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Critiques de Andrea Camilleri (1003)
La Première Enquête de Montalbano

Un véritable petit bijoux. 3 enquêtes de Montalbano dans un cadre idyllique, la Sicile, et sans qu'il n y ai de mort : incroyable!
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Une lame de lumière

Je suis très partagée sur ce roman, le 24 ème de la série Montalbano. Malgré l’avertissement du traducteur, je ne suis pas convaincue du parti pris de créer un pseudo dialecte en modifiant l’orthographe française … certes je n’aurai pas aimé une transposition d’un dialecte français en Sicile, mais je pense que le lecteur « bute » constamment sur ce que son œil enregistre au mieux, comme des fautes de frappe. Ceci dit, peut-être que ceux qui auront au préalable fait connaissance avec le protagoniste au fil des précédents opus, s’y sont accoutumés.

L’enquête principale est assez classique et les personnages sont peu fouillés. On regrette que l’équipe de Montalbano soit un peu « survolée » car le potentiel y est et l’humour émergeant mériterait d’être d’avantage exploité. Cela fait de ce roman une agréable lecture d’été, sans prise de tête et sans réel suspense.

Je regrette que l’enquête parallèle « d’actualité », relative aux migrants et à la révolution de jasmin, soit trop peu évoquée et les objectifs des personnages a peine évoqués.

Enfin la quête amoureuse de Montalbano et ses anciens déboires m’a semblée de faible intérêt.

Je ne suis pas fan de ce roman et je l’ai lu comme une pause entre deux romans plus prenants.

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La Première Enquête de Montalbano

Il s'agit en réalité de trois nouvelles qui se passent à des moments différents de la carrière de notre commissaire. Et la fameuse première enquête du titre a trait à la première enqûte de notre homme après sa nomination à Vigata, après son exil dans l'intérieur du pays. Il y découvre cette ville dans laquelle se passeront ses futurs exploits, s'installe, découvre ses nouveaux collaborateurs, et résout sa première affaire dans ce nouveau territoire. Les deux autres nouvelles se passent à des moments ultérieurs.



Ce qu'il y a de commun dans les trois enquêtes, c'est qu'aucune ne donne lieu à un meurtre, même si on aurait pu y arriver sans notre commissaire de choc. C'est donc sans doute plus léger que les affaires criminelles peut être plus habituelles de Montalbano. L'aspect drôlatique est donc sans doute plus facilement au premier plan que dans des intrigues plus sanglantes. Le commissaire a le temps de flâner, de manger, de faire des rencontres.



Je suis partagée suite à cette lecture. Cela se lit très facilement, très agréablement, très rapidement, on sourit, on est pris par l'intrigue. Mais en même temps j'ai trouvé tout cela, en particulier les personnages, un peu caricaturaux. Une sorte de folklore pour touristes presque. Puis les situations évoquées sont par moments terribles, La Mafia et la terreur qu'elle fait régner, les enlèvements , viols, la justice qui manque de moyens etc. Et pour parler de ce type de sujets, le livre manque d'une pointe de noirceur, de désespoir, de réalisme tout simplement. C'est un peu trop optimiste compte tenu du contexte.



Mais c'est le premier livre de Camilleri que je lis, peut être pas le plus représentatif, et comme cela se lit vraiment avec un indéniable plaisir, je ferrai une autre tentative, un peu plus tard.
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Grand cirque Taddei

Andréa Camilleri est, selon l'éditeur, un best seller en ltalie et son originalité tient avant tout à la langue qu'il a choisie d'utiliser dans ses histoires: un mélange d'Italien, de Sicilien et de patois sicilien. Sa langue est si particulière - c'était la langue de son père- qu'il avait pensé nécessaire d'ajouter un lexique à la fin de ses premiers romans, pour les lecteurs italiens. Mais il s'aperçut assez vite que les lecteurs n'en avaient pas besoin même s'ils ne connaissaient pas les mots de patois. Le contexte suffisait la plupart du temps à éclaircir les mots obscurs. Les traducteurs ont fait de gros efforts pour donner un équivalent de cette langue aux lecteurs français, en ayant recours à des termes de patois français. Et en ce qui me concerne, cette transposition m'a paru plutôt réussie, non pas en comparaison de la langue originale que je ne lis pas(à mon grand regret), mais parce-que je me suis souvent régalé de mots ou d'expressions totalement nouveaux et croustillants.



J'ai découvert Camilleri d'abord par ses romans policiers et j'ai été rapidement conquis, par sa langue (du moins l'équivalent français de sa langue) mais surtout par son style d'auteur dramatique: pas de longues descriptions, les changements de scène se font souvent sans crier gare comme à la télé canadienne quand on passe du film à l'annonce publicitaire, sans jingle: vous vous demandez pendant quelques secondes s'il s'agit du film ou de la pub.. avant de comprendre. Dans les polars de Camilleri c'est un peu la même chose.

Un exemple:

(conversation téléphonique)

— Et alors ?

— Et alors le regretté défunt nous a quittés entre dix-neuf heures et vingt-deux heures, la veille du jour où on l’a retrouvé.

— Rien d’autre ?

— Rien d’autre. Ah, si, j’oubliais : l’ingénieur est mort, c’est sûr, mais il a réussi à se le tirer, son petit coup. Il y avait des traces de sperme vers les parties basses.



(chapître suivant)

— Monsieur le questeur ? Montalbano à l’appareil. Je voulais vous dire que le docteur Pasquano vient tout juste de m’appeler. Il a fait l’autopsie.

— Montalbano, épargnez votre salive. Je sais tout : vers quatorze heures, j’ai été prévenu par Jacomuzzi qui était présent et qui m’a informé. C’est formidable !

(etc..)



C'est une façon de faire que je trouve intéressante.. Quant aux enquêtes policières avec leur héros récurrent, le commissaire Montalbano, elle m'ont paru suffisamment intéressantes pour vouloir essayer les romans non-policiers de l'auteur.



C'est le cas du Grand cirque Taddei, un ensemble de nouvelles, qui évoquent la Sicile à l'époque du fascisme. Et là - est-ce à cause du changement de traducteur ? - c'est un véritable festival d'expressions originales, de mots invraisemblables et pourtant si expressifs. Même si les histoires n'étaient pas intéressantes, il faudrait lire ce livre rien que pour la langue: des carabasses, des petites reposées, des coqueluchons.. On se défuble de sa robe, on s'arrête pique-plante et j'en passe. Et on comprend tout quand même, sans aucune difficulté, du moins en ce qui me concerne.



Et les nouvelles ? Ce sont des histoires de village, plus précisément du village imaginaire de Vigata, des histoires où l'on rit bien des infortunes d'untel ou des mésaventures d'une autre. Et toutes ces histoires ont un rapport avec la dictature fasciste de Mussolini. Mais cela n'est jamais dramatique, même si on devine les drames entre les lignes.

La mafia aussi est presque toujours en fond de décor, cette mafia qui fait partie du quotidien des villageois et à laquelle ils sont adaptés, tant bien que mal.

Et enfin, aussi surprenant et paradoxal que cela paraisse puisqu'on est en Sicile, pays des femmes en noir, des silences funèbres, des maisons fermées, le sexe est très présent dans toutes ces histoires. Mais que l'on se rassure, ce ne sont pas des histoires cochonnes, c'est juste un peu gaillard et toujours raconté avec finesse et humour.



Les chutes, puisque c'est essentiel dans des nouvelles, ne sont pas toujours inattendues mais sont quand même de vraies chutes de nouvelles.



Au final, il s'agit d'un tableau croustillant de la société sicilienne, avec une bonne dose d'exotisme, de l'humour, un style très original. Pour toutes ces raisons je vous suggère d'essayer cet auteur, qui ici, sur Babelio, ne semble pas encore très connu.
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Jeu de miroirs

Encore un grand cru. Montalbano se joue avec brio des pièges qui lui sont tendus et en profite pour nous faire rire. Pas de temps mort dans cette nouvelle enquête. Et puis toujours le petit plus grâce à la traduction de Quadruppani.
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L'Âge du doute

