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3,86

sur 535 notes
Quelle découverte ! J'avais déjà lu du Virginia Woolf avec Mrs Dalloway, qui était bien, mais pas autant que celui-ci.
Orlando, jeune homme qui finira par devenir un beau matin une femme. Orlando qui parcourt les siècles sans prendre une ride. Orlando-femme qui découvre la différence des hommes et des femmes dans la société: de nombreux passages sur la société patriarcale et sur la place des deux sexes dans celle-ci. Orlando qui aime la poésie, la nature et se questionne sur l'Amour.
En bref, un roman qui fait beaucoup réfléchir sur le monde dans lequel nous vivons, une oeuvre au ton clairement féministe. Des passages très humoristique. Une belle plume pour un très beau livre, malgré quelques passages moins intéressant à mon goût mais qui n'entache quand même pas la lecture. A lire au plus vite !
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On finit cette sélection des nouveautés poches là vous conseiller pour cet été par, une fois n'est pas coutume un classique et évidemment pas n'importe quelle classique puisque c'est sans doute le livre le plus céléèbre de l'imense Virginia Woolf..

Virginia Woolf, auteur anglais qui a révolutionné le roman au début du siècle (éclatement de la narration, utilisation systématique du monologue intérieur notamment dans Mrs Dalloway et Les vagues) a la réputation d'être un auteur difficile à aborder. pour des histoires qui nous emmènent toujours aussi loin dans les tréfonds de l'âme humaine.

Un de ses romans sans doute les plus accessible est Orlando qui avait fait l'objet en 1993 - je l'avais vu au cinéma à sa sortie- d'une belle transposition cinématographique de Sally Potter, avec Tilda Swinton dans le rôle-titre.

A travers son héros androgyne, on sait que Wollf tisse en fait le portrait idéalisé de la poétesse Vita Sackville-West avec laquelle elle entretint une liaison passionnée

Virginia Woolf entremêle son style sophistiqué et introspectif à une vraie odyssée picaresque, ironique et également follement romanesque.

On y retrouve l'humour mordant de Virginia Woolf, d'un grotesque assumé, dans ce qui est sans doute un chef d'oeuvre à la fois de singularité et de classicisme .
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Dans le cadre d'un cours de littérature, j'ai été amenée à lire Orlando, de Virginia Woolf, écrit en 1927 par cette dernière, alors qu'elle vit un période difficile. En effet, épuisée, cette femme aux tendances suicidaire tombe en 1926 éperdument amoureuse d'une certaine Vita Sackville West, épouse de Harold Nickolson. Ce roman raconte cette déception amoureuse. Au bout d'un an, les sentiments de la jeune femme ont évolué, si bien qu'elle regrette de s'être autant attardée sur le sujet. Elle nous a pourtant livré ce qui, à mon sens, constitue l'un ouvrage les plus marquant de l'histoire de la littérature.
Comme je viens donc de le laisser entendre, j'ai beaucoup apprécié ce livre, principalement car il est d'une grande originalité. En effet, le temps dans ce livre s'écoule de façon très particulière, semblant parfois s'étirer à l'infini, parfois filer à toute allure. Ainsi, de nombreux et longs passages reproduisant le fil de la pensée d'Orlando nous donnent véritablement l'impression que le temps passe, lentement, mais sans que l'on puisse pour autant le retenir. Pourtant, les années ne semblent pas avoir de prise sur Orlando, qui malgré les années qui passent, reste jeune, et ce durant 300 ans, ce qui déstabilisera le lecteur, qui essaiera alors de se raccrocher aux quelques marqueurs temporels qui lui sont offerts (les rois d'Angleterre qui se succèdent). Il sera ainsi d'autant plus plongé dans cet univers bizarroïde et dépourvu de logique.
Ce temps insaisissable, la belle Orlando le passe essentiellement à écrire, toujours le même poème, depuis sa plus tendre enfance, alors qu'elle était encore un petit garçon. Effectivement, Virginia Woolf nous présente ici le portrait d'un écrivain maudit, perfectionniste, incapable de clôturer son oeuvre. Il s'agit donc également d'un roman sur l'art d'écrire et sur la démarche de l'écrivain, qui semble à part, isolé du monde. Ce thème, abordé par de nombreux autres auteurs, est ici envisagé de manière très détaillée et tout-à-fait singulière. Ainsi, Orlando, qui pourrait sembler « inclassable», s'inscrit dans la série des récits de vies d'écrivains, un sujet qui m'intéresse énormément.
En outre, j'ai été particulièrement touchée par la dimension poétique de ce roman. En effet, la richesse de ce livre ne réside pas dans l'histoire qu'il raconte, mais plutôt dans les mots, et la manière dont ensemble, ils constituent une véritable mélodie. Les images utilisées sont également très riches, particulièrement en ce qui concerne les différents changements météorologiques, très impressionnants (lorsque Londres, entièrement gelée, est ravagée par une soudaine tempête, par exemple. La glace fond alors et emporte tout sur son passage).
En somme, je vous conseille ce livre, qui a été une véritable révélation pour moi et qui m'a beaucoup intriguée. Il n'est cependant pas facile à lire, car comme je l'ai dit précédemment, la poésie et les descriptions priment sur la narration, mais je vous assure que l'effort en vaut la peine.
Lien : https://elise-et-rapha.weebl..
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Je suis attirée par cette auteure : la femme, l'écriture, sa personnalité (complexe) c'est un tout et je me suis proposée de lire son oeuvre (ou une bonne partie) sur 2018..... Après Mrs Dalloway  et Un lieu à soi, que j'ai beaucoup aimé me voici plongée dans un récit fantastique..... oui fantastique à plus d'un titre.

