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sur 3027 notes
Contre toute attente, j'ai aimé :

http://livres-de-moi.blogspot.com/2008/08/la-fortune-des-rougons-emile-rougon.html
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J ai lu toute la série plusieurs fois. J aime beaucoup les grandes sagas familiales. Bien sûr il faut énormément sauter les paragraphes de description qui sont très long. C est une bonne idée d avoir écrit un livre par personnage de la famille. Je me plonge complètement dans l histoire. J ai adoré.
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Premier tome des Rougon-Macquart, c'est avec lui que je replonge dans ce Zola qui m'avait tant plus, dans mes années lycéennes. L'auteur, durant ses 20 tomes, a décidé de retracer la vie d'une famille sous le Second Empire. Ainsi, dans cette collection Bouquins, on y trouve d'abord une introduction générale sur la biographie de l'auteur, sur ses recherches diverses (notamment en matière de génétique car Zola veut montrer le détraquement collectif de ses personnages au fil des générations) et sur la manière dont il veut articuler ses personnages et l'arbre généalogique qui les abritent tous. On entame ainsi cette aventure littéraire avec tout un tas de détails sur les coulisses et c'est, de mon point de vue, très réjouissant : mon côté historien ne doit pas être étranger à la fascination que j'ai pour le Zola, témoin de son temps.
Dans La Fortune des Rougon, on suit les tribulations de la Tante Dide (Adélaïde Fouque), et de sa première descendance légitime (les Rougon) et illégitime (les Macquart) puisqu'elle a eu mari et amant. Pierre, son fils, vendeur de vins bien modeste, rêve de grandeur dans la petite ville provinciale de Plassans (qui ressemble étrangement à Aix-en-Provence qu'a bien connu Zola) ; il va intriguer, comploter, manipuler pour arriver maire … mais il va devoir composer avec un demi-frère (Antoine Macquart), bâtard à ses yeux, ivrogne & fainéant notable mais qui a bien compris le profit qu'il pourrait tirer de l'ombre dans l'arbre généalogique qu'il représente. Et puis, il y a aussi Silvère Mouret, petit-fils de Tante Dide, côté Macquart, qui rêve de révolution républicaine au moment où Napoléon III installe le Second Empire. Là encore, les Rougon vont essayer de se défaire de ce lointain neveu qui risque d'éclabousser leur réputation et leurs ambitions. Bien écrit, avec un scénario solide, la Fortune des Rougon est une belle entrée en matière (bien que loin de la célébrité de L'Assommoir, de Germinal, de la Bête Humaine) pour une saga familiale qui s'annonce rude, tant les personnages de Zola poursuivent chacun, avec détermination, leurs aspirations au pouvoir ou à la liberté ou au bonheur.
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Un coup d'Etat ! Nous ne sommes pas en 1799, quand Napoléon premier s'impose en premier consul, mais bien en 1851 quand Louis-Napoléon (son neveu), premier (et dernier) président de la IIème république se proclame empeureur des Francais.

Un coup d'Etat est un restructuration de la société, l'émergence d'une nouvelle élite, où l'ambition des uns écrase les rêves des autres.

Comment mieux mettre en contexte la longue série « Les Rougon-Macquart » qu'à travers ce premier volet.

Cet ouvrage retrace l'histoire du peuple Varois voulant sauver la jeune république et ses idéaux. Mais surtout Zola écrit l'histoire de l'ambition d'une famille verreuse et ingrate, qui se déchir non pas pour survivre, mais par simple ambition de s'enrichir dans le moindre effort. Prêt à tous les coups, nous voyons comment cette famille joue sur la déstabilisation politique et la détresse d'une population isolée et sans défense pour essayer d'atteindre les plus hautes distinctions.

C'est aussi un drame. Hélas, nous savons dès le départ qui seront les vainqueurs dans l'Histoire (avec un grand H). Et pourtant l'intrigue des différents personnages reste captivante, et nous fais rêver au travers d'une idylle innocente et, comme nous en avons l'habitude avec Zola, dramatique.
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J'avoue ne trop savoir quoi penser de cette première incursion chez les Rougon-Macquart. de manière très pragmatique, j'ai pris assez peu de plaisir dans ma lecture. le livre m'a paru comme une longue introduction à cette famille, présentant beaucoup de noms et de personnages que pour certains nous ne retrouveront probablement que dans quelques tomes futurs. Je n'ai par exemple pas vraiment distingué les bourgeois du salon jaune, tellement ils se ressemblaient tous. de manière générale, les personnages ne m'ont pas franchement paru intéressants. Divisés en deux groupes : les opportunistes et ambitieux (Pierre Rougon et sa femme Félicité, leurs fils Eugène et Aristide), et les héros ingénus, pétris de belles valeurs (Sylvère et Miette en premier lieu mais aussi le docteur Pascal). Les premiers sont réellement des monstres, satisfaits des morts de leur famille, n'hésitant pas à faire couler le sang eux-mêmes tandis que les seconds sont des martyrs, vierges de toute action ou pensée mauvaises. de fait, ils relèvent tous plus de symboles que de véritables personnages profonds et travaillés.

Au-delà des personnages, la construction du récit est plutôt bien pensée, même si j'ai pu me languir de retrouver Sylvère et Miette qu'on abandonne bien pendant 150 pages. le récit est d'abord divisé en deux : l'amour naissant de Sylvère pour Miette et pour la République, et en face la présentation et les tractations politiques du reste de la famille Rougon Macquart. Si les deux finissent par s'entremêler astucieusement, j'ai clairement préféré les début de l'idylle entre Miette et Sylvère (les très beaux passages où les deux amoureux ne communiquent qu'avec leurs reflets dans le puits), aux passages plus confus et longuets dans le salon jaune de Pierre Rougon.

Au-delà du récit en lui-même, j'avoue tout de même avoir été impressionné par le travail de Zola à de nombreux niveaux : historique (on apprend beaucoup de choses sur le XIXème, période très riche politiquement), géographique, et social (l'héritage du caractère des parents par leurs enfants), sans que tout cela ne vienne trop alourdir le récit.

Pas complètement emballé par cette histoire, La Fortune des Rougon permet néanmoins de donner de nombreuses clés pour la suite des aventures des Rougon-Macquart, entre la présentation des futurs personnages importants et l'introduction au contexte politique de l'époque. Direction "La Curée" désormais !
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comment ne pas recommander ce premier d'une série classique : procédé narratif novateur, les briques de nombreux autres Rougon-Macquart se retrouvent ici, et lorsque l'on souhaite les lire dans l'ordre (ce que je recommande) il ne s'agit pas du plus difficile, 5 étoiles !
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Noir et passionnant, écrit avec efficacité, émouvant et critique, très parlant avec justesse psychologique. Bien rythmé avec quelques scènes bien enlevées. Intéressant de suivre l'Histoire en marche et à la fois de rester dans la tête de personnages uniques.
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Les origines des Rougon-Macquart, un tome qui est, selon moi, indispensable pour planter le décor avant de se lancer dans les autres romans de Zola.

On comprends mieux la généalogie de cette grande famille descendante d'Adelaide Fouque, et c'est avec plaisir qu'on découvre ses enfants et certains petits enfants (que l'on retrouvera ensuite dans les autres romans).

La plume de Zola est remarquable et c'est un réel bonheur de lire un livre si bien écrit.

Alors pourquoi je ne mets « que » trois étoiles ?
Parce qu'en tant que premier tome, on situe les personnages, on raconte leur histoire, et les événements se succèdent très rapidement, et souvent trop rapidement (laissant peu de temps pour vivre pleinement les émotions procurées par certains passages et j'ai parfois été frustrée que tout s'enchaîne si vite). Mais comment conter tant d'années de vie si Zola avait pris plus son temps ? Ce roman aurait sûrement souffert de beaucoup trop de longueurs et ça n'aurait pas aidé non plus.

J'ai été aussi moins emballée par les longues descriptions de la situation politique de l'époque (bien qu'elles soient nécessaires pour comprendre la suite des événements), mais c'est un avis très personnel et je pense que beaucoup peuvent justement en être enchantés.

Quoi qu'il en soit, après cette superbe introduction, j'ai désormais envie de relire tous les Rougon-Macquart que j'ai déjà lus et de lire ceux que je ne connais pas encore, d'après l'ordre préconisé.
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Il s'agit du premier volume de la série des Rougon-Macquart, qui constitue ce qu'on peut appeler une saga d'une famille au XIXième siècle. Certains textes parlent « d'une famille bourgeoise », alors que certaines branches de cet arbre généalogique ne le sont plus beaucoup, puisqu'on va les retrouver dans les mines de charbon, mécaniciens de locomotive, ou encore prostituée des bas fonds.

En revanche, dans ce premier livre, qui dresse le portrait de la « famille souche » de cet arbre, il s'agit bien d'une famille bourgeoise, et même « parvenue », qui jalouse les privilèges encore bien vivaces de l'aristocratie du siècle.

Pierre Rougon est le fils d'un premier mariage de Adélaïde. Après la mort de son mari, Adélaïde vit en concubinage avec un certain Macquart, contrebandier, avec qui elle va avoir une fille, Ursule, et un fils Antoine.

