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4,11

sur 6273 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Vingt-quatre heure où tout peut basculer ! Quelle belle écriture ! le style est fluide et même si les phrases sont "à rallonge", elles sont construites avec un tel talent qu'elles se lisent facilement ; pour preuve ces 17 pages consacrées à des descriptions de mains de joueurs de casino qui ne m'ont pas ennuyé une seule seconde !! C'est incroyable comment l'auteur réussit à décrire les émotions et arrive à une telle intimité dans les sentiments.
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J'ai adoré le début qui se présente comme un polar à la Agatha Christie.

Le style est génial, comme toujours chez Stefan Sweig.

Il est toujours d'une extrême modernité. Après La Confusion des sentiments où il parlait de l'homosexualité, il présente ici la liberté d'une femme.

Mais voilà, je l'ai lu en 2023 et je me suis ennuyé. Même si j'ai pu noter cette liberté, elle ne m'a pas touché et m'a paru presque… datée.
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Stefan Zweig nous propose une nouvelle qui démarre sur une question intéressante : quitter conjoint et enfants sur un coup de foudre, en moins de 24h, est-il condamnable ou est-ce au contraire faire preuve d'honnêteté que de céder à la passion et tout quitter par amour ? de mon point de vue, la bonne réponse est « qui sommes-nous pour juger nos contemporains ? », mais c'est un peu court pour faire un roman. Cette question posée, Zweig explore le thème de la passion en se focalisant sur deux personnages, une femme, l'héroïne, qui tombe raide amoureuse d'un homme et ce dernier qui a sombré dans l'enfer du jeu. Ces deux personnages sont dévorés par leur excès : la femme y laisse son honneur (on est au début du XXe siècle) et l'homme sa fortune. le drame est au bout, lui met fin à ses jours, elle se morfond de honte s'étonnant « que l'on survit à de telles heures, au lieu de mourir et de s'abattre, comme un arbre frappé par la foudre »…
Je n'ai pas vraiment accroché à cet exercice de style que j'ai trouvé indigeste dans l'écriture et sans surprise sur le fond. le point d'orgue consiste en un très long passage au milieu du récit où l'action est focalisée sur les mains du joueur… ça n'en finit pas. Etonnant de la part d'un écrivain dont je viens de lire deux biographies passionnantes où l'analyse psychologique n'avait d'égale que la finesse de l'écriture. Pas grave, Stefan Zweig reste un grand à mes yeux.
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Une nouvelle assez particulière que j'ai bien appréciée ...

Il s'agit de vingt-quatre heures de la vie d'une femme qui est tombée sous le charme d'un jeune homme obsédé et obnubilé par le jeu à un tel point qu'il ne vivait plus que pour ça.
Elle a voulu tout plaquer, suivre son désir et sa passion mais le destin lui a épargné une souffrance inévitable, chose que sa mémoire et ses souvenirs n'ont pas pu faire malgré les années.

Ce livre, étant très court, doit à mon avis se lire d'une traite pour mieux s'imprégner de l'histoire. Pour ma part, ça n'a malheureusement pas pu être le cas, faute de temps !
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Livre 3: J'avais beaucoup aimé de Zweig « le joueur d'échecs » et adoré « La confusion des sentiments », qui est à mes yeux un des plus beaux romans d'amour. J'ai par contre été assez déçue des « Vingt-quatre heures de la vie d'une femme ».

J'ai pipé les dés et choisi un livre très court pour relever le défi d'Hélène (honte à moi) mais mon coeur a toujours été et sera toujours aux grosses briques... J'aime les romans longs, qui me permettent de m'attacher aux personnages et d'apprendre à les connaître. J'avais beau déjà connaître Zweig et savoir, par son « Joueur d'échecs », que la richesse de ses oeuvres ne réside pas dans le détail accordé à ses personnages, j'ai ressenti un petit goût de trop peu.

Ce récit ne m'a pourtant pas complètement déplu pour autant : si Zweig parle peu, il parle juste et il parle bien. Sa prose est très esthétique, j'avais le sentiment de voir danser sous mes yeux les mains du jeune polonais et de contempler sa silhouette abattue par l'averse.
Mais bon, quand la mayonnaise ne prend pas... Foncez, en revanche, sur « La confusion des sentiments » qui est une oeuvre d'une rare sensibilité.
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Encore une fois avec Stefan Zweig, je n'ai pas apprécié ma lecture autant que je l'aurais voulu.