D'abord dans la notion de temps : Orlando ne vieillit pas, ne connaît pas les affres du vieillissement, il a une beauté qui le distingue et lui ouvre bien des portes, même celles des cours d'Angleterre au XVIème siècle, puis celles des palais de Constantinople lorsqu'il sera ambassadeur mais aussi les tentes de bohémiens dont il partagera la vie. Le récit se termine en 1928, année d'écriture du roman.

Quand il revient en Europe  la seule transformation qu'Orlando connaît, mais elle est de taille et il fallait oser,  c'est qu'il devient "elle". Elle est une femme et devra désormais s'accoutumer de l'autre sexe, ayant connu la part masculine de son être, il découvrira les contraintes d'une femme : vestimentaires, coiffure, langage etc... mais ne pourra oublier qu'elle a été homme.

Ce n'est pas une lecture facile : Virginia Woolf est une femme de sensations, de pensées, de nature, je dirais si j'osais une "éponge"..... Tout ce qu'elle sent, vit, voit, pense l'influence dans son écriture et elle note, parfois avec un trait d'humour, toutes ses réflexions sur l'existence, sur son environnement et sur la vie, même sur ses rapports exigeants avec l'écriture.

Quiconque a tâté des rigueurs du style me dispensera ici des détails ; il sait d'avance qu'Orlando écrivait et trouvait tout bon ; lisait et trouvait tout affreux ; corrigeait puis déchirait ; retranchait, ajoutait, touchait à l'extase, puis au désespoir ; connaissait les bons soins et les mauvais matins ; empoignait les idées pour les perdre ; voyait son livre naguère si net devant lui, se dissoudre ; mimait le rôle de ses personnages en mangeant ; déclamait en marchant ; pleurait ; riait ; hésitait entre divers styles ; préférait aujourd'hui l'héroïque et le pompeux, demain le simple et le terre à terre ; tel jour les vallons de Tempé, tel autre les champs du Kent ou de Cornouailles ; sans pouvoir décider, en fin de compte, s'il était le génie le plus divin ou le plus fieffé imbécile de la terre.(p52)

Elle ose, elle défie le temps, les lieux, les personnages, se joue des rapports hommes/femmes, nous balade dans les différentes strates de la société, ayant à travers son personnage qui a tout vu, tout vécu, même la transformation physique, la possibilité de se jouer des relations entre hommes et femmes, ce qui lui permet d'avoir une longue réflexion sur le sens de la vie s'allégeant des contraintes temporelles et sexistes.

