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Citations de Eschyle (207)


On dit que, lorsqu'une ville est prise, ses dieux eux-mêmes l'abandonnent.
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le Chœur: Mais alors, sire Darios, sur quelle conclusion s'arrêtent tes discours? Comment , après cela, pourrons-nous, nous, Perses, agir au mieux?
Darios: En ne portant plus la guerre sur terre grecque, l'armée des Mèdes fût-elle encore plus forte: le sol lui-même se fait leur allié.
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ÉLECTRE : Ô dieux, faites prévaloir le droit, comme le demande la justice.

LES CHOÉPHORES.
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PREMIER DEMI-CHŒUR : Et qu'as-tu à me dire ?
SECOND DEMI-CHŒUR : J'ai exploré entièrement le côté ouest de la flotte.
PREMIER DEMI-CHŒUR : Et tu y as trouvé ?...
SECOND DEMI-CHŒUR : Une immense fatigue, rien en revanche qui ait frappé mes yeux.

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LE CHŒUR. Oui, l'heure est venue où l'Asie entière gémit de se sentir vider.
Xerxès les a emmenés, hélas ! Xerxès les a perdus, hélas !
Xerxès a tout conduit follement, hélas ! Xerxès et ses galiotes marines !
Ah ! pourquoi Darios fut-il, lui, un roi si clément aux siens, Darios, l'archer, le chef aimé de Susiane ?

Fantassins et marins, tel un grand vol d'oiseaux vêtus de sombre azur,
les nefs les ont emmenés, hélas ! les nefs les ont perdus, hélas !
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LE CORYPHÉE. Roi des Pélasges, les malheurs humains ont des teintes multiples : jamais ne se retrouve la même nuance de douleur. Qui eût imaginé que cet exil imprévu ferait aborder à Argos une race jadis sœur de la vôtre et la transplanterait ici par horreur du lit conjugal ?
LE ROI. Que demandes-tu donc en suppliante aux dieux de la cité, avec ces rameaux frais coupés aux bandelettes blanches ?
LE CORYPHÉE. De n'être pas esclave des fils d'Égyptos.
LE ROI. Est-ce une question de haine ? - ou veux-tu dire qu'ils t'offrent un sort infâme ?
LE CORYPHÉE. Qui aimerait des maîtres qu'il lui faut payer ?
LE ROI. C'est ainsi qu'on accroît la force des maisons.
LE CORYPHÉE. Et aussi qu'à la misère on trouve un remède aisé !
LE ROI. Comment puis-je, avec vous, satisfaire à la loi des dieux ?
LE CORYPHÉE. S'ils me réclament, ne me livre pas aux fils d'Égyptos.
LE ROI. Mots terribles ! soulever une guerre incertaine !
LE CORYPHÉE. La justice combat avec qui la défend.
LE ROI. Oui, si du premier jour elle fut avec vous.
LE CORYPHÉE. Respecte pareilles offrandes à la poupe du vaisseau argien.
LE ROI. Je frémis à voir nos autels ombragés de ces rameaux.
LE CORYPHÉE. Avoue-le : il est terrible aussi le courroux de Zeus Suppliant !
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LE CHŒUR : Le désir de Zeus n'est pas aisé à saisir ; mais en tout cas il flamboie même dans les ténèbres, alors que la noire infortune fond sur la race des mortels.
Quand Zeus a décidé dans sa tête l'accomplissement d'une chose, elle tombe à coup sûr, et jamais à la renverse. Les voies de sa pensée vont à leur but, cachées sous une ombre épaisse que nul regard ne saurait percer.
Du haut de leurs ambitieuses espérances il précipite les mortels dans le néant, mais sans s'armer de violence : rien ne coûte de peine à un dieu. Sa pensée qui plane au haut du ciel exécute de là tous ses desseins, sans quitter son siège sacré.

