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Citations de Ovide (451)


Il y a autant de douleurs dans l'amour que de coquillage sur la plage.
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Promets, promets ; cela ne coûte rien ; en promesses tout le monde peut être riche. L'espérance, du moment qu'on y ajoute foi, dure longtemps : c'est une déesse trompeuse, mais bien utile.
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L'à-propos, voilà presque toute la médecine ; donné à propos, le vin est salutaire ; donné mal à propos, il est nuisible. À plus forte raison, on enflamme le mal, on l'irrite en le combattant, quand on ne l'attaque pas à propos.
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Je veux faire avec toi ce que le printemps fait avec les cerisiers
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L’amour est faible à sa naissance ; il se fortifiera par l’habitude : sache l’alimenter, et avec le temps il deviendra robuste.
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Donec eris felix multos numerabis amicos
Tempora si fuerint nubila solus eris.


Tant que tu seras heureux , tu compteras beaucoup d'amis,
Si le ciel se couvre de nuages,tu seras seul.
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Une coiffure négligée sied également à plus d'une, que l'on croirait souvent coiffée de la veille et vient de se recoiffer. L'art ne fait qu'imiter le hasard.
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Qui pourra me dire pourquoi ma couche me paraît si dure, pourquoi ma couverture ne peut rester sur mon lit ? Pourquoi cette nuit, qui m'a paru si longue, l'ai-je passée sans goûter le sommeil ? Pourquoi mes membres fatigués se retournent-ils en tons sens, en proie à de vives douleurs ? Si quelque amour venait ainsi m'éprouver, nul doute, je m'en apercevrais. Veut-il me surprendre, et ce dieu rusé prépare-t-il contre moi des embûches secrètes ? Voici la vérité : dans mon sein ont pénétré ses flèches aiguës ; le cruel Amour tyrannise ce cœur dont il a pris possession. Lui céderai-je ? ou, par ma résistance, donnerai-je une force nouvelle à cette flamme soudaine ? Cédons-lui : pour qui sait le porter, un fardeau devient léger. J'ai vu, quand on mettait le tison en mouvement, la flamme, ainsi agitée, s'accroître, et je l'ai vue s'éteindre quand le mouvement cessait ; les jeunes bœufs, qui se révoltent contre le premier joug, sont plus souvent frappés que ceux qui, par l'habitude, se plaisent à le porter. On dompte avec le mors le plus dur le coursier dont la bouche est rebelle ; on fait moins sentir le frein celui qu'on voit prêt à voler aux combats. Ainsi l'Amour traite un cœur qui lui résiste encore avec plus de rigueur et de tyrannie que celui qui se reconnaît son esclave.

Eh bien ! je l'avoue ; oui, Cupidon, je suis devenu ta proie.
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Europe tremblante regarde le rivage qui fuit ; elle attache une main aux cornes du taureau ; elle appuie l'autre sur son dos ; et sa robe légère flotte abandonnée à l'haleine des vents.
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Petit livre - je n'en suis pas jaloux- tu iras sans moi à Rome. Hélas ! il est interdit à ton maître d'y aller. Va, mais sans ornement, comme il convient au livre d'un exilé. Malheureux, prends l'habit de circonstance ! Point de myrtilles pour te farder de leur teinture pourpre - cette couleur sied mal à la tristesse - point de vermillon pour rehausser ton titre ni d'huile de cèdre pour embellir tes feuillets, point de blancs croissants sur ton front noir. Laissons ces ornements aux livres heureux : toi, tu ne dois pas oublier mon malheur. Que la tendre pierre ponce ne polisse pas tes deux tranches et laisse voir le hérissement de tes barbes éparses. Ne rougis pas des taches ! En les voyant, on y reconnaîtra l'effet de mes larmes ! Va, mon livre, et salue de mes paroles les lieux qui me sont chers !

Parue - nec inuideo sine me, liber, ibis in Vrbem :
Ei mihi ! quod domino non licet ire tuo.
Vade, sed incultus, qualem decet exulis esse.
Infelix, habitum temporis huius habe !
Nec te purpureo uelent uaccinia fuco -
Non est conueniens luctibus ille color -
Nec titulus minio nec cedro charta notetur,
Candida nec nigra cornua fronte geras !
Felices ornent haec instrumenta libellos :
Fortunae memorem te decet esse meae.
Nec fragili geminae poliantur pumice frontes,
Hirsutus sparsis ut uideare comis.
Neue liturarum pudeat ! qui uiderit illas,
De lacrimis factas sentiet esse meis.
Vade, liber, uerbisque meis loca grata saluta !
Contingam certe quo licet illa pede.


(LIVRE PREMIER / 1 - Édition Les Belles Lettres / Série Latine / traduction de Jacques André)
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Le temps ailé suit insensiblement son cours et fuit à notre insu ; et rien ne passe plus rapidement que les années.
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Vénus dans le vin, c'est le feu dans le feu.
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Rien dans l’univers n’est stable : tout passe ; toute forme est éphémère. Le temps lui-même ne cesse de couler comme un fleuve ; les eaux du fleuve ne s’arrêtent jamais, et jamais les heures légères ; le flot pousse le flot ; chassé par celui qui arrive, il chasse celui qui le précède. Ainsi des heures ; elles fuient, se suivent, et sont toujours nouvelles ; celle qui fut naguère n’est plus, celle qui n’était pas commence, et tous les moments sont renouvelés. Voyez : la nuit, dès sa naissance, tend vers le jour, et la lumière vient après les ténèbres. L’aspect du ciel n’est pas le même […].
(livre XV)
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Cependant, grâce à son merveilleux talent, il réussit à sculpter dans l'ivoire blanc comme la neige un corps de femme si réussi que la nature même ne peut en faire naître un aussi beau. Il tombe aussitôt amoureux de sa statue. C'est une chaste jeune fille, on dirait qu'elle est vivante, la pudeur semble l'empêcher de bouger : comble de l'art, on en oublierait même que ce n'est que de l'art !
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Et rien meurt, croyez-moi, dans un si vaste univers, mais tout prend des formes variées et nouvelles. Ce qu'on appelle naissance est le commencement de quelque chose d'autre que l'état antérieur, et mort, la fin de ce même état.
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Un baiser, mais à tout prendre, qu'est-ce?
Un serment fait d'un peu plus près, une promesse
Plus précise, un aveu qui veut se confirmer,
Un point rose qu'on met sur l'i du verbe aimer
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La nuit a des charmes pour la jeune femme dont le cou repose sur un bras qui l'entoure.
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Un temps viendra où toi, qui, jeune aujourd’hui, repousses ton amant, vieille et délaissée, tu grelotteras la nuit dans ton lit solitaire
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Il vaut mieux bien faire le mal que mal faire le bien.
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Il y a une divinité dont les oreilles sont ouvertes aux aveux des coupables ; les désirs de Myrrha, du moins ses désirs suprêmes, trouvèrent les dieux propices ; car, tandis qu'elle parle encore, la terre recouvre ses pieds ; leurs ongles se fendent et il en sort, s'allongeant obliquement, des racines qui servent de base à un tronc élancé ; ses os se changent en un bois solide, où subsiste, au milieu, la moelle ; son sang devient de la sève ; ses bras forment de grosses branches ; ses doigts, de petites ; une dure écorce remplace sa peau. Déjà l'arbre, en croissant, avait pressé son sein et son lourd fardeau ; après avoir écrasé sa poitrine, il se préparait à recouvrir son cou ; elle ne voulut pas attendre davantage ; allant au devant du bois qui montait, elle s'affaissa sur elle-même et plongea son visage dans l'écorce.
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