fut cette fois notre choix. Gros bouquin de 670 pages chez Folio, sur lequel j'ai pas mal traîné les pieds, le choeur des femmes m'a d'abord assez déplu. Les états d'âme de Jean Atwood jeune femme interne en gynécologie, ses problèmes avec le patron qui la reçoit en stage, une certaine morgue du personnage m'ont dans un premier temps trouvé peu enclin à poursuivre l'aventure. Ce livre est une véritable immersion dans les services spécialisés, autant dire un voyage à l'intérieur du corps féminin, qui tient souvent du précis d'obstétrique et de maternité. Pourquoi pas.

44 ans dans le milieu paramédical et je ne digère toujours pas le vocabulaire utilisé presque tout au long du roman. Winkler connait son sujet manifestement. Je ne l'autorise pas pour autant à m'asséner ses descriptions anatomiques au scalpel avec lexicographie de corps de garde. La compétition des spermatozoïdes, sur des pages, avec un peloton du Tour de France s'élançant à l'assaut de la route vaginale pour atteindre le col du Tourmalutérus ne m'a pas amusé longtemps. Vous me trouvez ronchon, c'est vrai. Je n'aime pas l'esbrouffe même si je reconnais que l'humanité n'est pas absente de ce roman dont Winckler vient de publier une sorte de suite dix ans après (L'école des soignantes). Je reconnais volontiers par contre Winckler comme plutôt féministe, qualité. Mais bon sang, ou mauvais sang, comme les hommes y sont maltraités.

L'auteur est aussi un spécialiste des séries TV et recrée aisément le côté feuilletonnesque de ce genre immémoriel, le roman médical. Ce n'est d'ailleurs aucunement péjoratif. Mais les interrogations sur le genre dont on nous abreuve de livres en films, oserai-je le dire, commencent à me fatiguer grave. Ce n'est pas bien de dire ça. Bof! Qu'en pensera ma camarade Val, femme de son état, donc d'un genre opposé?
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Quand j'ai choisi ce livre, je ne savais pas à quoi m'attendre (à part ce que j'avais lu du résumé ou alors des diverses critiques émises sur Babélio) puisque c'est le premier roman de Martin Winckler que je commençais.
L'auteur met en scène Jean Atwood, interne en chirurgie gynécologique. Major de sa promotion, elle envisage une carrière hors norme, faite d'ambitions et de succès que rien ne pourra arrêter.
Mais avant de débuter un job de rêve qui lui tend les bras, on lui impose un stage de six mois dans l'unité 77 du Centre Hospitalier Universitaire de Tourmens pour valider son internat.
Quel affront pour elle ! Car ce service de gynécologie est des plus banals. Il est dirigé par un simple médecin généraliste, le Docteur Karma, qui semble ne pouvoir lui apprendre rien de plus sur son métier et surtout elle ne se voit pas écouter des femmes se lamenter à longueur de journées.
C'est donc à contrecœur qu'elle s'y rend bien décidée à en finir au plus vite.
Cela va t-il se passer comme prévu ou devra t-elle faire face à tout autre chose ?
Arrivera t-elle à "sortir" quelque chose de bénéfique de ce stage ou au contraire ce révélera t-il calamiteux ? A vous de le découvrir.
Confronté à la suffisance, l'arrogance ou encore la prétention du Docteur Atwood, on plonge à travers cet ouvrage dans une médecine faite d'écoute, d'empathie et de patience.
Comme je pense la majorité des lectrices ou lecteurs, il m'a fallu un certain temps dans le premier chapitre pour savoir si Jean incarnait une femme ou un homme.
Ce malentendu m'a rendu quelque peu perplexe au début.
Le fond du roman est intéressant car peu fréquent. On est immergé dans le quotidien d'un gynéco.
La lecture est plaisante et le nombre de pages important n'est pas rédhibitoire.
Par contre, j'ai trouvé la fin bourrée de coïncidences. Avec un rebondissement sorti de nulle part.
Je m'attellerai dans un futur proche à la lecture d'un autre roman de M. Winckler pour me faire une plus juste opinion de ses capacités de romancier.

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Ça n'avait pas trop mal commencé, c'était assez caricatural mais je serrais les dents en me disant que l'histoire, certes maladroite, servait bien le propos. Mais à partir de la moitié, chaque page ne faisait qu'ajouter à mon agacement.
Le style est très mauvais, avec un usage de la ponctuation digne de SMS entre adolescents, des interruptions permanentes de "pensées" parasites et des allusions aux gémissements permanentes. Les personnages sont tellement clichés que Netflix aurait pu faire mieux, en particulier les deux personnages principaux, antipathiques au possible.
Reste le propos, probablement révolutionnaire et salutaire il y a dix ans, mais heureusement plus classique aujourd'hui. Il serait largement mieux servi sans ce manichéisme bon marché.
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Bon je ne vais pas résumer encore une fois ce livre, le résumé éditeur rend bien compte du livre. Je me suis vue au bureau pendant tout le livre !!!!!! Les longues très longues pages sur la contraception, la manière dont se passe un examen gynéco....... Je n'en pouvais plus !!!!! et cette fin est grotesque ! plus j'avançais plus je me disais ; c 'est pas possible, c'est pas possible tout se pathos...... Cela m'a beaucoup fait penser à la pièce, " LES MONOLOGUES DU VAGIN" que je n'ai pas aimée du tout.
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Ce livre m'est tombé dans les pattes par hasard.
Je croyais à un roman ! Et bien non, un livre Medical, parfaitement médical, un précis de consultation gynécologique : les problèmes médicaux de la moitié de l'humanité, comment aborder la femme en consultation, tout un chacun sachant la complexité féminine, les innombrables problèmes gynécologiques... intéressant pour tout soignant, quelques techniques de traitement et d'investigation gyneco. Un précis de consultation en bref. Mais comme roman un grand zéro.
J'ai lu 500 pages quand même mais par intérêt comme ancien soignant.
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