Parfois flamboyant comme un récit d'aventures, parfois mélancolique, sombre et profond, elle se révèle elle-même, avec ses doutes, ses faiblesses mais aussi sa grande capacité d'observation, de ressenti, sans toutefois trouver toutes les réponses. S'arrêtant dans de longs moments de contemplations, de réflexion, de tourments mais sans tristesse réelle. le temps passe mais Orlando ne change pas, il s'adapte, lui.

Je me suis parfois un peu perdue dans son récit car je pense qu'il s'agit en plus d'une oeuvre très personnelle où l'auteure prend  conscience de ses ambiguïtés, ses fragilités mais aussi ses forces, ses capacités à comprendre le monde qui l'entoure, à en avoir peur mais aussi à l'aimer, avec ses faux-semblants, son hypocrisie mais aussi ses bonheurs.

On a le sentiment que Virginia Woolf a laissé la plume aller sur le papier, se laissant guider uniquement par ses pensées, ses émotions mais il y a la recherche du mot juste, du bon sentiment, de la bonne pensée. Rien n'est tout à fait libre, rien n'est tout à fait travaillé, c'est le récit, je pense, d'une "originalité" qui lui a permis d'aborder des pans de sa personnalité sous prétexte d'une sorte de conte fantastique, aventureux dont elle est l'héroïne.
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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Première incursion dans l'univers de Virginia Woolf et la sensation très rapidement de ne pas être entré par la bonne porte ; resté au seuil de cet univers quasi picaresque à défaut de celui proustien que je pensais trouver. considérations datées , récit terrifiant d'ennui. J'ai jeté l'éponge au bout d'une centaine de pages .
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Oufff!!! Une lecture trop laborieuse, une écriture alambiquée, des situations tout autant complexes que le personne pour lequel Virginie Woolf s'annonce d'être la biographe, Orlando, un personnage pour qui le temps n'a aucune influence. Les choses passent, les temps changent, l'histoire prend d'autres tournures, la nature bien qu'étant la même, se modifie selon le regard que l'homme lui lance mais Orlando, une fois atteint l'âge de trente ans, ne changera plus, si ce n'est qu'il changera de sexe, allant de celui d'un homme à celui d'une femme, mais son âge tournera autour de la trentaine alors qu'il ou elle traversera six générations sans prendre une seule ride...
Dans Orlando, le style de l'auteure est encore beaucoup plus hyperbolique que parvenir à trouver sa musicalité, il faut bien plusieurs tentatives, ce qui a été mon cas, car il ne s'agit pas que de pénétrer l'histoire, plutôt l'auteure elle-même, gouter au plaisir qu'elle prend de couvrir son récit de minutieux détails, de ce goût qu'elle manifeste de s'incruster dans la peau à la fois d'un homme et d'une femme, de son gout pour l'esprit rêveur, la nature, la littérature et de cette force qu'elle a de nous partager ses rêves à travers cette légende ou conte d'Orlando...
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L'année dernière, j'ai découvert Un lieu à soi de Virginia Woolf. Après avoir écouté le très bon podcast consacré à l'autrice dans La Compagnie des auteurs sur France Culture, j'avais acheté Orlando sur un coup de tête. le roman a dormi dans ma PAL un petit moment et je l'ai ressorti récemment. Il s'agit d'une histoire assez fascinante qui commence à la fin du XVIe siècle. le lecteur va avoir l'occasion de suivre Orlando, un jeune noble anglais dans ses multiples aventures, ses voyages et ses déceptions amoureuses. L'originalité de l'histoire tient en deux points. D'abord, Orlando ne vieillit pas réellement et son existence s'étend sur plusieurs siècles, ce qui permet de faire le portrait de la société et de son évolution au fil des années. de plus, le personnage principal va mystérieusement changer de sexe au cours du roman : alors qu'il était né homme, il se réveille un matin transformé en femme. Je sais que Virginia Woolf s'est beaucoup inspirée de son amante pour cette histoire, Vita Sackville-West, et j'étais vraiment impatiente de voir comment elle lui rendait hommage grâce à ce personnage. En plus de cette histoire loufoque, s'ajoutent la présence ironique du narrateur et une véritable réflexion sur l'écriture : ce roman avait donc tout pour me plaire. Pourtant, je classe avec regret cette lecture dans les plus laborieuses que j'ai pu faire. Je n'ai pas réussi à adhérer à la narration et, malgré certains beaux passages poétiques et de multiples actions, j'ai eu beaucoup de peine à aller au bout.
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Cela faisait longtemps que je tournais autour de Virginia Woolf. Je me rappelle avoir vu le film The Hours et m'être dit "Il faut que je lise un livre de Virginia Woolf"... le film est sorti en 2001... Oui j'ai mis le temps !

