La cité en flammes

Au début c'est du petit Winslow, on l'a connu plus efficace pour poser ses personnages et lancer son intrigue. Surtout que c'est une bête guerre des gangs entre Irlandais et italiens dans les 80's, bon la raison à le mérite d'être sympathiquement amenée. Après ça ronronne un peu avec les 2 camps qui diminuent petit à petit, enfin y a des mises à mort sympa et puis arrive les 100 dernières pages où tout s'accélère et on a l'impression de voir la folle journée de Ray Liotta dans Goodfellas, tout va très vite, les cadavres s'enchaînent avec des bons gros coup de pute et la fin est vraiment bonne. Ca donne envie de lire la suite.

Si j'ai commencé ce roman dubitative, je l'ai terminé plutôt positivement !

Décidément, je commence à me familiariser cette année avec le milieu mafieux, car c'est un thème qui revient fréquemment dans mes lectures ces derniers temps.
Ici, c'est le cas. Guerre entre clans : d'un côté les Italiens, de l'autre les Irlandais.

Ce qui est le plus déconcertant et compliqué dans cette lecture, c'est le nombre de personnages. Il m'a été difficile, et ce jusqu'à la bonne moitié du roman, à me situer et à me rappeler qui est qui et qui correspond à quel clan.

Mais contre toute attente, j'ai sympathisé avec Danny, le personnage fort de cette saga, et je m'y suis attachée. Chose essentielle pour pleinement s'imprégner d'une lecture à mon sens.
Danny, malgré sa famille et le monde dans lequel il vit, c'est un homme incroyable, intelligent, toujours réfléchit, qui a vécu des choses vraiment pas super, et qui en vivra encore des moins bonnes. Et c'est grâce à ce protagoniste que je me suis accrochée et je ne regrette en aucun cas de l'avoir fait. On voit sa progression du début à la fin, et puisqu'il s'agit du tome 1, j'imagine que son ascension n'est pas terminée. Mais le roman est entièrement axé sur lui et le monde des Clans de Rhode Island.

J'ai lu quelque part qu'on associait ce roman à « Nous rêvions juste de liberté » d'Henri Loevenbruck, et je peux l'entendre puisqu'on est sur le même style de récit. (Même si personne ne peut être comparé à Bohem, et que pour moi ça n'arrive pas à son niveau).

En résumé, un début compliqué, qui m'a parfois perdue, même fait décrocher. Et pourtant, j'ai réussi à m'enticher du personnage principal et cela m'a valu une bonne surprise.

Clairement sans participer au Jury du prix Poche de chez @harpercollinsfrance , jamais je n'aurai été vers cette lecture de moi-même.

J'étais en mode «  les polars qui parlent de mafias ? Très peu pour moi ! »

Ahaha … comme on dit .. il n'y a que les c*** qui ne changent pas d'avis !

Je te résume le truc.

Providence, Rhode Island, USA

Années 80.

Deux clans. Les irlandais … les italiens.

Un été au bord de l'eau. Une magnifique femme. Un geste maladroit très attentionné et c'est le feu aux poudres.

La déferlante de violence va s'abattre entre les deux clans.

C'est un truc à se faire descendre d'une balle dans la tête en allant chercher son pain !

Au milieu de ce chaos, il y a Danny Ryan, pièce rapportée au milieu des Irlandais.

Et c'est lui qu'on va suivre pendant tout le roman.

Alors oui, il y a beaucoup de personnages, beaucoup de prénoms à retenir, de qui fait quoi, qui dit quoi mais honnêtement cette plongée dans le quotidien des clans mafieux c'était franchement addictif.

Ça se lit tout seul … les pages se tournent toutes seules.

J'ai adoré cette découverte et j'ai directement enchaîné avec le second tome

Zoom aujourd'hui sur "la cité en flammes" de Don Winslow aux Éditions Harper Collins.

Je dois avouer que j'ai traîné avant de commencer ce roman. La mafia n'étant pas un sujet qui m'intéresse (de mémoire, je n'ai d'ailleurs jamais lu de livres avec ce thème), je partais donc défaitiste avant même d'avoir découvert la première page. Et puis comme je le découvrais dans le cadre du Prix Harper Collins, il a bien fallu que je saute le pas et que je m'y mette.

Après avoir lu les dix premières pages en étant convaincu que ce livre n'était pas pour moi, j'ai fini par me prendre au jeu et très vite l'histoire m'a embarquée.

Si au départ, j'ai eu quelques difficultés avec les nombreux personnages, j'ai assez rapidement fini par réussir à les situer. D'ailleurs, au-delà de l'intrigue qui m'a réservé bien des surprises, ce sont eux pour moi qui sont le point fort de ce début de trilogie. J'ai adoré Danny, Terry et d'autres, mais j'en ai aussi détesté certains profondément.