Une nouvelle enquête du célèbre commissaire Montalbano, par un Camilleri en pleine possession de ses moyens, malgré son grand âge. Ce n'est pas le cas de son héros qui, voyant la soixantaine approcher, commence à douter de ses moyens tant physiques que mentaux. Il va pourtant connaître une folle passion amoureuse qui va lui redonner, le temps d'une enquête particulièrement complexe, une seconde jeunesse. Malgré sa maladresse congénitale (l'âge n'expliquant pas tout) et sa façon bien à lui de donner toute sa place au hasard, au risque de mettre en danger ses propres collaborateurs, l'enquête progresse cahin-caha, jusqu'au dénouement, explosif. Un morceau de bravoure de l'étonnant Andrea Camilleri, agrémenté de ses savoureuses curiosités langagières savamment transposées par la traduction de Serge Quadruppani. Un régal…
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La pension Eva

Comme souvent, Camilleri mélange pour notre plus grand plaisir gouaille et poésie, érotisme et réalisme, humour et nostalgie.

La découverte de l'amour et du désir par le jeune Nenè est prétexte à nombres annectodes racontées par les filles de la Pension Eva. Parfois on oublie leur métier de prostitué, pour ne voir en ces filles que des jeunes de la campagne, parfois simplettes, souvent généreuses voire même dévotes !

Dans la première moitié du roman on se laisse bercer par le soleil, l'air marin, l'odeur des sardines grillées...puis la guerre nous rattrape, les bombardements, les morts, les horreurs sordides qui vont avec l'arrivée des alliés....comment peut on être frappé par les malheurs dans un paysage si beau?

Mais à la fin "manger, vivre et écouter le ressac. Avec l'ami retrouvé. Qu'y avait-il de mieux dans la vie ? "
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La Lune de papier

Un bon Camilleri, c'est le côté humain du commissaire Montalbano, de bons repas, l'amour de la Sicile, et une intrigue toute en finesse.

Ce roman ne déroge pas à la règle, et se lit comme on savoure un bon plat : calmement.... tranquillement dans son fauteuil préféré.

Le commissaire Montalbano va mettre un peu de temps à comprendre qui a tué Angelo Pardo, et ce n'est qu'aidé par un des protagonistes,qu'il y arrivera finalement. Entre la mafia, la soeur et l'amante, son coeur va balancer longtemps, ce qui préservera le suspense jusqu'à la dernière page du roman !

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La pension Eva

J'ai la chance de l'avoir lu en langue originale, de loin préférable à la traduction qui infantilise le narrateur en voulant "reproduire" le sicilien... Si vous le pouvez aussi, je vous le conseille !
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Un Filet de fumée

Moi qui suit fan de Camilléri, "Un filet de fumée" est une vraie déception.

Nous n'y retrouvons pas les atouts de l'auteur à savoir la fraicheur, le rythme, et éventuellement la bonne cuisine propre aux tomes du commissaire Montalbano ....

Par contre, la traduction du sicilien est légèrement plus alambiquée que d'habitude, ce qui donne un certains nombre de mots incompréhensibles et ce qui rend la lecture trop compliquée.



Un livre très court, mais j'ai décroché avant la fin !!!
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Meurtre aux poissons rouges

Publié en 2010.

Roman écrit à 4 mains par Camilleri et Carlo Lucarelli. Grazia Negro, héroine de Lucarelli, demande l'aide de Salvo Montalbano, héro de Camilleri, pour la résolution d'un crime commit à Bologne. Une véritable jam-session policière!
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La Piste de sable

Andrea Camilleri est un fervent lecteur de faits divers. Ils lui servent de sources d’inspiration pour ses romans policiers, ainsi que pour certaines de ses nouvelles. Il lui suffit de lire qu’un cheval a été retrouvé tué sur une plage de Catane et qu’à Grossetto, on a volé des chevaux dans une écurie, pour élaborer une intrigue.

Nous sommes à Vigatà, en Sicile. Cette ville imaginaire abrite les aventures du commissaire Montalbano. 56 ans. Plus ou moins en forme. Des problèmes de vue. Des problèmes de concentration. Le démon de minuit n’est pas loin. Il vit une relation « à distance » avec Livia. Et voilà qu’il fait des rêves prémonitoires. Il trouve le cadavre d’un cheval, tué à coups de barre de fer, sur la plage, près de sa maison de Marinella. Puis la carcasse disparaît… Étrange ! Que s’est-il réellement passé ?

