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Citations de Alexander McCall Smith (785)


- Je veux que vous me disiez à qui appartient cette voiture, expliqua-t-elle. Ensuite, je veux que vous veniez la voler à mon mari pour la rapporter à son propriétaire. C'est tout.
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Je peux vous assurer qu'on ne court pas de plus grand danger que quand on se sent parfaitement en sécurité.
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Il était facile de rêver, mais la vie quotidienne, avec ses responsabilités et ses difficultés, restait une réalité.
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Les gens riches oublient souvent qu’ils sont des êtres humains comme nous tous.
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On ne devait pas laisser les émotions influencer le jugement. C’était exactement la même chose avec les voitures, d’ailleurs : l’émotion ne devait pas interférer dans les décisions quant à l’avenir d’un véhicule, quels que fussent les liens existant entre ce dernier et son propriétaire.
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Il importait de rester prudent en matière de cousins, car ces derniers avaient tendance à surgir en période de difficultés – des difficultés pour eux-mêmes – en évoquant les liens familiaux qui vous unissaient à eux. Et la morale botswanaise ancestrale, dont Mma Ramotswe demeurait un ardent défenseur, exigeait que l’on vienne en aide à tout membre de sa famille dans le besoin, même éloigné. Il n’y avait rien à redire à cela, estimait Mma Ramotswe, mais par moments, on constatait des abus. Tout dépendait, semblait-il, du cousin en question.
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Il faut un temps pour le travail et un temps pour le jeu.
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Elle se souvint qu'à ses débuts dans la carrière de détective privée, on l'avait chargée de s'occuper d'une affaire de crocodile qui avait mangé quelqu'un durant une cérémonie de baptême. C'était là une initiative plutôt malavisée, que d'immerger de nouveaux croyants dans un fleuve que l'on savait infesté de crocodiles. A quoi s'attendaient les organisateurs? A voir les crocodiles garder leurs distances, par respect pour la religion?
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Bien sûr, elle-même avait par ailleurs gagné en corpulence depuis la création de l'agence , mais cette sorte de croissance ne devait pas correspondre à celle que l'auteur de l'article avait à l'esprit.
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- Ces livres contiennent tout ce qu'il est possible e savoir sur les serpents, lui dit son oncle, non sans une certaine fierté. Mais en fin de compte, si on veut vraiment faire connaissance avec eux, rien ne vaut l'expérience !
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Les poètes chinois écrivent des choses merveilleuses sur le plaisir de rester assis au bord des fleuves, à attendre l'arrivée des bateaux. Il ne se passe pas grand-chose d'autre dans la poésie chinoise, mais faut-il qu'il se passe quelque chose en poésie ? Je ne le crois pas.
Ils s'engagèrent dans Scotland Street, marchant d'un pas lent pour permettre à Cyril de renifler chaque lampadaire, chaque bordure de trottoir.
En fait, il n'est pas très compliqué d'écrire de la poésie chinoise du VIIIème siècle, reprit Angus Lordie. En anglais, s'entend. Cela réclame très peu d'efforts, je trouve.
Dans ce cas, composez un poème maintenant, suggéra Pat. Allez-y, puisque vous dites que c'est facile.
Angus Lordie s'arrêta de nouveau.
Mais certainement. Voyons voir, réfléchissons...
Il se tut quelques instants, puis, se tournant vers Pat, s'adressa gravement à elle :
- Je regarde de l'autre côté de cette rue de pierres
Cette rue qui porte le nom d'un pays
Pour voir la maison de lumières, où une douce compagnie
Prépare son pichet de vin et se remémore
Les heures passées ensemble
Dans cette chambre paisible : chaque marche qui s'interpose
Entre nous et elle mettra un peu de baume à votre coeur
Fera de l'ordre dans le chagrin qui baigne votre cour
Jusqu'à vous rendre le sourire, ma triste amie.
Je vous le dis, je vous l'assure, cela est vrai.

Lorsqu'il se tut, il s'inclina légèrement devant Pat.
- C'était mon poème chinois, commença-t-il.
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Ce que j'ai cherché à réaliser dans 44, Scotland Street, c'est parler de la vie à Edimbourg de manière à frapper les lecteurs, afin qu'ils ne puissent douter que l'action se déroule bien dans cette ville extraordinaire, mais sans s'éloigner de la fiction légère. Je pense qu'il est possible d'écrire sur des sujets amusants sans pour autant quitter le domaine d'une fiction sérieuse....
J'ai adoré créer ces personnages, tous inspirés de types d'individus que j'ai rencontrés et appris à connaître en vivant à Edimbourg. Ce n'est qu'une tranche de vie au sein de cette ville, mais une tranche de vie qui peut être divertissante.
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Mr J.LB Maketoni haussa les épaules. Il y avait une chose qu'elle ne voulait pas qu'il entende, mais il pensait savoir exactement de quoi il s'agissait. Il s'agissait d'un parachute qui avait refusé de s'ouvrir.
