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3,77

sur 634 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Critique publiée initialement sur le site Critiques Libres (2006)

Moi, Charlotte Simmons. Non non, ce n'est pas le titre, c'est une affirmation. C'est moi, Charlotte Simmons. Je suis l'héroïne de ce livre ! Cette fille venue du fond des États-Unis, qui a connu la réussite scolaire locale et qui a obtenue une bourse d'études pour une des plus prestigieuses universités américaines. Charlotte Simmons, c'est mon Surmoi, c'est mes valeurs morales, c'est mon innocence, c'est mon refus de me plier aux amusements des autres, c'est mon regard dédaigneux sur l'immaturité collective. Je suis Charlotte Simmons.

Alors forcément, comment ne pas aimer un bouquin quand on s'identifie à l'héroïne, au point que même notre “première fois” n'avait rien de plus glorieuse l'une que l'autre. Mais je ne porte pas de robes, il est vrai.

Charlotte Simmons, c'est un gentil “teen-movie”, une comédie romantique américaine, avec une fille belle et intelligente, qui sort avec le capitaine de l'équipe de foot un joueur “star” de basket, qui croit qu'elle est coooool parce qu'elle se fait baiser par une demi-célébrité qui se fait passer pour le mec parfait, qui n'arrive pas à aimer l'intellectuel binoclard et chétif qui tuerait pour l'épouser, et qui, in fine, termine la course du lecteur dans une savante création littéraire, seule originalité de cette affaire : un sportif intelligent. Bah ouais, plutôt que de maintenir un suspens sans fin sur “lequel va-t-elle choisir”, Wolfe s'emmerde pas, il crée l'intermédiaire.

Et ça, c'est du 100% Charlotte Simmons. J'en sais quelque chose, c'est Moi, Charlotte Simmons !
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Élève méritante et pure jeune fille originaire de Sparta en Caroline du Nord, Charlotte Simmons va intégrer la prestigieuse université «Dupont», un nom fictif imaginé d'après plusieurs universités américaines renommées du genre Princeton, Stanford, Harvard etc. Elle compte ne pas décevoir sa famille et en premier lieu sa mère et sa professeure, Miss Pennington qui a poussé Charlotte à intégrer la fameuse faculté.
Elle déchante bien vite en découvrant d'abord sa camarade de chambre riche, snob, obsédée et alcoolique qui ne passe aucune soirée à étudier. Puis ce sont les douches et toilettes mixtes où elle doit subir les grossièretés des garçons à peine sortis de l'adolescence. Il y a aussi ce langage « fuck » qui sort de leurs bouches à tout propos. Les autres filles la snobent aussi à cause de son look de péquenaude et sa modeste bourse, elle ne pourra pas intégrer les fameuses sororités. Elle sort bien une fois ou deux avec Mimi et Bettina, tout aussi paumées qu'elle mais tout aussi vipères que les autres.
Les garçons quant à eux sont représentés par trois personnages : le beau gosse riche et égoïste en la personne de Hoyt Thorpe, l'intellectuel, Adam Gellin, qui lutte pour des causes et dénonce les scandales dans le journal de l'université tout en étant tuteur et aide du troisième larron, Jojo Johanssen, basketteur blanc de son état au milieu d'un sport dominé par les Noirs. Jojo, comme Charlotte va évoluer car Charlotte lui reproche d'avoir, dans le premier cours de français sur le Madame Bovary de Flaubert dispensé en anglais (ce qu'elle trouve scandaleux), évité de dire une idée juste et joué à l'imbécile pour ne pas perdre la face devant ses coéquipiers qui se moquaient de lui. de fait, il est mal vu de passer pour un intello dans ce monde où tout n'est qu'apparence et faux-semblants.
Hoyt Thorpe, personnage central, détestable fils à papa de quatrième année fera évoluer Charlotte lors d'une « soirée habillée » dans un grand hôtel de Washington. Hoyt Thorpe mène grand train et parade devant ses congénères. Il est aussi populaire pour avoir surpris un possible futur président des USA en fâcheuse posture dans le campus de Dupont et avoir proprement cassé la figure à son garde du corps. Ce sera une lame à double tranchant.
Elle en concevra de l'amertume et sera déprimée voyant ses rêves romantiques anéantis. Adam, amoureux de Charlotte sans réciprocité, l'aidera à s'en sortir et elle lui rendra la pareille quand il sera accusé de plagiat par le professeur de Jojo, inflexible personnage haïssant les sportifs. On sait combien les universités tiennent à leur prestige grâce aux rencontres sportives qui rapportent l'argent des sponsors. Ici il y a le basket et les joueurs de crosse, de hockey, je suppose.
Quant à Jojo, il évoluera parallèlement à Charlotte qui, en lui reprochant sa désinvolture dans ce fameux cours de français, se lancera dans la philosophie si bien que son coach et ses camarades l'appelleront « Socrate ». Tous ces personnages, il faut l'avouer sont un peu caricaturaux et je ne connais pas assez les universités américaines pour savoir s'il se passe de telles orgies et de telles beuveries. Toujours est-il que ceux qui s'en sortent sont ceux qui ne s'en laissent pas compter, gardent les pieds sur terre. Jojo Johanssen n'est pas le basketteur primaire et illettré qu'on croit et Charlotte peut être vite pénible avec ses atermoiements larmoyants mais l'ensemble se lit agréablement et vite malgré ses 1008 pages.
Les références à la littérature française et notamment à Madame Bovary de Flaubert et aux illusions perduesDe Balzac prennent tout leur sens à travers Charlotte atteint d'un bovarisme intellectuel et romantique et qui perd ses illusions en rentrant pour la première fois à Sparta où elle retrouve le lourdaud du lycée finalement presque moins vulgaire et stupide que les garçons du groupe de Hoyt. Ces jeunes gens quels qu'ils soient font leur expérience de la vie.

