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Quelques mois après le décès de leur mère, Viola, 12 ans et son petit frère Sébastian, 7 ans sont envoyés chez leur oncle par leur père, trop occupé par ses affaires. Ils découvrent alors le manoir de ce dernier, tout aussi splendide qu'inquiétant...
Les ombres de Kerohan est un roman à l'univers gothique, mystérieux et angoissant à souhait.
Les chapitres se dévorent à vitesse grand V et on tremble avec Viola et Sébastian.
Je me suis régalée avec cette lecture riche en rebondissements à l'intrigue imprégnée des croyances bretonnes.
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Ce livre était dans ma PAL depuis quatre ans, je ne me souviens même plus à quelle occasion je l'ai acquis. Voici simplement ce que je pense de son intrigue aujourd'hui.

L'époque n'est pas vraiment précisée – au début. L'on se doute bien que l'action n'est pas contemporaine, à voir la manière dont les personnages se déplacent – Viola et son frère Sébastian prennent seuls le train une partie du trajet, puisque Marie, leur gouvernante, les a quittés pour un autre poste. Pas question de dépense inutile, ni de la part de leur père, qui est trop occupé par ses affaires pour garder ses enfants près de lui, ni de celle de leur oncle. Ils se rendent dans un lieu parfaitement inconnu pour eux. Ils se retrouvent, forcément ai-je envie de dire, seuls à attendre sur le quai de la gare qu'on vienne les chercher : tout ceci ne serait guère possible à notre époque. L'indifférence face à sa propre progéniture, oui.

Le manoir de Kerohan, telle est leur destination. Là se trouve leur oncle, mais aussi leur tante Blanche et leur cousine Ismérie (prénom fréquent au XIXe siècle), dont les deux enfants découvrent l'existence. Hélas, les deux femmes sont souffrantes, et ne peuvent voir immédiatement les deux enfants. Pourtant, Viola a déjà l'habitude de la maladie : sa mère est morte récemment et, à chaque fois que son père revenait d'un long voyage d'affaire, la jeune femme se débrouillait, avec l'aide de sa fille, pour paraître sous ses meilleurs atours, pour ne pas inquiéter son mari. Avoir une épouse souffrante est déjà ennuyeux, alors si en plus elle doit être enlaidie par la maladie où allons-nous ? Oui, je suis assez cynique sur ce poids, cette charge, qui pesaient et pèsent encore sur les épaules des femmes.

Viola et Sebastian, deux prénoms shakespeariens, deux enfants qui en savent peu sur leur famille, qu'elle soit paternelle ou maternelle. Viola sait simplement que les deux frères de sa mère sont morts lors de l'épidémie de choléra de 1834, trente ans plus tôt. Elle découvre que la moitié des domestiques du domaine ont été décimés lors de cette même épidémie. Elle n'a pas connu ses grands-parents et ses propres parents ont peu fait pour lui parler de leur famille respective. Pourquoi tant de mystères ou d'indifférence ?

Alors que se passe-t-il vraiment ? Alors c'est assez étrange, mais je n'ai pas eu peur pour les enfants, sauf pendant le trajet. Viola se veut rationnelle, elle se veut apaisante, et pourtant, elle voit, elle entend des choses inhabituelles, et ne supporte pas la solitude du manoir. J'ai pensé au Tour d'écrou, même si la gouvernante – surmenée – du manoir tend à faire de son mieux. Elle est assez amère, aussi, face à ses enfants qui ne comprennent pas, pas encore, toute la gravité de la situation. Eux ne vivent que depuis quelques jours au manoir. Elle y vit depuis longtemps, et sait qu'elle sera encore là quand ils repartiront.

