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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une claque! Mais une claque! Cette lecture fait choc.
Un fils assiste à l'effondrement de son père sur le sol. Mais au lieu d'appeler les secours, il va s'assoir sur le parquet et passer 50 min à lui dire ce qu'il a sur le coeur. 50 min à pouvoir enfin parler à ce père violent. La violence oui, mais une violence qui commence banalement peut on dire : par une gifle. Mais cette gifle en a entrainé une autre, puis une autre, puis une fessée et une autre...Les mots, les insultes, les humiliations quotidiennes ont suivi. le fils ne sait plus ce qu'est un comportement normal, de père mais aussi de fils, il ne sait plus ce qu'est l'amour. Ce père, il lui semble parfois qu'il l'aime...mais l'amour est-ce frapper? brimer? humilier? Il ne sait plus. Jusqu'à ce qu'il rencontre Camille. Là où tout dérape, mais aussi où tout commence.
Une lecture rapide mais puissante, qui marque, laisse son empreinte. L'écriture de Cathy Ytak est forte et juste. Chaque mot fait mouche et atteint sa cible. Une lecture nécessaire.
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L'histoire se passe dans un bureau avec son père qui tombe a ses pieds après lui avoir dit qu'il arrêtait tout. Un adolescent lui parle pendant 50 minutes. Les mots de l'auteur sont très durs, froids, tristes. le monologue auquel on assiste est tout simplement poignant car il raconte toutes sa souffrance et ça tristesse qui subit par son père. 50 minutes enfin de dire a son père tout ce qu'il a encaissé depuis et qui n'a jamais ose lui dire. Comment je suis ressorti de cette lecture ? Muet, je suis content de ne pas avoir des parent ainsi.
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La collection "d'une seule voix" nous offre, une fois encore avec ce roman, un texte court (c'est le principe de cette collection) mais surtout un texte très fort et très riche en émotions. L'auteur Cathy Ytak fait preuve de son talent en jouant avec les mots ..."Tu tombes, une tombe...Tu dors, t' es mort..." et en nous transmettant tout un panel de sentiments au travers de phrases courtes et cinglantes. Au moyen d'un monologue, elle nous plonge dans un huit clos entre un père et son fils. Au fil des pages, on découvre ce que fut l' enfance de celui-ci.

Pour mettre un terme à cette enfance malheureuse, il avait décidé de lui parler, de tout lui dire, coûte que coûte, de lui faire part de ses angoisses, ses doutes, ses peurs, ses incompréhensions... Et il va le faire, nous en sommes le spectateur... Il va le faire même si pour cela il n' appellera pas les secours...

"...On me montrera du doigt : il a tué son père en refusant d' appeler les secours. Un parricide, ça s' appelle. Et ça n'existe que dans les tragédies grecques. Mais, moi, je n'ai jamais voulu le tuer. J'ai déjà eu assez mal à lécher mes blessures pour éviter qu' elles ne s'infectent. On m' accusera peut-être de non assistance à personne en danger. Mais s'il y a eu un jour, une personne en danger c'était moi. Ce qui se passe parfois dans les huit clos familiaux est parfois plus terrible que la guerre..."

Un récit bouleversant où se mêlent violence, vie de famille, incompréhension...Un récit où les mots nous racontent une vie de douleurs... douleurs aussi bien physiques que psychologiques...

Une vie où les mots furent aussi violents que les coups...

Une vie où l' absence de mots aura une issue dramatique.

Lien : http://biblioado.canalblog.c..
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C'est encore un enfant. Il n'a que 17 ans. Devant lui, gît son père, inconscient, peut-être mort. Huis clos.

Le jeune homme ne bouge pas ; n'appelle pas les secours. Il regarde son père. Pendant cinquante minutes. le temps pendant lequel il va dérouler ses dix-sept années de vie.

Dix-sept années d'une violence indicible, d'une terreur sans nom. Dix-sept années d'humiliation, de vexations. Des coups aussi, anodins en apparence… une gifle par-ci, une autre par-là. Pas tout à fait dix-sept… c'est depuis ses sept ans que le narrateur subit les camouflets d'un père « bien sous tous rapports », certes strict, certes, aux yeux de son entourage, un peu exigeant. Mais l'éducation d'un enfant ne nécessite-t-elle pas que celui-ci apprenne à se soumettre à l'autorité ? Huis clos aussi, les rapports entre le père et son fils.

La mère est là. Oui. Une mère qui ne dit mot. Une mère qui ne voit pas. Qui ne peut/veut pas dire. Qui ne peut/veut pas voir. Huis clos au sein du couple parental.

Dix-sept ans. Pour complaire à son géniteur, il s'est attaché à réussir ses études. Un an d'avance en terminale. Bac en poche, mention très bien. Prêt pour une prépa. Pour de grandes études. Selon le désir paternel.

Dix-sept ans. Amoureux. de Camille. Amour partagé. Bonheur révélé : la vie n'est pas que mortification.

Amoureux d'un garçon. Camille est un garçon.

L'irascibilité du père en est décuplée.

C'est encore un enfant. Il n'a que 17 ans. Devant lui, gît son père, inconscient, peut-être mort. le jeune homme ne bouge pas ; n'appelle pas les secours. Il regarde son père. Lui dit son amertume. Lui dit sa rancune. Et s'en va.

Retrouver Camille.

Un roman pour adolescents. Qui ne traite pas que de l'homosexualité. Qui traite aussi des interdépendances familiales. Des non-dits. Des exaspérations. Des haines. Des maltraitances. Un roman pour que beaucoup d'adolescents s'y reconnaissent. Même s'ils ne sont pas homosexuels. Même s'ils ne sont pas persécutés. Un roman qui aide à réfléchir, à devenir adulte.
Lien : http://litterauteurs.canalbl..
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