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Critiques de Ai Yazawa (594)
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Paradise Kiss, tome 2

J’aime assez ce manga ^o^. Il y a pas mal de scènes assez drôle malgré la gravité de certaines situations. J’ai l’impression que les quatre stylistes vivent dans un autre monde lol. La pauvre Yukari se retrouve souvent dans des situations bien comiques avec Jôji (Georges). Mais mine de rien elle ouvre les yeux et réalise qu’elle ne fait rien pour elle, de son propre choix. Du coup elle plaque tous et décide de se tourner vers l’avenir et de suivre ses propres choix.





En conclusion, j’adore. Les personnages parlent même du fait d’être dans un manga de temps en temps ce qui me fait assez rire ^^.
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Nana, tome 1

Contre toute attente, ce manga m'a plut énormément.

J'en avais déjà beaucoup entendu parler, mais je ne sais pas pourquoi, j'hésitais à me lancer, sans doute parce que j'étais persuadée que ce n'étais pas mon style, que je préférait les trucs plus simple, moins ancrés dans la réalité... Et puis je ne suis pas vraiment fan des histoires de musiques, avec un groupe et tout ça...

Mais je pense sincèrement, après l'avoir lu, que ce manga peut convenir à tout le monde.

Au début j'ai été intriguées par ces deux histoires racontées en parallèle, par ces deux filles qui ont tant de points communs, et qui sont pourtant si différentes. A vrai dire, je n'ai pas vraiment accrocher au premier tome. Pourquoi raconter dans un même livre deux histoires différentes de deux filles qui ne se rencontrent jamais? j'avais l'impression que l'histoire tournait en rond sans atteindre son but.

Mais heureusement, je me suis accrochée et j'ai pu découvrir avec joie la suite de l'histoire touchante des deux colocataires. on s'attache peu à peu aux personnages, au point de partager leurs émotions et leur regard sur le monde. La relation entre les deux Nana est très intéressante et apporte une profondeur étonnante au récit. Nana Komatsu voue une admiration sans égales à Nana Osaki, tandis que celle-ci la considère un peu comme sa petite soeur. Je trouve cette relation très touchante.

Une série qui m'a transportée du début à la fin.
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Paradise Kiss, tome 1

C'est une plongée dans un monde où le génie côtoie le travailleur acharné; Où l'imagination n'est pas un luxe et où la norme c'est qu'il n'a pas de norme.

Yukari a passé sa vie à étudier pour satisfaire les désirs de sa mère mais quand elle se heurte à George Koizumi tout son monde éclate.

Ce manga est une ode à la mode mais pas celle qui vous uniformise non celle qui vous révèle, qui vous identifie et vous personnalise.

Les personnages vont faire face à la réalité, à leurs choix, à leurs émotions pour mieux grandir, s'assumer et éclore tels des papillons dans l'univers de paradise kiss.

Le dessin est à tomber par terre, les personnages attachants, sans concessions, passionnés... c'est à lire sans modération.
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Nana, tome 2

On commence à découvrir petit à petit le passé et le caractère des deux personnages principaux, Nana et Nana (sauf que ça s'écrit pas pareil). Nana la rockeuse, partie à Tokyo pour se faire un nom dans la musique, et Nana le coeur d'artichaut venue elle aussi à Tokyo mais pour retrouver son chéri. Le destin ou le hasard va les réunir dans le même appart de style européen. C'est là que l'on découvre à quel point les Japonais semblent fascinés par le style de vie à l'européenne, en atteste les traits des personnages qui n'ont rien de japonais, les grands yeux, le culte du petit visage, cette obsession d'avoir des lits et une déco "occidentaux". Très drôle, surtout quand on voit à quel point nous, pauvres européens, sommes attirés par le mélange de modernité et de tradition si propre au Japon... Comme quoi, personne n'est jamais content ;-)

Bref, un deuxième volume qui confirme mon envie de découvrir la suite des folles aventures de Nana et Nana!
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Nana, tome 1

Deux jeunes filles du meme age portant le méme prénom , de leur personnalitée tout semble les opposer l'une ayant eu une enfance difficile , quittant sa province afin de realiser son réve : monter son groupe de pun\rock , afin de prendre sa revanche sur la vie . L'autre jeune fille sort d'une famille japonaise type , dont le reve serais plutot " la jolie maison avec un gentil mari ,des bambins et un mignon petit chien" ."NANA " nous plonge au coeur de l'histoire de ces deux jeunes filles au destin souvent difficile . je conseille vivement ce manga , l'histoire est trés interessante et c'est avec emotion que vous verrez les perssonages evoluer.

