AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Akli Tadjer (329)


Les livres m’ont toujours accompagné. Ils sont comme des petits amis bien plus savants que moi. Ils m’ont permis de découvrir d’autres cultures, d’autres coutumes, d’autres religions, d’autres dieux, d’autres peuples. Ils m’ont apporté les rires, les chagrins, les larmes et mes premiers émois. Ils ont enrichi mon vocabulaire de mots dont je ne me suis jamais servi. La lecture de certains livres m’a dérangé, enragé, et a ébranlé mes convictions, et il m’est arrivé d’admettre que je n’avais pas toujours raison. Mais par-dessus tout, un roman c’est la vie sans les temps morts, voilà le miracle de la littérature.
Commenter  J’apprécie          92
Mais les déracinés me touchent parce que je sais ce que c'est d'être toujours l'étranger dans le regard de l'autre. Émilienne Postorino est de cette race-là. Elle va subir l'exil dans un pays qu'elle ne connaît pas, qu'elle n'aime pas et dont elle ne veut pas entendre parler.
Commenter  J’apprécie          80
Des mots qui diront que la justice n'est pas la vengeance des hommes mais qu'elle doit être leur humanité.
Commenter  J’apprécie          70
Un coup de fusil a claqué. Un soldat est tombé à mes pieds [...]. La guerre a tué son rêve de jeunesse.
Commenter  J’apprécie          70
La vie est courte, mais les journées sont longues quand on est seule.
Commenter  J’apprécie          70
Avoir vingt ans, ça n’existe pas chez nous. Je suis vieux de toutes les humiliations dont j’ai souffert depuis l’enfance.
Commenter  J’apprécie          60
Monsieur préfère mourir plutôt que de laisser aux bicots tout ce que les siens ont bâti dans ce pays depuis cinq générations. Il préfère mourir une deuxième fois plutôt que d'être commandé un jour par des Arabes tout juste bons à garder leurs troupeaux de moutons. Enfin, il préfère mourir une troisième fois plutôt que de tout quitter pour vivre en métropole où, d'après le commissaire Maigret, l'hiver peut faire geler le canal Saint-Martin.
Commenter  J’apprécie          60
J'ai mis longtemps à comprendre que la culture, plus que son armée, est l'honneur de la France. Nos morts ne sont plus que des noms gravés sur des monuments tandis que la poésie survit et survivra toujours.
Commenter  J’apprécie          60
On ne libère pas un peuple. Un peuple se libère par lui-même.
Commenter  J’apprécie          60
Je n’écris pas pour passer le temps ou briller en société, j’écris parce que je porte en moi des soleils tourmentés, des bruits de guerre et des feux mal éteints. J’écris sur la quête d’identité, la quête de l’Autre pour rapprocher nos contraires avec l’espoir qu’il en restera une trace.
Commenter  J’apprécie          60
Je m’obstine encore, mais rien à faire, mes mots restent prisonniers de ma tête. De guerre lasse, je finis par renoncer et je joue avec mes souvenirs.
Les souvenirs, c’est amusant. Ca va, ça vient, c’est comme les vagues de la mer. C’est comme ça que les Sanchez me sont revenus. Sur l’Almanach des Postes punaisé au buffet en formica jaune de la cuisine, c’était l’année 1960.
Commenter  J’apprécie          60
Quelle horreur que cette guerre! Puis il se lève de son bureau. Machinalement, nous le suivons sans qu'il n'ait rien exigé de nous. Il ouvre son armoire, en sort une carte de l'Algérie qu'il suspend à deux crochets vissés au mur. Il y a du vert près de la mer, du jaune pour le désert et une grande bande rouge au milieu pour les hauts plateaux. Des noms aussi. Des noms arabes et français mélangés. Oran, Tlemcen, Mascara à gauche. Alger, Cherchel au centre. Dellys, Bougie et Djidjeli à droite. J'essaie de trouver Bousoulem, le village natal de Mon Père mais je me perds du côté de Ain Nasser. M. Robinson nous regarde un peu atterré et sans crier nous tonne : - A qui appartient ce beau pays?
Commenter  J’apprécie          60
- Vous avez déjà vu un Français ? Un vrai Français, j'entends ?
Hormis aux actualités télévisées et dans les films où les acteurs causent avec l'accent pointu, il n'en a jamais vu, ni de près ni de loin.
- Qu'est-ce qu'ils ont de plus que moi ces Francaouis ? s'agace-t-il.
- Qu'est-ce que vous avez de moins qu'eux plutôt ? Vous allez apprendre à vos dépens ce qu'être étranger dans son pays. C'est la leçon que j'ai retenue de mes années d'études à Paris.
- Vous et moi, ça n'a rien à voir. Ce n'est pas pour vous vexer, mais personne n'aime les musulmans. De toute façon, je serai champion du monde et ils m'aimeront comme ils ont aimé Marcel Cerdan. Lui aussi, c'était un gars d'ici, il était natif de Sidi Bel Abbes.
- Et si vous n'êtes pas champion ?
Commenter  J’apprécie          50
Lorsque les Allemands occupaient la moitié de la France, on aurait crié à l'horreur, au scandale, à l'outrage, s'ils avaient obligé les petits écoliers français à apprendre leur langue, leur culture, leur géographie et l'histoire de leurs gloires nationales. Et que dire si en plus, ils avaient changé les noms des villes et des villages pour les replacer par des noms teutons. C'est pourtant ce qui s'était passé chez nous, et c'est cela que j'appelais un génocide.
Commenter  J’apprécie          50
«Ce n'est ni tout à fait l'Orient, ni tout à fait l'Occident, c'est l'Algérie: un puzzle auquel il manquerait des pièces»
Commenter  J’apprécie          50
Les Mohamed étaient pas bien vus. Juliette était copine avec d'autres filles de la rue qu'aimaient pas les Mohamed. Sûr que ça lui ferait du tort de se coltiner un cousin arabe de père et de mère alors elle avait cherché à me rebaptiser. Ma tante, elle ça la dérangeait pas Mohamed. Elle était mariée avec un Salah.
Commenter  J’apprécie          50
Dans la chambre, il y avait deux lits. Celui de Charles et un petit lit de camp : le mien. J'avais fait ma prière comme à la maison mais devant un Jésus accroché au dessus du lit de Charles. C'était la première fois que je priais devant un crucifix. Ca m'avait pas dérangé. Jésus c'était aussi un prophète dans ma religion. Dans le Coran, il s'appelle Aïssa
Commenter  J’apprécie          50
Personne n'appartient à personne... Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour... Aimer ce n'est pas posséder.
Commenter  J’apprécie          50
Une merveilleuse histoire d'amour, entre Mohammed et sa fille, qu'il élève seul. Un roman sobre et intense à la fois, écrit avec beaucoup d'humour, ou la vie rêvée donne le pendant à la triste réalité.

Commenter  J’apprécie          50
- Je vais vous laisser votre bled, maître. Vous allez nous regretter. On a tout fait ici.
- Tout fait pour vous. Vous êtes venus chez nous pour créer un pays sans nous. Voilà la vérité.
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Akli Tadjer (639)Voir plus

Quiz Voir plus

Le Journal d'Anne Frank

A quelle date Anne et sa famille partent-ils pour "l'Annexe" ?

6 juillet 1942
30 août 1941
20 octobre 1943
15 juillet 1940

10 questions
78 lecteurs ont répondu
Thème : Le journal d'Anne Frank de Anne FrankCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..