Call of the night, tome 1

Habituellement, comme en témoigne certains shojo fantastiques, c'est souvent le personnage féminin, l'être humain, qui se retrouve séduite par le personnage du beau gosse de vampire totalement obsédé par la qualité du sang de la jeune femme.

Ici, avec Call of the Night, c'est l'inverse qui se produit avec un collégien sans histoire mais un peu dark quand même, Kô Yamori qui, lors d'une sortie nocturne à cause d'une bonne insomnie ait la rencontre d'une vampire Nazuna Nanakusa qui l'invite à s'assoupir chez lui. Cette dernière découvre alors la qualité exceptionnelle du sang du collégien. A partir de là, c'est le début d'une suite de rendez-vous nocturnes puisque le collégien, Kô Yamori est bien décidé à devenir lui-même un vampire mais pour cela , il faut qu'il tombe amoureux de Nanasuka ,la belle et délurée vampire guidée par la qualité exceptionnelle du sang de Yamori.

Entre eux, va se dessiner une véritable relation de complicité que la mangaka Kotoyama prend soin d'exposer dans un premier tome un peu lent mais assez attrayant dans l'ensemble.

Tout d'abord, les personnages principaux de ce titre sont bien réussis. La mangaka ne s'amuse pas à créer du drama inutile autour de ces protagonistes. Elle dépeint plutôt leur rencontre et leur complicité à travers un ton naturel et amical renforcé par des échanges drôles et légèrement coquins. L'humain et la vampire sont vraiment présentés ici comme des amis allant boire une bière et un café qui se cherchent et se tourne autour avant l'acte vampirique. Les deux personnages possédent aussi un caractère très compatible entre le sombre Kô Yamori, qui est un personnage plutôt pudique et discret et la vampire Nanasuka , plus délurée et extraverti avec un petit air féroce ( ce qui ne l'empêche pas de rougir quand on lui parle d'amour !) . Bref, une relation qui fait aussitôt mouche dans Call of the night , entre espiéglerie et provocation et qui tranche avec la relation grandiloquente entre une humaine éperdue et un noble vampire qu'on a pu déjà voir dans le manga. La dessinatrice place les deux personnages sur un même niveau ce qui donne lieu à de bons passages de complicité comme le vol nocturne ( très jolie planche ) ou les discussions par le biais d'un talkie-walkie. On notera aussi le style espiègle et léger de la mangaka qui ne calque pas son dessin sur un enième shojo fantastastique tout en traits majestueux. Les personnages sont ici très expressifs et l'ambiance nocturne est bien relevée par l'humour et une pointe de sensualité sans que ce cela soit trop poussif.

La nuit est bien sûr un élement important dans Call of the Night dont l'intrigue va , a priori, se concentrer durant ses rendez-vous nocturnes. La mangaka prend donc un certain soin à cultiver cet univers à coups de trames forcément assombres et un environnement urbain bien présent pour cette ville anonyme. La mangaka donne envie de découvrir plus avant cette ville dans la nuit et on se demande quelles surprises elle va nous réserver. L'intervention d'une troisième protagoniste en fin de volume laisse supposer que le manga ne va pas non plus se concentrer uniquement sur ce futur duo amoureux.

On peut reprocher à ce premier tome d'être un peu répétifif , notamment à travers des discussions abscons sur la définition du vampire mais cela ne gâche en rien le potentiel de Call of the night qui parvient à nous embarquer tranquillement dans cette ballade nocturne, une ballade nocturne qui a fait ses preuves puisque la série compte 14 volumes au Japon.

Ce premier tome de Call of the Night annonce une sympathique et douce suite de ballades nocturnes autour d'une romance ambigue et drôle entre un collégien insomniaque et un poil déprimé et une vampire délurée et franche. Kotoyama s'accapare la figure du vampire avec aisance et une certaine originalité dans la complicité humain et vampire, le tout sous la belle lune de minuit !

Alors... On a eu Dragon Ball... Puis Naruto & One Piece. On a eu L'Attaque des Titans, le fantastique The Promised Neverland... Voilà la relève! "Call of the night", une oeuvre décrite comme spéciale aux yeux de son auteur. J'ai adoré cette lecture, et ça, même si l'anime m'avait tout spolié! C'est l'histoire d'amour mal assumée de Nazuna (une vampire immortelle aux cheveux roses) et de "Kô", un lycéen de 14 ans, doué sous tous les aspects, et qui veut devenir un suceur de sang! Vers le 2/3 apparait un deuxième personnage humain très sympa, Akira, qui rendra Nazuna jalouse. C'est drôle parce que Nazuna n'a aucune limite niveau sexe mais c'est la cata niveau sentiments, et pour Kô, c'est exactement l'inverse! Voilà la recette de ce duo spécial, drôle et complémentaire! Call of the night, c'est aussi la nuit personnifiée, terrain chéri de liberté. Meilleure lecture du mois de Juillet!
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg

Les mangas, j'en ai lus beaucoup et mon adolescent est un grand fan lui aussi.
C'est donc tout naturellement que j'ai porté mon choix sur ce manga lors de la dernière Masse critique.

