deux contes dans ce court opus de 82 pages ,traitant l'un et l'autre de l'amour, l'amour passion,l'amour folie,l'amour idée fixe. c'est à la fois envoûtant de par son extrême originalité,et effrayant par l'ampleur de ces deux histoires d'amour destructeur.
Après ces lectures, même une petite soupe le soir avec Pépère devant la télé a quelque chose de rasserenant .
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le monde, il le réalisait avec amertume, n'était qu'une vaste duperie, un scandale florissant, qui ne méritait pas des êtres tels que lui. À moins que ce soit lui qui ne méritât pas de rester en vie. à moins que -tout était possible- il soit passé à côté de l'essentiel. Oui, il ne paraissait pas invraisemblable qu'il se soit trompé toute sa vie, qu'il se soit mépris jusqu'au bout sur la femme, sur l'amour, sur lui-même.
le domaine des Saint-Hubert n'était peut-être qu'une projection mentale de la confusion dont Cornelius semblait, incurablement, la victime. mais cela n'empêchait nullement Victorien de s'imprégner de ces chemins perdus sous les hautes herbes, de ces bruits de cascade à travers les buissons, et parfois de ces silences inexplicables que rien, pas même un cri d'oiseau, n'osait interrompre.
il n'existe aucun mot pour traduire ce que j'ai vu ce soir, aucun mot. Le plus incroyable était qu'elle n'avait pas changé. Oui, elle ressemblait, trait pour trait, au souvenir que j'avais gardé. c'est peut-être cela qui m'a le plus touché :elle ressemblait à une mémoire vivante.
aucune histoire d'amour, si intense soit-elle, n'était inoubliable.
il est des illusions qu'on ne perd qu'une fois.