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Critiques de Andrea Camilleri (1004)
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Le Champ du potier

Un cadavre coupé en morceaux retrouvé dans un champ boueux, une belle colombienne qui attire tous les regards et déclare à la police que son mari a disparu, un parrain de la mafia sicilienne locale à l'agonie qui révèle des secrets pour s'absoudre d'un crime qu'il dit n'avoir pas commandé. Voilà pour l'intrigue.



L'affaire est difficile à résoudre pour le commissaire Montalbano d'autant que son adjoint Mimi, grand coureur de jupons, soudain chamboulé et très énigmatique, le supplie de lui confier cette enquête pour des raisons obscures. Mais c'est Montalbano seul qui identifiera la victime et déterminera si ce meurtre sauvage est le fait de la mafia ou non. Il mettra en oeuvre toute son intelligence et même ses connaissances bibliques pour résoudre cette affaire mystérieuse. Et, quelle surprise, la lecture d'un livre de Camilleri le guidera et le confortera dans son intuition !



Tout au long du livre, le lecteur s'amuse de l'introspection à laquelle se livre constamment ce commissaire si attachant, fin psychologue, au service de la vérité coûte que coûte.



Cet opus est agréable à lire, sans temps morts, avec du suspens jusqu'au bout.

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Une lame de lumière

Premier Montalbano que je lis et je dois dire que je ne suis pas conquise.

Déjà, le parti pris du traducteur d'inventer de nouveaux mots pour reproduire un patois italo-sicilien m'a franchement agacée pendant toute la lecture.

Ça fait passer les personnages pour des demeurés alors que le fait de parler une langue régionale ou un patois n'a pas cet effet dans la réalité.

Quant à l'histoire, ouais... Bon, ça se lit mais rien de transcendant. Je pense que les habitués du commissaire apprécient particulièrement de retrouver cette atmosphère. Personnellement, la routine gustative de Montalbano me laisse de glace.

A priori, pas de 2e essai à venir !
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La Forme de l'Eau

Cela faisait un bon moment que j'avais envie de découvrir les aventures du commissaire Montalbano et surtout la plume réputée d'Andrea Camilleri.

Et voilà, j'ai tourné la dernière page ce matin et j'avoue que j'ai été surtout sous le charme du style de l'auteur.

Je ne rentrerais pas plus en détail sur la qualité de la traduction de Serge Quadruppani, d'autres babelionautes l'ont déjà très bien fait.Il est vrai que cela donne une dimension à l'histoire fort singulière et nous permet de nous transporter sans problème en Sicile.

J'ai donc découvert avec ce premier épisode de la série qui compte près de trente épisodes, un nouveau policier. Il est vrai qu'il mérite le détour, ce commissaire Salvo Montalbano, qui sous ses airs de ne pas y toucher, est à l'affut des moindres détails permettant à l'enquête de progresser…

Je reste avec un petit sentiment de n'avoir pas su complétement apprécier ma lecture. Je me demande si à force de lire des polars majoritairement anglo-saxons, je n'ai pas inconsciemment été déroutée par l'environnement très différent de la Sicile qui sert de décor à Montalbano ?

Une chose est sure, je réessayerais dans quelques temps de lire une autre aventure de ce commissaire dont les valeurs humaines sont indéniables. Et retrouver la plume de cet auteur sera de toute façon un plaisir.





Challenge Mauvais Genres 2022

Challenge Multi-Défis 2022

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Nid de vipères

N°1622 - Janvier 2022



Nid de vipères – Andrea Camilleri - Fleuve Noir.

Traduit de l'italien par Serge Quadruppani.



Un matin, Barletta, un usurier affairiste doublé d’un Don Juan sans scrupule est retrouvé mort, assassiné deux fois, par le poison et par balle, comme si une mort ne suffisait pas, et apparemment donnée par deux mains différentes. Voilà bien une affaire pour le commissaire Montalbano qui trouve ainsi l’occasion de se libérer de l’obligation de signer cette satanée paperasserie qui encombre traditionnellement son bureau et ce même si son âge devrait le pousser vers la retraite, ce que ne se prive pas de lui rappeler le médecin légiste entre un plantureux repas et une partie de poker. Ça se présente plutôt mal, entre une jeune fille, Stella, dont la victime abusait sexuellement qu’il menaçait de chantage, un héritage dont Barletta semblait vouloir priver ses propres enfants et les nombreuses faillites provoquées par sa pratique de l’usure, mais l’intuition de notre commissaire, et bien entendu aussi son expérience, lui donnent à penser que cette affaire n’est pas liée à la seule vengeance et doit bien pouvoir s’expliquer par quelque chose de beaucoup plus complexe.

Pour corser le tout il reçoit la visite de Livia, son éternelle fiancée qui habite et travaille à Gênes et revient régulièrement à Vigàta... pour le plaisir de le rencontrer… et de l’engueuler. Ces deux là n’ont pas besoin de vivre ensemble, ni bien entendu de se marier, ils ont déjà tout d’un vieux couple et leur relation c’est plutôt « pas avec toi mais pas sans toi » ! Comme pour compliquer un peu les investigations et aussi la vie de Montalbano, tout cela se passe en la présence furtive d’un curieux clochard siffleur mais aussi qui se révélera providentiel à qui Lidia semble s’intéresser, lz tout sous les yeux de la très belle et très mystérieuse Giovanna, la fille de la victime, de photos compromettantes et de l’éventuelle disparition d’un testament. C’est que Montalbano est toujours égal à lui-même, pouvant difficilement résister à une femme et ici il se fera littéralement phagocyter par l’une d’elles

Son métier le met directement en situation de connaître tous les défauts et les vices de l’espèce humaine, même les moins avouables, mais le hasard veille qui viendra encore une fois bouleverser l’agencement hypocrite des choses et bouleverser les projets les mieux ficelés.

Bien entendu notre commissaire n’est pas seul à démêler l’écheveau compliqué de cette affaire. Il est aidé par ses deux compères Augello et surtout Fazio et il a un peu trop tendance à considérer ce dernier comme son larbin. Sans eux il ne serait rien.

Comme d’habitude ce fut un bon moment de lecturte.
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L'autre bout du fil

L’autre bout du fil

d’Andrea Camilleri



Chronique de Bruno Delaroque



« L’autre bout du fil », le dernier Andrea Camilleri est entre mes mains. