Le domaine

Ce roman raconte l'histoire de Gabriel, un garçon solitaire et passionné d'ornithologie. Il accompagne sa mère qui a trouvé un travail d'été au Domaine, la résidence du comte et de la comtesse de la Guillardière. Son été se déroule paisiblement jusqu'à ce que l'arrivée d'Éléonore, petite fille du comte et de la comtesse, vienne tout chambouler.

J'ai eu un peu de mal à me plonger dans ce roman. Je l'ai trouvé long à commencer. Pour moi, le livre commence vraiment à l'arrivée des petits-enfants des de la Guillardière. L'atmosphère de ce livre est très pesante. Gabriel est un personnage touchant, tout comme sa mère. La fin est très surprenante, je ne m'y attendais absolument pas. J'ai tout de même bien aimé ce livre et je le recommanderais aux bons lecteurs.
Julie

Ce livre est placé dans la catégorie "Thriller", de ce fait je m'attendais à quelques frissons ou moment de suspens, mais il n'en fut rien..... Je dirai c'est un roman, simple mais bien écrit. Il se lit vite.
Un léger rebondissement à partir du chapitre 30, mais rien qui peut laisser penser à un thriller.

Gabriel accompagne sa mère, durant les vacances d'été, dans son nouveau travail : aide cuisinière dans une famille de la haute bourgeoisie.
A leur arrivée, ils sont témoin de la chasse mener par les domestiques pour attraper une petite chouette qui a effrayée la maîtresse de maison. L'oiseau ne s'en sortira pas au grand dam de Gabriel passionné d'ornithologie.
Ce dernier a du mal à s'acclimater au domaine et trouve refuge dans la nature qui entoure la demeure.
Ce fragile équilibre vole en éclat avec l'arrivée des petits enfants des maîtres de maison et Gabriel va laisser ses sentiments le submerger.

Le point fort de ce livre est l'ambiance oppressante qui règne tout le long du récit. le personnage de Gabriel est très fourni et ses émotions/réactions sont très bien rendues.
Je cherche encore le thriller car il n'y en a pas. Certes l'ambiance est lourde et sombre, mais cela ne fait pas tout.
Je reste sur ma faim avec ce roman et la fin ne m'a pas convaincue.

Gabriel, un jeune réunionnais de 16 ans arrive au château avec sa mère Florine aide-cuisinière.
Tous deux vont passer l'été chez le comte et la comtesse de la Guillardière.
Gabriel est un enfant très solitaire qui adore les oiseaux, un enfant un peu différent aux yeux d'Éléonore et ses cousins. Éléonore est la petite fille de la comtesse. Une fille de bonne famille et ne prête mais alors aucune attention au jeune homme.
Éperdument amoureux de la jeune fille, Gabriel va commencer par chercher par tous les moyens à l'aborder, à capter son attention, à la charmer.


J'aime bien le fond de l'histoire mais je trouve que certains passages du livre sont assez longs. Ils sont descriptifs et sans dialogue. Je n'aime pas non plus les allusions trop fréquentes à mon goût sur les oiseaux.
Mis à part ces quelques détails, c'est un beau livre qui parle d'amour entre deux adolescents, et celui d'une mère à son fils.

Mon moment préféré, la description des cousins d'Éléonore par leur oncle dans le salon en attendant un concert de musique classique.
J'aime aussi les passages où Gabriel décrit les faits et gestes de toute la maison

En lisant ce livre, j'avais un peu de peine pour Gabriel, cet ado incompris des autres.

Cet été là Gabriel, un adolescent orphelin de père d'origine réunionnaise, accompagne sa mère au domaine, une immense propriété bourgeoise isolée au milieu des bois et des marais. Elle vient d'y être embauchée pour deux mois en tant qu'aide cuisinière au service du comte et de la comtesse de la Guillardière. A leur arrivée ils sont d'emblée assaillis par l'atmosphère pesante et malsaine du lieu, que viennent confirmer les comportements étranges voire hystériques des résidents, propriétaires et personnels de service, propres à vous mettre mal à l'aise dès les premières minutes. le garçon, de nature sauvage et solitaire, passionné d'ornithologie, appréhende ces longs mois d'été et préfère éviter la demeure en passant de longues journées à l'extérieur à observer la faune locale.

Peu à peu l'angoisse et la peur s'emparent de lui (pas du lecteur) sans qu'il puisse se l'expliquer, et même ses propres réactions le surprennent. L'arrivée des petits enfants du domaine, un groupe de cinq adolescents passablement imbus d'eux-mêmes, apportera un peu de fraicheur, de rires et de plaisanteries au séjour. Pourtant, à mesure que les jours passent Gabriel n'a plus qu'une obsession : celle qu'Eléonore, l'une des cousines, le remarque. Ses sentiments le dévorent peu à peu, le brûlent à petit feu, changent son comportement jusqu'au drame...

Le roman de Jo Witek, bien qu'agréable à lire, déçoit au niveau du rythme, qui tarde à s'accélérer jusqu'au moment où finalement tout est passé, après une ellipse malheureuse, sans que le lecteur ait senti venir la chute. La montée progressive de l'angoisse n'est pas assez savamment dosée pour que ce dernier s'accroche à son livre et le dévore, une boule dans la gorge, jusqu'aux dernières pages. L'atmosphère mise en place dès les premières pages semble pourtant prometteuse, mais plusieurs motifs accrocheurs et intrigants sont abandonnés en cours de route par l'auteur : cette ombre et ses traces de pas dans la forêt, ce grigri qui lance un hameçon fantastique et qui finalement n'est autre qu'une pelote de déjection de chouette, cette terreur dans les yeux de la jeune asiatique.

