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sur 2766 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Superbe portrait du métier de médecin, magnifique roman-témoignage de Winckler, généraliste ayant beaucoup travaillé en gynécologie.

Pour obtenir le poste de chirurgienne dont elle rêve, une jeune interne doit d'abord faire un stage de six mois en gynécologie, dans une petite unité de "Médecine de la femme". Agressive, suffisante, pleine de morgue et de certitudes, elle suit à contrecoeur la pratique quotidienne du Dr Karma. Elle tombe de haut, désapprouve son comportement, observe cyniquement, peste intérieurement, "pense comme un mec" (sic)... Où sont son expérience personnelle de la féminité et son empathie envers les patientes ?

Et puis elle (re)découvre, au fil des consultations et grâce à un tuteur exceptionnel, ce qu'est le corps féminin. Seins, règles, maux de ventre, migraines, nausées, contraception, désir, rapport sexuel, couple, plaisir, grossesse, avortement, fausse couche, accouchement, maternité, viol, inceste, ménopause... Et elle apprend à écouter, surtout, ce choeur de femmes, leurs paroles pour se livrer (les questions, les peurs, la douleur, les maux, les bonheurs... ) sur tous ces sujets, et bien d'autres.

Le style peut rebuter : logorrhée des patientes, elles se lancent à parler d'un souffle, d'une traite, le texte est donc parfois chiche de ponctuation. Pas de suspense (ou si peu), et on tourne néanmoins les pages de cet admirable ouvrage frénétiquement, sans vouloir le lâcher. Pour apprendre, pour se retrouver, pour comprendre, car on se rend compte que finalement, on ne sait pas grand chose. N'ayez crainte : très peu de détails sanguinolents, chirurgicaux, qui vous donnent mal au ventre et la nausée.

Éloge d'une pratique médicale respectueuse, humaine, comme on aimerait en rencontrer plus souvent. C'est peut-être un peu trop beau pour être crédible ? Considérons qu'il s'agit d'un concentré du meilleur des mondes médicaux. La jeune femme frise un peu la superwomanie aussi, ne dort guère, a une capacité de mémorisation et de travail phénoménale, et sa métamorphose de sorcière en fée est bien rapide... mais qu'importe. Si la forme peut agacer de loin en loin, rien à jeter sur le contenu, sauf peut-être la fin rocambolesque, mais tellement poignante que...

Sourire, rire, émotion, larmes, révolte, dégoût, admiration, etc. se succèdent/s'entremêlent à la lecture.

Hommes, femmes, jeunes (à partir de 15 ans), "vieux", "vieilles", lisez ce livre : une pépite, une bible !
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Je termine à peine ce livre en ce week-end pluvieux et j'ai déjà envie de vous dire : lisez-le. Surtout si vous êtes étudiant en médecine, et même futur chirurgien, et plus encore si votre spécialité est la gynécologie, tous genres confondus, transgenre inclus.

Mais quelle leçon ! Quelle intelligence ! Quel récit talentueux et prétexte à distiller quantité de conseils judicieux, d'informations réelles, de pistes de réflexion sur les qualités requises pour exercer la médecine, hormis les connaissances spécifiques. Quel style qui vous emmène d'une page à l'autre sans que l'on n'arrive à poser le livre !

Je découvre cet auteur d'un genre… médical… avec délice, et je vais sûrement lire de lui « Les brutes en blanc » qui est dans ma PAL depuis un certain temps.

Beaucoup de vérités sont assenées, les confrères, enfin surtout les
« cons-pas-frères » comme il dit en prennent pour leur grade.

L'évolution des mentalités et des pratiques est un très long chemin en France, au détriment des patientes et des patients, quand dans d'autres pays on a déjà démontré le bien-fondé de certaines d'entre elles.

Combien d'êtres ont servi de cobayes pour des pratiques douteuses ? Naître à cheval entre le féminin et le masculin ne donne à personne le droit de décider à sa place du meilleur côté vers lequel basculer, ni de l'opérer dès la naissance pour confirmer ce choix.