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Nana, tome 20

Ce manga est vraiment bien !!

Et j'aime beaucoup les dessins ils sont très beaux.
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Nana, tome 5

J'aime toujours autant les dessins de ce manga, surtout les illustrations de chapitre. Ma Nana préférée reste Nana Osaki. J'adore son style ainsi que son caractère. J'ai un peu de mal avec Nana K.. elle est naïve et tombe trop facilement amoureuse. C'est une relecture. La dernière fois que j'avais lu ce manga était en 3e. Bon alors je déteste toujours autant Takumi ahah ! J'adore la relation Nana Osaki et Ren. J'aime beaucoup Shin aussi.

Il y a des citations très belles dans ce manga sur l'amour ou l'amitié.
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Nana, tome 2

Si les deux héroïnes sont maintenant réunies, il faut confirmer leurs parcours respectifs, ce qu'elles ont à accomplir, et ce qu'elles feront de leurs destinées tokyoïtes respectives. En ce sens, le début de l'opus insiste beaucoup sur Nana Komatsu, dit « Hachi ». Une construction qui n'a rien d'anodin, et semble même être le miroir des deux protagonistes.
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Nana, tome 1

Mais qui est Nana ? Nana, c'est le prénom que porte les deux personnages principaux de cette histoire.



Dans ce tome 1, le lecteur rencontre d'abord Nana Komatsu, jeune étudiante qui déborde de rêves et qui tombe amoureuse toutes les 5 minutes.

La 2ème partie est consacrée à Nana Osaki, fan de Vivienne Westwood et chanteuse de "Blast", un groupe de rock. Toutes les deux rêvent de rejoindre Tokyo et démarrer une nouvelle vie. Touchantes chacune à leur manière, les deux "Nana" finiront-elles par se rencontrer ? Quels sont les liens qui les unissent ?

Rendez-vous dans le tome suivant pour le savoir.
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Nana, tome 8

Avec ce tome 8 au numéro emblématique, l'autrice nous bouscule et fait basculer son histoire dans un récit de plus en plus pollué par le showbiz où évoluent nos héros.



Le grand chamboulement de ce tome, c'est le changement de narratrice. Fini Hachi comme narratrice, place à Nana O. (hachi veut dire 8 en japonais et nann 7). Je dois dire que je suis assez contente de ce choix vu mon amour pour la seconde et mes difficultés avec la première, mais fondamentalement, ça ne change pas grand-chose. Le ton mélancolique de la série est toujours là, on a juste un bref aperçu de ce qui se passe du point de vue de notre chère rockeuse.



Les autres gros chamboulements sont à chercher ailleurs et notamment du côté d'Hachi. A force de papillonner d'un homme à l'autre, elle en est quand même à son 3e copain en 6 mois dont elle jure être amoureuse..., arrive ce qui devait arriver : elle tombe enceinte. Si je ne suis pas fan du personnage et de ses choix, je dois avouer que j'ai beaucoup apprécié la subtilité et la bienveillance avec laquelle l'autrice a amorcé le tournant de ce récit. Hachi gagne rapidement une maturité que je ne lui soupçonnais pas. La plupart des autres personnages ne sont pas dans le jugement et pourtant dieu sait s'ils le pourraient et tout le monde est là pour elle. Seule ombre au tableau : les hommes de sa vie. Je suis assez agacée par le portrait valorisant que l'autrice cherche à faire de Takumi alors que pour moi c'est une sorte de prédateur et surtout un type très toxique qui impose toujours ses désirs aux autres se faisant passer pour un homme raisonnable, alors qu'il ne l'est pas. Son attitude envers Nana et Nobu est symptomatique de cela. Il s'impose, veut tout commander et diriger sans penser une seconde aux autres, et l'autrice semble trouver cela génial. Moi, j'avais envie de vomir...