« Qu'est-ce qui n'allait pas chez ces garçons ? Ils étaient assez riches pour payer leurs études et appartenir à une fraternité huppée, en plus ; il devaient être intelligents puisqu'ils avaient été acceptés à Dupont et pourtant ils n'étaient guère différents des crétins de son lycée provincial. »

Roman d'apprentissage, triste constat sur les élites des USA même si Tom Wolfe force le trait, le roman n'est malheureusement pas aidé par sa traduction française.
En effet, pourquoi ne jamais traduire le mot « fuck » ? On a un vocabulaire assez vaste en français pour l'accommoder à toutes circonstances. de même , certaines phrases sentent bon l'anglicisme : doit-on parler par exemple d'une couleur « révoltante » ? (Revolting = dégoûtant, écoeurant) ; doit-on traduire l'expression courante « I can't wait » par « je ne peux pas attendre » au lieu de « j'ai hâte de… » ou tout simplement « vivement » ; le juron « Jesus Christ » en anglais équivaut à peu près à notre « nom de dieu » et non à « Jésus Christ ! » et le pompon : avoir traduit « billions » par « billions » et non « milliards » !
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A quoi reconnait-on un écrivain de droite quand il décrit la violence entre classes sociales ? A ce qu'il s'en délecte sans qu'à aucun moment il ne lui soit donné une traduction politique. C'est ce qu'opère de manière toutefois absolument jubilatoire ce livre.
"Moi Charlotte Simmons" , c'est en substance : Becassine intègre une fac prestigieuse. Car si en bon Républicain Tom Wolfe dans cet instantané d'un certain monde universitaire américain, raille et ridiculise de manière hilarante et avec une certaine maestria tout ce qui constitue l'ossature de la société Démocrate : débridation des moeurs, fausse bonne conscience morale, entre-soi social, il s'applique avec une certaine cruauté à se réjouir également des mésaventures - sur le campus de toutes les dépravations - de son héroïne, produit méritocratique d'une ruralité bigote et fruste du vieux sud confédéré.
Ce tir de barrage par ailleurs, malgré son absence logique et prévisible de débouché politique, impressionne néanmoins par l'acuité , la finesse sociologique de son observation des différentes catégories de personnages.
Pour autant la limite de la portée d'un tel livre pour ce qui me concerne si brillant soit-il , est que derrière la dénonciation de l'avachissement culturel du monde étudiant au profit d'une lutte des places promises à une élite affairiste, se profile clairement le petit refrain décliniste réactionnaire habituel corrélant de manière insidieuse , la perte du prestige culturel universitaire à la démocratisation de l'accès à l'enseignement pour les classes populaires qui d'une manière ou d'une autre, ici, n'auraient pas leur place , pas d'avantage que celle témoin de l'émergence des revendications minoritaires jetées démagogiquement dans le meme sac que les orgies libertariennes d'une upper-class sans âme.
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Charlotte Simmons vient d'un coin reculé des Etats-Unis et faire le bonheur des ses parents et professeurs et suscite l'envie et les rancoeurs de ses consoeurs.
