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Citations sur Nouvelles orientales (131)

Le vieux peintre Wang-Fô et son disciple Ling erraient le long des routes du royaume de Han.
Ils avançaient lentement, car Wang-Fô s'arrêtait la nuit pour contempler les astres, le jour pour regarder les libellules.
Ils étaient peu chargés, Car Wang -Fô aimait l'image des choses, et non les choses elles-mêmes et nul objet au monde de lui semblait digne d'être acquis sauf des pinceaux, des pots de laque et d'encres de Chine, des rouleaux de soie et de papier de riz.

Premières phrases du livre.
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Quand il eut quinze ans, son père lui choisit une épouse et la prit très belle, car l'idée du bonheur qu'il procurait à son fils le consolait d'avoir atteint l'âge où la nuit sert à dormir.
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A mesure que se perdait le peu de talent qu'il avait jamais possédé,du génie semblait lui venir.
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Quand je pense que des idiots prétendent que notre époque manque de poésie, comme si elle n'avait pas ses surréalistes, ses prophètes, ses stars de cinéma et ses dictateurs. [...]ce dont nous manquons, c'est de réalités. La soie est artificielle, les nourritures détestablement synthétiques ressemblent à ces doubles d'aliments dont on gave les momies, et les femmes stérilisées contre le malheur et la vieillesse ont cessé d'exister d'exister. Ce n'est plus que dans les légendes des pays à demi barbares qu'on rencontre ces créatures riches de lait et de larmes dont on serait fier d'être l'enfant...
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Dans un univers où tout passe comme un songe, on s'en voudrait de durer toujours.
L'illusion est peut-être la forme que prennent aux yeux du vulgaire les plus secrètes réalités.
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Nous sommes tous incomplets, dit le Sage. Nous sommes tous partagés, fragments, ombres, fantômes sans consistance. Nous avons tous cru pleurer et cru jouir depuis des séquelles de siècles.
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De même qu'il n'y a pas d'amour sans éblouissement du cœur, il n'y a guère de volupté véritable sans émerveillement de la beauté. Le reste n’est tout au plus que fonctionnement machinal, comme la soif et la faim.
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- Mais j'envie Panégyotis. Il est sorti du monde des faits pour entrer dans celui des illusions, et il m'arrive de penser que l'illusion est peut-être la forme que prennent aux yeux du vulgaire les plus secrètes réalités.

(Dans L'homme qui a aimé les Néréides.)
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À toutes les questions de Wang, les soldats répondaient par une grimace sauvage. Ses mains ligotées souffraient, et Ling désespéré regardait son maître en souriant, ce qui était pour lui une façon plus tendre de pleurer.

(Dans Comment Wang-Fô fut sauvé.)
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Lorsque Genghi le Resplendissant, le plus grand séducteur qui ait jamais étonné l'Asie, eut atteint sa cinquantième année, il s'aperçut qu'il faillait commencer à mourir.
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