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Après des années de silence, Jake reçoit un appel aussi inattendu qu'improbable de Sam, son amie d'enfance. Désespérée, celle-ci lui demande alors de venir la chercher et de la ramener chez elle. le rendez-vous étant pris pour le lendemain soir, au Alta Cienega Motel, à West Hollywood, il réserve aussitôt un billet d'avion. Malgré les années de silence, les fuites répétées de Sam, les retrouvailles parfois aussi brèves que gênantes, Jake ne peut décemment pas laisser tomber son amie d'enfance. Même s'il a fui, comme elle, des décennies auparavant Duncan's Creek et que son retour dans le village de son enfance risque bien de réveiller des souvenirs, fussent-ils bons ou mauvais, et de voir ressurgir un passé que l'on pensait enterré...


De San Francisco à Duncan's Creek en passant par Los Angeles, Kingman ou Las Vegas, l'on embarque aux côtés de Jake Dickinson qui, en compagnie de son amie, Samantha Baldwin, va sillonner les routes américaines vers un seul but : Duncan's Creek, là ou vit encore aujourd'hui leur meilleur ami, Ben. C'est ce village d'enfance qui vit à tout jamais leur enfance et leur adolescence se teinter de noir. Un village où se joua un drame qui marqua profondément et laissa des plaies jamais cicatrisées. Chaque étape de ce périple ramène son lot de souvenirs, ses secrets trop longtemps enfouis, ses non-dits. Ce roman oscille entre deux périodes : aujourd'hui au cours de laquelle Jake, le narrateur, raconte son périple et remonte le fil des souvenirs et hier au cours de laquelle l'on découvre peu à peu l'amitié indéfectible entre ces trois amis mais aussi le(s) drame(s) qui s'est joué et les répercussions sur chacun. Sur fond de terre sauvage, Nicolas Zeimet nous offre un roman parfaitement maîtrisé et habité par des personnages abîmés et inoubliables. Un retour à Duncan's Creek émouvant, tragique et tumultueux sur les terres douloureuses d'une jeunesse écorchée.
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lls sont trois gamins , "comme les trois doigts de la main" ; toujours fourrés ensembles dans les bons coups comme les mauvais .
Leur adresse ? Duncan's Creek dans l'Utah.
Ils sont trois ( deux gars / une fille) , Ben, Jake et Sam ; et, c'est cette dernière qui demande à Jake des années plus tard, de la ramener à Duncan's Creek.
De leur amitié , on pourrait croire qu'il ne reste pas grand chose , éparpillés géographiquement , qu'ils sont .
Oui, mais voilà...
De San Francisco à Los Angeles, au volant de sa voiture, Jake nous embarque dans ses souvenirs : leur amitié, LE drame, et puis après...
Et c'est beau, et on s'y croirait presque sur la route 14 au volant de la Chevy en écoutant Springsteen chanter Nebraska . Et même si là-bas , c'est limité à 90, nous, on a le coeur qui accélère en pensant à Sam , 10 ans ...
Et c'est beau, et c'est sensible , et c'est pudique ...
Arrivée à ce stade , j'ai eu envie d'en savoir plus sur l'auteur , car ce roman est truffé de références culturelles. Je pensais que son jeune âge le faisait rendre hommage à ses maitres , ( il est né en 1977 , alors selon votre âge à vous , vous placerez le curseur "jeune" , là où vous voulez ... )
Ce n'était pas ce" lièvre" que j'avais soulevé ... Non, l'histoire , c'est que ce petit gars, il n'est pas américain, mais français !
Et alors ... eh ben , ça m'a fait penser à une vieille pub " le goût de l'Amérique"... Et cet auteur m'a bluffée !
Je suis remontée dans ma Chevy, et avec Jake , j 'en ai bouffé des kilomètres : un vieux rêve de cinéphile... Allers-retours incessants entre aujourd'hui et hier , chapitres après chapitres ...
" La nostalgie est délicieuse quand on en devient pas l' esclave , et je la laissai s'inviter comme une vieille amie....".
Un roman noir, mais tendre comme la nuit et pur comme la première amitié.
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Ce second Zeimet séduit de par son ambiance adolescente à la Ça du grand King.
Ce second Zeimet déçoit de par la prévisibilité de son dénouement.

Jake trace sa route, direction Duncan's Creek.
Chemin faisant, il se souvient de sa jeunesse passée aux côtés de l'intrépide Samantha, surnommée Sam , mais que d'audace, et du placide Ben.
Des jours heureux débouchant sur un cataclysme sans nom.
Jake est de retour au pays afin de clore un chapitre douloureux au sale goût d'inachevé.