Brillante mais d'exctration modeste, elle va intégrer une prestigieuse Université grâce à une bourse.
Ellle va y découvrir ses rites et paradoxes. Une description au scalpel des campus américains qui ressemblent plus à des "colonies de vacances" qu'à des temples du savoir. Et où cherche plutôt un lieu libre pour ses ébats amoureux qu'une place à la bibliothèque
Une féroce satire sociale avec une éblouissante écriture mais on peut tout de même juger la fameuse Charlotte Simmons un peu trop naïve pour dériver vers un excès de cynisme nuisant à sa crédibilité.
Mais bon, j'aime Tom Wolfe alors je suis peu-être un peu trop indulgent ?!?!
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Avec cette jeune étudiante sérieuse qui, petit à petit, devient délurée pour s'intégrer et faire la fête durant ses années de fac, on découvre la vie des étudiants sur les campus des facs américaines et c'est particulièrement affligeant. L'auteur décrit cette ambiance avec beaucoup de réalisme et l'on constate que ces jeunes gens passent plus de temps à s'amuser qu'à étudier !
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Née dans un trou improbable de Caroline du nord d'une mère bigote et d'un père taiseux, pauvres et dignes, Charlotte Simmons est très belle, très intelligente et travailleuse ce qui lui vaut un passeport pour une des plus grandes universités, Dupont, des States.
Là où elle ne devrait côtoyer qu'une élite intellectuelle avide d'apprendre, elle va se trouver confrontée à d'étranges specimen d'humanité
- Mecs fortunés, membres des "confréries", dont le vocabulaire de base est "fuck" répété à l'infini et ne pensant qu'à matérialiser ce verbe avec le plus grand nombre possible de filles, consentantes ou moins...
- Nanas fortunées, membres des "confréries" dont le vocabulaire de base est "ohmygod" répété à l'infini et ne pensant qu'à celui, ou ceux, avec qui elles vont pouvoir pratiquer le verbe préféré sus-cité.
- Etudiants sans études, Noirs de préférence, sélectionnés pour leur taille et leur capacité à faire entrer un gros ballon orangé dans un filet suspendu...très haut...
Dans ce microcosme frelaté notre Charlotte, pauvre, mal attiffée, soumise aux sarcasmes des autres et, surtout, des unes, va perdre ses bonnes notes, ses illusions et, comble de tout, sa virginité, ce qui, pour la congrégation de sa mère, "L'église de l'évangile du christ" représente, bien sûr, l'abomination absolue et va plonger Charlotte dans une profonde dépression.
Comment va-t-elle survivre, remonter et redevenir, mais à quel prix "Moi, Charlotte Simmons" dans ce marigot fétide, vous le saurez en lisant ce gros livre (1008 pages en poche) que vous ne quitterez plus jusqu'à la fin, et vous ne le regretterez pas.
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Cela faisait longtemps que j'avais ce pavé dans ma bibliothèque que j'attendais de lire.
Le sujet (la vie sur les campus américains) m'a toujours beaucoup attiré mais j'avais lu de nombreuses critiques américaines qui globalement résumaient le livre en 2 mots : grossier et cliché.
Et bien je confirme!