J'ai pensé au film Les Autres en lisant ce livre, et je ne peux que vous le conseiller. le film, pas le livre. le film a une force, une puissance incomparable. Il ne faut pas avoir vu le film pour apprécier ce livre, je pense, qui m'a semblé presque… léger, jusqu'au dernier quart. Oui, c'est un livre de littérature jeunesse, et c'est peut-être pour cela que l'action prend tellement de temps, que l'horreur ne s'installe véritablement qu'à la fin. C'est dommage, parce qu'il y aurait beaucoup à dire, à faire, à écrire sur de tels thèmes.
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Viola et Sébastian sont envoyés en Bretagne après le décès de leur maman. Alors qu'ils auraient du y goûter le repos, ils trouvent un manoir vidé de ses domestiques, un oncle occupé par son travail, une famille minée par une santé fragile. Et quelle est cette présence qui semble plâner sur le manoir ? Pourquoi le docteur Vesper leur conseille de ne pas quitter la demeure ?

Si j'avais apprécié le Miroir aux Sortilèges, ce nouveau récit de N.M.Zimmermann est autrement plus angoissant. L'histoire se déroule en Bretagne, dans un XIX siècle qui n'est pas déterminé (la date sera précisée à la fin). Les deux points forts de ce roman, c'est l'ambiance et le quotidien. Apparemment, il ne se passe rien, mais des détails font céder la normalité au fantastique. Que ce soit les dialogues, les ombres, les « rêves », rien ne contribuera à la tranquillité ! Quant à l'ambiance, dès les premières lignes, le lecteur sentira une oppression permanente. Dans ce lieu bizarre, seule Viola semble normale. A douze ans, elle doit être l'aînée, prendre les bonnes décisions et veiller sur son frère. Un cadet trop calme, aux yeux verts trop intenses, qui pense avoir vu l'Ankou et les korrigans ! Pour les adultes, l'enfant a rêvé, pour Viola, elle essaye de trouver une base logique à tous ces évènements.
On l'aura compris, N.M.Zimmermann joue avec nos nerfs et ce, dès les premières lignes. Un voyage entre Savenay (Loire-Atlantique) et le manoir de Kerohan (Hanvec-Finistère) qui semble durer des heures, un manoir vide et poussiéreux, des pièces fermées, des secrets, le folklore breton. Tout est là pour nous faire frissonner et se sentir mal à l'aise. L'autrice retranscrit très bien ces sentiments et malgré le peu d'action, l'histoire se lit facilement, sans ennui. On est même plongé dans l'histoire.
Sur son blog, l'autrice montre les racines du récit. Si elle écrit avoir voulu faire un hommage à Shirley Jackson, j'y ai vu aussi une parenté avec La Chute de la Maison Usher. Si la plupart des évènements trouveront leur solution, tout n'est pas dit et le livre se referme sur une atmosphère, certes, apaisée, mais où le fantastique est encore imprégné.

Pour l'anecdote, j'ai du subir les attentes interminables dans la gare de Savenay. Que ce soit en tant qu'interne, étudiant, voire vacancier, les correspondances n'étaient pas au mieux. A une époque où Internet débutait, où le téléphone portable n'était qu'un projet, se retrouver coincé dans cette gare était un purgatoire. Un café souvent fermé, une gare froide, ses bancs, son distributeur automatique. On peut comprendre l'ennui des jumeaux et de la gouvernante.

Les Ombres de Kerohan est un récit fantastique. Entre folklore breton, gothique, voire ambiance de la firme Hammer (ancienne production britannique ayant réalisé plusieurs classiques cinématographiques), le lecteur se laissera prendre dans cette ambiance froide et humide. A lire pour frissonner au coin du feu.
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Ce roman faisant partie de l'abonnement école des max, s'adresse à un public friand de fantastique, aimant frissonner. Ici, beaucoup de suggestions, de grincements et de craquements, d'apparitions furtives, tout est inquiétant depuis la première ligne, une atmosphère pesante, des personnages effrayants. Pour moi, les ingrédients qui constituent l'essence du genre fantastique sont réunis pour vous faire passer un agréable moment de lecture.
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Voilà une histoire qui a immédiatement su parler à ma partie bretonne ! Entre légendes celtiques, mystères et korrigan, la couverture et le résumé promettaient une histoire baignant dans tout ce folklore, et je sentais déjà à l'avance que ça allait me plaire… Je me suis donc immédiatement plongée dans cette lecture.

L'histoire est assez simple, rythmée et efficace. Un véritable plus pour ce livre qui pourra s'adresser aux plus jeunes lecteurs, mais pas seulement. Car l'auteur a réussi à rendre tout cela des plus mystérieux, et j'ai été surprise de me prendre complètement au jeu et d'en apprécier plus encore l'histoire.

Car il faut dire que tous les éléments sont là pour nous permettre de passer un excellent moment. Moi qui m'attendait à un récit enfantin et gentillet, j'avoue avoir été plutôt étonnée par l'ambiance, que j'ai trouvée terriblement angoissante. le mystère reste d'ailleurs le mot-clé de ce récit, puisqu'il faut attendre la toute fin pour que l'histoire prenne tout son sens.

Ainsi, Les ombres de Kerohan a été une véritable surprise. Alors oui, vu la thématique annoncée ainsi que le titre du livre, je m'attendais à y retrouver des éléments du folklore breton (pour mon plus grand plaisir). Mais c'est bien plus que cela. L'auteur a vraiment su jouer sur l'ambiance, entre le voyage qui n'en finit pas, ce grand manoir presque vide qui en impose, et ces mystères.. Tous ces mystères qui viennent à notre rencontre et que nous poursuivons inlassablement…

Je ne cache pas m'être régalée, tout simplement. Je ne pensais pas être transportée à ce point dans ce Finistère glaçant. Une très belle découverte !
Lien : https://aliceneverland.wordp..
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Le roman gothique anglais est aujourd'hui encore une source d'inspiration féconde pour de nombreux auteurs, y compris pour ceux qui s'inscrivent dans le registre de la littérature jeunesse. Avec son dernier roman, N. M. Zimmermann livre à ses lecteurs une décoction qui évoque des relents des plus grands classiques de la littérature anglaise du genre. Une jolie réussite !

Après la série Alice Crane, Sous l'eau qui dort, Dream Box (entre autres), c'est dans la Bretagne du XIXème siècle, que N. M. Zimmerman plante le décor de son nouveau roman. Dans « Les ombres de Kerohan », l'auteure joue habilement avec les codes du roman gothique ici repris au service d'un récit qui, bien que destiné à un jeune public, saura également séduire les lecteurs plus âgés. Difficile en effet de ne pas se laisser happer par l'atmosphère délicieusement ensorcelante et les ambiances crépusculaires de ce récit qui mêle avec brio atmosphère gothique et éléments du folklore breton.

Le décès de la mère des deux enfants à la suite d'une longue maladie sert ici de point de départ à une aventure entraînante où le mystère flirte en permanence avec le fantastique. Il faut dire que N. M. Zimmerman joue habilement avec les nerfs du lecteur qui, longtemps, évolue à tâtons au coeur d'une intrigue mystérieuse qui semble à tout moment sur le point de basculer vers le fantastique. Page après page, la frontière entre monde réel et surnaturel se brouille et notre bon sens se trouve bientôt mis à rude épreuve.

Dans cet univers brumeux et inquiétant, Viola, adolescente perspicace et pleine de ressources, s'attire très vite la sympathie du lecteur qui décèle en elle une alliée à la fois précieuse et rassurante. La jeune fille dont les doutes et les questionnements font directement échos à ceux du lecteur incarne en effet pour lui un point de repère essentiel dans cette histoire qui le charrie en permanence entre réel et fantastique,

A un âge charnière entre enfance et monde des adultes, Viola, du haut de ses douze ans, est aussi une jeune fille tiraillée entre son rôle d'aînée et ses angoisses d'enfant. Veiller sur son frère, prendre les bonnes décisions et se montrer responsable se révèle cependant un fardeau bien lourd pour de si frêles épaules ! Cet antagonisme se retrouve d'ailleurs parfaitement illustré à travers la façon dont chacun des deux enfants appréhende les évènements auxquels ils se trouvent confrontés. Ainsi, alors que son petit frère ne semble pas douter (ni s'étonner) un instant du caractère surnaturel des évènements se déroulant à Kerohan, Viola – telle une adulte – s'efforce quant à elle de trouver une explication rationnelle aux phénomènes étranges qui se succèdent.