Beau et terriblement cruel, ce trajet est l'occasion de se souvenir d'un passé plutôt enjoué tout en nourrissant une caravane de regret et d'amertume.
L'adolescence perturbée y est formidablement campée et n'est pas sans rappeler illico celle déjà évoquée par un King alors au sommet.
Amitié puérile, premiers émois inavoués, une légèreté régulièrement contrariée par un odieux secret familial à l'origine d'un drame en devenir.

Nicolas Zeimet possède un sens du timing évident.
Alternant avec un égal bonheur passé et présent, il convie les fantômes d'antan pour torcher une intrigue sordide au déroulé implacable.
S'attachant aux racines du mal pour faire toute la lumière sur cet obscène fait divers, Zeimet décrit admirablement les abîmes d'incompréhension et de désolation promis à un Jake alors contraint de tout remettre en perspective, y compris ses convictions les plus enracinées.

Si le récit électrise, il pêche cependant par son final parfaitement conjecturable.
La route fut belle et triste, la destination attendue, la conclusion sans surprise.
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J'ai adoré ce roman, tout comme j'avais adoré " seuls les vautours". J'ai retrouvé avec plaisir Jack, Sam et Ben, qui sont maintenant adultes.
Les chapitres alternent hier et aujourd'hui jusqu'à l'évocation du Drame, qui bouleversera à jamais leur vie.
Au cours de la lecture, on n'imagine pas que Nicolas Zeimet est français. Il décrit avec tellement de talent les paysages de la Californie et de l'Utah, que j'ai eu l'impression d'être dans la voiture avec Jack, cheveux au vent.
C'est à regret et avec tristesse que je quitte Jack, Sam et Ben.
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Le pari était osé, risqué, même : faire une suite de "Seuls les vautours", roman noir époustouflant où l'auteur avait su insuffler des véritables senteurs des années 80 dignes d'un King.

La suite me faisait un peu peur, mais mes petits copains blogueurs ont su calmer mes angoisses en me certifiant que la suite était une belle suite et qu'il fallait que je la lise.

Les salauds avaient raison : la suite est d'un haut niveau et j'ai retrouvé une partie de la palette des émotions que j'avais ressentie lors de la lecture de "Seuls les vautours". Pas tout à fait les mêmes émotions, mais j'en ai eu pour mes sous, je vous assure.

Déjà que l'auteur a réussi à me donner l'équivalent d'un coup de poing dans le plexus dans ses premières pages, lorsque Jack s'arrête au milieu de nulle part avec Sam. Là, il m'a coupé la chique.

Une partie du plaisir de lecture réside dans la construction du récit qui alterne les "aujourd'hui" avec les "hier", les deux pouvant se confondre dans le récit, se compléter, se mélanger harmonieusement.

De plus, l'auteur a réalisé un petit puzzle qui fait que l'on ne découvre l'histoire qu'au fur et à mesure de sa lecture, nous réservant grâce à cette construction des petites surprises, des sursauts, nous déroulant une histoire à l'envers.

Rassurez-vous, pas besoin de carte ou de GPS pour retrouver son chemin, il est bien balisé et si on possède un cerveau normal, on aura le film qui se déroulera dans notre tête.

En parlant de film… La chose la plus remarquable, dans ce roman noir, en plus des personnages bien détaillés, vivants, réalistes, c'est le fait que dans ses descriptions, l'auteur m'ait fait vivre les scènes d'amitié, de rigolade, ou de drame comme si j'y étais et je peux vous dire que j'ai eu l'impression de me trouver dans le corridor lorsque le drame est arrivé.

Ceci est un roman noir bien construit, profond, avec une écriture qui n'a rien de neuneu ou de simpliste, les descriptions sont détaillées, mais sans qu'elles ne submergent le récit et n'étouffent les personnages, qui eux, sont tels qu'auraient pu être trois jeunes enfants devenant ados, se faisant des promesses qu'ils ne tiendront jamais d'amitié à vie.

Un roman noir que j'ai dévoré, regrettant ensuite d'arriver à la fin car la palette d'émotions m'avait fait passer par tous les stades, le dernier étant la tristesse de quitter mes amis, devenus adultes.

Ce roman, c'est une traversée de plusieurs états des États-Unis, un road trip pour un retour en arrière, sorte de retour vers le passé, une plongée dans un abîme de sentiments, de souvenirs qui ne laissera pas son personnage principal indemne.

Un roman noir puissant, même si un cran en-deçà de son précédent "Seuls les vautours" qui lui, était exceptionnel.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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C'est un retour que nous propose Nicolas Zeimet, et une expérience de lecture !

