C'est étrange, on regrette que les "Postcolonial studies" aient si peu d'audience en France comparé aux pays où elles sont travaillées (EU, GB et Inde), tout en reconnaissant que leurs fondements sont très largement francophones (Foucault, Derrida, Barthes, Fanon, Cheikh Anta Diop), qu'en GB où on les développe depuis déjà vingt ans, l'audience n'est pas meilleure qu'en France et que, d'une manière générale, les "Postcolonial studies" proposent peu de nouveautés, d'avancée intellectuelle valable.
Il semble que le terme désigne toutes les études littéraires qui concernent les romans produits par des auteurs nés ou vivant dans des pays autrefois colonisés, en rapport plus ou moins net avec la puissance dominante, avec une extension vers la tentative d'une redéfinition d'une "littérature-monde". Un peu tout quoi. On comprend que l'audience reste faible, finalement, et que la raison viendrait peut-être d'un objet trop vaste ou abordé de manière beaucoup trop locale.
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