AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Alexandra Lapierre (304)


- Nos racines sont plus fortes que toutes les persécutions. Et plus fortes que toutes les prétendues réussites de ceux qui tentent de passer du côté des bourreaux.

-Quelles racines ? Nous descendons autant des Blancs que des Noirs ! Pourquoi une seule goutte de sang noir l'emporterait-elle sur le reste ?

-C'est la loi.

-Quand une loi est inique, on la transgresse !
Commenter  J’apprécie          30
Ma petite, beaucoup plus qu'une histoire de couleur, être noire, c'est partager les mêmes expériences, les mêmes souvenirs, les mêmes plaisanteries, les mêmes histoires, les mêmes chansons.
Commenter  J’apprécie          30
Si, contre toutes ses traditions, l’Accademia del Disegno admettait un jour Artemisia Lomi à la tribune de la salle des débats du couvent cistercien, elle requerrait la présence d'Orazio Gentileschi en Toscane. Elle exigerait sa venue, son accord, et sa garantie.
De son père, Artemisia allait devoir tenir ce qu’il ne lui accorderait jamais : l’honneur d’appartenir à cette société d’élus - la première académicienne dans l'histoire de Florence. À vingt-trois ans.
Elle devrait lui arracher sa gloire. Et sa liberté.
Commenter  J’apprécie          30
Le glacial et très précieux Bernhard Berenson s'était bel et bien laissé prendre dans les filets de cette sirène américaine. une self-made woman qui non seulement gagnait sa vie, mais faisait carrière...Une créature atypique, n'appartenant à aucune classe sociale connue. (p. 223)
Commenter  J’apprécie          30
Le danger, ce ne sont pas les Blancs et leurs préjugés imbéciles. Ni les noirs, et leur condamnation implicite. Le danger , c'est ma peur. L'ignoble peur qui engendre mes erreurs de jugement et ma lâcheté ! (p. 95)
Commenter  J’apprécie          30
Ce n'est pas parce que je suis une bibliothécaire que je dois m'habiller comme une bibliothécaire !
Commenter  J’apprécie          30
L'écrivain américain Philip Roth a bien raison de dire que l'accouplement d'une fille de vingt ans et d'un sexagénaire assouvit l'instinct primordial des deux parties. Seulement, moi n'ayant plus vingt ans, j'ai faim de chairs qui ne soient ni trop fraîches ni trop faisandées, et trouve contre nature cette prétention des barbons à me posséder.
Commenter  J’apprécie          33
Au-delà de sa passion pour cette épouse trop jeune, trop belle, trop riche, trop vigoureuse, une femme qui incarne le triomphe de la vie sous toutes ses formes, Alvaro de Mendaña la respecte et la connaît pour ce qu'elle est. L'égale d'un homme. Si quelqu'un peut gouverner ici, si quelqu'un peut survivre, c'est elle.

— Je te vois reine des quatre parties du monde.

Cette phrase, il l'avait prononcée lors de sa première déclaration d'amour. Il l'avait répétée à l'heure de sa demande en mariage. Il l'avait murmurée au matin de leur nuit de noces.

— Je te vois reine des quatre parties du monde, répète-t-il dans son agonie.

Quand la nuit finira, quand le soleil sera à son zénith le 18 octobre 1595, Don Alvaro de Mendaña rendra son âme à Dieu sur ces mots.

*

Et maintenant ?

