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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un auteur que je découvre au travers de ce roman. J'apprécie ce livre, pourtant il est bien déprimant. Construit en deux parties, il raconte l'histoire d'amour de Tristan et Amélie... Amour ou désamour? C'est un Tristan très cérébral et coureur de jupons qui rencontre une Amélie prête à aimer, et qui d'ailleurs tombe amoureuse... Pour lui, le sentiment est bien plus complexe. Il ne sait pas aimer. Il se leurre. Il s'est trompé d'histoire. Il ment, il trompe beaucoup, il revient... et puis, et puis... Pendant un temps j'ai même pensé que ce livre se terminerait par un crime ou un suicide... L'auteur ne conduit pas son héros jusque-là, mais à quoi condamne-t-il Tristan qui ne sait pas aimer et ne le saura certainement jamais? Amélie avec sa douceur et sa passivité à quel destin sera-t-elle promise? Un roman qui fait réfléchir sur la vie de couple. Pourquoi vit-on ensemble? Pourquoi reste-t-on ensemble? Pourquoi tant de couples qui semblent si mal assortis? Reste-t-on par habitude? par lâcheté? par crainte de la solitude? Et lorsqu'on part pour une histoire plus belle, plus forte, plus vraie, ne se leurre-t-on pas? Et va-t-on trouver ce que l'on cherche? L'homme est-il vraiment capable d'aimer l'autre, où s'aime-t-il uniquement lui-même?
Ce roman c'est l'autopsie d'une relation, d'un amour qui n'en est certainement pas un, et où il est clair qu'un des protagonistes passe à côté de sa vie et sera sans doute pendant toute son existence à la recherche de quelque chose qu'il ne trouvera jamais. Sombre et pessimiste, mais bien écrit.
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Je sors vide de ce "n'importe quoi". Pourtant cela n'avait pas si mal démarré.
La lecture de la "Première sphère" ne me déplaisait pas.
Les personnages existaient.
Quelques considérations sur les relations amoureuses d'une génération trentenaire, des questionnements face à la vacuité d'une existence qu'on rêve plus qu'on ne vit, deux personnages en proie chacun à leurs propres démons, tentant de se rejoindre et se heurtant chaque fois à "l'autre" qui est en eux, tout cela attisait ma curiosité.
C'est au cours de la "Deuxième sphère" que tout s'est gâté.
Tout devient agaçant, ces gens qui "grattent leurs plaies" à longueur de page, se font un cinéma dont on devine trop vite les séquences qui se succèdent, une impression de déjà vu-lu.
L'envie de dire :"stop, arrêtez, continuez chacun comme vous êtes si c'est votre choix, si c'est votre bon plaisir..., mais surtout fichez-nous la paix avec vos états d'âme, votre égoïsme...".
Bref, y'en a assez des étalages amoureux en difficulté d'être. "Je t'aime, moi non plus..." était plus direct.
Vous n'aimez jamais puisque vous n'aimez que vous.
Cela, Florian Zeller l'a bien développé dans son livre mais y avait-il besoin d'autant de lignes et de tous ces ingrédients (relation mère/fille, anorexie, vie rêvée à vingt ans, souffrance mentale exprimée par le corps...) pour que nous comprenions...
Il voulait démontrer qu'une sphère tourne en rond, c'est réussi!

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Parti d'une interrogation sur cet écrivain, j'avoue l'avoir abordé avec un certain a priori.
Très masculin. Une belle gueule, prof à sciences– po à 25 ans et qui écrit des romans d'amour pour les femmes.
Passés ces clichés, je dois reconnaître que ce que j'ai lu n'est pas mal du tout. D'abord le style est sec, la phrase courte, sujet, verbe, complément, guère plus. Ensuite il ne s'agit pas d'un roman d'amour mais plutôt d'une description clinique d'un amour entre un homme, Tristan –prénom romantique et « Sturm und Drang » s'il en est – et Amélie, prénom on peut plus courant chez les femmes de cette génération.
Tristan aime sa vie de célibataire qui collectionne les aventures d'un soir tandis qu'Amélie, lorsqu'elle s'aperçoit qu'elle peut plaire, choisit de vivre le grand amour et croit l'avoir trouvé en la personne de Tristan. Mais, bien sûr, rien n'est simple. Tristan a l'impression qu'on lui vole sa liberté et sa possibilité de connaître d'autres femmes alors qu'Amélie, torturée par les infidélités de son amant, se rend malade de l'estomac. Ça vient des tripes donc.
C'est l'éternelle histoire du « fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis … ». Tristan a une haute idée de lui-même, il se sent exceptionnel et supporte mal l'idée de s'installer dans « la médiocrité ». Pourtant Amélie l'attendrit, mais plus elle l'attendrit, puis il lui en veut Elle, de son côté, tremble à l'idée de la rupture toujours imminente. On peut se souvenir de se que disait Baudelaire à propos de l'amour et du couple, qu'il apparentait à une opération chirurgicale, il y en a toujours un qui souffre, le patient et celui qui opère, le chirurgien.
On pourrait reprocher à l'auteur quelques clichés si la vie amoureuse - et sa vision de la vie amoureuse- en était exempte. le ton est assez juste, l'auteur est jeune et analyse le phénomène amoureux avec beaucoup de maturité. On pense aussi à d'autres auteurs au passage, Kundera pour le côté « clinique », Yves Simon pour cet aspect faussement désinvolte de l'écriture.
Certes ce ne sera pas le chef d'oeuvre du 21éme siècle mais l'ouvrage est d'une lecture plaisante et… avantage, se lit d'une traite avec ses 125 pages !
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