Cela va donner trois branches dans l'arbre généalogique :
• Pierre, qui sera la racine des « Rougon »,
• Ursule, qui va se marier avec Mouret, un chapelier, et qui sera la racine des « Mouret »,
• Antoine, qui sera la racine des « Macquart ».

Le prince Napoléon, futur Napoléon III, semble briguer le pouvoir, afin d'instaurer un régime qui ne serait ni l'ancien, ni la république. Cela intéresse Rougon, qui voudrait profiter des privilèges que l'aristocratie en déroute laisse, tout en écartant la république qui favorise les petits et la racaille.

Mais la révolte gronde, et c'est bien la république qu'elle défend. Une foule armée de fourches et de fusils de chasse écume les villages, et va bientôt arriver à Plassant, cette ville de province de taille moyenne, où a lieu l'histoire.

Le frère bâtard, Macquart, en veut à peu près à tout le monde pour la vie qu'il mène et ce qu'il est. C'est un fainéant notoire, qui fait travailler son épouse et ses enfants pour le nourrir, et qui les bat lorsqu'ils n'obéissent pas. Il va se placer tout naturellement du coté des révolutionnaires, en premier lieu pour s'opposer à Rougon. Mais quand on lui fait miroiter une somme d'argent en contrepartie d'une trahison de ces derniers, il ne va pas hésiter.

Pierre Rougon va s'arranger, avec le soutien de son épouse Félicité, pour être le sauveur de Plassant, celui qui va neutraliser cette révolte. C'est le sens du mot fortune dans le titre : « la chance qui nous sourit enfin » et non pas « l'argent », même si, dans l'esprit de Rougon, cela se traduit d'abord par une trésorerie fournie.

Les Rougon, dans le ville de Plassant, sont dans une position intermédiaire : le peuple vit dans un autre quartier, l'aristocratie dans un troisième. Son épouse, depuis sa fenêtre, voit le luxe dans lequel vivent ces derniers, et les jalouse. Un jour elle aura elle aussi ces beaux rideaux et voilages.

Le couple vit la plus grande partie de sa vie dans cette médiocrité, jusqu'à ce que cette révolte arrive, et fasse miroiter l'espoir de briller enfin.

C'est Félicité qui voit vraiment ce qu'il faut faire pour « réussir », ou plutôt « parvenir », et qui mène son mari par le bout du nez. Lui ne s'en rend absolument pas compte et pense que les femmes n'entendent rien à la politique et aux affaires.
De temps à autre, elle lui dit qu'il sera grand, qu'on l'adulera, en ajoutant à part elle : « j'y veillerai ».

Rougon, lui, se voit toujours en situation d'échec, et pense toujours que « tout est perdu ». Un jour, après un de ces faits d'armes médiocres, où on a repoussé tant bien que mal les révoltés, il s'effondre en larme, en pensant que, cette fois, c'est fini, malgré le soutien de Félicité. Mais on entend une clameur dans la rue, les gens adulent Rougon pour son courage, puis entreprendront de demander pour lui la légion d'honneur.

Rougon revit et organise un grand repas à sa gloire, où il fera le modeste.

En parallèle de cela, il y a le parcours de Sylvère, un des fils de Macquart, qui a fuit la famille. le roman va commencer avec Sylvère et se terminer avec lui, au même endroit.

Au début, il a rendez-vous avec sa fiancée, Miette. Il a un fusil, et lui explique qu'il va « partir » et rejoindre cette révolte.
A la fin, il est arrêté par les gardes nationaux et va être fusillé sommairement.

Au cours de la lecture du roman, on découvre d'autres noms qu'on va revoir par la suite, comme « Gervaise » ou « Mouret ».
Lien : https://perso.cm63.fr/node/403
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La plume de Zola m'a rapidement conquise. Pendant une bonne partie du livre, il se passe peu de choses, mais l'auteur donne plusieurs détails qui nous permettent de comprendre la ville, les lieux et les personnages. Malgré le peu d'action, j'ai trouvé le tout très intéressant. Je dois avoué que j'étais un peu découragée parfois par la longueur des chapitres comme ils sont assez long et que je n'aime pas cesser ma lecture au milieu d'un chapitre. Un seul chapitre m'a paru moins intéressant et c'est celui où l'on retrace l'amour de Sylvère et Miette. J'avais l'impression d'avoir un peu de redondance vu que ce sujet avait été abordé plus brièvement en début de livre. Au final, ça reste une très bonne lecture et je lirais certainement la suite!
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