On a des f*** dans à peu près toutes les phrases (oui oui c'est possible), et on est globalement dans le gros cliché du campus américain (sexe et alcool à gogo, les études n'étant pas du tout la priorité des étudiants mais comme ils sont brillants ils s'en sortent de toute façon pour avoir un dossier correct voire excellent).

Rassurez vous Wolfe ne dépeint pas l'université comme étant exclusivement composée d'obsédés des fraternités qui sautent sur tout ce qui bouge (Charlotte en l'occurrence) mais également d'étudiants aussi brillants que Charlotte qui se dédient corps et âme à leur éducation pour tenter de changer le monde. Mais ceux ci sont minoritaires et des parias (et évidemment pauvres cela va sans dire car les riches eux boivent et forniquent). En lisant le livre vous vous rendrez compte qu'il y a des exceptions à ce que je viens de dire mais globalement c'est ça.

Pourtant ça se lit bien!

On suit principalement les personnages suivants :
* Charlotte of course
* Jojo un basketteur star du campus beaucoup plus intelligent qu'il n'en a l'air qui va décider d'étudier "vraiment" sans se contenter des modules débiles dans lesquels on inscrit les sportifs afin qu'ils aient leur diplôme à la fin du cycle. C'est un aspect bien connu mais malgré tout intéressant du livre, la façon dont les meilleurs universités recrutent des sportifs qui pour certains n'ont pas du tout le niveau et à qui on donne le diplôme grâce à des cours complètement bidons car le sport et les compétitions sportives est une manne financière énorme pour les universités américaines.
* Hoyt un jeune pas idiot du tout mais complètement obsédé qui vit dans une fraternité et qui va bien évidemment se mettre en tête de dépuceler Charlotte : la vie dans les fraternités
* un personnage dont j'ai déjà oublié le nom qui tombe de suite amoureux de Charlotte et qui est aussi brillant qu'elle mais que évidemment Charlotte ne peut pas aimer car il est probablement trop gentil et pas assez en vue pour elle. Avec lui on découvre plutôt les étudiants méritants qui triment à côté de la fac pour se payer leurs études malgré les bourses d'excellence.

Comme je le disais on est franchement dans les clichés et j'ai souvent levé les yeux au ciel en passant des pages lors de passages (nombreux) où on a juste envie de frapper le personnage principal tellement elle nous agace mais à mon grand étonnement je l'ai pourtant lu assez rapidement car ça m'a beaucoup rappelé les films pour ado que je regardais lorsque j'étais ado. On est complètement dedans! La méchante fille à papa richissime avec qui on partage la chambre, le méchant garçon tellement en vue et séduisant qui veut vous mettre le grappin de dessus, le sportif pas si con que ça, et le gentil garçon brillant mais à l'écart bien sûr parce que trop brillant dans ce monde de dévergondés... Et on a évidemment un happy end à la fin!

