Almudena Grandes

Les trois mariages de Manolita/ Almudena Grandes



Ce livre est un roman dense de plus de 700 pages, avec toute une galerie de personnages.Cela ne doit cependant pas vous impressionner.Vous allez découvrir une nouvelle saga passionnante fascinante où se mêlent à la fois Histoire avec un grand H amitié propagande, occupation survie réfugiés,clandestins,solidarité, luttes politiques histoire d'amour guerre civile espagnole mariage tous ces éléments vont j'en suis persuadé,captiver le lecteur. Dès les premières pages, on a l'impression de faire partie de la famille, tellement leurs aventures nous tiennent en haleine.



De plus,on se prend d'affection pour Manolita cette jeune femme de caractère et de courage âgée de seulement de dix huit ans qui doit s'occuper de ses frères, de ses sœurs. Ses parents sont emprisonnés et son frère Antonio l'authentique Républicain est obligé de vivre caché, comme un animal dans son terrier. Quel avenir se prépare pour Manolita , obligée de chercher du travail pour faire vivre sa famille ?



Ce voyage dans cette Espagne post guerre civile m'a fait prendre conscience que cette guerre a tout bouleversé, le pays est blessé, Survivre fait partie du quotidien de tous les espagnols, les réfugies sont pauvres et meurent de faim, on voit les enfants fouiller dans les poubelles sans aucune honte pour trouver de quoi manger, partis politiques sont en dangers. Les communistes et les anarchistes s’entre tuent..

Note : 8/10

Une bonne façon de raconter l’Espagne de de Franco. ça fait froid dans le dos...

En 1000 pages, ce roman nous conte une histoire d'amour enchâssée dans la grande Histoire, celle du parti communiste espagnol en lutte contre Franco. Le contexte m'était assez étranger, j'ai eu beaucoup de mal à y entrer, d'autant que le roman proprement dit est entrecoupé d'éléments plus historiques qui permettent de remettre les aventures de nos personnages en perspective. Une fois le cap passé, j'ai suivi avec intérêt, mais sans passion, Inés et ses amis (Galan, quel homme !).

Effet secondaire inattendu, ce livre m'a donné envie de cuisiner !

Une fois de plus Almudena Grandes se lance sur l'histoire de son pays et des conséquences de la guerre civile, ici le fils d'un carabinier se rencontre un homme qui vit seule dans une ferme est-il un ancien républician on ne le saura qu'à la fin du roman mais derrières les masques se cachent d'autres réalités. Moins bon qu'Inée et la joie mais agréable quand même

On ne peut pas aborder "Vents contraires" sans avoir lu avant "Ines et la joie" puis "Le Coeur glacé". Il faut respecter cet ordre chronologique qui nous emmène de la guerre civile espagnole à l'exil forcé de l'extérieur et au silence imposé de l'intérieur pour aboutir, à la fin du franquisme, à la réunion d'un peuple fuyant sa désunion autour de sa mémoire.

Avec "Vents contraires", l'histoire semble mise en filigrane, poussée par les vents s'efforçant d'effacer une mémoire dangereuse. Alors les personnages prennent toute leur place dans ce roman différent des deux autres, mais une place incertaine. Celle de ceux qui sont liés par un événement tragique qui agit sur eux comme s'il était la main d'un marionnettiste possesseur de leur destin. (Comment ne pas penser à Maupassant et à ses personnages prisonniers de leur condition implacable ?)

Sara ne peut se détacher de cette jeunesse où les circonstances l'ont d'abord arrachée à sa famille pour lui être restituée ; Juan s'est fait volé par son frère son amour de jeunesse qui va s'offrir à lui, une fois mariée.

Cette coïncidence dans la forme va sans doute les rapprocher dans leur fuite du passé, loin de Madrid, près de Jerez de la Frontera, là où le levant et le ponant joueront leurs rôles contraires sans pouvoir chasser les destins.

On découvre ici une nouvelle Almudena plus portraitiste que militante qui nous enchante tout autant.

