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sur 497 notes
« Je n'ai pas les mots pour dire ma solitude, ma tristesse ou ma colère. Je n'ai pas les mots pour dire mon besoin d'échange, de compréhension, de reconnaissance. Alors je critique, j'insulte ou je frappe. Alors je me pique, je picole ou je déprime. »

L'auteur commence fort dès les premières lignes et démontre combien la définition très précise de nos besoins peut nous amener à organiser notre vie habilement, à communiquer de façon non violente.

Personnellement je n'aurai pas choisi ce titre. Il ne s'agit pas de cesser d'être gentil. Il faut être gentil tout en restant à l'écoute de nos sentiments, de nos attentes, de notre personnalité. En réalité il faut cesser d'être « Trop » gentil, cesser de dire oui à toute sollicitation extérieure sans discernement. Cesser de s'effacer systématiquement. le « oui » n'a de valeur que s'il s'oppose au « non ». Pour cela il faut bien sûr savoir dire non.

Pour être vrai, en totale harmonie avec nos besoins l'auteur nous donne quelques conseils étayés et astucieux : S'affranchir du regard des autres, des préjugés, des jugements, des habitudes, de ses peurs, de ses difficultés à s'imposer. Ne pas émettre de préjugés, tordre le cou à ses craintes. Faire ce que l'on sait faire, ce que l'on peut faire, ce que l'on aime faire.

Vivre en pleine conscience, être à notre écoute ce qui n'empêche pas d'être à l'écoute des autres mais en totale symbiose. .Prendre soin de nous-mêmes ne veut pas dire qu'il ne faut pas prendre soin des autres. Evoluer avec aisance en toute sécurité et dans la bonne humeur nous permet ensuite d'entretenir des relations très agréables avec les autres.

L'auteur propose de se mettre au travail séance tenante. Retrouver ses propres rails, être à l'aise. Trois minutes, trois fois par jour. Trois minutes d'écoute de ses propres besoins sans jugement, sans reproche, sans conseil, sans tentative de solution. Trois minutes d'état des lieux de soi-même. Trois minutes d'écoute en profondeur.

Thomas d'Ansebourg illustre cette communication non violente par une citation de Khalil Gibran : « Qu'est-ce que le mal sinon du bien torturé par sa propre soif ? » C'est beau. C'est éloquent. C'est Gibran.
Je vous invite à écouter sur le site de l'auteur une interview très récente où il parle de la différence entre quelqu'un d'instruit et quelqu'un d'intelligent. Savoureux surtout lorsqu'il parle des politiques. Ceci est un aparté sans rapport avec le livre.
Un auteur plein de bon sens, bon sens qui nous échappe parfois il faut l'avouer.........
Mais bon sang, c'est bien sur..........

Ce n'est pas la liste de ses envies mais la liste de ses besoins, de ses choix, de ses priorités, de ses sentiments.
C'est le second livre de l'auteur que je lis.
Après avoir été avocat à Bruxelles, conseiller juridique en entreprise, animateur dans une association de jeunes filles en difficulté .Il donne des conférences et des formations au Maroc, en Europe et au Québec. Un homme de terrain reconnu et apprécié. Un ouvrage qui peut être très utile.
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Cessez d'être gentils, soyez vrai !
Oui, mais le problème est que : 1/ Je suis Gentille 2/ Je suis Vraie
Dois-je donc cesser d'être gentille, Monsieur D'Ansembourg ?
Pourquoi devrais-je endosser une Autre Nature ?
Que celle d'offrir mon aide spontanément à Autrui ?
Que celle de partager, sans hésiter, le meilleur comme le pis avec Autrui ?
Que celle de jouer la Carte de L'Authenticité ?
La GENTILLESSE n'est-elle pas l'accessoire essentiel du coeur ?
Alors, comment s'en détacher, dîtes-moi ?
« Cessez d'être gentils… » dîtes-vous ?
Il y a un risque à trop étreindre son prochain, n'est-ce pas ? Oui, bien sûr… Je sais…
Je ne suis pas convaincue que la lecture de votre livre me donne les Armes, euh non pas les Armes par pitié!! plutôt la Clé pour appréhender les pensées d'une personne malveillante !!
Luire rime avec Sourire pour Moi / Luire rime avec Nuire pour Elle.
Je suis VRAIE / Elle est FAUSSE.
Je me remets en question / Elle n'a aucun scrupule .
J'ai lu votre livre / Elle ne soupçonne pas même son existence !!!