En relations toxiques, il faut dire que le titre se pose là. Je ne sais pas vraiment ce qu'en pense Ai Yazawa car c'est assez ambigu mais je trouve qu'elle met très bien celles-ci en scène pour nous pousser à y réfléchir. En plus de Nana et Takumi sur lesquels je suis sûre que j'aurai l'occasion de revenir, il y a quand même aussi les deux Nana. Nana O. elle-même se rend compte qu'elle est trop possessive envers Hachi et que quelque chose cloche dans leur relation. Ce n'est pas normal comme façon d'être amie ce désir d'exclusivité. Ren se moque d'elle à ce sujet mais cela soulève quelque chose sur la frontière flou entre ami et amant pour Nana O. qui a du mal à définir ses relations parfois, sûrement à cause des traumatismes de son enfance. Ai Yazawa envoie à nouveau un message lourd à tous ces parents qui déglingue leur enfant par égoïsme. Ils feraient mieux de ne pas en faire !



C'est d'ailleurs ce qu'exprime un autre personnage en souffrance dans ce tome : Shin. Bien que discret, c'est un garçon qui gagne à être connu et qui me fascine assez. Il a une vision très personnelle de la parentalité suite à sa propre expérience. Il est très attaché à Hachi. Et si c'est en apparence le mystérieux boutentrain du groupe, il recèle bien des secrets comme le soulève l'une de ses discussions avec Misato, qui lui ressemble pas mal. Sa relation avec Reira pourrait me sembler dérangeant mais plus le temps passe, plus je m'attache à eux. Il y a vraiment quelque chose à faire pour ces deux âmes à la dérive.



Avec eux, comme avec les autres personnages, on se rend de plus en plus compte au fil des chapitres de l'imbrication des deux groupes de rock que l'on suit. La musique et le showbiz prennent également de plus en plus de place et on sent bien l'orage qui monte et monte discrètement dans leur dos. Ai Yazawa parle de plus en plus du milieu en sous-main de toutes ces histoires de coeur. Il est notamment question des débuts du groupe de Nana et de la difficulté à intégrer un groupe punk un peu radical dans un major. On entend aussi de plus en plus parler des paparazzis et là mes craintes sont grandes. On sent que l'autrice prépare quelque chose de pas joli joli avec eux.



Avec ses qualités et ses défauts, Nana continue de me passionner. C'est toujours une lecture assez dense car il y a plein de petits textes mais cela confère une ambiance très chaleureuse à l'histoire car il y a plein de petites blagues et vannes entre les personnages, mais aussi plein d'échanges chaleureux. Dans ce tome, on sent de plus en plus que l'autrice veut faire mûrir son histoire et grandir ses personnages pour les tirer des premiers jours de l'âge adulte et les faire basculer dans les seconds plus sombres. Je ne suis pas d'accord avec tous ses choix mais on ne peut renier qu'elle sait écrire une histoire qui nous garde captif.
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Nana, tome 7

Même s'il y a toujours trop d'histoires de couple pour moi (et que ce n'est pas près de s'arrêter), j'ai trouvé ce tome bien plus positif et lumineux et j'en ai donc largement préféré la lecture.



Déjà, il s'ouvre sur un concert incroyable de Blast, en passe de devenir pro chez un grand major. C'est LE tournant de la série que j'attendais, l'aspect musical étant malheureusement un peu trop en retrait alors qu'il ne le mérite pas. Ainsi tout au long des chapitres, l'autrice glisse des infos sur le groupe et son avenir, des réflexions aussi sur ce que c'est que de travailler pour un major. C'est subtil mais très intéressant. On entraperçoit aussi Trapnest et ce que la célébrité leur oblige à concéder de leur vie perso. J'aime beaucoup.



La romance que j'avais tant décri reste un peu sensible pour moi. J'aime toujours autant la complexité des émotions et des relations que l'autrice aime à décortiquer. Ce qu'elle écrit sur le couple Ren-Nana, sa fusion et ses failles, me touche en plein coeur. Ce qu'elle développe entre Shin et Reira, malgré son côté chaotique et bancal, m'émeut également. Même la romance d'Hachi commence à me plaire.