Cependant, j'ai été sensible à l'acuité délicate avec laquelle Zweig fait parler cette femme à propos d'une passion qui a fait chavirer son coeur il y a bien longtemps.
On sent que chaque mot est minutieusement pensé, ce qui fait que ce roman d'une centaine de pages en recèle bien plus finalement.

Je suis un peu déçue de ne pas avoir été, comme tant d'autres, renversée, mais comme d'habitude je suis décidée à ne pas en rester là avec un tel auteur…
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Ceci est une relecture, j'avais déjà lu ce roman/nouvelle, il y a de cela dix ans. Je dois dire qu'à cette époque, j'aimais bien lire du classique pour être au même niveau que les personnes de mon entourage et tout le monde tarissait des éloges sur Zweig. Je me suis aventurée à lire ce livre, j'avais été mitigée par la façon d'écrire mais récemment je me suis remise à le lire avec d'autres romans ou plutôt avec des biographies et j'ai été subjuguée par la façon dont l'auteur réussissait à me captiver avec des romans biographiques.



C'est donc tout naturellement que j'ai décidé de relire ce livre.



Mon avis sur la question n'a toujours pas changé, j'aime cet auteur quand il écrit des biographies car on sent qu'il aime ce qu'il fait mais autant quand il écrit des romans plus "fictifs", j'ai du mal avec son style. Je suis d'accord sur le fait que le personnage principal raconte 24h dans sa vie mais je dois quand même avouer que c'est lourd sans au moins un peu de dialogue, il n'y a peut être que 128 pages mais je trouvais qu'un chapitre était fort long. Après c'est peut être moi qui n'est pas compris où voulait en venir l'auteur et ce sera honte sur moi de ne pas avoir compris la subtilité de l'écrit.



Je dois avouer qu'avoir deux narrateurs, n'est pas non plus dans l'idéal car aussi bien l'un est facile dans sa façon de voir, relativement carré que Mrs C. est plus encline à faire des descriptions, à tourner autour du pot. Cependant, l'auteur a aussi de la sensibilité qui n'est pas vraiment pour déplaire.



Bien entendu, ce n'est pas parce qu'un roman ne m'a pas vraiment plu et pour lequel j'ai été mitigée, j'arrêterais de le lire, je vais surement retourner dans les méandres de ses biographies jusqu'à ce que je trouve un récit qui me plaise vraiment.
Lien : http://sayyadina.over-blog.c..
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A la découverte de la pléiade de Stefan Zweig, je me suis perdu le temps de quelques jours dans ce magnifique ouvrage qui recueille une partie des écrits de cet auteur que j'apprécie particulièrement.

24 heures de la vie d'une femme est un court roman qui apparaît souvent dans le fil d'actualité des instagrameurs. Autant en raison du thème abordé que de sa brièveté, c'est le roman tendance du moment !

Pour ma part, ce texte ne me laissera pas un souvenir impérissable. Bien qu'on retrouve le style si singulier de Stefan Zweig, j'ai trouvé la relation moins exaltante que celle que j'avais pu découvrir dans la confusion des sentiments. de plus, la passion des jeux et la folie qui anime l'homme n'est qu'à mon sens une redite du « Joueur » de Dostoïevski où j'ai découvert pour la première fois la folie qui possède complètement ces hommes attirés par l'appât du gain.

La relation que va vivre cette aristocrate anglaise, empêtré dans son éducation et les moeurs de son époque ne m'a pas convaincu. Certains admirent la sensibilité des sentiments, pour ma part j'y ai davantage perçu une simplicité un peu ennuyeuse.

De plus, les quelques similitudes avec la confusion des sentiments sont un peu troublantes et donnent la fâcheuse sensation de relire une histoire que l'on connaît déjà.
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Le débat se jouant sur table est de savoir si une femme peut en 24 heures être séduite par un parfait inconnu et tout lâcher pour lui, enfants compris ?
Avec sa réponse plus dans l'analyse que dans le jugement, le narrateur va donner à Madame C. l'envie de partager un souvenir d'une journée qui l'a bouleversée.
Le récit est bien amené, mais le résultat était un peu prévisible et, par conséquent, je n'ai pas vraiment pu m'identifier à Madame C. ou du moins, pas à la Madame C. du passé.
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Ce court roman d'amour contient une très belle description des mains d'un joueur de cartes que j'ai toujours plaisir à relire.
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