Camilleri en profite pour parler des courses de chevaux clandestines, organisées par la Mafia, et de toute l’organisation de paris qui les entoure. Dans la foulée, il nous dépeint une soirée caritative (également avec course et paris) où nobles et nouveaux riches dépensent l’argent dont ils ne savent que faire. Il dénonce le désœuvrement de toute une partie de la société italienne, aux valeurs étrangement désuètes. Montalbano y sera un jouet dans les mains de la séduisante Rachele … Drôle, jouissive par le mélange de patois et de langue officielle, parfois déroutante par ses péripéties, cette histoire est également une satire.

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La Patience de l'Araignée

Un excellent Camilleri qui distille ses ingrédients habituels : un commissaire humain, un scénario fin, le tout arrosé d'une bonne dose de gastronomie et d'une pointe d'humour particulièrement agréable.

A noter le scène de l'au revoir entre le commissaire et Livia, qui se posent tous les deux les même questions....d'une finesse remarquable !

A mon sens , un des Camilleri les plus abouti !
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Le Champ du potier

Ecco Montalbano : Le commissaire a de petits soucis, à l’intérieur de sn commissariat. Rien ne va plus entre lui et Mimi Augello, son fidèle adjoitn et Salvo, qui vieillit (dit-il), ne s’est pas aperçu de la dégradation de l’ambiance de travail entre ses subordonnés, si bien que le point de non-retour semble être atteint.

La découverte d’un corps, exécuté selon les méthodes de la Mafia, n’est pas pour resserrer les liens, même si ces scènes sont emplies d’humour noir. Mention spéciale à Catarella, qui n’a pas son pareil pour se placer dans des situations délicates.

Montalbano apprend à lâcher prise dans cette enquête, à déléguer, presque, tout en veillant sur les siens, à la manière d’un Maigret en vacances. Il se rapproche même de Livia, qui n’hésite pas à s’immiscer, à sa manière, dans l’enquête. Les femmes sont vraiment prépondérantes dans ce roman, même s’il reste essentiellement masculin.

Dans la très catholique Sicile, ce roman utilise une symbolique religieuse très maîtrisée, qui imprègne chaque personnage. Judas hante l’œuvre de Camilleri, au point qu’il cite un de ses romans, la disparition de Judas, inspiré par une histoire vraie. Pour l’intertextualité, on n’est jamais si bien servi que par soi-même.

Les traditions se perdent : même les mafieux se repentent réellement, et c’est au moment où son parrain historique s’éteint que ses codes (en matière d’exécution) n’ont jamais été si bien explicités. Même la brigade spécialisée en est réduite à se tourner les pouces. Les temps changent. Les crimes perdurent.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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La Piste de sable

Ce matin,le léger bruit de la mer est annonciateur d'une belle journée. Pourtant,lorsque Montalbano ouvre les volets,le spectacle qui s'offre à lui n'a rien de réjouissant : sous ses yeux,un cheval recroquevillé sur le flanc,immobile; La pauvre bête ,battue à coups de barres de fer ,gît dans une mare de sang. Le temps de convoquer ses hommes ,la carcasse a disparu,ne laissant sur la plage que l'empreinte de l'animal. Une piste de sable insaisissable ,voilà sur quoi repose la nouvelle enquête de Montalbano...

Les choses se corsent encore quand apparaît l'envoûtante Rachele, venue signaler le vol de son pur -sang. le commissaire se retrouve brusquement propulsé dans l'univers cruel des courses de chevaux clandestines, où se croisent mafieux et belles amazones..;

4è de couverture Fleuve noir

Comme beaucoup de polars, (je suppose) il vaut mieux lire en très peu de temps pour ne pas perdre le nom des personnages et leurs rôles

Dans ce roman,lecture facile et claire
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L'Âge du doute

Comme j'ai reçu les épreuves non corrigées de ce livre avant sa publication et que je ne connaissais pas les aventures du commissaires Montalabano, j'ai cru que tout le livre était super mal corrigé avec plein de fautes d'orthographes partout.