Pour aller plus loin :
http://www.martinwinckler.com/spip.php?article54
Lien : https://translate.google.com..
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La voix de soliste de ce « choeur des femmes » est tenue par Jean (prononcez "Djinn"), interne des hôpitaux, major de promo, sur le point de terminer son internat. Son but : obtenir un poste de chef de clinique dans le meilleur service de chirurgie gynécologique de France. Mais avant d'atteindre ce Graal, on lui impose, pour valider son internat, d'aller passer six mois dans une obscure unité de « Médecine de la Femme », dirigé par le controversé Dr Karma. Jean ne voit pas autrement ces six mois que comme un purgatoire, puisque dans cette unité, on passe le temps à faire tout ce qu'elle déteste – elle qui ne veut que se consacrer à la chirurgie « pour opérer, réparer et reconstruire le corps féminin » –, à savoir écouter les femmes parler d'elles-mêmes et de leurs problèmes. Entre cette jeune femme arrogante, agressive et dotée d'un fameux complexe de supériorité, et le Dr Karma, auquel la rumeur prête tous les vices, la confrontation semble inévitable.

Mais le sujet de ce roman n'est pas seulement le récit de la rencontre et du choc des idées entre ces deux personnes, c'est avant tout la mise en lumière de l'opposition frontale entre deux conceptions de la médecine gynécologique. D'un côté (majoritaire), il y a les actes : prescriptions pléthoriques de médicaments, d'analyses, d'examens invasifs voire non sollicités, tout cela « pour le bien des femmes », mais sans qu'on ait réellement pris la peine de les écouter, de les informer, de demander et d'obtenir leur consentement éclairé, bref, sans qu'on songe à se préoccuper de leur bien-être physique et psychologique, comme si, après tout (air connu), les femmes n'étaient pas les mieux placées pour savoir ce qui se passe dans leur corps et ce dont elles ont besoin ou envie. de l'autre côté, il y a la parole, celle des patientes, que de trop rares médecins prennent le temps de faire advenir (parce qu'un problème peut en cacher un autre), d'écouter et surtout (surtout!) de s'abstenir de juger ; et puis la parole de ces mêmes médecins qui informent, conseillent, proposent des alternatives, accompagnent, tout en évitant les examens médicaux superflus. En un mot : ceux qui respectent l'humanité de leurs patientes.

Alors certes on peut reprocher à ce roman quelques longueurs et un côté trop manichéen ou caricatural, mais question contenu, tout est bon à prendre. « le choeur des femmes » se lit comme un page-turner, parfois poignant, souvent révoltant ou écoeurant, qui provoque colère à l'égard des uns et admiration à l'égard des autres. Bien qu'écrit en 2009, il semble malheureusement toujours d'actualité, à en lire les nombreux articles et blogs sur les violences gynécologiques et obstétricales.

Lecture à prescrire donc à tous les gynécos (y compris les femmes) et médecins en général, comme une piqûre de rappel que leur travail consiste à soigner dans le respect de l'intégrité et de la dignité de leurs patient.e.s.

A lire et offrir par/à toutes et tous, pour (re)prendre conscience-affirmer-répéter-insister-marteler-revendiquer que le corps des femmes leur appartient, et que leurs voix méritent d'être entendues.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Martin Winckler aime les femmes, c'est indéniable ! Et moi je l'aime aussi. A lire ce compte rendu sous forme romancée des consultations gynécologiques, je ne peux qu'admirer et aimer ce genre de médecin à l'écoute, qui ne juge pas, qui n'interrompt pas, qui ne joue pas de son pouvoir. Un vrai soignant, quoi.

Par l'intermédiaire de Jean Atwood, une jeune médecin à la toute fin de son dernier stage, nous entrons dans l'intimité des femmes, qu'elles aient 16 ans ou 56 ans. Contraception et IVG constituent le haut du pavé, mais aussi les différences sexuelles « anormales », comme une petite fille naissant avec un micro-pénis par exemple.

Jean Atwood est au départ la médecin formatée pour être chirurgienne, donc pas d'état d'âme, pas d'écoute, pas de conseils, mais des jugements impératifs, des oeillades assassines, des silences éloquents. Et puis après quelques jours dans le service d'un médecin hors normes, adulé par ses patientes, différent et empathique, sa conception change…du tout au tout !
Elle est complètement bouleversée, et nous aussi. Elle nous fait alors entrer dans son intimité, et là, c'est la surprise.
Le roman se termine en apothéose, trop rocambolesque , avec retournements de situations, déballages intimes, pleurs, trop de théâtre à mon goût.

N'empêche, j'ai lu ce livre en apnée, je l'ai adoré. Il m'a confortée dans l'idée qu'il existe des médecins « bons », j'en connais, d'ailleurs. Cela m'a permis de repenser à eux, à elles, et de leur dire merci. Que les autres lisent ce livre, qu'ils s'en inspirent, ils ne pourront qu'aider à changer ce monde médical souvent gouverné par le désir de puissance et la gloriole.