Vous aurez donc mon ressenti et celui de mon fils !

Pour mon fils c'est un 5/5. Il a adoré ce manga, l'histoire, les personnages, l'humour. Bref pour lui c'est un sans faute et il a commandé les deux tomes suivants dans la foulée.

Pour moi ce sera un 3/5 (d'où le 4 étoiles une moyenne de nous deux).
Pourquoi 3/5 ? Car clairement ce shonen s'adresse à un lectorat adolescent.
Tout y est pour leur plaire: le langage, les thématiques, les personnages.
Et je dois dire que pour eux c'est très bien amené.

Kô est un adolescent de 14 ans qui est un peu paumé en ce moment dans sa vie. Il n'arrive plus à dormir la nuit, est en décrochage scolaire, n'a pas vraiment d'ami et ses parents ont l'air aux abonnés absents.
Les adolescents se retrouve dans ce personnage car le mangaka aborde des sujets qui les touchent : l'amitié au collège, la solitude ressentie au sein de celui-ci ou à la maison, l'avenir et les études et... les prémices de l'amour. Kô se pose beaucoup de questions sur tout ça, comme beaucoup d'adolescents.

L'histoire est parsemée d'humour potache et de sous-entendus sexuels (surtout de la part de notre vampire féminine) sans que cela soit vulgaire ou malsain.

Tout cela en fait une bonne lecture pour les ado. Pour les adultes tels que moi cela reste moins intéressant, mais je pense que de toute manière c'est le jeune public qui est visé pour ce manga.

Donc au final, un bon manga pour les jeunes qui s'y retrouveront de part les personnages et les thématiques qui les touchent particulièrement.

Je remercie chaleureusement Babélio ainsi que l'éditeur Kurokawa pour l'envoi de ce premier tome lors de la Masse critique.
Lien : https://www.instagram.com/es..

Merci à Babelio et aux éditions Kurokawa pour cette découverte manga.

Cela faisait un moment que je n'avais pas lu de manga et celui ci me tentait bien.
Le résumé était attirant et les graphismes plutôt sympas.
Une histoire de vampire , jeune et jolie évidemment. Un garçon naïf, insomniaque et asocial. Une rencontre nocturne un peu simpliste, comme si c'était normal de croiser une vampire la nuit. Des sous-entendus sexuels appuyés et limites assez lourds.
Clairement, ce genre d'histoire trop légère et peu recherchée ce n'est pas pour moi. Ça plaira sûrement à un public bien plus jeune.
Seuls les graphismes m'ont bien plus au final.

Kô Yamori était un collégien plutôt brillant et apprécié de ses camarades jusqu'au jour où il en a eu assez de sa vie : presque tout d'un coup, il a eu l'impression que tout n'était qu'apparence et qu'il ne saisissait les choses qu'en surface et qu'il était toujours en décalage.
C'est à partir de là qu'il a cessé d'aller en cours. Mais depuis qu'il passe ses journées chez lui, le soir il ne parvient plus à trouver le sommeil...
Une nuit, il va décider d'aller se promener et c'est durant cette balade qu'il va faire la rencontre de Nazuna Nanakusa : une vampire au caractère bien trempé. Bien entendu elle va lui cacher sa condition d'être surnaturel jusqu'à ce qu'elle soit obligée de lui avouer (quand il va se rendre compte qu'elle l'a mordu!).
Au lieu d'être effrayé le garçon va y voir une opportunité : et si lui aussi devenait un vampire? Nazuna va alors lui expliquer qu'elle ne peut transformer que les personnes qui tombent amoureuses d'elle.
Habituellement, elle n'y voit pas grand intérêt mais cette fois ci c'est différent car le sang de Kô est absolument délicieux ! Ils vont donc conclure un accord : elle peut donc lui sucer le sang tous les soirs en attendant qu'il parvienne à tomber amoureux d'elle et quand ce sera le cas, elle le transformera.
On va donc suivre leurs escapades nocturnes pendant lesquelles ils vont faire connaissance et profiter de la nuit qui offre un tout autre visage du monde.
Cette histoire a été une agréable découverte qui était un petit peu passée sous mes radars : je ne m'attendait pas à ce que le titre soit à fois drôle et profond. On a un vrai côté humoristique principalement grâce à la forte personnalité de Nazuna qui est toujours prête à lancer un petit commentaire graveleux, mais derrière toutes ces allusions, on nous propose une réflexion sur le sens de la vie, le passage à l'âge adulte et les apparences.
Je me suis retrouvée sur certaines choses notamment tout ce qui concerne le sentiment de liberté qu'apporte la nuit. Perso je ne me suis jamais sentie aussi libre que lorsque je marche seule la nuit avec de la bonne musique dans les oreilles. J'ai effectivement l'impression que le monde n'est pas tout à fait le même et ce ressenti est très agréable. J'ai trouvé ça très chouette que l'auteur nous en parle et je maintenant curieuse de lire la suite!!
Si vous avez envie d'un titre plein d'humour avec des personnages plus complexes qu'il n'y paraît, jetez-y un p'tit coup d'oeil
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