Il faut dire que ce sont quand même les histoires de cette dernière, qui est la narratrice ne l'oublions pas, que nous suivons le plus. C'est une jeune femme adorable en amitié (quoique un peu chiante) mais en amour, c'est une vraie girouette. J'ai détesté d'emblée sa relation que je trouvais malsaine avec Takumi. En revanche, je trouve celle qu'elle développe petit à petit avec Nobu adorable. Bon, c'est en grande partie parce que Nobu, lui-même, est un si gentil garçon que je ne peux que l'apprécier, mais ils sont mignons ensemble. Je trouve juste dommage que l'autrice, par souci de créer du mélodrame, fasse de leurs débuts quelque chose d'aussi bancal et précipité. Ça donne vraiment une piètre image d'Hachi une fois de plus... C'est vraiment étrange d'avoir une telle anti-héroïne.



Heureusement comme d'habitude, le tome est riche en jolis petits moments tout mignons et plein d'amour et d'amitié. Comme le diable se niche dans les détails, il est aussi intéressant de noter toutes les petites choses qu'on aborde au détour d'une rencontre dans les interstices de la grande histoire, que ce soit les problèmes familiaux de Shin, la relation Takumi-Reira, le côté grand-frère de Yasu, les accoutumances de Nana et Ren et leurs fragilités, le secret de Misato, les origines de Nobu, la nouvelle vie de Shoji, l'expo de Junko et son copain, etc. Ai Yazawa a vraiment plein de choses à raconter, peut-être trop d'ailleurs ^^!



Ce nouveau tome, nous embarque dans un nouvel arc toujours aussi émouvant mais sur la code raide, avec une ascension bien rapide de Blast et des relations toujours aussi alambiquées et donc potentiellement explosives entre les personnages. Je n'ai qu'une hâte : me jeter sur la suite.
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Nana, tome 5

Comme prévu, j'ai trouvé ce tome magnifique, poignant et amorçant vraiment un tournant dans la série, celui de la montée en puissance de la musique et ses drames.



Toute la première partie consacrée à Nana O. et en particulier le premier chapitre m'a bouleversée. Cette jeune femme qui avait été si réservée jusqu'à présent s'ouvre enfin à nous et c'est terriblement touchant. La puissance et la pureté de ses sentiments ainsi que ceux de Ren font d'eux le couple majeur de la série et l'autrice raconte leur histoire avec beaucoup de douceur et de pudeur sous la couche d'humour sarcastique et de drame dont elle les enrobe. Ç'a un petit air de George et Caroline de ParaKiss en beaucoup plus sain, j'adore !



Cependant avec leurs retrouvailles, c'est le basculement de la série dans les multiples mélodrames liés au groupe rival de Blast, je nomme Trapnest et là, je suis moins fan. L'autrice nous en fait découvrir les membres au détour de ce concert de retrouvailles, puis d'une soirée chez les Nana. Autant j'adore l'ambiance bonne enfant qui s'en dégage avec ces potes qui se chambrent autour de partie de mah-jong et de cartes, autant les ennuis que je vois arriver de la part de Takumi et de Reira (dans une moindre mesure) me bottent moins.



C'est un vrai bonheur de suivre ces petits moments de vie qui prouvent combien Yazawa est douée pour le tranche de vie d'une partie de la population : les artistes, comme c'était déjà le cas dans beaucoup de ses oeuvres précédentes, comme si le milieu la fascinait. Voir Nana O. heureusement est sans commune mesure, j'adore la voir évoluer avec Ren, mais aussi la trouver plus apaisée avec les autres paradoxalement alors qu'elle commence aussi à stresser d'un point de vue professionnel.



En revanche, Hachi recommence vite à bêtiser. Je trouve ça triste de mettre en scène ce personnage si dramatiquement dépendant des hommes et des autres en général en permanence. Alors oui, Yazawa la croque à merveille, explorant bien toute sa complexité et ses côtés paradoxaux, mais je n'arrive pas à l'apprécier. Ses faiblesses envers les hommes m'agacent vraiment et le tournant que ça prend ici n'arrange rien.



C'est pour ça que Nana est une série avec laquelle j'ai tant de mal. J'adore tout ce qui tourne autour de la musique et du groupe mais j'ai beaucoup de mal avec le côté mélodramatique incessant des relations amoureuses de certains. C'est trop, l'autrice exagère et manque de nuances, ce qui rend vraiment certains personnages détestables et toxiques. Alors malgré certaines de ses qualités, j'aime le titre mais c'est loin d'être mon préféré de l'autrice.
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Nana, tome 1

Dernière oeuvre que je comptais relire dans le cadre de notre Challenge Ai Yazawa que je faisais avec Les instants volés à la vie, ce titre tient une place tout particulière et n'est pas une relecture facile ^^!





Nana est d'abord arrivé à un moment particulier de ma vie de lectrice. Les premiers shojos que j'avais lu dans les années 90 étaient tous des titres avec une touche fantastique et d'aventure, que ce soient Sailor Moon, Basara, Fushigi Yugi, Angel Sanctuary ou X, par exemple. Nana lui appartient à une nouvelle vague de shojo arrivée après où les histoires sont plus sentimentales. Sauf qu'avant on avait plutôt suivi les histoires de collégiens ou de lycéens comme dans Marmalade Boys, Peach Girl ou Mars. Avec Nana, ce sont deux jeunes femmes à peine adultes que nous allons suivre dans leurs déboires professionnels et sentimentaux, ça n'a plus rien à voir, ça change tout !



Dans le même ordre d'idée, Nana, qui est la dernière oeuvre en date d'Ai Yazawa, toujours inachevée à ce jour suite à des problèmes de santé de celle-ci, arrive aussi dans sa bibliographie après une longue maturation amenant l'autrice d'histoires de collégiens/lycéens (Marine Blue, Tempête aux couleurs des cerisiers, Je ne suis pas un ange, Gokinjo, Last Quarter) jusqu'à des histoires désormais de jeunes adultes (Paradise Kiss et maintenant Nana). Et dans ma relecture de son oeuvre, j'ai pu sentir cette lente évolution souhaitée par l'autrice vers des personnages plus vieux avec des thématiques différentes et pourtant si proches, des thématiques qu'elle semble avoir fait grandir au fil de ses sagas.



Le premier tome de Nana est une oeuvre un peu à part. Prévus à l'origine comme seulement deux oneshots, aucune série n'était programmée à ce moment-là, on peut donc les lire à part comme un prologue. On y suit d'abord la vie d'une première fille, Nana, amoureuse de l'amour, qui a un vrai coeur d'artichaut mais qui a été marquée par sa dernière histoire. Elle décide de suivre sa meilleure amie dans l'école d'arts plastiques de sa ville, sans vrai but en dehors de tourner la page. Elle flashe sur un type direct mais échaudée veut juste restée amie avec lui. La deuxième histoire est consacrée à une autre fille qui s'appelle également Nana, mais qui a bien plus de caractère. Heurtée par l'enfance et la vie familiale compliquée qu'elle a eu, elle est désormais chanteuse dans un groupe de rock qui a un certain succès, mais le guitariste qui est également son petit ami a une opportunité qui va tout changer.



Autant, j'ai d'emblée été très très agacée, pour ne pas dire que j'ai détesté, la première Nana, son caractère pleurnichard, son côté égocentrique et ses drames incessants, autant j'ai de suite été charmée et touchée par la seconde Nana, son caractère fort derrière lequel elle cache bien plus de drames et de blessures que la première, son histoire d'amour belle et passionnelle. C'est elle qui m'a fait vibrer la première fois et c'est encore le cas 20 ans plus tard !



Dans ce titre, Ai Yazawa reprend avec force l'ambiance triste et mélancolique qu'elle avait déjà proposé dans Last Quarter et par moment dans Paradise Kiss. Elle offre une vision désespérée de l'amour et des relations humaines en général, en dehors de l'amitié qui est ici la seule bouée à laquelle se raccrocher. Ainsi que ce soit la première Nana et ses amours sans retour ou son histoire dramatique avec un homme marie, ou la seconde Nana qui va devoir faire un choix terrible en tant que femme et artiste, les deux sont blessées par l'amour. A l'inverse, elles ont des amis fantastiques sur lesquels compter.



Pour cela, on sent bien le goût de l'autrice pour les belles relations d'amitié. La meilleure amie de la première Nana : Junko, est un mélange d'anciens personnages secondaires forts qu'on a pu croiser dans ses oeuvres précédentes, tout comme Yasu, le meilleur ami / grand-frère de l'autre Nana, dont le caractère bienveillant s'inspire aussi du même type de personnages qu'elle a déjà développés autrefois. Ai Yazawa exploite à merveille tout ce qu'elle a déjà écrit auparavant ici.



