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EAN : 9782375542569
528 pages
Slalom (08/10/2020)
3.71/5   19 notes
Résumé :
Renia est une jeune juive polonaise de 14 ans lorsqu’elle commence son journal en 1939. Elle veut devenir poète et quelques vers viennent souvent se glisser au cœur de ses confidences. Mais la guerre s’installe, avec elle la répression et la traque. Les premières pages pleines de vie, d’amitié et d’amour de son carnet se gonflent peu à peu de peur, d’angoisse et de tristesse.
Renia n’a jamais eu la liberté de mettre un point final à ses écrits, elle est assas... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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ALWAYS REMEMBERNEVR FORGET!
This book is surprising. It is the diary of a young woman, in fact, a teenager aged 15 to 18, starting on January 31, 1939, and ending on July 31, 1942. In the beginning, the war was looming up in Europe and it was declared when Germany and Russia changed the frontiers of Poland, and the eastern part went to the USSR and the western part went to Germany. Great Britain and France declared war on Germany on September 3, 1939. Renia was living in the eastern part of Poland at the time, her mother was in Warsaw, and her father was in another town. For them, the war would only start when Germany decided to attack the USSR on June 22, 1941.

The first aspect of the book is the story of a young woman, in fact, a late teenager confronted with schooling, with the university in perspective, meaning that we are in a rather well-off family. Jewish of course with Jewish people around, but no real ghetto, though the schools are probably segregated. Renia Spiegel never specifies such details. This by far longer part of the book, is thus entirely centered on school, activities around school, and love desires from the sole point of view of a woman for a man. The narrative is extremely feminine, even at times naïve about what love is, though there seems to be a dominant desire to BE “loved,” “taken care of,” “touched or even caressed,” and at the end, we can wonder if Renia and her boyfriend Zyguś actually have some sexual intercourse.

Then, sometime in the second half of 1941, there is a slow and light change that takes place in the tone of the story. The war is coming close and that will mean the invasion of this region by Germany, meaning Nazi Germany. Fear of ghettoization and deportation is starting to loom high. At the end of the diary, Renia speaks of boys who are deported, brought together, and taken away by what appears to be the Gestapo but with the collaboration of some Jewish police when the ghetto is imposed and closed up, under the threat of death if you try to get out without a proper pass. Renia speaks of one instance of 1,260 boys rounded up and taken away. “There are many victims, fathers, mothers, brothers. The sea of our blood is red, forgive us our trespasses, listen to us, Lord God! This was a terrible night, too terrible to describe.” (p. 260) The end is apparently the execution of three people. It ends with three shots in the close-by distance. But there is very little description of what is really happening. Everything is contained in the rather closing up mind of the young woman. That is in many ways surprising but yet normal because in such a situation the normal reaction is to lock up oneself and exclude what is dangerous in the immediate environment. Renia lives a lot as if nothing had changed, or nearly nothing, or so little that it can be neglected, and then the end of this short period, the end of this diary is brutally abrupt, and apart from the three shots, we don't really know what is happening. That reveals a high level of cautious and prudent detachment from the events that are thus kept outside, the ghetto becoming something like a nest or a cocoon. “But Zyguś was here, my sweet one, sweet and loving.” (page 260)

This sure is an interesting book about the period, and frightfully worrying in this December 2023.

Dr. Jacques COULARDEAU

VERSION FRANÇAISE

Ce livre est surprenant. C'est le journal d'une jeune femme, en fait une adolescente âgée de 15 à 18 ans, commençant le 31 janvier 1939 et se terminant le 31 juillet 1942. Au début, la guerre se profilait en Europe et elle fut déclarée lorsque l'Allemagne et la Russie ont changé les frontières de la Pologne, et la partie orientale est revenue à l'URSS et la partie occidentale à l'Allemagne. La Grande-Bretagne et la France ont déclaré la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939. Renia vivait à l'époque dans l'est de la Pologne, sa mère était à Varsovie et son père dans une autre ville. Pour eux, la guerre ne commencerait que lorsque l'Allemagne déciderait d'attaquer l'URSS le 22 juin 1941.

Le premier aspect du livre est l'histoire d'une jeune femme, en fait une adolescente avancée en âge confrontée à la scolarité, avec l'université en perspective, ce qui veut dire qu'on est dans une famille plutôt aisée. Juive bien sûr avec des Juifs autour, mais pas de véritable ghetto, même si les écoles sont probablement ségréguées. Renia Spiegel ne précise jamais de tels détails. Cette partie du livre, bien plus longue, est donc entièrement centrée sur l'école, les activités autour de l'école et les désirs amoureux du seul point de vue d'une femme pour un homme. le récit est extrêmement féminin, voire parfois naïf sur ce qu'est l'amour, même s'il semble y avoir un désir dominant d'ÊTRE « aimée », « prise en charge », « touchée ou même caressée », et à la fin, on peut se demander si Renia et son petit ami Zyguś ont une vraie relation sexuelle.