Laissez-vous bercer par ce choeur des femmes, souvent humbles, inquiètes, dominées, et pourtant si puissantes si elles sont écoutées !
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Je viens de terminer ce livre de 600 pages, et je suis un peu bouche bée !
C'est l'histoire de Jean Atwood, au début je me suis dit : c'est un homme ou une femme !? C'est une femme...

On lui impose de finir ses 6 mois d'internat dans une petite unité de gynécologie, alors qu'elle ne pense qu'à devenir chirurgien pour réparer, reconstruire le corps féminin. Au fur et a mesure ses certitudes tombent face à sa facon d'appréhender son métier et sa facon de l'exercer.

Il y a de nombreux récits de consultations gyneco, c'est aussi sur toile de fond documentaire, mais à travers eux on voit la jeune medecin se modeler, même si tout au long de ce roman, on a l'impression qu'elle ne décolère pas ! Je m'arrête là, lisez le, c'est une belle lecon de vie et on aimerait bien que tous les gynecos soient comme elle !
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Tout le monde devrait lire ce roman : hommes, femmes, médecins, gynécologues…
Les femmes pour savoir qu'elles ne sont pas seules à vivre les examens gynécologiques comme une intrusion de leur intimité, même si leur médecin est doux et discret ;
Les hommes pour comprendre ce que peuvent ressentir les femmes quant à leur corps ;
Les médecins et gynécologues, pour comprendre que leurs actes, mêmes les plus courants, ne sont pas anodins.
L'histoire, même si elle comporte quelques longueurs et quelques invraisemblances, pleine de bons sentiments, est chargée d'humanité.
Ce livre date un peu, et pourtant les pratiques gynécologiques n'ont guère évolué en France, alors que d'autres approches, moins humiliantes étaient déjà utilisées au Canada et en Grande Bretagne quand ce livre est sorti.
La gynécologie est un thème rarement évoqué dans un roman, et pourtant il concerne toutes les femmes. A lire absolument.
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Un livre que chaque femme devrait lire... sur la médecine, sur les médecins et les relations des unes avec les autres.
En lisant les 1ères pages, j'étais persuadée que le narrateur était un homme, jusqu'au moment où on découvre qu'il s'agit d'une jeune femme, héroïne de l'histoire. Est-ce vraiment une histoire, ou est-ce qu'il s'agit d'histoires de femmes ?
Quoiqu'il en soit, que les héros de cette histoire soit féminin ou masculin, ce livre nous montre que ce n'est pas le corps médical qui importe, mais avant tout les patientes (ou patients). Leurs maux et leurs mots se confondent...
Dans les 100 dernières pages, l'histoire personnelle de Jean se précise, s'éclaire...
Au final, ce livre est avant tout un hommage aux femmes, au respect de chacun, à la personnalité de chaque personne.
Un livre qui me laisse sans voix, sans avis posé car, finalement, chacun en sortira avec son propre sentiment.
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Ce livre dont je n'avais jamais entendu parler est une véritable découverte. Martin Winckler s'était fait connaître avec La maladie de Sachs puis avec ses interventions sur les ondes, ses conseils étant toujours frappés du bon sens et d'une logique contrant souvent les diktats des pontes de la médecine et de la pharmacologie. En 2016, il avait publié Abraham et fils. J'avais lu ces deux livres et j'avais été conquis par ce médecin-écrivain qui a plusieurs autres ouvrages à son actif.