Quelque chose à manqué à Jo Witek pour lier l'ensemble dans une tension narrative continue et progressive, alliant suspense et angoisse, afin de tenir le lecteur en haleine du début à la fin. Ce n'est que dans les vingt dernières pages qu'il suspend enfin son souffle et se laisse surprendre par un dénouement schizophrène inattendu, mais c'est malheureusement un peu tard.

Gabriel est passionné d'ornithologie. Il aime observer la nature, prendre le temps de noter tout cela dans son carnet. C'est une passion qui lui vient de son père. Lorsque sa mère doit, pour lui payer ses études, travailler dans un domaine dans les Landes en tant qu'aide cuisinière, il n'hésite pas à la suivre. Mais dans ce domaine, une atmosphère lourde, pesante, règne. Il trouve un peu de refuge en observant les oiseaux, mais là aussi, il fait d'horribles cauchemars. L'ambiance malsaine continue d'augmenter à l'arrivée des petits enfants du Comte et de la Comtesse, qui semble mépriser ce jeune adulte. Il tombe amoureux d'Eléonore, et il sera prêt à tout pour arriver à séduire sa belle ... L'angoisse, les sueurs froides sont au rendez-vous encore dans ce roman de Jo Witek. Je n'ai pas été subjugué par l'écriture de cette histoire, j'ai trouvé que certains clichés étaient trop accentués, comme l'esclavage moderne, la différence entre les gens qui ont de l'argent et ceux qui doivent gagner leur vie durement ... toutefois, la partie psychologique, l'enquête tient vraiment en haleine ...

Une atmosphère malsaine dans une grande demeure bourgeoise, des adolescents fragiles écrasés par le poids des conventions sociales, un amour impossible et de grands espaces naturels : voici les principaux ingrédients de ce thriller psychologique rondement ficelé. Jo Witek excelle dans l'art de créer des ambiances, de décrire les tourments de l'adolescence et d'aborder l'air de rien des sujets fondamentaux (les relations de classe, la construction de l'identité). Après un glaçant hiver en enfer, elle nous entraîne dans été aussi peu chaleureux.

Forte de ma super expérience avec Un hiver enfer, le précédent roman de Jo Witek, je me suis lancée sans hésitation dans son nouveau roman noir. J'espérais y retrouver la même tension et une chute finale aussi inattendue. Sur ces deux points, je ne peux pas vraiment me considérer déçue, mais il m'a clairement manqué d'autres ingrédients pour vraiment apprécier ce roman.

Nous suivons cette fois Gabriel, un ado de seize ans, grand solitaire, amoureux de la nature et passionné d'oiseaux. C'est un héros intéressant, très (trop ?) mature pour son âge, et du coup, un peu en marge. Il se retrouve dans ce grand domaine, avec des landes à perte de vue : a priori l'endroit rêvé pour cultiver sa passion. Nous le suivons donc dans ses expéditions, ses découvertes, ses observations ; on passe énormément de temps seul avec lui à observer les beautés de la forêt et le vol des oiseaux. Et à moins d'être nous-mêmes des aficionados de la nature, on perd rapidement intérêt.

Ce qui n'aide pas, c'est la mise en situation assez longue et peu palpitante. Il faut attendre une bonne centaine de pages avant l'arrivée de l'élément déclencheur, l'arrivée du personnage qui va tout faire chavirer. Pourtant, on sent bien cette atmosphère sombre et un peu glauque, chère à l'auteure, qui se met doucement en place et joue presque le rôle d'un personnage à part entière… Mais ça manque quand même singulièrement d'action. Et il faut encore attendre cent autres pages pour que ça remue un peu et enfin plonger dans le coeur de l'histoire et discerner les premiers signes du thriller que l'on attendait avec avidité.

Paradoxalement, c'est un roman que j'ai dévoré. J'avais vraiment envie de savoir ce que Jo Witek avait préparé pour son final. On sent tout au long du roman qu'elle va nous retourner le cerveau et ça n'a pas manqué. du coup, je ne ressors pas déçue de ma lecture, mais je m'attendais à un « vrai » thriller, quand il ne s'agit finalement « que » d'une histoire d'amour de vacances tumultueux entre deux jeunes, avec leurs faiblesses, qui se découvrent et se dévoilent… jusqu'à quelques pages de la fin.

Je n'aurais jamais cru dire ça, mais j'espérais quelque chose d'un peu plus « conventionnel », un bon page-turner sombre et inquiétant avec les codes avérés du thriller. Jo Witek s'essaie à une autre forme de roman noir et c'est d'ailleurs son objectif : elle voulait casser cette « notion d'efficacité du thriller » et revenir à « une forme plus classique ». J'ai découvert cette ambition dans une très bonne interview après ma lecture (voir ci-dessous) et du coup, ce roman prend tout son sens… Jo Witek a réussi son pari et son roman correspond tout à fait à ce qu'elle voulait en faire. C'est juste que je ne m'y attendais pas et je me suis retrouvée un peu à côté de la plaque pendant l'histoire, en attente de ce côté « efficace » d'un thriller. Mais ce n'est que partie remise, car je reste en admiration devant sa plume, l'ambiance de ses romans, la finesse de ses personnages. Prochain arrêt : Peur express.
Lien : https://charabistouilles.wor..