Puis, dans la seconde moitié de 1941, un changement lent et léger se produit dans le ton de l'histoire. La guerre approche et cela signifiera l'invasion de cette région par l'Allemagne, c'est-à-dire l'Allemagne nazie. La peur de la ghettoïsation et de la déportation commence à se faire sentir. A la fin du journal, Renia parle de garçons déportés, rassemblés et emmenés par ce qui semble être la Gestapo mais avec la collaboration de quelques policiers juifs lorsque le ghetto est imposé et fermé, sous la menace de mort. si vous essayez de sortir sans un laissez-passer approprié. Renia parle d'un cas où 1 260 garçons ont été arrêtés et emmenés. « Il y a beaucoup de victimes, des pères, des mères, des frères. La mer de notre sang est rouge, pardonne-nous nos offenses, écoute-nous, Seigneur Dieu ! Ce fut une nuit terrible, trop terrible pour être décrite. » (p. 260) La fin est apparemment l'exécution de trois personnes. Cela se termine par trois coups de feu à une courte distance du locuteur. Mais il y a très peu de descriptions de ce qui se passe réellement. Tout est contenu dans l'esprit qui plutôt se referme sur lui-même de la jeune femme. C'est à bien des égards surprenant mais néanmoins normal car dans une telle situation la réaction normale est de s'enfermer et d'exclure ce qui est dangereux dans l'environnement immédiat. Renia vit beaucoup comme si rien n'avait changé, ou presque, ou si peu qu'on peut le négliger, et puis la fin de cette courte période, la fin de ce journal est brutalement abrupte, et à part les trois coups de feu, on ne sait pas vraiment ce qui se passe. Cela révèle un haut niveau de détachement prudent et circonspect par rapport aux événements qui sont ainsi maintenus à l'extérieur, le ghetto devenant une sorte de nid ou de cocon. "Mais Zyguś était là, mon chéri, doux et aimant." (page 260)

Voilà certainement un livre intéressant sur cette période, et terriblement d'actualité en décembre 2023.

Dr Jacques COULARDEAU


Lien : https://jacquescoulardeau.me..
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J'ai fini ce livre hier soir et même si je savais comment ça allait ce finir , on le dit d'ailleurs ce que va être la fin mais je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir un pincement au coeur . Durant plus de 450 pages on suit une jeune fille , on s'attache à elle et puis juste lire que ça ce finit comme ça même si on le savait c'est super touchant .

Durant 490 pages on suit une jeune fille , Renia qui était polonaise et juive . Un jour elle décide de commencer à écrire un journal intime ou elle va y raconter ses journées , ses sentiments et ... . Il y a quand même une chose qui va occuper plus de la moitié de ce journal je pense c'est l'amour qu'elle ressent envers un jeune homme . J'ai trouvé ça super mignon mais je dois avouer que au fil des pages ont remarque une grande similitude , les choses se répètent mais sur toutes ces pages , tout ces moment il y a une chose qu'on peut directement voir , Renia ne veut qu'une chose : être aimé . Loin de sa maman elle se sent seule et durant toutes ces pages on verra qu'elle souffre terriblement de ce manque . Renia est aussi une grande poète , je pense que dans ce livre doit bien y avoir une cinquantaine de poème et de vers , il y en a certains que j'ai aimé plus que d'autres mais ils étaient pour moi tous super beaux .

Il y a quand même une chose que je tiens à souligner c'est que ce roman à été en aucun cas écrit pour être lu , c'est un livre qu'on doit lire d'un oeil diffèrent que celui qu'on prend d'habitude pour nos lectures . Alors même si j'ai trouvé que Renia abordait beaucoup ( même trop ) de son amour pour son petit copain mais on ne peux pas vraiment lui en vouloir car ce livre n'était pas destiné à être lu . Et puis c'est une si belle preuve d'amour ...
Je dois avouer qu'en ouvrant ce livre je m'attendais à en savoir plus comment se passait la guerre et ... mais Renia aborde très peu ce sujet et c'est surtout à la fin qu'elle en parle un peu cependant après le journal de Renia nous avons quelques notes de sa soeur et c'est à ce moment qu'on en apprend plus sur cette sombre période .