Mais à mesure que les évènements inexplicables se succèdent, le doute s'immisce dans l'esprit de Viola et du lecteur. Ces phénomènes troublants ont-ils une explication rationnelle ? Viola et son frère, dévorés par le chagrin et bouleversés par ce « déménagement » forcé, ne sont-ils pas simplement victimes de leur imagination fertile, nourrie par le souvenir des histoires que leur racontait leur mère et le folklore local qui pare le lieu d'une aura chargée de magie ? A l'instar du « Tour d'écrou » d'Henry James, le récit de N. M. Zimmermann semble ainsi pouvoir s'appréhender au travers de deux voies : un angle fantastique d'abord (une histoire de fantômes) ou un angle « psychologique » et interprétatif. Selon cette dernière grille de lecture, les évènements décrits pourraient ainsi s'interpréter comme la simple résultante de la folie du narrateur (pouvant s'expliquer ici comme la conséquence du profond chagrin des enfants… combiné aux effets du vin chaud que leur administre assidument Madame Lebrun chaque soir !). Une théorie d'autant plus plausible que longtemps, l'auteure distille les indices pouvant l'accréditer. de fait, on est bientôt tenté de mettre en doute l'authenticité des phénomènes observés par les deux enfants, et l'on s'interroge sur leurs interprétations.

Au-delà de la réussite esthétique (efficacité des atmosphères mises en place, maîtrise impeccable du rythme), le récit vaut surtout pour le formidable message qu'il sous-tend. Car sous couvert d'une intrigue accrocheuse et délicieusement angoissante, N. M. Zimmerman propose en effet une véritable réflexion sur le délicat travail de deuil qui suit la perte d'un être cher. Mettant en perspective les trajectoires de ses personnages, l'auteure place aussi au coeur de son roman la question de la résilience et de la reconstruction de l'individu après un drame. Surmonter sa douleur, réussir à aller de l'avant en dépit des épreuves qui jalonnent nos vies, ne pas se laisser dévorer par le passé et le chagrin… tels sont quelques-uns des messages clés sous-tendus par ce récit aux multiples grilles de lecture et qui cultive de bout en bout avec brio l'art de l'ambiguïté.

* * *
Manoir isolé, portes qui claquent, personnages inquiétants,… avec « Les ombres de Kerohan », N. M. Zimmerman reprend tous les ingrédients du roman gothique pour en livrer une variation aussi plaisante que réussie. Véritable hommage au genre, ce pastiche respectueux multiplie les références et assume pleinement ses influences. Certes, l'intrigue, délibérément orientée jeunesse, n'atteint évidemment ni la complexité ni la noirceur des classiques du genre dont elle s'inspire. Pour autant, on ne saurait tenir rigueur à l'auteure de ce détail, tant le message sous-jacent le récit se révèle au final aussi percutant qu'habilement amené.

Si à première vue, le dénouement semble donner au lecteur, sinon toutes, au moins une grande partie des clés du mystère, le récit se clôture néanmoins de manière suffisamment ouverte pour laisser au lecteur une confortable marge d'interprétation. de fait, libre à ce dernier de croire sur parole ou non à l'authenticité de ce récit qui, à l'instar des classiques du genre, cultive de bout en bout l'art de l'ambiguïté.
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Paris, sous le Second Empire, Viola et Sebastian Kerohan, respectivement âgés de 12 et 7 ans, viennent de perdre leur maman chéri qui a succombé au terme d'une longue maladie. Leur père, à Londres au moment du décès de son épouse, les envoie chez son frère dans la demeure familiale des Kerohan située en Bretagne, pour une durée indéterminée.

Les enfants, accompagnés de leur gouvernante Marie, prennent pour la première fois le train. A mi-parcours, Marie les laisse comme convenu afin de rejoindre ses nouveaux employeurs et c'est seuls que les enfants font le reste du voyage.