En relisant un passage de la Disparition de Perec, je vois citer Orlando de Virginia Woolf (oeuvre qui correspond parfaitement à la contrainte que Perec s'était imposée dans son livre). J'y vois un signe, me voilà lancé.

Cette concordance de signes m'a permis de découvrir un roman très intéressant. On découvre rapidement le côté pastiche, outré, moqueur, où l'auteur prend la voix d'un narrateur ironique qui se pose comme biographe d'un personnage unique et multiforme. Les adresses directes au lecteur, les brusques interruptions du récit, les moqueries sur l'écriture elle-même donnent toute sa modernité à ce texte de 1928, pourtant par ailleurs écrit dans une langue très choisie et même volontaire ampoulée.

Cela ne pourrait être que cet exercice de style en soi intéressant, mais Virginia Woolf en profite pour y distiller son jugement personnel sur son pays, son époque, le temps qui passe, la littérature, la place des femmes dans la société, les gens et leurs faux semblants. C'est intelligent et drôle et ça ne me fait que regretter d'avoir mis 16 ans à m'y mettre.
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Voilà un récit bien surprenant !

Écrit comme une biographie racontant la vie d'Orlando, il parcourt quatre siècles de l'histoire d'Angleterre, du 16e au 20e, et analyse la société telle qu'elle est et qu'elle évolue : les rôles de chaque sexe, la poésie, sa place et ses poètes, l'Amour bien sûr, les moeurs, le progrès...

Au début de l'histoire, Orlando est un jeune noble anglais, un peu rêveur, en quête de la Vie, qui s'essaie à l'écriture de pièces et de poésie. Il fait un jour forte impression sur la reine Elizabeth 1re et obtient ses faveurs. Elle l'installe à la cour et il y vit comme son favori jusqu'à sa mort. Puis, sous le règne de Jacques 1er, successeur d'Elizabeth, il tombe éperdument amoureux d'une princesse russe, Sasha, qui finira par l'abandonner. Orlando quitte alors la cour et retourne sur ses terres, où il reste endormi pendant une semaine. A son réveil, il décide de fuir les femmes et demande au roi de l'envoyer à Constantinople comme ambassadeur. Dans cette ville, il fait à nouveau l'expérience d'un sommeil d'une semaine et cette fois, il se réveille femme. Il est toujours lui-même et pourtant, il a maintenant un corps de femme. On l'appelle toujours Orlando mais il devient elle... A son réveil, elle va soudainement quitter Constantinople et vivre en compagnie de Tziganes, jugeant la condition des femmes plus libre chez eux qu'en Angleterre. Mais son amour des mots, de la nature et de la beauté va la pousser à quitter les nomades et retourner en Angleterre, où elle vivra entre sa demeure natale et Londres, entre les poètes, la bonne société et les prostituées. Elle finira par trouver l'amour auprès d'un aventurier, et la célébrité grâce à un de ses poèmes, "Le chêne", qu'elle aura écrit tout du long de sa vie, gardant le manuscrit constamment sur sa poitrine, alors qu'elle traverse les siècles, du 16e au 20e, en ayant toujours la trentaine.