Au fil des pages on s'attache de plus en plus à cette jeune fille , fragile et qui est en grand manque de sa maman mais une chose est sur c'est que Renia comprend la chance qu'elle a d'être en vie et elle essaye un maximum de profiter de sa vie , de son adolescence .

Ce qui rend ce livre encore plus touchant c'est que tout ça est vrai , tout ça à réellement eu lieu et c'est tellement horrible que je n'arrive pas à assimiler ça , toutes ces choses qu'on fait les nazis est réel mais c'est tellement inhumain que j'ai l'impression que c'est fictif , si seulement ...

A la fin du journal de Renia nous avons l'histoire de sa soeur qui nous explique son enfance mais aussi comment elle a réussis à ne pas finir au même sort que sa soeur . Ariana ( la soeur de Renia ) nous donne beaucoup plus de détails sur les pratiques horrible des nazis et je pense que c'est à ce moment que j'ai été le plus outrée , lire ça de quelqu'un qui a vraiment assister à tout ça est encore vraiment poignant . La soeur de Renia nous en apprend aussi plus sur ce que sont devenus des personnages que nous suivons dans le journal de Renia malheureusement beaucoup sont décédés ...

A la fin nous avons droit à quelques photos de Rania , sa soeur , sa maman mais aussi de sa meilleure amie . On voit que Renia était une jeune fille souriante qui chérissait sa vie .

J'ai fermé ce livre avec un grand pincement au coeur , ce livre était vraiment touchant et il mérite d'être mis entre beaucoup plus de mains .
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Très touchée par ce livre qui a été un coup de coeur, beaucoup d'informations révélées sur la vie en Pologne durant la Seconde Guerre mondiale (qu'on ne connaît pratiquement pas), sur l'intelligence et la faculté de Renia à voir la situation, à comprendre ce qui va se passer… Ariana Spiegel, sa soeur complète l'histoire de la famille Spiegel avec sa vie à elle en tant que survivante.

Un témoignage à lire pour essayer de comprendre ce qui ne l'est pas…

La version jeunesse comporte une postface, un dossier sur les sujets de la Seconde Guerre mondiale, des repères chronologiques et un cahier de photographies.

Préface de la soeur de Renia.

Brève histoire de la vie d'Ariana Spiegel, de sa vie d'enfant-actrice qui a poussé sa mère et elle a déménager à Varsovie tandis que Renia était élevée par ses grands-parents.

C'est en janvier 1939 que Renia a commencé à tenir son journal intime tandis que la Pologne est divisée et leur famille séparée. Renia et Ariana, se retrouvent seule à la merci des Soviétiques tandis que leur mère se retrouve sous domination allemande.

A travers un journal, c'est l'histoire d'une élève de 3ème, du quotidien d'une adolescente normale entre ses copines et ses premiers amours. A ceci près que la Seconde Guerre mondiale se profile, mettant en danger la vie calme et paisible des Polonais.

Renia est déchirée par la séparation de son foyer, se sentant orpheline, privée de sa mère. La vie de Renia est parsemé de poèmes, de tristesse et de ses rêves, celui d'aller en France.

Plus qu'un journal, le témoignage puissant d'une jeune Polonaise au coeur de la Pologne en guerre.

La séparation de la Pologne, le communisme, les rafles, les déportations, le marché noir, la Pologne sous domination allemande et russe, le port du brassard avec l'étoile de David, les faux papiers, les bombes, les destructions, les restrictions, les confiscations, l'éducation interdite… sont les sujets vécus par Renia et ceux de la Shoah.

Dès le 27 juillet 1942, les habitants du ghetto qui n'avaient pas de permis de travail sont envoyés dans les camps de concentration.

Malheureusement, l'étau se resserre. Renia et les parents de Zigmunt seront assassinés le 31 juillet 1942 par la Gestapo.

Seul Zigmunt et un ami de Renia eurent ce tampon même si cela n'a pas empêché Zigmunt d'être déporté.

Zigmunt, le petit-ami de Renia a essayé de la sauver de la déportation et a contribué à son journal.

Après la fin du journal de Renia, il y a celui d'Elizabeth qui retrace ses souvenirs et comment elle a réussi à survivre, échappant ainsi à la mort. Son témoignage éclaire et est complémentaire avec le journal de sa soeur. Beaucoup de détails historiques apportent des informations intéressantes sur la Seconde Guerre mondiale en Pologne mais aussi sur ceux qu'elles ont du faire pour survivre avec des renseignements sur ceux qui ont survécu.

