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Pourquoi ai-je choisi de lire ce livre ? Simplement pour m'apporter un autre angle de vue sur cette époque. J'ai été interpellée par le résumé : aller travailler de son propre chef dans un camp de travail Nazi. La démarche me semblait tellement surprenante qu'elle a aiguisé ma curiosité !

« Peut-être un chef d'oeuvre absolu » selon Gioliarda Sapienza. Je n'en dirais pas tant. Je dirais plutôt qu'il sort du lot par sa singularité et que pour cette raison il vaut la peine d'être lu.
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1944/1945 dans l'univers des lagers Nazis ,en immersion à l'usine Faber où à Dachau nous suivons une révoltée. Mais être révolté en ces lieux et à cette époque !!!!!!!
On peut avoir lu et vu beaucoup d'atrocités sur cette période mais la lecture du Detour nous assène un véritable coup de poing tant sur le fond que sur la forme narrative.
l'Autrice nous emmène dans le tréfonds de la noirceur humaine nous entraîne avec elle dans l'abjection la plus noire de notre histoire moderne.
On pille, on vole, on se dénonce, on s'agresse et pourtant de cette noirceur l'humour la lumière arrivent encore à jaillir.
Un grand et salvateur témoignage sur notre barbarie.


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Luce est une jeune fille de bonne famille fasciste italienne qui veut mettre à l'épreuve ce qu'elle entend sur les camps de travail en Allemagne. Elle part donc se faire embaucher comme volontaire dans l'entreprise IG Farben.
Ces deux en Allemagne ne seront pas de tout repos. IG Farben, puis Dachau, puis rapatriement pour raisons médicales. Ne voulant pas retourner dans sa famille, elle profite d'un convoi qui repart.
N'ayant pas le statut de déporté, les conditions de travail ne sont pas tout à fait les mêmes, mais la jeune fille est confrontée aux dures réalités du nazisme et en reviendra marqué à vie, psychologiquement et physiquement.

Le détour est composé de quatre récits témoignages, rédigés dans les trente années qui ont suivi son retour.
Chacun des récits concerne un épisode particulier de ces deux années. Ils ont été rédigés en fonction des flashs de souvenirs et ne sont ainsi pas chronologiques.
C'est au lecteur de reconstruire le périple et l'enchainement des événements au cours de sa lecture.
Ces récits mettent l'accent sur le travail de la mémoire, qui occulte une partie des faits. Ceux-ci peuvent réémerger bien pus tard, en fonction des événements vécus, des chocs psychologiques ou des problèmes de santé.
J'ignorais totalement ce type de parcours et cette auteure pourtant prolixe en ouvrages romanesques universitaires et journalistiques qui tous cherchent à s'ancrer dans le réel, à l'image de ce qu'elle a vécu à 17-18 ans.
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J'allais commencer en disant que le Détour déroutait le lecteur... L'auteur y narre ses souvenirs de son engagement volontaire en camp de travail nazi. le récit est découpé en plusieurs tranches, écrites à différentes époques, les liens à établir entre les morceaux n'étant pas aisés à faire. L'on comprend mieux l'intérêt d'avoir laissé ces chapitres dans leur ordre de rédaction au fur et à mesure de la progression de la lecture. L'autrice y révèle la difficulté qu'elle a eue à démêler ses souvenirs, et surtout faire face à ses "ruses mentales" qui l'ont conduite à faire des impasses sur certains épisodes. Fille de fasciste, elle a souhaité s'engager volontairement en Allemagne pour vérifier sur place la réalité des camps de travail. Une situation étrange : se mettre à travailler comme ouvrière, vouloir le même sort que les autres, mais être renvoyée régulièrement à ses origines (bourgeoises) par ses camarades de camp ou par les nazis.
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Un livre surprenant et dérangeant.
Un autre regard sur la seconde guerre mondiale dans l'Allemagne nazi, un éclaircissement inédit sur ce que j'ai pu lire sur le sujet, un pas de côté qui éprouve notre tolérance, questionne longuement.
Luce d'Eramo était une femme impressionnante.
Plus qu'un récit, une recherche autour de la langue pour mieux préciser son propos avec plusieurs parties écrites à différents moments de la vie de l'autrice. Les souvenirs tardent parfois à s'éclaircir (ou refusent d'émerger).
Une réflexion sur ce que veut dire témoigner, faire récit de soi avec les manquements que cela suppose. Inconscient ou pas.
Une réflexion poussée sur l'écriture, sur la mémoire, sur la construction identitaire lorsque s'amoncelle les discordances et sur le besoin d'appartenir notamment dans la jeunesse.