C'est plein de fantaisie, parfois délirant, et rempli d'humour. C'est déroutant et il faut accepter de se laisser entrainer par le récit à travers le temps, l'espace et le rêve. J'ai beaucoup aimé la manière dont c'est mis en scène : le narrateur est le biographe qui a pour travail de relater la vie d'Orlando et qui prend à parti le lecteur, en faisant des remarques, en ajoutant des parenthèses qui m'ont fait rire à de nombreuses reprises.

L'écriture est très impressionnante, chaque mot ayant été choisi avec soin et ayant sa place. le style est très riche, très dense, et sert complétement l'histoire en lui permettant de s'évader dans tous les sens possibles. Virginia Woolf maîtrise parfaitement les mots et cela lui permet d'entrainer le lecteur dans un voyage continu.

Je dirai au final que ce n'est pas une lecture facile, il faut prendre le temps de lire chaque mot, parfois à plusieurs reprises, mais c'est un texte riche qui déborde de couleurs, de nuances, de poésie. Et on ne rencontre pas une telle richesse partout.
Lien : http://melolit.blogspot.ch/2..
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Mrs Woolf tisse une soie miroitante et pleine de détails que l'on a plaisir à découvrir avec lenteur et émerveillement. Et pourtant, et pourtant, « Orlando » est un roman virevoltant, sautillant et plein d'autres qualificatifs en « an » qui font penser au vent qui soufflète dans les feuilles (mon Dieu ! Ça y est, la folie des comparaisons dont parle le narrateur d'Orlando me guette !)
Il faut dire que j'en suis arrivée au moment où Orlando, d'homme est devenu femme. J'ai atteint le coeur du propos de la « biographie » écrite par Woolf, à savoir l'androgynie. Biographie certes complètement fantaisiste, puisque Orlando traverse les siècles aussi bien que la barrière des sexes. Jeune et beau gentilhomme de l'ère élizabétaine, il ou elle atteint à la fin l'époque de sa biographe, 1928. Mais il ne faudrait pas penser que la mention de la biographie n'est qu'un accessoire sans importance. Woolf a beaucoup mis d'elle-même dans ce personnage il me semble, même s'il paraît que c'est un portrait de son amie de coeur (et un peu plus), Vita Sackville-West. Orlando est gauche et timide, même s'il remporte de grands succès à la cour et en amour. Il est pétri de contradictions : atteint du « mal de la littérature », il ambitionne d'entrer au panthéon des lettres anglaises, puis comprend que l'obscurité lui laisse plus de liberté que la pleine lumière. Son devenir femme ne simplifie pas les choses mais lui permet de comprendre enfin l'attitude de son premier grand amour, la jolie Sacha, et les ruses auxquelles doivent se livrer les femmes qui veulent vivre selon leur bon plaisir. C'est la cause de la vie même de Virginia Woolf qui aimerait joindre en elle-même les avantages des deux sexes (sans leurs inconvénients !)
Woolf, prenant la voix à la fois docte et amusée d'un biographe courant après son modèle, nous entraîne à notre tour sur les pas d'Orlando, en Angleterre, en Turquie ou en Grèce, en ville ou à la campagne, mêlant pensées profondes et notes d'humour. C'est hautement fantaisiste, on sent que Woolf a laissé courir sa plume sans contrainte, et pourtant j'ai sauté dedans à pieds joints ! le tout dans une langue toujours gracieuse...
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