Arrivés à destination, Viola et Sebastian attendent sur le quai la voiture de leur oncle qui ne vient pas, leur parent aurait-il changé d'avis ? Mais heureusement, une voiture arrive enfin pour les emmener jusqu'au manoir. le bras droit de leur oncle Kerohan, le docteur Vesper, est chargé de les conduire jusqu'à leurs appartements.

L'homme leur paraît inquiétant, tout comme Madame Lebrun, la femme de charge, qui leur apporte leur repas et un vin chaud qu'ils ont ordre de boire avant de dormir. Ils ont aussi interdiction de sortir de leurs chambres jusqu'au lendemain matin.

Après le petit-déjeuner, ils font enfin la connaissance de leur hôte, un vieil homme aux cheveux déjà blanchis et apprennent que leur tante et leur cousine, dont ils ignoraient l'existence, sont malades et qu'ils ne doivent surtout pas aller les voir.

Les jours passent, très monotones, sans voir apparaître leurs parentes. Ont-elles une maladie contagieuse qui les oblige à garder la chambre ?

Mais les enfants restent des enfants, et malgré la peur qui les étreint, ils se mettent en quête de visiter l'immense demeure ainsi que le parc. le soir venu pourtant, les lieux leur semblent inhospitaliers, d'autant que Sebastian est persuadé qu'un Korrigan vit en-dessous de son lit et qu'il dit voir des fantômes dès la nuit tombée…

Voilà une histoire que j'avais très envie de lire depuis sa parution en début d'année : un récit fantastique en Bretagne et au 19è siècle, voilà qui avait tout pour me plaire.

Avec Les ombres de Kerohan, N.M. Zimmermann que je découvre ici, nous propose un roman angoissant dans la droite lignée des romans gothiques anglais du 19è siècle mais à la sauce bretonne puisqu'il est ici question de légendes celtiques, mystères made in Breizh avec korrigan et ankou à la clé !

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J'ai beaucoup apprécié ce livre, car il transmet vraiment des émotions telles que la peur par exemple. Un très bon livre pour celles et ceux qui aiment se faire peur...
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Une histoire duquel je n'attendais pas grand chose et qui m'a agréablement surprise. Au coeur d'un domaine de Bretagne deux enfants vont découvrir un autre monde, un monde dans lequel les fantômes ne sont pas ce qu'ils semblent être.
Viola et Sebastian viennent de perdre leur mère et leur père bien trop occupé à Londres les envoie vivre pour un temps chez leur oncle paternel dans le manoir familial de Kerohan, dans cette demeure où de nombreuses portes sont fermées, où on les incite à ingérer un vin chaud chaque soir afin d'être sûr de bien dormir, où un étrange korrigan fait son apparition aux yeux de Sebastian et où l'ennui commence à être bien lourd pour ces deux enfants, les choses paraissent bien mystérieuses. Des personnages très énigmatiques deviennent l'environnement principal de deux enfants qui espérant retrouver une branche de leur famille se voient mis à l'écart pour ne pas perturber le repos de leur tante et de leur cousine.

L'histoire est remplie de suspense et les éléments la composant se déroulent très vite au fil des pages, il est impossible au jeune lecteur de s'ennuyer et pour ma part en tant qu'adulte je me suis laissée entraînée par le récit et avoue avoir eu quelques frayeurs pendant ma lecture, l'auteur a instauré une ambiance très angoissante et des plus mystérieuses. le dénouement permet d'éclairer de nombreux événements du récit et de clore l'histoire en beauté même si il manque un final pour tous les personnages.

Cette lecture fut un vrai régal et je le conseille.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Les ombres de Kerohan est un livre très bien et auquel on ne peut plus arrêter une fois commencer. La fin du livre nous fait penser qu'il y aura une suite. L'histoire de viola et de Sebastian est semé de mystères et de légendes bretonnes.

Ce livre ma plus à cause de l'époque, du lieu et des mystères paranormaux. Cloé

Ce livre est rempli de faits paranormaux mais la description de l'Ankou (la mort en Bretagne) m'a fait peur et je ne le conseil pas pour les moins de 11 ans. Sinon, le roman cache bien son histoire... Blanche

Je n'ai pas du tout aimé.
Pierre-Antoine
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