Je m'attendais à n'y trouver que de la violence et pourtant même si elle est bien présente, j'ai adoré découvrir les liens de certains personnages. Qu'ils soient amoureux ou amicaux, certains ont une relation très forte qui m'a beaucoup plu, d'ailleurs, certains événements m'ont beaucoup touchée puisque l'auteur n'hésite pas à tourmenter ses personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires.

Ce roman me prouve encore une fois qu'en sortant de mes lectures habituelles, j'ai parfois de superbes découvertes.

En résumé, ce premier tome m'a fait passer un excellent moment. Une superbe surprise que je n'attendais pas et j'ai hâte de découvrir le second qui fait partie de la sélection pour le prix.

Lien : https://onparlelecture.wordp..

Si de base je n'étais pas spécialement emballée par le monde de la mafia, à ma plus grande surprise, j'ai été intriguée par ce personnage de Danny Ryan et son franc parler.

J'ai fini depuis une semaine déjà ce roman où j'ai mêlé écoute audio et lecture. Il s'agit du premier tome d'une trilogie de Don Wislow dont je ne connaissais pas la plume. Quelques jours après l'avoir fini, je dois reconnaître que je me suis attaché à Danny et que je pense toujours à lui et à Terry. En audio le narrateur est parfait, voix rauque et accent bien retranscrit quand il est nécessaire 😉.

Alors certes au départ ça tourne pas mal autour de Terry, sa femme et d'une certaine Pam sortant de l'eau, et qui ouvrent les festivités. Petit à petit, les bases se posent et après une période d'entente précaire, on entre en pleine guerre entre irlandais et italiens, deux familles qui s'opposent, Murphy contre Moretti.

Dans ce monde mafieux, il faut parfois peu de choses pour que ça dérape en règlement de comptes, surtout lorsque l'on touche au respect ou à la loyauté à l'égard de la famille ou des amis.

La plume est cinématographique et on baigne ici entre rivalité, vengeance et corruption.

Davantage roman noir que thriller, le récit est captivant et le suspense nous tient en haleine de bout en bout, sans pourtant énormément d'action. J'ai aimé les nombreux dialogues qui donnent du rythme à l'intrigue. Un peu trop de personnages a mon goût mais j'ai fini par repérer qui était qui 😂.

Je me suis attachée à certains d'eux et je me réjouis de retrouver notamment Danny dans « La cité des rêves » qui fait partie de la sélection du prix Harper Collins, catégorie polar !

Nous rencontrons dans ce roman, Danny Ryan, jeune homme marié à Terry Murphy, dont le père est le bien connu Tony Murphy, à la tête de la mafia irlandaise de Providence. Mais la sérénité relative va voler en éclat pour le clan Murphy. Pam, une superbe jeune femme va mettre le feu aux poudre et déterrer une vieille rivalité entre les Murphy et les Moretti, clan mafieux rival mené par les italiens.

Du côté des points positifs, je dois reconnaître que la plume de Don Winslow est très fluide et agréable. L'immersion dans les rivalités mafieuses est extrêmement bien faite : entre corruption, bagarres, braquages ou encore trafic et consommation de drogue, l'auteur nous décrit très précisément le quotidien de nos protagonistes et les rapports de force qui règnent. le jeu des alliances et des rivalités entre les familles sont est bien expliqué. Mais surtout, ce que j'ai beaucoup aimé, c'est la capacité de l'auteur à rendre attachants certains personnages dont la psychologie est particulièrement travaillée ; c'est notamment le cas de Danny dont l'histoire familiale est approfondie.

Toutefois, comme je le craignais, cette guerre des gangs n'est pas un univers qui me parle et m'intéresse. Je ne me suis donc pas passionnée pour cette histoire, et le nombre important de personnages m'a parfois mise en difficulté. J'ai souvent eu du mal à déterminer et à me souvenir de quelle coalition faisait partie tel ou tel personnage.

Entre clans rivaux et familles ennemies, une véritable plongée dans une guerre mafieuse sans pitié.

Quelle bonne surprise que la découverte de cette trilogie ! Les histoires de mafia ne sont habituellement clairement pas mon genre, mais celle-ci a quelque chose de plus humain, et elle est surtout accompagnée d'une plume agréable, fluide, qui prend le temps d'analyser les parcours de chaque personnage, leurs passés, leurs secrets.
Je me suis grandement attachée à Danny, le protagoniste, et j'ai trouvé certaines scènes émouvantes.
Je vous le conseille fortement !

Don Winslow nous raconte ici, avec tout le talent qu'on lui connaît, une guerre entre mafias irlandaise et italienne dans l'État de Rhode Island fin des années 80. Une guerre de territoire entre deux familles modestes de la pègre locale sur fond de désindustrialisation.
Un très bon bouquin porté par la qualité des personnages et de l'intrigue.