Cependant, autant la seconde histoire autour de ce groupe de rock est belle, riche et entraînante, autant la première qui est presque exclusivement centrée sur les histoires de coeur plus que pénible de la Nana pleurnicharde est lourde à cause d'une narration qui alourdi les pages de texte et de texte à n'en plus finir... Le mélange entre sérieux et humour que l'autrice maîtrise plutôt bien habituellement est déséquilibré cette fois malheureusement à cause d'une héroïne trop criarde et insupportable !



Quant à l'édition de Delcourt, qui date quand même de 2002 (wow), elle a plutôt bien supporté le poids des années. Certes les noirs sont trop profonds au point d'être illisibles parfois. Certes la traduction est un peu datée sur certaines expressions. Mais la reliure est toujours aussi souple, le papier a gardé le même grain, la mise en page ne fait absolument pas tache même 20 ans plus tard (ce n'est pas le cas pour tous les titres...) au point d'avoir presque l'impression d'avoir un livre neuf entre les mains ! Le seul défaut majeur que je note, c'est les marges trop restreintes qui font que parfois le texte se perd dans la reliure au milieu et est difficile à lire. Cependant, je regretterai toujours que le titre n'ait pas bénéficié au fil des ans d'une remise en avant...



Nana est donc un titre majeur dans mon histoire avec les mangas au féminin. Je suis ravie de replonger dans sa lecture et ce même si ce premier tome n'est pas le plus intéressant de la série. Il pose cependant les bases d'une suite que je sais superbe, émouvante et déchirante !
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Marine Blue, tome 3

Après un sacré passage à vide dans le deuxième tome à cause d'un trop plein de mélodrame, même si ce nouvel opus s'ouvre sur un passage plein de dramaturgie, j'y ai quand même retrouvé par la suite ce que j'aime chez l'autrice : un beau groupe d'amis et une belle peinture de la passion adolescente !



L'histoire reste toujours aussi fleur bleue dans ce tome mais au moins, il y a un léger mieux. Il faut dire qu'enfin la romance Haruka-Tôru est en retrait et ce n'est pas plus mal.



J'ai retrouvé énormément d'éléments en germe pour les prochaines séries de l'autrice dans ce tome, que ce soit dans les tics de narration, dans les postures des personnages, dans ce qui les caractérise ou dans l'émotion qui transpire de leur fougue adolescente. C'est un bon prélude à Je ne suis pas un ange notamment. J'en prends pour exemple le passage sur les loubards qui est un modèle du genre !



En attendant, c'est encore une fois les personnages autres que le couple principal qui animent ce tome. L'histoire de Rika m'a pris aux tripes. J'adore cette fille ! Son amour intemporel pour Sahara, ancien champion de foot qui a dû tout abandonner et a viré chef d'une bande de bozoku, m'a chavirée. C'est plein de passion, de fougue et en même temps c'est beau et mature. Elle a vécu bien des choses, elle était aussi fragile qu'Haruka, mais elle s'est endurcie et est devenue un très beau personnage : une femme forte et fragile à la fois. Ainsi, j'ai trouvé l'histoire de Ruka particulièrement touchante et j'aurais presque aimé qu'elle soit encore plus développée car cela va quand même un peu vite faute de place.



Quant à Ippei, ce tome se concentre sur les conséquences de son accident. Ai Yazawa nous montre combien il est dur de renoncer à son rêve, de se reconstruire et d'en trouver un autre. C'est joliment fait et ça donne un joli cachet à la série. Du coup, j'y ai retrouvé certains sensations perçues lors de mes autres lectures de l'autrice où souvent les héros vivent également des drames les éloignant un temps ou définitivement de leur rêve. J'ai vraiment beaucoup apprécié ce passage où Ippei part en vrille et se rapproche d'un garçon qu'il admirait au collège qui va l'aider à se reprendre en main avec tous ses autres amis. Je suis ravie de cette évolution.



Mais j'ai surtout trouvé très agréable qu'on se recentre sur le surf et l'amitié, cela donne lieu à de très jolis passages. L'idée d'Ippei d'être un sorte de coach sportif pour son ancien rival, Tôru, est touchante, ainsi que le fait qu'il lui fabrique sa planche. Cela lui redonne un but et un rôle dans l'histoire, surtout qu'il a quand même plus de caractère que Tôru que je trouve totalement effacé, encore plus qu'Haruka... Dans cette série le couple principal fait vraiment peine à voir...