Bref franchement j'attendais plus d'un roman de Tom Wolfe (dont j'avais beaucoup aimé le Bûcher des vanités) car pour faire court on est sur un scénario de livre pour ado avec beaucoup de grossièreté dedans.
Lien : https://piccolanay.blogspot...
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wolfe est un auteur américain originaire de virginie. Populaire , excentrique ( ses fameux costumes blancs et son chapeau à larges bords), conservateur, mais surtout doté d'un immense talent de conteur, ses romans connaissent des succès mondiaux retentissants. Adaptation de ses oeuvres au cinéma, invitation dans les émissions de télé les plus regardées, Wolfe est un cas à part dans la littérature américaine contemporaine. Ses romans , pour la plupart des pavés de près de 1000 pages, décortiquent la société américaine avec talent et précision. Fort d'un véritable travail d'investigation, Wolfe, lauréat de nombreux prix de journalisme, n'a pas son pareil pour s'attaquer à tous les maux de la société américaine. Ses thèmes de prédilection ( racisme, rapports voir conflits sociaux, ) sont abordés dans chacun de ses romans et font de son oeuvre un témoignage unique sur l'amérique contemporaine.
* Mon humble avis : Wolfe est un écrivain unique. Ses romans sont à chaque fois un prodige de précision et de talent. L'auteur aborde le sujet de la société américaine sous tous ses aspects et nous livre des sagas passionnantes et addictives. La sortie de chacun de ses romans est attendu dans le monde entier et unanimement salué par la critique. On ne peut que s'incliner devant un tel talent mais aussi devant une somme de travail qu'on devine immense. Je recommande particulièrement la lecture d' un homme, un vrai ou moi, charlotte Simmons qui sont deux romans prodigieux à mon humble avis. le style de Wolfe est aussi élégant que son accoutrement et ses romans, malgré leurs longueurs, m'ont procuré un immense plaisir de lecture. A la manière d'un sociologue, il critique la société américaine avec talent et aborde des sujets brulants d'une manière unique et captivante. Vous l'aurez compris je suis fan de cet auteur qui prétend s'inspirer de Zola ou de Dickens et dont je ne vois pas l'équivalent dans la littérature moderne (peut-être en France avec l'insouciance de Karine Tuil ?) . Un grand auteur, des romans palpitants, une exigence rare, des personnages inoubliables, n'est-ce pas tout ce qu'on demande à un auteur de talent ? Wolfe remplit son contrat haut la main et j'ai hâte de découvrir sa prochaine production annoncée pour 2018.
Lien : http://francksbooks.wordpres..
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Charlotte Simmons est l'élève la plus brillante de son lycée du fin fond de la Caroline du Nord. Si douée qu'elle est la première de l'histoire à avoir été admise à Dupont, la meilleure université des Etats-Unis. A Sparta, son petit patelin des montagnes, tout le monde l'admire. Elle est si intelligente, si droite, si pure, qu'elle intrigue son entourage, les jeunes comme les adultes.

Fière d'elle et pleine d'espoir, elle fait la route jusqu'au campus, accompagnée de ses parents. Elle va enfin s'élever et connaître ce qu'elle appelle « la vie de l'esprit« .

Enfin, ça, c'est ce qu'elle croyait. Avant. Car dès son arrivée, elle comprend qu'elle est différente. Non seulement provinciale, mais aussi issue d'une famille trop modeste, comparée aux jeunes bourgeois à l'accent new-yorkais qu'elle doit maintenant côtoyer. Elle, elle n'a pas l'argent pour sortir jusqu'à 2 heures du matin tous les soirs, ni pour déjeuner tous les jours à la cafète.

Et si c'était que ça ! Il y a aussi l'alcool, les filles qui gloussent et les parties de sexe délurées auxquelles s'adonnent tous ses camarades. Les toilettes mixtes, l'arrogance des « cools », caste dont elle ne fait pas partie, la corruption sous toutes ses formes, la pression sociale, la pression du groupe.

Y cédera-t-elle, elle qui n'a jamais cédé devant rien ?

Dans Moi, Charlotte Simmons, Tom Wolfe peint un tableau noir de chez noir de l'élite américaine. On est déprimé avec lui pour la pauvre Charlotte, bien qu'elle arrive aussi à nous exaspérer par sa naïveté. Mais on la suit dans son apprentissage (désapprentissage ?) de la vie, la vraie, et on grandit avec elle.

La suite sur http://bit.ly/2kvcTUv
Lien : http://penibles.fr/livre-duu..
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Quelle belle critique des Universités américaines. Ont y apprend l'envers du décor, encore un des aspects qui permet de comprendre le fossé existant entre les différents habitants de ce pays .
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