Retour à Duncan's Creek est à la fois la suite de son roman Seuls les vautours (paru en 2014) et un roman différent. Je m'explique : une partie des mêmes personnages, un environnement connu, mais une histoire qui se suffit à elle-même.

Construction classique, mais émotions XXL pour ce récit maîtrisé de main de maître, entre présent et réminiscences du passé (1987, époque de la sortie de la Bamba).

Une fois de plus, la filiation avec Stephen King saute aux yeux, dans la manière qu'a l'auteur de décrire la vie d'une bourgade américaine et surtout par cette histoire d'amitié entre trois adolescents. Récit initiatique à la Stand by me, mais au ton plus sombre et à l'intrigue plus violente.

Une histoire dure, et une horreur décrite avec autant de force que de sensibilité et de retenue. le tout avec un talent narratif bien au dessus du lot.

Je défie quiconque d'imaginer un auteur français derrière ces mots. Ils pourraient émaner d'un auteur américain chevronné.

Oui, Nicolas Zeimet a un talent fou ! Sa prose est suffisamment léchée pour bien mettre en valeur les émotions des trois adolescents, entrés trop vite dans le monde des adultes. Soignée pour parler de cette amitié qui va se trouver ruinée par le sort et la violence des hommes. Ou comment être écrasé par un passé trop lourd.

Il pointe une certaine nostalgie dans ce récit, de cette période des années 80 tout comme de ce temps adolescent. Mais il n'y a pas que ça. Les relations entre les adultes qu'ils sont devenus sont déchirantes.

Je l'ai dit, Nicolas Zeimet écrit formidablement bien lorsqu'il décrit l'ambiance. Mais que dire alors de ses dialogues ? Si vivants et si vrais ! Des échanges emplis d'émotions à s'en faire dresser les poils sur les bras.

Retour à Duncan's Creek est un peu son Docteur Sleep (suite de Shining du King). Une suite, sans en être une. Une manière originale de prolonger le destin de personnages auxquels on s'attache intensément.

Nicolas Zeimet propose un roman marquant sur la sortie brutale de l'enfance et sur la puissance de l'amitié. Un récit qu'on suit le coeur serré, parfois au bord des larmes. Retour à Duncan's Creek est le genre de livre qui restera durablement en mémoire, assurément.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Sam le majeur, Ben le pouce et Jake l'auriculaire... les trois doigts de la main (rien à voir avec les petits lépreux de Jakarta), les meilleurs amis du monde. A la vie, à la mort. Et ça tombe bien, ils auront des deux.

Quand on fait connaissance avec eux, c'est Jake qui nous les présente. Un coup de fil désespéré de son amie Sam après des années de silence et le voilà sur la route pour tenter, ça devient un tic, de lui sauver la mise.
Ce sera le point de départ d'une histoire terrible, furieuse et rock n'roll, d'amitié à toute épreuve, de promesses et de secrets.
Sam, c'est Samantha, Sammy, c'est une fille à qui il ne faut pas la faire à l'envers, un regard de travers et elle pourrait vous sauter à la gorge comme ça, sans plus de raison.
Ben lui, c'est Junior, Boulard dans sa prime jeunesse et avec un surnom pareil, tout est dit. Principale raison de vivre : la bouffe. Sa silhouette de bibendum en atteste.
Et enfin, Jake, Jacques-à-dit, le narrateur, un petit gars effacé, gentil comme tout, ferait pas de mal à une mouche.
En apparence, trois gamins tout ce qu'il y a de banal, dans un petit village de l'Utah tout ce qu'il y a de banal aussi, c'est-à-dire ennuyeux, mort et désespérant quand on a quinze ans et qu'on pense vivre chez les bouseux du monde.
Alors on fait des rêves : "moi plus tard je serai une grande actrice", "et moi un écrivain reconnu", "et moi... ben je ferai un régime et sinon je sais pas, je marierai et j'aurai une grande famille, peut-être".
Et puis ces rêves, tant qu'à les avoir fait, pourquoi pas essayer de les transformer en réalité et à leur majorité, chacun d'eux va suivre – ou tenter de suivre – son propre chemin. Mais entre temps, il y aura eu le Drame.
D'autres seront à venir, car bien sûr ces trois-là n'ont pas refermé le livre et le plus dur est peut-être encore devant eux...

Voilà pour l'histoire en survol sans trop entrer dans les détails.
Bien, imaginons maintenant une claque, mais une qui se respecte hein, bien envoyée, résonnante et qui assomme à moitié. Eh bien voilà, c'est exactement l'effet que fait ce Retour à Duncan's Creek. Ça nous réveille, ça tinte, ça retourne les tripes, ça chatouille parfois un peu au niveau des glandes lacrymales, on en prend plein la tronche et pire encore : on en redemande.
Une révélation pour moi qui ne connaissais pas (là j'ai franchement honte) Nicolas Zeimet. Quelle histoire, quel style, quelle putain de classe et quelle façon de raconter !