LES SUPPLIANTES.
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ÉTÉOCLE : Ah ! le mauvais présage qui associe un homme juste à des mortels impies ! En toute entreprise, il n'y a rien de plus funeste que de mauvais associés ; le fruit n'est pas bon à cueillir. Dans le champ de l'erreur on ne récolte que la mort. (...) Qu'un homme juste s'accointe à des citoyens inhospitaliers et oublieux des dieux, il est pris, malgré son innocence, dans le même filet, et il succombe frappé du fouet divin avec tous les autres.
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(AGAMEMNON)

Le Veilleur. -- J'implore des dieux la fin de mes peines, depuis de si longues années qu'à veiller sur ce lit, au palais des Atrides, sans répit, comme un chien, j'ai appris à connaître l'assemblée des étoiles nocturnes, et ces astres surtout qui apportent aux hommes et l'hiver et l'été, princes lumineux des feux de l’Éther, dont je sais et les levers et les déclins. Et me voici encore épiant le signal du flambeau, la lueur enflammée qui, de Troie, nous portera la nouvelle, le mot victorieux : ainsi commande un cœur impatient de femme aux mâles desseins. Mais, lorsque je suis là, sur cette couche pénétrée de rosée, qui me retient la nuit loin de chez moi, qui ne connaît point, elle, la visite des songes, -- car, au lieu du sommeil, c'est la peur qui seule s'en approche et me défend de joindre mes paupières pour un sommeil paisible -- quand je veux donc chanter ou fredonner, me faire avec des refrains un remède contre la torpeur, alors j'éclate en sanglots, déplorant le sort de cette maison, où ne règne plus le bel ordre d'antan. Ah ! puisse donc luire aujourd'hui l'heureuse fin de mes peines et le feu messager de joie illuminer les ténèbres !
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(LES PERSES)

Même au milieu des maux, accordez à vos âmes la joie que chaque jour vous offre : chez les morts, la richesse ne sert plus de rien.
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PYLADE: Dis-le-toi bien: il vaut mieux être en haine à tous plutôt qu'aux dieux.
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 Eschyle
Les hommes ne sont pas faits pour les refuges tranquilles. La plénitude de la vie réside dans les risques qu'elle comporte
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Chacun pour les autres est le seul coupable ; personne toutefois qui le soit sûrement, personne qui n'affirme bien haut ne rien savoir.
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Les calamités passent à côté des pauvres ; mais les mortels industrieux qui ont amassé trop de richesses doivent jeter leur cargaison du haut de la poupe.
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Furie terrible ! épargnez, épargnez une ville qui parle la langue de Grèce ! Qu'ils ne s'écroulent pas sous les coups de l'ennemi vainqueur, ébranlés jusque dans leurs fondements, dispersés jusqu'à la dernière pierre, ces foyers domestiques qui vous sont consacrés! Que, libres à jamais, la terre et la ville de Cadmus ne subissent pas le joug de l'esclavage ! Soyez notre défense : nos intérêts, j'ose le croire, sont les vôtres; car c'est au jour de la prospérité qu'une ville honore les dieux.
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Les suppliantes .
Le chœur :
-voici le moment pour vous ,dieux issus de Zeus,d'éxaucer les vœux que nous voulons répendre sur ce peuple .Que jamais la terre des Pélasges ne soit livrée à l'incendie par la fureur d'Arès,dont le cri arrête les danses et qui moissonne les mortels dans les champs faits pour d'autres moissons !
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Et ils ont appris à contempler sans effroi les vagues de l'immense plaine des mers , qui blanchit sous le souffle impétueux des vents ; ils aiment à confier leurs jours à de minces câbles et à ces machines qui transportent des peuples au-delà des flots.

Les Perses
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[Introduction, par Daniel Loayza].

Il s'agit bien d'une réponse, dans la mesure où la déesse reprend à son compte, pour lui conférer une perspective pleinement politique, le mot d'ordre - "ni anarchie, ni despotisme" - lancé par les Érinyes (qui en limitaient peut-être la portée à un cadre plus étroitement domestique). Entre ces deux excès doit se trouver une mesure (metron) sur laquelle les parties en présence peuvent et doivent s'entendre ; entre ces deux déterminations purement négatives de ce qui règle l'existence d'une communauté doit se situer un point médian, solidaire d'un espace qui soit à la fois milieu, intermédiaire et zone commune (meson), où la détermination de règles puisse être débattue.
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PROMÉTHÉE ENCHAINÉ

LE CHOEUR : [...] Allons, voyons, ami : quel bienfait te vaut ton bienfait ?
Où est l'appui, le secours que t'apportent les éphémères ? Ne vois-tu pas la débile impuissance, pareille à celle des songes, qui entrave les pas de l'aveugle race humaine ? Jamais volonté mortelle ne violera l'ordre établi par Zeus.
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LE CHŒUR : Où fuir en ce pays d'Apis pour trouver une cachette sombre ? Si seulement j'étais une fumée noire qui s'approche des nuées de Zeus ! Si je pouvais disparaître tout entière et, comme la poussière qui, sans ailes, se disperse dans les airs, échapper à la vue et mourir !
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