Puis pour ne pas perdre de vue les différences de traitement entre les engagés volontaires et les autres, les prisonniers politiques et les autres, j'ai regardé Les quatre soeurs de Claude Lanzmann. (En ce moment sur Arte)
Remettre les choses à leur place. L'un n'empêche pas la cruauté de l'autre. L'un n'empêche pas que le point de départ est la misère sociale qui accable, les inégalités qui enterrent.
Pour autant, certains se sont vu dépossédés de toute humanité en une élection, et leurs religions ou leurs communautés, leurs handicaps ou leurs orientations sexuelles les ont déterminés moins vivants que les vivants. Souvent mort avant de tenter la survie.
Ne pas oublier.

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Un ouvrage –dont un ami m'a très longuement parlé et ensuite prêté…Une lecture impressionnante, qui ne laisse pas indemne !

Ce témoignage de première main est des plus singulières, et ceci à plus d'un titre : Luce d'Eramo, fille de dignitaires fascistes, est partie comme volontaire pour intégrer un camp de travail nazi…Elle voulait se rendre compte par elle-même ; Expérience extrême aussi choisie pour marquer son désaccord avec son père, secrétaire d'Etat, mais aussi avec tout son milieu familial [ à un point difficilement concevable !! ]!

Les éditions du Tripode ont un catalogue exceptionnel, et ces récits personnels de la guerre, ne font pas exception. L'avertissement de l'éditeur est très précieux et explicite ; je le transcris tel quel :

« Nous devons la découverte du présent ouvrage à ce bref passage des Carnets intimes de Goliarda Sapienza : « Fini de lire –Le Détour- de Luce d'Eramo, assurément le plus beau livre de ces dix dernières années et peut-être un chef-d'oeuvre absolu ; cela m'obligera à relire –Si c'est un homme- et –Le dernier des Justes-, pour vérifier ce que je soupçonne. C'est-à-dire que le livre de Luce est le plus actuel sur ce sujet, le plus durement approfondi dans la démonstration de l'aventure nazie, le plus polémique et
courageux ».
La valeur du –Détour- tient de fait autant à ce que vécut Luce d'Eramo durant la Deuxième Guerre mondiale qu'au singulier processus de remémoration dans lequel elle s'engagea par la suite , et dont le livre témoigne.
Les textes qui composent ce récit ont été écrits successivement en 1953, 1954, 1961, 1975 et 1977. Conformément au choix de l'auteure, ils sont présentés dans l'ordre chronologique de leur rédaction, non nécessairement dans celui des événements qu'ils décrivent. La confusion qui en résulte parfois pour le lecteur répond à celle que connut Luce d'Eramo, aux esquives de sa mémoire et aux détours qu'elle emprunta avant de retrouver la cohérence de son histoire. «

On perçoit en effet, à travers ses presque deux années d'expériences atroces et difficilement dicibles dans différents camps, la distorsion et les importantes fluctuations de la mémoire ainsi que la perception du Temps se brouillant…

J'ai alterné cette lecture impressionnante et bouleversante, avec des écrits « plus légers »… car si ce livre est d'une qualité certaine, il n'en reste pas moins, très , très éprouvant à lire…Je reconnais, que j'ai faibli sur le dernier tiers…

Une oppression compréhensible devant la succession des ignominies humaines… même si au coeur de la barbarie, des petits ilôts de camaraderie, d'entraide, de compassion surgissent, redonnent l'Espoir, lorsque tout paraît « foutu » !.

Le ton de ce témoignage est d'autant plus percutant qu'il traite des sujets tragiques, épouvantables, universels de la guerre, de la cruauté humaine, en apportant des réflexions affinées, subtiles, sur le Bien et le Mal… pas la moindre trace de manichéisme mais une analyse des comportements ambivalents victimes-bourreaux…les renversements qui peuvent se faire très vite… L'AMBIVALENCE des comportements des individus en tant de conflit…de survie, en situations extrêmes ! !

« J'avoue que les nazis, je ne les haïssais même plus. Instruments d'un pouvoir qu'ils ne comprenaient pas, ils se donnaient l'illusion de ne pas être des marionnettes par leurs initiatives de cruauté que n'imposait aucun règlement. Les clouer à leur esclavage, tout était là. Ne jamais oublier qu'on leur rendait service chaque fois qu'on désespérait. (p. 361)”

Je dois avouer aussi qu'à plusieurs reprises j'ai apostrophé intérieurement et violemment l'auteure : « Mais pourquoi être retournée volontairement une seconde fois dans les camps de travail nazis « ? « Quelle folie furieuse ? » , « Dans quel but ? »…

En partie éclairée par les mots de Luce d'Eramo reconnaissant ne pas même comprendre totalement ses décisions de l'époque, à tel point que cet ouvrage lui a demandé 25 années d'écriture pour tenter de recoller les morceaux de sa mémoire et dépasser tous les dénis qu'elle avait fini par intégrér !!