Il y des livres, pas toujours mauvais en soi mais qui une fois lus sont vite digérés et presque oubliés et puis il y a les autres, ceux auxquels on repense sans même y faire attention, la moindre chose nous y ramène parce que mine de rien, ça nous a drôlement remué. Retour à Duncan's Creek est assurément de ceux-là.
Sûr que ces gamins et Sam en particulier en tant que personnage le plus attachant et complexe du roman (un vrai coup de coeur cette Sammy) n'en ont pas fini avec moi, loin de là...
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Le texte de Nicolas Zeimet ne se raconte pas , il se vit. L'Amérique du milieu des 80's nous émeut autant qu'elle nous fait frémir. Celle du présent nous serre le coeur, nous tord le ventre, nous met dans l'attente, et nous surprend. Un roman noir éblouissant, beau mais triste, empli de morts mais aussi d'êtres plus vivants que jamais. Nous rappelant que l'humanité est à la fois odieuse et merveilleuse.
J'ai aimé, ho oui, comme j'ai aimé!
Merci à Babélio et aux éditions Jigal pour cette Masse Critique
SP
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A la demande de Sam, son amie d'enfance qui souhaite retourner à Ducan's Creek Jake prend la route avec elle. de la Californie à l'Utah, en passant par l'Arizona et le Nevada, se déroule alors un road-trip empreint de souvenirs.

Nicolas Zeimet alterne entre passé et présent avec un sens de la mesure assez prégnant, distillant avec sensibilité les souffrances et la pesanteur d'un drame qui remonte à la surface au fil des kilomètres avalés.
On embarque rapidement dans ce périple comme un passager discret s'immergeant sans mal dans l'ambiance et les décors de l'ouest américain.
L'auteur réussit à donner à ses personnages une présence forte, notamment avec Jack, personnage central aux regrets mâtinés de maturité.
Les souvenirs sont âpres, l'empreinte indélébile et l'existence passablement fragile et tragique. le drame, sordide.

Nicolas Zeimet n'a rien à envier aux écrivains américains. D'une écriture fluide et maîtrisée, il brosse des paysages, campe des personnages, décrit une ambiance et mène son récit avec habilité.
Retour à Duncan's Creek est digne des polars noirs du genre.
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J'ai enfin sorti ce roman de mon immense PAL pour mon plus grand plaisir et j'espère le votre si vous me lisez en me faites confiance 🙂

Retour à Duncan's Creek est la digne suite de Seuls les vautours. Alors il est vrai que pour apprécier pleinement ce roman, je vous conseille de lire le premier. Bien que celui-ci soit une histoire à part entière, vous aurez tout de même connaissance d'un passif intense, d' un lien fort et dramatique qui lie les personnages de cette histoire.

Sam, Jake et Ben ont bien grandi. On les retrouve 20 après, tous dispersé. Deux ont fui leur ville d'enfance. Seul Ben est resté Duncan's Creek, cette petite ville de l'Utah. On ne peut pas dire, qu'ils soient restés amis, mais à la première difficulté Jake est présent. D'ailleurs, c'est bien ça notre histoire ! Jake raccompagne Sam à Duncan's Creek. Il n'est plus temps de fuir le passé. Il est temps de l'affronter !

Le destin n'est rien d'autre que la part de bonheur ou de malheur, le lot de fortune ou d'infortune, qui échoit à chacun à la naissance, et la vie distribue ses cartes au hasard.

Nicolas Zeimet, c'est une jolie plume. Avec des phrases pleines de sens et une profondeur qui vous atteint en plein coeur. C'est aussi des romans où il prend son temps. Pour nous présenter ses personnages, poser son histoire, semer le doute. Il vous berce, vous émeut, vous raconte un drame et des atrocités simplement. Pudiquement. C'est une immersion qu'il nous offre.

Le roman est scindé en deux parties qui s'alterne à chaque chapitre. Une sorte de road trip funèbre et un drame passé il y a vingt ans. On défile à travers les différents états américains. La force de cet auteur est son pouvoir de nous planter un décor digne des grands auteurs américains. D'ailleurs l'ambiance pourrait rejoindre le roman Nulle part sur la terre de Michael Farris Smith (auteur américain . Mississippi ).

Tant que j'y suis, je vous conseille également de lire son précédent roman, Comme une ombre dans la ville. Une autre histoire, une autre ambiance, mais un roman étonnant pour son mélange des genres.
Lien : https://lesciblesdunelectric..
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