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C'est un très bon bouquin sur la communication, un peu de la même eau que "les mots sont des fenêtres ou bien des murs". Mais mais mais, comme je l'ai déjà dit au sujet de cet autre livre, la communication non violente, certes, est très utile quand celui d'en face veut également communiquer.
On oublie trop souvent que ce n'est pas toujours le cas, en fait. Il est des gens dont le but n'est pas de communiquer mais de dominer quoi qu'il arrive, et (souvent) de détruire.
Avec ces personnes-là ("les gens du mensonge", dirait Scott Peck), vous pourrez tenter d'appliquer toutes les méthodes que vous voulez, rien ne passera, et rien ne se passera. C'est un peu trop souvent passé sous silence dans ce genre de livre, malheureusement. A compléter par des lectures sur les manipulateurs et autres destructeurs...
Comme souvent, ce ne sont pas les gens qui en auraient le plus besoin qui lisent ces livres, car pour lire cela, il faut se poser des questions. Et pas mal de nos contemporains ne s'en posent aucune...
Quand je vois à quel point les médecins censés communiquer avec leurs patients (une de mes tantes est gravement malade) sont indigents dans ce domaine et devraient suivre maintes formations sur le sujet, je me dis qu'on n'a pas le c** sorti des ronces, pardonnez l'expression. Dans notre société, la "communication" dans les relations humaines est censée "aller de soi", mais il n'y a rien de plus faux que ça...
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J'ai découvert ce petit livre lors d'une formation, dans le cadre professionnelle, sur l'estime de soi et l'assertivité. Il était présent dans la bibliographie. Deux jours de formation, c'est un peu court. Pour cette raison, j'ai voulu approfondir le sujet en débutant par une version illustrée très simple d'accès d'un manuel précédent de l'auteur.

En effet, la nouvelle version est née de la rencontre entre Thomas d'Ansembourg et d'Alexis Nouailhat qui était venu assister à l'une de ses conférences. Ce dernier s'était fait remarquer car il illustrait les propos du conférencier directement dans ses notes. Thomas d'Asembourg lui a donc proposé de participer à une nouvelle version de son manuel.

Qu'ai-je pensé de ce manuel? Il offre des notions qui ne sont pas évidentes pour ceux qui ne les maîtrisent pas : je pense que j'aurais été perdue si j'avais débuté par le manuel initial. La version illustrée est donc beaucoup plus légère, simple et grâce aux dessins, permet de mieux retenir ces notions. Il s'agit d'une version beaucoup plus pédagogique pour celui qui veut débuter.

De plus, j'ai lu ce manuel une seule fois et au gré des parcours quotidiens dans les transports en commun. Vous en conviendrez, ce n'est pas vraiment idéal pour assimiler ces nouvelles notions. Il faudra donc que j'y revienne plusieurs fois.

En conclusion, la version illustrée de Cessez d'être gentil, soyez vrai est un livre que je recommanderai car il est simple, pédagogique et offre une nouvelle vision à son lecteur sur sa relation à soi et aux autres.
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Un livre intéressant, qui donne à réfléchir et envie de s'essayer à un autre mode de communication. Mais dans la pratique, ça semble un peu plus compliqué à mettre en oeuvre !

J'ai adoré les nombreux exemples qui jalonnent le livre, et je me suis vraiment retrouvée dans certaines idées. Il y en a même qui m'ont fait l'effet d'une baffe, tant cela semble logique, mais pourtant je n'avais jamais pris le temps de m'y attarder.

Tout d'abord, il y a cette idée principale d'écouter nos sentiments et besoins, pour mieux être à l'écoute de ceux des autres. Je me suis rendue compte alors que mon manque de patience envers les problèmes des autres actuellement venait à vrai dire d'une frustration qui m'était propre. Depuis ce livre, j'essaie de chercher, pour moi comme pour les autres, les besoins éventuels que cachent une réaction, plutôt que de m'en agacer, ou autre réaction inappropriée.
Et pour se concentrer plus précisément sur une émotion (la colère), Thomas d'Ansembourg décrit très bien la peur des conflits : "Dans la peur du conflit se reflète encore la quête désespérée de l'approbation de l'autre. Si nous ne nous donnons pas à nous-même une appréciation mesurée, juste, nous risquons bien de passer notre vie à quêter désespérément auprès des autres une appréciation démesurée". Ainsi, pour lui, "notre propre colère est vécue comme une menace : vais-je encore être aimé si je montre ma colère ?".
Un autre point de réflexion qui m'a parlé, c'est celui sur le fait que nous avons appris à faire, et non pas à être. Nous sommes dans une société où on nous a appris à toujours être dans l'action, on se sent toujours obligé de "faire quelque chose". Or parfois, il faudrait au contraire ne rien "faire", mais écouter ce que l'autre a à dire.