Le journal de Renia d'environ 700 pages a survécu grâce à son petit-ami qui l'a remis à quelqu'un avant d'être déporté. Retrouvé aux Etats-Unis, il a passé 70 ans dans le coffre-fort d'une banque tandis que le journal d'Anne Frank était mis en lumière, celui de Renia était caché aux yeux du monde jusqu'à aujourd'hui.

A priori, le texte est le même pour la version jeunesse et adulte, les seules différences étant les dossiers pédagogiques inclus dans l'édition jeunesse.

Personnellement, j'ai été très surprise de découvrir une version aussi complète et riches en informations.

Renia était une virtuose des mots et de l'écriture avec une grande lucidité pour son âge.

Il est vrai que l'année 1941 m'a parue longue à lire, Renia décrivant son quotidien, celui d'une jeune fille amoureuse de 16 ans, avec ses amours, sa jalousie…

Le journal de Renia est un témoignage puissant dans lequel on ne peut ressortir indemne et qui connaît enfin la mise en avant qu'il mérite.


Lien : https://leboudoirdulivre.wor..
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Il s'agit du journal d'une jeune fille polonaise, Renia pendant la montée du nazisme et la seconde guerre mondiale et commenté en introduction et en postface quant aux conditions dans lesquelles il a été écrit, caché et transmis jusqu'à son édition.
Souvent lorsque je lis un ouvrage que je pense adapté au public adolescent auprès duquel j'enseigne j'ai tendance à apprécier un livre par rapport à son accessibilité pour lui. La forme du journal en soi est assez prisée et compte tenu des faits dramatiques qu'il relate cela semble tout à fait approprié pour témoigner d'une époque et de faits historiques qui ici sont incarnés. Cependant dans son journal, Renia écrit de la poésie ce qui est tout à fait orginal et marquant quant on pense à son destin tragique mais les écrits de son journal sont difficiles à suivre car elle évoque des faits par allusions (pudeur ? raccourcis ?) concernant la plupart du temps son amour et sa mère qui sont répétitives. J'avoue ne pas avoir tout compris et avoir été un peu lassée par ces tergiversations de jeune fille. Je sais bien que justement le contraste entre le quotidien banal de Renia qui ne demande qu'à vivre sa vie d'adolescente et le projet funeste qui s'annonce la concernant n'en est que plus fort. Il me semble que ce livre est encore plus édifiant quant aux commentaires que l'on peut en faire quant aux conditions d'écriture et comment il est parvenu dans les mains de sa petite soeur, aux Etats-Unis des années plus tard.
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Le journal d'une adolescente, souvent décousu dans ses pensées mais très beau dans sa poésie. On y vit ses joies, ses peines, ses tourments affectifs et amoureux. On y découvre sa souffrance face à l'absence de sa mère, son sentiment de ne plus avoir de maison, sa volonté parfois affectée de garder l'espoir d'un futur possible après la guerre.

Mais voilà, avec cette lecture, je m'attendais à autre chose. Je n'y ait pas trouvé la valeur historique attendue. Oui cela se passe durant la guerre mais Renia n'y fait que peu de référence. Je comprends son envie d'avoir d'autres pensées et je ne peux la juger sur ce point mais je m'attendais à plus.

Il faut attendre les dernières pages du journal pour vraiment voir l'horreur exploser. L'épilogue et les commentaires de sa soeur Elizabeth sont eux bien plus riches sur les souffrances de l'époque, sur l'environnement dans lequel elles grandissaient. Mais aussi, on y découvre l'après-guerre.

J'ai aimé découvrir des photos en milieu d'ouvrage. Cela nous fait d'autant plus prendre conscience que ce récit est un témoignage et que chacune des personnes évoquées a vraiment existé.

Une lecture malheureusement en demi-teinte car j'ai trouvé sa valeur historique trop maigre par rapport à d'autres ouvrages similaires.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Le passé n'est pas oublié depuis longtemps : il est présent dans nos cœurs, nos actes et les leçons que nous enseignons à nos enfants.
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Aucun être humain ne pourra jamais être ce genre d'ami, c'est pourquoi j'ai décidé de prendre un journal intime pour confident.
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Attention ! Si deux personnes remarquent la même chose, alors ce n'est certainement pas une illusion ou un malentendu.
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Nous vivons dans une époque où la tolérance se fait parfois rare, et pourtant elle est d'une importance capitale.
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Dans cette mort lente ironiquement appelée la vie, ils admireront ce joyeux paradis du travailleurs
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