— Dieu est au ciel. Le Roi est au loin… Et ici, maintenant, c'est moi qui commande !
Commenter  J’apprécie          30
Le Caucase passait pour une terre d'exil, un châtiment : "Notre Sibérie douce", comme l'appelait l'Empereur. Il y voyait les indésirables, les agitateurs, Pouchkine, Lermontov, les poètes en disgrâce.
Aux lieutenants dégradés, aux généraux cassés, les " guerres de pacification " donnaient l'occasion de se racheter : ils pouvaient y regagner leurs galons et rentrer en héros. Ceux qui avaient la chance d'en revenir conservaient toutefois au fond des yeux quelque chose de fou, un air sombre et exalté qui les différenciait des autres officiers. Ils gardaient " l'empreinte des montagne", la nostalgie de cette nature grandiose, de leurs aventures parmi les rebelles, de leur liberté aux confins de l'Empire.
Commenter  J’apprécie          30
Moura ouvrit son sac et sortit son laissez-passer. Elle le tendit avec détachement, prenant bien garde à ne pas croiser les yeux du tchékiste. Le temps était passé où elle aurait pu décrire cet homme. Elle le connaissait trop : il n'avait pour elle d'autre visage que celui de sa propre peur.
Commenter  J’apprécie          30
En guise d'encouragement et de solidarité, la ville de Paris avait expédié à San Francisco les moulages de quelques statues du Louvre. Flattée, la Chambre de commerce avait ouvert les caisses en grande pompe pour découvrir avec effroi qu'il manquait des membres et des têtes. Elle avait traîné le transporteur en justice. L'incroyable, c'est qu'elle avait gagné : le transporteur, en l’occurrence la Wells Fargo, s'était vu condamner à payer des dommages et intérêts pour les bras manquants de la Vénus de Milo.
Commenter  J’apprécie          30
Vous trouverez en moi l'âme de César dans un cœur de femme.
Commenter  J’apprécie          30
Elle qui avait toujours cru que, par la discipline et la ténacité, par la prière et la foi, les hommes parvenaient à influer sur leur destin... Elle qui avait toujours cru qu'en faisant preuve de courage et d'invention, elle pourrait obtenir de la Providence ce que la Providence chercherait peut-être à lui refuser...
Elle comprenait qu'elle n'avait aucune arme pour lutter contre cela. La mort d'Alvaro était partout. Elle la portait en elle.
Commenter  J’apprécie          30
Les femmes poussèrent un hurlement. Une seconde salve couvrit leur cri. Elles tombèrent sur place, entre les deux tours. Celles qui tentèrent de fuir dans la montagne furent abattues d'une balle dans le dos. Les autres furent pourchassées dans le village. Elles se défendirent à coups de cailloux. Elles retrouvaient la haine, la peur, l'horreur des Giaours. Elles ne se laisseraient pas prendre.
Quand elles n'eurent plus de pierres, elles empoignèrent les lames des baïonnettes qui les cernaient. Elles les arrachèrent, en égorgèrent leurs petits. Puis, se servant de leurs enfants morts comme derniers projectiles, elles en frappèrent leurs assaillants, et se poignardèrent à leur tour.
Commenter  J’apprécie          30
Aujourd'hui, Dieu m'abandonne. Il me punit d'avoir voulu forcer le destin… Cherché à bafouer les règles de la nature, telles que le Seigneur Tout-Puissant, dans Son infinie sagesse, les a créées… Tenté de réaliser les rêves d'un très jeune homme, alors que j'avais le corps, le cœur, l'âme d'un vieillard ! Voilà ma faiblesse, Isabel, et mon erreur : avoir cru que j'étais capable de tout, malgré Lui, et sans Lui… Ta faiblesse à toi, mon amour, c'est ta passion pour la vie. Ton incapacité à dominer ta soif d'exister et de vaincre. Tu veux tout trop vite, et tu veux tout trop fort.
Commenter  J’apprécie          30
Les mots sont de terribles maîtres. Lorsque Artemisia regretta de les avoir prononcés, un an était passé; derrière elle clapotait l'eau de la Douane, agitée, visqueuse et verdâtre, entre les petites barques, les voiles et les cordages qu'on manœuvrait; tant de mots que la ligne d'horizon en était couverte.
Commenter  J’apprécie          30
Cinq ans de grammaire latine et d'histoire grecque chez Finch avaient dû laisser quelques traces dans l'esprit de Will car, devant ce personnage enveloppé d'un manteau et pieds nus, il avait songé à l'affreux Diogène dans son tonneau. A Socrate qui corrompait la jeunesse.
Commenter  J’apprécie          30
Quand on a peur, quand on a mal, on n'ennuie pas les gens. On cache sa peine. On la tait. On l'enfonce en soi.
p. 377
Commenter  J’apprécie          20
"Charcoal est mort aujourd'hui à midi cinq".
Le choc fut tel que Miss Greene, qui n'avait jamais eu de vapeurs et ne s'était pas évanouie une seule fois de toute son existence, s'effondra d'un coup sur les dalles de la North Room.
En reprenant connaissance, on l'entendit murmurer:
- Il étéiat mon père. Et aussi mon enfant.
Commenter  J’apprécie          20
Le pire, c'est qu'avec leurs prix cinglés, ces deux ploucs empêchent les institutions nationales d'acheter les œuvres dont elles auraient besoin. Le British Museum peut déjà plier bagage. Read n'a aucune chance, ici. Pas plus que les bibliothèques de toutes les universités... Aucun chercheur, aucun étudiant ne verra jamais un seul livre provenant du fonds Hoe sur sa table de travail. Et c'est bien dommage.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Alexandra Lapierre Voir plus

Quiz Voir plus

Je te vois reine des quatre parties du monde

Quel est le nom du premier époux de Doña Isabel ?

Don Hernando de Castro
Nuño Rodriguez de Barreto
Don Alvaro de Mendeña
Don ALonso Martin de Don Benito

12 questions
8 lecteurs ont répondu
Thème : Je te vois reine des quatre parties du monde de Alexandra LapierreCréer un quiz sur cet auteur

{* *}