Voir ma critique sur la fiche du tome 2

C'est la seconde fois que ça "me fait le coup" avec Almuneda Grandès: je l'adore en espagnol et, en français, pshit... Est-ce sa traductrice qui est nulle ou, est-ce ma mauvaise maîtrise de l'espagnol qui crée une illusion de qualité ? Bref, jusqu'à la page 146 (après j'ai abandonné) Almuneda Grandès essaye d'écrire comme Jaume Cabré: avec de fréquent aller-retour entre le passé et le présent mais, ce qui donne le vertige chez Cabré donne la nausée chez Grandès. Je n'y comprends rien et n'éprouve aucune empathie pour les personnages. On y trouve pèle-mêle , un mauvais danseur de flamenco homosexuel, une brave fille inintéressante, un aristocrate qui joue les anarchistes pour s'encanailler, des prisonniers politiques et, pourtant, qu'est-ce que c'est plat ! Bref, j'arrête de perdre mon temps.

Je ressors de ce roman avec un bilan mitigé. Tout le long du roman, j'étais soit happée par la vie de Malena et son histoire familiale complexe, soit j'étais à la limite de l'ennui. ... en revanche l'écriture est recherchée, les phrases complexes sont là à foison, on ne s'arrête pas au sujet, verbe, complément, quel plaisir de lire de la littérature ( par rapport à certains romans actuels ).

La vie de Malena nous est racontés avec brio ! Quelle vie, entre pressions sociétales et familiales, Malena traverse ces années avec les gènes qu'on lui a transmises, ce n'est pas un long fleuve tranquille. ....

Roman fort intéressant et agréable à lire. Deux destins parallèles qui se croisent pour le meilleur et pour le pire, mais surtout le meilleur. L'auteure nous fait découvrir le passé assez compliqué de deux madrilènes qui finissent par découvrir ce qu'ils sont réellement à travers de nouvelles relations d'amour et d'amitiés.

Il s’agit ici du troisième tome des "Épisodes d’une guerre interminable", tomes qui peuvent tout à fait se lire séparément. On entre ici, comme dans "Inés y la alegría" dans les tous débuts de la guerre civile, la résistance et puis l’oppression et la dictature. Et l’on suit les héros jusqu’à la fin des années 70 et la fin de ce régime totalitaire. Les conditions de vie à Madrid, le climat pesant, la peur mais aussi la résistance et ses dangers, la vie pénitentiaire et les trafics alentours, les excès d’un régime qui fait payer jusqu’aux enfants des "rouges". Bref, rien n’y manque. Et malgré tout cela, l’espoir et la joie de chaque petite victoire sont présents tout au long du récit. On se laisse prendre, on tremble pour Manolita et tous les autres, on rit aussi parfois.



Et comme toujours, c’est magnifiquement écrit, malgré ces chapitres interminables où aucun espace entre les lignes ne permet de prendre une pause (et a, une fois encore, été la cause de quelques heures de lectures nocturnes et des levers difficiles qui en découlent).



À lire, sans aucune hésitation. Ne fusse que pour découvrir ces épisodes de l’histoire européenne que l’on connaît souvent assez mal.

Ce récit relate à travers une fiction un épisode peu connu de l'histoire d'Espagne : l'invasion du Val d'Aran par l'Union Nationale Espagnole., constituée de communistes, de républicains, d'anarchistes. Cette invasion visait à rétablir un régime républicain dans cette région pyrénéenne.

L'auteur même habilement des éléments historiques véridiques entre les passages fictionnels : l'histoire des grands dirigeants du parti communiste espagnol, leur implantation en France, leurs rapports avec la Russie stalinienne.

Honnêtement, c'était bien vu. Certes, certains passages explicatifs auraient pu être synthétisés : cela aurait évité de s'embrouiller au bout d'un moment, notamment concernant les protagonistes communistes, leurs relations, leurs évolutions. Mais l'ensemble était bien vu. Et c'était très intéressant d'écrire une fiction sur un fait peu connu de l'histoire d'Espagne. À découvrir vivement !

De loin le livre préféré de cette écrivaine espagnole.

Je l'ai lu il y a trop longtemps ( il est dans ma bibliothèque) pour en faire un CR détaillé, mais je me souviens d'une saga familiale époustouflante avec des personnages inoubliables et bien campés. Malena est le surnom d'une des deux soeurs de l'histoire.

Roman-pavé de 2002 ("Los aires dificiles", en espagnol) avec quelques 600 pages comportant un sujet très intéressant, mais traité de façon un peu logorrhéique.