Par contre, l'arrivée du rival qui est une ancienne connaissance est un ressort un peu trop classique à mon goût et surtout pas très très bien amené, trop rapidement, trop brusquement comme souvent dans la série à cause de son format. Ce n'est pas très fin non plus dans les propos que cela sou-tend sur la force de l'amitié. C'est mignon mais ça ne casse pas trois pattes à un canard... Je m'attendais à mieux quand même.



Dans l'ensemble, cependant j'ai plutôt apprécié ce tome qui reprend du poil de la bête. L'autrice a pas mal de bonnes idées et de belles intentions, mais elle est encore jeune dans l'exercice et a du mal à les développer dans ce format plus long que celui auquel elle est habituée mais toujours pas assez par rapport à ce qu'elle souhaite raconter. Cela manque d'épaisseur.
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Gokinjo, une vie de quartier - Intégrale, tom..

Ancien shojo d'Ai Yazawa, Gokinjo est certainement l'un de mes préférés de l'autrice, si ce n'est mon préféré de par les thèmes qu'il développe mais aussi sa richesse graphique. Je suis fan des designs dans cette série et je conseille à tout le monde son artbook pour les découvrir en plus grand encore !



Mais revenons un peu sur ce premier tome. J'ai été vraiment ravie de relire cette série gaie, sincère et dynamique dans cette nouvelle édition. Celle-ci magnifie le travail de l'autrice grâce à un format un poil plus grand et surtout la conservation de toutes les pages couleurs originales ainsi que la galerie de fin. C'est vraiment un régal pour les yeux ! N'oubliez pas d'enlever la jaquette ;)



L'histoire, elle, est une classique romance entre deux amis d'enfance sur le papier, mais dans la réalité elle est bien plus que ça et cela s'en ressent dès les premières pages. Tsutomu et Mikako ont toujours vécu l'un à côté de l'autre. Ils se sont toujours soutenus et aimés depuis tout petits mais à l'aube de l'âge adulte, il devient de plus en plus difficile pour eux de démêler amour et amitié. Ils sont donc très confus tous les deux et Ai Yazawa rend ceci à merveille dans un récit subtile et sensible.



Je suis d'emblée tombée sous le charme des personnages. Mikako est une douce excentrique à fleur de peau qui apporte beaucoup de mélancolie au titre. Tsutomu, lui, est le type jovial qui est pote avec tout le monde mais qui cache bien plus d'aspérités quand on y regarde bien. Ils évoluent tous les deux dans un cadre à faire rêver le lecteur : une résidence où ils sont voisins et une école prépa d'art : la Yazawa School où ils peuvent tous deux s'épanouir dans leur passion.



Cependant sous ses airs jovials, cette série est plus complexe que ça. On sent dès les premières pages une certaine mélancolie et tristesse dans le titre, comme si les personnages étaient tous à fleur de peau. D'ailleurs, au fil des pages, quand on découvre les amis et la famille de Mikako et Tsutomu, on se rend compte que c'est effectivement le cas. La mère de Mikako l'élève seule. Body Ko, pour qui craque Tsutomu au début, a connu une grosse déception sentimentale qu'elle cache derrière ses beaux sourire. Risa, la meilleure amie de Mikako, a du mal à avouer sa dépendance à son amoureux de toujours. Yosuke, l'ami de Tsutomu, n'a jamais connu l'amour et quand ça lui tombe dessus, ça n'a rien d'une relation facile. Tous ont leur casserole et tous font devoir les surmonter.



Pour cela, heureusement, ils forment une très jolie bande un peu farfelue qu'on va apprendre à découvrir au fil des chapitres. L'autrice prend son temps pour tisser des liens entre eux et dépasser le cadre de l'amour-amitié des deux héros pour nous embarquer dans une histoire plus vaste mais elle y vient joliment avec une belle idée d'Association ayant pour but de vendre leurs créations sur un marché aux puces. Même s'il n'est pour l'instant qu'à peine esquissé, j'ai beaucoup aimé l'école où ils évoluent et le cadre artistique de celle-ci. On sent que ce sont tous de vrais artistes avec le côté torturé qui va bien.