Il parle beaucoup de la peur, par rapport au regard de l'autre, qui nous pousse donc à enfermer notre colère, à correspondre à une certaine image (de la bonne fille, du bon garçon, de la bonne maman, du bon employé etc.), nous poussant à vouloir bien faire… et cette peur nous pousse aussi à rejeter l'indifférence :
"Nous avons peur de constater notre différence. Nous l'évitons ou la refoulons. Ce faisant, nous nous entraînons peu à accueillir la différence de l'autre. Face à la différence de l'autre, que faisons-nous ? Nous l'évitons ou la rejetons. Nous tolérons l'autre dans la mesure ou il est "même" et où il "m'aime". Pour ce faire, nous rencontrons alors davantage les gens qui pensent comme nous, parlent comme nous, s'habillent comme nous, croient ou prient comme nous, font les mêmes choses que nous… C'est rassurant !"

"On m'aime ou on "même" ?"

Donc de nombreux points intéressants sont soulevés dans ce livre. Néanmoins, je ne pense pas (et l'auteur le dit lui-même) que cela suffise au changement. de plus, sans quelqu'un pour nous guider dans la pratique, c'est assez difficile à appliquer. J'ai tenté l'expérience mais ça a été un gros flop. A vrai dire, j'ai même provoqué une dispute (ce qui est le but inverse de l'exercice, puisqu'on parle de communication non-violente). Mais je ne désespère pas, et à force d'essayer, je trouverai probablement la recette pour rendre tout cela plus naturel (ou je l'espère pour mon entourage, sinon il risque de ne pas trop apprécier).
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Ce livre est avant tout un point de vue afin de se reconnecter avec ses émotions, de les identifier puis de les verbaliser pour une communication non violente. C'est cela : être vrai !
Le discours peut paraître effectivement naïf, mais il ne me parait pas simple du tout à mettre en place au quotidien quand on se trouve embarrassé de son éducation, de sa culpabilité, de sa dépendance affective, etc.
C'est donc l'attention à soi qui est primordiale pour changer les relations à l'autre et faire que l'autre soit également plus attentif, voire compréhensif, en retour.
Thomas d'Ansembourg donne beaucoup d'exemples afin d'illustrer les différents conflits : parents& enfant, mari & femme ... ce qui est agréable et éclairant.
Enfin, cela relativise nos automatismes où "avoir" et "faire" prévalent sur "être" et ça fait du bien ! vraiment !
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Je trouve que ce livre sur la communication non-violente devrait se trouver sur la table de chevet de tout parent, ou de toute personne qui n'arrive pas à se réconcilier avec elle-même et par voie de conséquence directe, n'arrive pas à comprendre ou vivre avec les autres.

Je ne saurais vous dire si cette démarche/méthode fonctionne pour tous, mais dans mon cas précis cela a été très éclairant.

Une fois bien comprise et assimilée, elle m'a renforcé intérieurement et a changé ma manière de traiter les engueulades, incompréhensions, bouderies inhérentes à la vie en société. Je me sens dorénavant plus serein et plus fort pour affronter mes peurs et les inconvénients de la vie communautaire.
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Je suis tombée sur ce livre par hasard à la bibliothèque et, comme bon nombre de personnes avant moi vu qu'il fête ses 20 ans, j'ai été interpelée par le titre. Taire ses désaccords pour éviter les conflits (en famille), ne pas oser dire non pour mieux se faire accepter (au travail), laisser s'accumuler la colère jusqu'à ce qu'elle explose de manière soudaine et brutale, tout cela me parle. Dans son ouvrage, l'auteur, qui s'appuie sur de nombreux exemples concrets puisés dans les ateliers qu'il anime, donne quelques ficelles pour éviter d'en arriver là en pratiquant la communication non violente. J'ai pris beaucoup de notes mais comme souvent dans le développement personnel, il faut mettre en oeuvre la méthode, et ce, durablement, pour qu'elle soit assimilée : exprimer (calmement) ses sentiments, identifier ses besoins, clarifier sa demande, négocier des solutions. Certaines situations perdurent depuis si longtemps que cela me semble bien compliqué, mais c'est à petits pas que s'opèrent les grands changements…
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Je l'ai lu il y a des années... mais ce que j'en ai retenu c'est qu'il est indispensable de rester fidèle à soi-même!
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Un livre à lire, relire décortiquer, étudier et .... le plus dur .... mettre en pratique.
Les conférences de Thomas d'Asembourg sont un très bon prolongement de ses livres et en plus on peut poser des questions pour éclaircir certains points.
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