Or, en fait, Andrea Camilleri a l'habitude de transformer l'italien en modifiant son orthographe, l'ordre des mots, en ajoutant des mots siciliens. En français cela donne "pinser" au lieu de penser, "s'areveiller" pour se reveiller.



Personnellement, tout cela m'a fortement géné pour suivre cette enquete, somme toute un peu classique et pépère d' un Montalbano qui rencontre une jeune fille qui lui raconte une étrange histoire sur un bateau. Bientôt l'intrigue prend forme autour d'un cadavre récupéré en mer, de deux bateaux, de femmes obsédantes... On se croirait un peu dans un Derrick tant le rythme est lent et les rebondissements inexistants, et le style définitivement pas pour moi... à coup sur un rendez vous raté avec ce Camilleri
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La Voix du violon

Réjouissante et dure quatrième enquête du commissaire Montalbano, ma préférée parmi les premières.



Quatrième enquête de Salvo Montalbano, publiée en 1997. Le questeur de Montelusa, bienveillant protecteur du commissaire souvent quelque peu atypique, a pris sa retraite, et lorsque le nouveau questeur et la brigade criminelle opéreront un "montage" sans délicatesse pour dessaisir l'ombrageux Sicilien d'une enquête, toute l'équipe de Vigata montera au créneau pour défendre son chef, avec talent.



Une enquête un peu plus noire que d'habitude, car elle met tristement en jeu le pouvoir de l'argent par rapport à celui des sentiments... Et parce qu'au passage, un coup peut-être fatal est porté aux relations entre Montalbano et sa fiancée de longue date, Livia. Tandis que Catarelle, l'inénarrable standardiste du commissariat, entame une mystérieuse mutation suite à un cours d'informatique !



"Anna Tropeano venait juste de partir quand la porte du bureau du commissaire s'ouvrit à la volée en cognant le mur et Catarella entra comme un boulet de canon.

- La prochaine fois que tu entres comme ça, je te bute. Et tu sais que je parle sérieusement, dit Montalbano très calme."



"La crème dangereuse du dottor Lactes débordait. Montalbano commença à s'inquiéter.

- Je préviens toute de suite M. le Questeur.

Il disparut, reparut.

- M. le Questeur est momentanément occupé. Venez, je vous accompagne à la salle d'attente. Vous voulez un café, une boisson ?

- Non merci.

Le dottor Lactes s'éclipsa après lui avoir adressé un large sourire paternel. Montalbano eut la certitude que le Questeur l'avait condamné à une mort lente et douloureuse. Le garrot peut-être."



Une enquête réjouissante, accomplie, et dure aussi... Ma préférée des quatre premières.

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Le diable certainement

Un recueil de courts récits où Camilleri met en scène avec sa malice habituelle, les travers des unes et des autres, dans une satire souriante du berlusconisme. Il est beaucoup question d'adultère dans ces "racconti", les femmes trompant plus souvent leur mari que l'inverse, avec une désinvolture et une habileté toute diabolique. Au demeurant les hommes ne sont pas en reste et sont eux aussi infidèles à leur peu chaste moitié...

Une plaisante comédie humaine, un livre divertissant et une lecture agréable.

Lu en V.O. Pas encore traduit en français.
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Les Ailes du sphinx

Un livre que j'ai ADORE. L'humour des personnages est vraiment sympa et m'a bien fait rire durant ma lecture. J'ai aimé aussi suivre l'enquête qui est assez intéressante. Ne pas s'arrêter aprè!s quelques pages qui peuvent paraître un peu difficiles à cause du dialecte employé. Il faut continuer la lecture car ça en vaut la peine.
Lien : http://lecturesmagiquesetfee..
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La Concession du téléphone

vraiment un livre drole! drole d'abord par l"écriture et la traduction si bein rendue du "patois " sicillien et drole ensuite par l'histoire même , si originale. je recommande ce pan des oeuvres d'Andrea Camilieri. Ce pan , tourné vers la vie au quotidien de la Sicile, si belle, si noire, si attirante.
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Andrea Camilleri est né en Sicile en 1925. Il s'est mis au polar sur le tard, avec un très grand succès. C'était en :

1985
1992
1994
1998

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