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3,49

sur 134 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
"Un diamant pur", "Ahurissant de beauté", "C'est magnifique", "C'est une claque", "Quel souffle, quelle fièvre", "Le livre le plus fort de cette rentrée." Bon, n'en jetez plus, l'enthousiasme est général, le consensus avéré : avec Anguille sous roche du comorien Ali Zamir, la planète francophone tient son chef d'oeuvre de l'année, voire de la décennie. le récit est celui d'une jeune femme qui se noie et nous raconte en flashback les événements qui l'ont conduite à ce sort peu enviable. Question : on fait comment quand on n'est jamais entré dans ce livre au flot logorrhéique, avec une histoire qui est du registre du mélodrame, riche en digressions multiples et dont le dispositif : une seule et unique phrase qui serpente plus de 300 pages est diablement étouffant ? D'autant que c'est tout de même un procédé qui tient plus de l'exercice de style que de la nécessité. Là où Zamir impose des virgules, ce sont des points qui logiquement devraient y figurer et il se permet même des pauses entre les différents chapitres alors que la phrase continue. Alors oui, l'auteur possède une verve terrible et un vocabulaire luxuriant mais pas plus que Mabanckou ou Bofane auxquels il fait penser. Et s'il est intéressant de voir le livre évoquer l'exil des comoriens vers Mayotte, l'île voisine, ce n'est qu'un élément parmi d'autres dans le roman, alors que ce flux migratoire, vu de l'autre côté, est abordé de façon frontale, mais avec moins de gouaille, certes, par Nathacha Appanah dans le magnifique Tropique de la violence. Parfois, cela arrive, l'on sent seul à aimer un livre peu goûté par la plupart de ses lecteurs. Là, c'est un peu le cas inverse. Que faire ? Tourner la page et partir vers de nouveaux horizons littéraires. Ce ne sont pas les livres qui manquent et qui ne demandent qu'à être aimés.
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J'aurais peut-être dû commencer l'année avec une autre lecture. Est-ce que ce roman m'a plu ? Je ne saurais dire.

J'ai trouvé la narration originale puisque l'auteur a décidé de ne mettre aucun point à ses phrases. N'y sont présentes que des virgules, me donnant ainsi l'impression que la narratrice reprenait une goulée d'air à chaque fois. En effet cette dernière est en train de se noyer et revient sur sa vie pour le peu de temps qu'il lui reste sur terre. Nous y découvrons son quotidien, ses joies et ses déceptions ainsi qu'une certaine philosophie de la vie.

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire et me suis parfois ennuyée. Je ne dis pas que ce roman était inintéressant, non, mais il m'a manqué quelque chose. Ou peut-être aurais-je dû le lire à un moment plus favorable.
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Comme dans tous les exercices de style, il y a ceux qui y entrent, s'en délectent et finissent leur lecture comblés. Et il y a les autres qui malgré leur ténacité, n'y entrent jamais. C'est clairement dans cette deuxième catégorie que je me range pour Anguille sous roche.

J'ai pourtant essayé de persister dans cette longue logorrhée épique, exotique et poétique, mais - comme d'autres - ai buté sur l'obstacle de cette construction littéraire sans autre ponctuation que des virgules, omniprésentes jusqu'à l'abus. Ce qui ne m'a pas permis d'entrer dans l'histoire d'Anguille, de Crotale et consorts... Dommage.


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" Anguille sous roche " d'Ali Zamir (266p)
Ed. le tripode

Bonjour les fous de lectures ....

Voici un livre "lu" (une moitié normalement et l'autre en méga grosses diagonales) dans le cadre du défi " Je noirci mon planisphère'

J'étais partie à la découverte d'un écrivain des Comores.
Ouille quelle déception !!!
Ce livre a pourtant reçu de bonnes critiques de la part des lecteurs et groupes de partages et même le prix Senghor

Chez moi, rien n'est passé ...
Ni l'histoire... insipide
Ni, et surtout pas , la narration: le genre de livre ou il n'y a aucuns points, que des virgules et des suites de mots formant de petits paragraphes ... c'est rebutant.
De plus la manie qu'a eu l'auteur de faire dire à son personnage principal " je reviens à ..." montre le nombre de digressions dans la narration, ce qui rend la lecture poussive.

En quelques mots...
Anguille ( nom de l'héroïne), se noie, ses forces l'abandonne , mais elle se souvient...
Voilà

Moi aussi, comme Anguille, j'ai perdu pied, coulé, sombré
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L'année dernière, je m'étais inscrite pour participer au Grand Trip, une proposition des éditions Tripode pour recevoir en avant-première deux romans coups de coeur, six mois avant leur publication officielle. J'avais reçu les titres mais je les avais finalement laissés de côté et oubliés. J'ai ressorti ces derniers jours Anguille sous roche qui traînait dans ma PAL depuis bien trop longtemps. L'histoire commence au large des Comores alors qu'Anguille, jeune fille de 17 ans, est en pleine noyade. Avant de sombrer, elle se confie au lecteur et retrace les derniers mois de sa vie qui l'ont conduite à un terrible désastre. Elle nous raconte ses journées passées au lycée, nous présente sa soeur jumelle Crotale et son père Connaît-Tout, personnage haut en couleur. Sur fond d'exotisme, elle revient également sur son premier amour. L'histoire est en réalité assez banale et même si le cadre est plaisant, j'avoue avoir été un peu déçue par l'intrigue. La grande originalité de ce roman réside dans la forme : plutôt que de se contenter d'une narration simple, Anguille se livre en une seule et (très) longue phrase au rythme heurté suivant les variations des vagues qui la submergent. de digressions en digressions, Anguille parvient à nous restituer son histoire dans une langue inventive à la fois poétique et triviale. Malheureusement, le charme n'a pas opéré sur moi. Si j'admire l'exercice de style, j'ai trouvé la lecture assez laborieuse et l'histoire un peu trop simple.
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