C'est un mélo épais où le protagoniste masculin, médecin, est amoureux de sa belle soeur depuis toujours. Il en résulte un enfant adultérin. Les choses vont se compliquer drôlement à partir d'un moment et le roman va basculer dans le mélo parfait.

La thèse d'Almudena Grandes est de nous démontrer le haut degré de complication qui existe dans les relations "dites" humaines, mais ce roman les aborde de façon un peu diluée.

Roman de 1996 qui comporte de longs récits sur des femmes que j'ai trouvé peu intéressants, sauf ceux qui abordaient le comportement alimentaire des femmes (boulimie, anorexie, régimes divers), ce qui m'a paru pertinent et bien jugé.

Livre d'Almudena Grandes datant de 1998 qui narre, comme souvent chez cet écrivain , des vies qui se croisent.

Ici ce sont des vies de femmes qui vont se croiser dans le cadre de leur travail, leurs amours, leurs désamours.

Ce livre m'a paru dense et quelque peu chaotique, alors que le sujet était intéressant ; il aurait pu donner un ouvrage un peu plus profond.

Pavé de 700 pages faisant partie de 6 livres sur la Guerre Civil espagnole sous le titre de "Épisodes d'une guerre interminable" (les tomes peuvent se lire séparément), celui-ci est le troisième de la série.

Il nous raconte les vies d'une bande de copains, dans un quartier madrilène de la post guerre.



Ils sont tous républicains et luttent pour survivre, avec dans leur sein, un traitre et un lâche (inspiré d'un personnage réel). Manolita est une jeune fille de 14 ans au début de la guerre, son père a été fusillé et sa belle mère est en prison. Elle doit assurer le quotidien de sa fratrie, tâche plus que difficile.

Ce livre va broder, autour de faits peu connus de cette guerre fratricide: les enfants-esclaves des républicains, exploités, les femmes des prisonniers qui s'entre aidaient, les trafics divers y compris de la part des religieux, les atrocités les plus diverses...



On sait de quel côté se situe Almudena Grandes, l'autre faction, celle des franquistes a tous les torts et les républicains sont presque auréolés, élevés au rang de martyrs.



Il ne faut pas oublier que cette guerre fut avant tout, une guerre sanglante entre les espagnols eux mêmes qui se prirent, pendant des années, pour la famille des Atrides.


Lien : https://pasiondelalectura.wo..

Cette deuxième partie du Coeur Glacé relate la suite de l'histoire de deux famille en Espagne : une franquiste et l'autre républicaine. Ce deuxième tome, plus captivant que le premier, insiste davantage sur les relations entre les deux familles, et comment la première a trahi l'autre dans un contexte trouble.

Il montre bien la complexité des personnages, de leur relation aux autres et aux événements. De plus, cette oeuvre a le mérite de montrer un aspect peu connu d'une dictature : comment en tirer des bénéfices pour s’enrichir aux dépens des autres.

Cependant, je mettrai un bémol : l'auteur n'insiste pas assez sur les crimes communistes. Car deux deux côtés il y a eu des meurtres et du fanatisme. Mais cela reste tout de même un récit intéressant.

Le meilleur de la triologie à mon sens, très bien documenté. On se perd un peu avec les personnages au départ mais on se laisse porter par le roman et le destin de Manolita.

J'avoue que je n'ai pas réussi à plonger dans cette histoire. Lire les 1000 pages m'a semblé fastidieux et interminable.

L'histoire est intéressante mais vraiment beaucoup trop longue à mon gout.

L'histoire d'Alvaro et Raquel est haletante mais les aller-retours entre le passé et le présent sont difficiles à suivre. Heureusement qu'il y a un arbre généalogique à la fin.

Ils sont rares les livres sur la Guerre d'Espagne et je me délectais d'avance de ce roman. Malheureusement, il est long, long; long...Sur les 700 pages du premier tome, on pourrait en économiser facilement 200 sans rien enlever à l'histoire qui est par ailleurs passionnante c'est un fait. Il a failli plusieurs fois me tomber des mains et j'ai persévéré, alors pourquoi pas le second tome....On a en effet envie de savoir l'entrelacement de ces deux familles.