D'ailleurs ce côté très arty se retrouve implacablement dans les dessins d'Ai Yazawa. C'est une influence qu'elle revendique même et à laquelle elle donne ses lettres de noblesse. Les personnages sont hyper stylés et lookés. J'adore d'ailleurs la folie qui se dégage d'eux vestimentairement parlant. On aimera ou pas mais chaque personnage est hyper typé. Les filles ont des visages de poupées, les garçons un côté très décontracte et beau gosse classe un peu à l'ancienne. Perso, je suis fan !



Ainsi ce premier tome fut une très belle mise en bouche où l'autrice nous propose de découvrir une très belle brochette de jeunes artistes torturés qui vivent leurs passions à fond et tant pis si ça les mets au fond du trou parfois si c'est pour leur offrir des moments de grâce quand ça va mieux. Un gros coup de coeur pour ma part !
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Nana, tome 1

Je me rappelle avoir regardé quelques épisodes - dans le désordre - de l'anime adapté il y a fort longtemps, donc l'histoire de Nana était plutôt floue dans mon esprit.



Et quelle bonne surprise ! Les deux Nana sont radicalement différentes, tant dans leurs physiques que leurs caractères mais leur deux histoires se percutent à merveille. J'ai hâte de lire la suite.
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Nana, tome 1

Je n'ai pas pu aller jusqu'au bout. La première Nana, naïve et inconsistante, m'a agacée. Et je n'avais plus de patience à consacrer à l'histoire de la 2e Nana.

Je pense que ce manga est destinée à un public ado, ce que je ne suis plus depuis longtemps ! ;-) Tant pis, ce n'est pas pour moi !
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Nana, tome 21

J'étais prévenue que mon kokoro aurait mal, mais au final... pas tant que ça : je m'attendais à ce que le 21e tome soit mélodramatique et à cette fin dans la continuité des annonces et des allusions des tomes précédents. Je suis moins triste à cause de la teneur de ce tome que parce que c'est le dernier. J'ai trouvé les trois chapitres suivants de la série sur le net, en anglais : ils m'ont confirmé tout le mal que je pensais de Yuri. Mais pour le reste... bien des années plus tard, nous savons que les Ichinose sont toujours en couple et ont deux beaux enfants donc difficile de savoir pourquoi Reira est à Londres et chante sur les airs que Ren lui joue à la guitare. Il manque trop de pièces au puzzle pour avoir une vue d'ensemble hormis pour Nana Osaki peut-être... mais même sans véritable fin, "Nana" reste une série a lire absolument avant que l'avenir de ses personnages ne soit devenu une page blanche. J'ai bien aimé la remarque de la mangaka dans le bonus, transmise par le biais de Georges Koizumi, un personnage d'un autre de ses mangas : "N'est-ce pas parce que plus personne ne lit l'histoire principale, à force que les rêves de romances des jeunes filles y soient régulièrement brisés ?" C'est signe qu'Ai Yazawa en avait conscience. Je la soupçonne d'avoir préféré, parmi ses personnages, Takumi à Shin ou à Nobuo, mais si la fin paraît un jour, elle fera peut-être plaisir à la majorité des fans (ou pas ^^).
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Gokinjo, une vie de quartier, tome 1

Je relis cette série presque 15 ans après ma première lecture. J'aime beaucoup les histoires d'Ai Yazawa sui excelle à mélanger romantisme, sentiments, drôlerie, burlesque et mélancolie dans une même page. Pour ce premier d'une série courte (ce qui est appréciable dans le monde du manga et de la BD) on découvre une héroïne haute en couleurs et en caractère, Mikako, étudiante en stylisme, en proie à des sentiments complexes et embrouillés envers son ami d'enfance Tsutomu. Est-ce de l'amour? Est-ce de la jalousie? Est-ce la peur de voir l'enfance partir? Tout se mélange quand la jolie Body-Ko débarque dans la bande d'amis.
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Nana, tome 1

j'avais lu la série il y a longtemps et j'ai décidé de la relire pour le plaisir et je dois avouer que malgré le temps passé et le fait d'avoir vieilli (j'ai pris presque 10 ans entre la première fois que je l'ai lu et aujourd'hui) j'adore toujours autant je vais relire les autres tomes sans soucis :D
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