Une dernière trilogie avant la retraite. L'annonce est un double-évènement, du genre doux-amer. Don Winslow ne l'aura pas volé, ce moment de repos. Son dernier roman fleuve - La Griffe du Chien / Cartel / La Frontière - est une mandale dont bien peu se sont remis (l'équivalent de Underworld USA chez Ellroy). Traffic, Sicario et la série Narcos ? de la gnognotte à côté. Notez que je les aime bien en plus, c'est vous dire. La carrière de Winslow ne s'en tient pas là. Un temps détective privé, l'homme a su mettre à profit cette longue expérience dans plusieurs nuances de polars. On part de l'enquête sous influence Raymond Chandler (Du feu sous la cendre, la série Neal Carey) jusqu'à la plongée en eaux troubles pour Corruption, en passant par l'espionnage avec Frank Decker ou le recueil de nouvelles protéiformes (Le prix de la vengeance). Pour clôturer une carrière aussi riche, l'écrivain a vu grand. le titre sent la poudre, on y parle de mafia, de guerre de territoires, de trahison(s), d'Homère et de Virgile,...Nulle trace d'arrogance, l'ambition est de partir au sommet. Mission à moitié remplie serais-je tenté de dire, quand bien même deux volumes restent pour achever le cycle.

La verve n'a peut-être jamais été plus dépouillée. Également metteur en scène (parmi ses nombreux titres), Don Winslow est un auteur visuel. Les descriptions s'en tiendront à quelques lignes, jamais plus d'un paragraphe. Quand on a les bons mots, pas besoin d'en rajouter. Il faut reconnaître que le romancier les trouve plus souvent qu'à son tour. Nous avons d'un côté la mafia Irlandaise, de l'autre la pègre italienne, une paix durable malgré les relents racistes (hérités du passé migratoire), jusqu'à ce qu'une femme se retrouve entre les deux camps. Vous voyez la suite ? N'en soyez pas si sûrs. La Cité en flammes affiche ses influences (*L'Iliade*en tête, suivie de L'Énéide) comme un piège tendu à son lecteur. Ça n'a rien d'une posture hautaine pour rappeler qui mène la danse, plutôt un rappel que l'odyssée de Danny Ryan n'en est qu'au début. Comme toujours, Winslow ne temporise pas, il file à l'essentiel (du moins, le pense-t-on). Mais un évènement amène à d'autres, le choix des armes sera varié et les caractères dicteront les rebondissements. Beaucoup de personnages ? Une dizaine, mais tous sont parfaitement dessinés. Certains sont nobles, d'autres odieux, certains rassurent, d'autres inquiètent. Aucun risque de se mélanger les pinceaux, même quand l'intrigue s'emballe dans un dernier acte angoissant et funèbre.

Chaque volet de la trilogie La Griffe du chien était un accomplissement. Chaque arc trouvait sa conclusion, et on pouvait en rester là. La raison ? La suite n'était pas programmée. Elle s'est juste imposée d'elle-même à deux reprises. Grosse différence avec La Cité en flammes qui a déjà été conçue comme un récit en 3 grands embranchements. Étrangement, la démarche consciente pèse sur l'histoire et empêche même certains personnages de déployer leurs ailes. Pam et Cassie parmi les premières, reléguées à l'arrière-plan alors qu'elles sont essentielles l'une comme l'autre. Il est également surprenant que Don Winslow ne développe pas davantage quelques protagonistes secondaires, Sal ou Jardine. le premier aurait pu aisément se hisser au rang des névrosés sublimes, tandis que le deuxième est limité à un rôle quasi-spectral là où il avait le potentiel pour s'imposer en tant que figure énigmatique jusqu'au dernier chapitre. Il y a fort à parier que Winslow se réserve pour un deuxième volet plus fourni et complexe. C'est tout de même dommage, car le sentiment d'inachevé persiste sans ôter la grande qualité de cette fresque en devenir.

P.S : le roman est agrémenté d'une sorte de teasing, en proposant les deux premiers chapitres du 2nd opus. Personnellement, je n'adhère pas à cette démarche, ni au cinéma ni en littérature. Une sorte de glissement de terrain vers l'entreprise commerciale, opportun mais parfaitement inutile. J'ai donc choisi de ne pas lire ces deux petits morceaux.

Don winslow nous décrit dans ce livre la fin des groupes mafgieux de Rhodes Islande, issus de l'immigration européenne (irlandais, italiens..), et leur difficulté à se maintenir au pouvoir.. Quand une petite étincelle déclenche une guerre fratricide, jusqu'à la débâcle finale... Un bon livre qui nous permet de toucher du doigt la précarité de vie des porte flingues et de leurs familles...