« Que tout se soit passé ainsi, je l'ai nié ensuite à moi-même. Il m'a fallu arriver à cinquante ans pour reconnaître que j'avais été rapatriée. Après Vérone, j'ai pris l'habitude de raconter que j'avais été déportée à Dachau avec mes camarades à la suite de la grève, et j'ai fini par m'en convaincre. […] Mes souvenirs se rétrécissent. […] En 1961 seulement, année de « Sous les pierres » […], j'ai osé reconnaître ouvertement que je m'étais engagée volontaire dans un Lager. […] Et après, il m'a fallu encore quinze ans pour admettre que dans les Lager, j'y étais retournée de ma propre initiative «
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Voici un livre annoncé comme "Peut-être un chef d'oeuvre absolu" par son bandeau et qui m'a profondément déçu.
J'ai été touché par les premières parties qui décrivent de façon terriblement lucide et sans pathos le vécu des camps des travailleurs volontaires dans l'Allemagne nazie et font toucher du doigt la réalité de la condition humaine dans des circonstances extrêmes.
J'ai été touché par la description dees rapports que Luca d'Eramo développe avec son corps martyrisé par les bombardements et leur impact sur ses rapports avec ceux qui la côtoient pendant cette période.
J'ai par contre été assommé par les dernières parties lorsqu'essayant de comprendre ses trous de mémoires sur certaines expériences cruelles vécues en Allemagne ,elle se met à "se tourner autour du nombril".
Son obsession de bourgeoise italienne culpabilisée (du fait de l'ambiance intellectuelle ambiante) par sa naissance, sa classe sociale et sa vie privilégiée m'a semblé indécente, égocentrique et égoïste et (peut-être inconsciemment) hypocrite. Cette partie a mal vieilli, rendue largement caduque par la faillite totale des "expériences" terrifiantes menées au nom de la dite lutte des classes au XX° siècle et par leurs millions de victimes en Russie, en Europe de l'Est, au Vietnam, en Chine, en Afrique et en Amérique du Sud.
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Alors qu'elle mène une vie privilégiée dans l'Italie de Mussolini et fait partie des jeunesses fascistes, la jeune Luce d'Eramo veut vérifier par elle-même si les rumeurs sur le régime nazi sont avérées. En février 1944, à 18 ans, elle se porte volontaire pour rejoindre un camp de travail en Allemagne, et est affectée dans une usine de chimie. Sa conscience s'éveille alors, et elle est scandalisée par l'exploitation des travailleurs. Polyglotte, elle se lie d'amitié avec des Russes, des Polonais et quelques Français, et ensemble, ils organisent une grève. Plus tard, lors d'un retour forcé en Italie, elle monte dans un convoi de déportés, direction Dachau d'où elle s'enfuit à l'occasion d'un bombardement. S'en suit une vie clandestine, de ville en ville, jusqu'en février 1945 où, à Mayence, elle est gravement blessée dans l'effondrement d'un immeuble. La colonne vertébrale brisée, les jambes paralysées, elle est finalement renvoyée en Italie.