Le Choeur des femmes me semble encore d'une autre envergure par rapport aux deux que je viens de citer et sa double réédition en Folio prouve qu'il est lu. Tant mieux ! Suivre le parcours de cette jeune interne brillante et très douée, Jean (prononcer Djinn) Atwood, est passionnant, émouvant, instructif et devrait élargir l'esprit de beaucoup de spécialistes se réfugiant derrière science et technique toutes puissantes.
S'il situe son histoire dans l'unité 77 du CHU de Tourmens, lieux imaginaires comme les événements qu'il relate, Martin Winckler précise que tout le reste est vrai, grâce à son site internet qui recueille tant de témoignages dont il nous fait profiter.
Franz Karma, dit « Barbe-Bleue », n'est pas très sympathique : « Il a le profil d'un rapace, des lunettes rondes, les cheveux plutôt courts mais hérissés d'épis et une barbe fournie. » Djinn vit comme une punition ce stage qui lui est imposé dans ce secteur dédié à la gynécologie alors qu'elle ne pense qu'à opérer, étant formée pour cela au cours d'études brillantes.
Avec Franz, elle va apprendre à écouter mais son caractère entier, sans concession, ne lui facilite pas les choses : « Et de toute manière, qu'est-ce que j'en ai à foutre de ces femmes et de leurs malheurs ? C'est pas moi qui vais m'en occuper. Moi, je suis faite pour ouvrir, découvrir, inciser, extirper, découper, réparer. Je suis là pour soigner des maladies, des vraies, pas pour tenir la main ou écouter pleurer. » On cerne bien ainsi le personnage qui arrive dans l'unité 77 où le docteur Karma lui a donné une semaine pour se décider : rester ou non.
Nombreuses rencontres, amitiés riches d'enseignements, quantité de témoignages et de situations difficiles, parfois humainement insoutenables font évoluer Djinn. J'ai trouvé cette transformation extraordinaire de simplicité et de courage. Karma est clair : « Ce qu'une femme ressent est beaucoup plus important que ce que vous savez… Une relation de soin, ce n'est pas un rapport de force… Mais on vous a formée pour penser d'abord au plus compliqué, au plus rare et au plus grave, pas au plus simple, au plus courant, au plus bénin. »
Cette profonde leçon de médecine humaine, à hauteur d'homme ou de femme – « Mais nom de dieu, chez un médecin, la gentillesse ça devrait être un équipement de série, par une option !!! » - se double d'une approche sensible du transgenre : « Les situations d'intersexualité sont des variantes du développement sexuel, pas des maladies. »
Il faut écouter le choeur des femmes et ce livre devrait faire partie de ce que tout médecin devrait lire non seulement pour savoir écouter mais aussi pour s'affranchir du pouvoir insidieux des grands labos : « le corps d'un patient n'est ni un tube à essais, ni un cahier de brouillon. »

Le Choeur des femmes est aussi un vrai roman plein de surprises et d'amour.
Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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C'est un très beau livre un hymne à la gent féminine.
J'ai même était étonné qu'un homme est pu écrire ce livre et qu'il connaisse aussi bien les femmes.
Je souhaite rencontrer ce genre de médecin qui s'intéresse aux patientes, les écoutes et on de l'intérêt pour ce qu'elles sont et ce qu'elles pensent, etc.
J'ai le droit de rêver :-)
(je parle de médecine gynécologique pas de médecin généraliste, qui sont des êtres à part pour moi…).
La première partie m'a transporté, la deuxième partie m'a un peu déçu.
Je retiendrais que quelques mots de ce livre : la patiente Alfa, écoute, humm, et femmes

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Ouawh, je viens juste de terminer ce roman et j'en suis tellement restée scotchée que c'est le premier mot qui me vient à l'esprit !

Une histoire de femmes mais bien plus que cela puisque c'est aussi celle des hommes qui partagent leur vie, les aiment et parfois ne savent pas les comprendre ou encore, en croyant bien faire, leur font plus de mal que de bien !
Ce superbe ouvrage est également. un livre sur la normalité ? Qu'est-ce que cela veut dire être normal ? Il parle de nourrissons qui viennent au monde avec une malformation au niveau de leur organe génital puisque ces nouveaux-nés sont dotés des deux sexes mais la vraie question que Martin Winckler pose est de savoir quel est le droit du médecin, ou même des parents de décider à la place de leur fils / fille ce qu'il ressentira plus tard et dans quelle peau il se sent tout simplement vivre ? Avons-nous le droit de décider à la place d'un enfant, qui n'est pas encore doté de la faculté de penser s'il se sent homme ou femme ? La médecine se prendrait-elle pour Dieu ? Et si oui, de quel droit ?

J'ai en effet ressenti beaucoup de colère dans cet ouvrage mais aussi énormément d'humanité. La façon dont le docteur Karma reçoit ses patientes en service de gynécologie est très émouvante. Il ne les traite pas comme des machines à procréer mais simplement comme des êtres humains qui ont parfois simplement envie de parler et d'exprimer leur propre sentiments.

Ce livre m'a fait beaucoup réfléchir car, en tant que femme, je n'aspire qu'à une seule chose : trouver quelqu'un qui m'entende, m'écoute, me soigne et surtout ne me juge pas. Vous me direz qu'il y a probablement beaucoup de gens comme lui aujourd'hui et je souhaite à toutes les femmes de trouver leur Docteur Karma.

Messieurs, ne vous méprenez pas sur ma critique qui peut paraître très féministe car ce livre s'adresse aussi à vous, à tous ceux qui sont auprès de leurs femmes et qui s'intéressent à elles, à tous ceux qui ont des enfants ou souhaitent en avoir un jour, à tous ceux qui se sentent différents et ont honte d'en parler et enfin à tout patient Alpha !

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