Oms en série est un classique de la science-fiction qui a connu une adaptation sous la forme d'un film d'animation (La planète sauvage, 1973) et plus récemment en bande dessinée. le postulat de base est extrêmement intéressant : la civilisation humaine a décliné et des extraterrestres prennent des “oms” comme animaux de compagnie.
Inversion des rôles, le concept est similaire à “La planète des singes” de Pierre Boule. Cependant dans le cas de '”
Oms en série” je trouve l'idée moins bien exploitée. le roman est très court et divisé en 3 parties qui sont censées se passer à plusieurs années de différence.
Dans la première partie on découvre l'univers des draags à travers une famille qui adopte un petit om (qu'ils nomment Terr) pour leur fille. Au bout de quelques années Terr s'échappe et finit par rencontrer d'autres oms fugitifs, on découvre alors leur mode de vie clandestins.
En quelques pages
Wul sacrifie certains personnages qu'il vient juste de nous présenter et à travers une énorme ellipse nous conduit directement à une société d'oms organisée par Terr devenu jeune adulte (c'est la deuxième partie). le même procédé de l'ellipse est utilisé pour la troisième partie.
De manière générale, l'ouvrage est ainsi construit que dès qu'on rentre dans l'histoire, qu'on s'attache à des personnages, qu'on trouve ses repères, la “petite histoire” est laissée en plan pour nous faire avancer dans la “grande” histoire de la libération des oms. L'expérience est frustrante et un tel récit aurait aisément mérité d'être développé sur plusieurs volumes afin de rester proches des personnages et de leur évolution tout en suivant leurs avancées sur les dizaines d'années que dure l'histoire.
Au final, bien embarqué dans la première partie de l'histoire, j'ai décroché dans les deux parties suivantes, l'histoire s'attachant trop peu à mon goût au personnages