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La véranda de l'Hôtel Président est un endroit où il ne se passe pas grand chose. Il ne s'agit pas là d'une critique : il est important qu'il existe des lieux de ce genre, qui nous rappellent que la vie n'est pas exclusivement faite d'événements significatifs ou enthousiasmants. Chaque existence a besoin de phases de calme, de périodes ou presque rien n'arrive, où l'on peut rester assis plusieurs heures à la même place, à observer des choses statiques comme une plante grasse du désert, peut être, ou un carré d'herbes sèches, ou encore des vaches regroupées à l'ombre d'un arbre, avec les mouvements lents de leur queue pour seule preuve que ce sont bien des êtres vivants, et non des pierres ; ou aussi un ciel sans nuages, ou seulement traversé de quelques volutes blanches.
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"Bon, les hommes du Botswana aiment les jolies femmes. Ils ne cessent de les regarder même lorsqu'ils prennent de l'âge, et de se dire : "Cette femme est belle", ou"Celle ci est plus jolie que celle-là", etc.
- Ils font la même chose avec le bétail, fit remarquer Mma Makutsi. Ils disent: "Cette vache-là est bonne" et "Celle-ci est moins bonne."Le bétail. Les femmes . C'est la même chose pour les hommes.
Mr. Pulani lui jeta un regard en biais.
- Peut être, admit-il. C'est une façon de voir les choses. Peut être.
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La justice sociale de l'un est parfois l'injustice sociale de l'autre.
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Mma Ramotswe ne comprenait pas cette attitude et elle considérait comme l'un des grands fléaux de la société moderne cette honte que l'on éprouvait à être de constitution traditionnelle et cette volonté de cultiver une apparence tout en os et positivement inconfortable. Tout le monde savait, estimait-elle, que l'on avait un squelette sous la peau : ce n'était pas une raison pour le montrer.
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Les murs étaient ornés de photographies et de reproductions encadrées, mélangeant sans doute les goûts du propriétaire et ceux des occupants. Les yeux d’Isabel passèrent de l’une à l’autre : une vue des chutes de la Clyde (propriétaire) , A Bigger Splash, de David Hockney, et les philosophes amateurs, de Vettriano (locataires) ; l’île d’Iona, de Peploe (propriétaire). Elle sourit au Vettriano. A Edimbourg, les autorités en matière artistique le dénigraient avec virulence, mais il restait résolument populaire. Pourquoi ? Parce que ces tableaux racontaient quelque chose de la vie de ses personnages (du moins de personnages qui dansaient sur la plage en tenue de soirée), fixaient un fragment d’histoire comme ceux d’Edward Hopper. Voilà pourquoi Hopper inspirait tant de poèmes : le spectateur avait le loisir d’inventer le reste de l’histoire. Que font là ces gens ? A quoi pensent-ils ? Que feront-ils ensuite ?
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Les ragots, répondit Guy, ça ne tire pas à conséquence.
– Vous croyez ? répliqua vivement Isabel. Moi, je trouve que c’est très blessant.
– Si c’est vraiment méchant. Mais la plupart du temps, ce n’est pas très grave, et surtout ça n’a pas tellement d’intérêt.
– Je suis bien d’accord. Regardez toutes ces feuilles à scandales remplies des derniers potins sur telle ou telle personnalité. Ces gens-là n’apportent rien à la société et pourtant leur vie privée fascine les lecteurs. Il rompt avec elle, elle achète une villa en France, on la voit sur le bateau d’Untel, elle est prise en photo au moment où elle sort de la salle de sport, et ainsi de suite. Pourquoi a-t-on besoin de lire ça ?
– Vous les lisez, vous, ces journaux ? demanda Guy.
– Moi ? Non bien sûr.
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Peter écarquillait les yeux.
- Tu les as vraiment filés, comme dans … (Il agita la main.) Comme dans un polar ? Filés ?
- Oui. Ou du moins, j’ai essayé de les filer. Je ne suis pas très douée comme limier, malheureusement.
Peter éclata de rire.
- C’est la première fois que je rencontre qui que ce soit qui ait réellement filé quelqu’un d’autre, dans la vraie vie. Mais ça doit se faire. En tout cas, on voit souvent ça dans les films. On file un suspect jusqu’au quai de la gare et c’est alors que le suspect – c’est comme ça qu’on appelle la personne qu’on file, j’imagine – saute à bord du train, et celui qui le file en fait de même ; et alors, le suspect débarque juste au moment où les portes se referment. (Il se tut un instant.) J’adore cette scène. On en abuse, mais j’adore quand même.
- Je n’en suis pas arrivée là. Comme je te l’ai dit, je les ai tout de suite perdus. Mais alors…
- Alors tu t’es fait agresser et tu as fini au commissariat où tu as vu la photo de l’homme aux taches de rousseur. (Peter savoura ces mots.) « L’homme aux taches de rousseur. » Ca a de la gueule, tu ne trouves pas ? Il n’y a pas une nouvelle de Conan Doyle qui a ce titre ? Ou alors, c’est une histoire de bande tachetée ?
- « La bande tachetée ». Il s’agit d’un serpent. C’est l’une des meilleures aventures de Sherlock Holmes.
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