La nouvelle traduction de Corinne Lucas Fiorato permet de redécouvrir ce best-seller italien, paru en 1979. le récit ne suit pas l'ordre chronologique, ce qui est parfois déroutant. Il est en effet composé à partir de différents souvenirs revenus à la mémoire de Luce d'Eramo au fil de sa vie. Au-delà de ses aventures durant la Seconde guerre mondiale, il retrace aussi la vie riche de cette écrivaine, auteure de nombreux essais et romans politiques. Un bel autoportrait d'une femme d'un courage inouï et à la vie peu commune.
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Ce qui m'a attiré vers ce livre c'est la mention sur la 4ème de couverture de : « élevée dans une famille de dignitaires fascistes, partit de son propre chef en Allemagne en 1944 pour intégrer un Lager, un camp de travail nazi. »
Voilà qui est surprenant….
C'est donc le récit effectué à postériori de Luce d'Eramo des années après les évènements.
Un livre étrange, déroutant...
Par l'ordre du récit d'abord. Celui-ci ne respecte pas la chronologie. On débarque dans un camp de transit , « Thomasbraü » dans lequel des étrangers volontaires attendent une nouvelle affectation ou un rapatriement. Luce s'est enfuie du camp de Dachau. Puis on bascule à Mayence lors des bombardements alliés. Elle sera d'ailleurs si grièvement blessée qu'elle restera handicapée. Ensuite, elle nous transporte lors de son arrivée au camp de travail. Enfin, elle revient sur son travail de rédaction, les tours que sa mémoire lui joue, son retour en Allemagne après un 1er rapatriement. Tout ça est confus, embrouillé.
Mais ce qui m'a vraiment gênée c'est la personnalité de cette jeune fille. Elle a 17 ans. Son choix peut éventuellement se justifier. Elle ne se prive pas de le faire d'ailleurs : elle veut aller voir par elle-même si tout ce qu'on raconte sur les camps est vrai. Mais son attitude excessive, provocatrice à l'endroit des nazis m'a semblé difficile à avaler. C'est peut-être vrai. Elle constate que dans les camps il n'y a que de petites gens. Que son arrogance indique immédiatement son milieu d'origine. Ceci explique peut-être pourquoi elle exige de rencontrer le responsable du Lager, qu'elle réclame des cuvettes pour la toilette qu'elle obtient, qu'elle affronte les chiens… Elle prend du poids... Si.
Je ne sais pas… Elle est si gaie… Organise une grève.
Dans la 4ème partie, introspective, elle précise que lors de la rédaction de certaines parties elle était sous l'influence de drogues, drogues destinées d'abord à soulager ses douleurs. Ceci explique peut-être cela.
A lire les critiques élogieuses, je suis passée à côté.
Je n'ai pas compris son, ses combats. Elle se vante par moment d'être une fasciste, à d'autres elle tait qu'elle était volontaire.
Je n'ai pas compris son obstination à retourner en enfer.
Ses camarades ? Ce sont des compagnons d'infortune surtout. Pas des amis.
L'écriture est agréable, je le reconnais.
Challenge Multi Défis 2021
Challenge Les jeux en fol..littérature V
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Luce d'Eramo raconte son expérience fasciste, à la fois idéaliste et volontariste, dans un camp de travail nazi à Francfort, avec à la clé une déportation au camp de concentration de Dachau à la suite de sa rébellion contre ce qu'elle découvre de détestable dans le nazisme… Elle finit par s'évader à nouveau et travaille sous une fausse identité dans un hôtel, à Mayence. Lors d'un bombardement des forces alliées, gravement blessée et brûlée, elle survit miraculeusement, mais handicapée. Luce d'Eramo s'en remet tant bien que mal et s'engage dans une pérégrination à travers des zones dévastées par la guerre, pour finalement retrouver l'Italie.
C'est le résultat de plus vingt-cinq années d'un exercice de mémoire pour témoigner – à défaut d'expliquer – son engagement dans la voie du fascisme – voie déjà tracée par sa famille de dignitaires à la faveur du Duce. Mais aussi un exercice de remémoration et de réminiscence dans une perspective de quête de la vérité…
Le questionnement de la véracité des souvenirs de Luce d'Eramo, de la vérité historique de ses épreuves, mais également la mise à plat du « pourquoi » et du « pour quoi » constituent la trame de son introspection durant cette période du IIIème Reich. Pour aboutir à une analyse du régime concentrationnaire et du travail volontaire mis en place par le génie du mal nazi ; une sorte de dissection sans concession, dont la description est souvent crue, violente et dont l'odeur de la souffrance et de la mort se respire à plein nez tout au long des quelques 500 pages de ce témoignage troublant.
« le détour » – dont le titre en italien est « Deviazione » –, c'est la déviation des idéologies oppressantes et criminelles du fascisme et du nazisme pour les refuser, les fuir et virer vers une recherche de la vérité et du sens originel de la vie. Ce détour, pour l'auteure, c'est se détourner de toutes les contradictions spéculatives pour se diriger – ou se rediriger – sur le parcours de la liberté ; quitte à s'opposer à sa propre famille ; ce qui à la longue devient bénéfique et salutaire…
Lecture dérangeante à la rencontre de la complaisance au nazisme, et à la fois, lecture troublante face à la révolte contre cet accommodement de plus en plus insupportable. Ces deux facettes de la personnalité de Luce d'Eramo nous rappellent nos égarements, nos manquements, nos compromissions. Nous avons tous un secret – ou plusieurs – à dévoiler. Tel est le message et le témoignage de l'expérience nazie de l'auteure, une aventure qui ne s'efface pas si facilement de sa mémoire. Mais une telle épreuve peut-elle être biffée de ses souvenirs ? Eh bien ! non ! et c'est tant mieux pour la vérité historique mais aussi pour la liberté retrouvée, sa liberté à elle, notamment contre ses vieux démons…
Par-delà les convictions doctrinales, le récit relève que s'il y a un peu d'humanité chez les hommes et les femmes, elle se manifeste et se révèle dans les temps difficiles de l'existence, dans les épreuves – et surtout dans les plus insupportables. Quand des êtres de tous bords – fascistes, nazis, communistes, démocrates, anarchistes – se retrouvent dans le même bourbier insalubre, il n'y a plus d'intérêt à s'entretuer. Ainsi, mieux vaut s'entraider pour mourir plus dignement et en paix – avec les autres et avec soi-même.
Un livre de mémoire d'un passé qui n'est pas révolu comme on nous le laisse entendre, car l'histoire se répète en s'adaptant aux circonstances actuelles. Un livre de réflexion aussi, car la guerre meurtrissant les populations civiles est plus que jamais d'actualité dans bien des régions du monde…
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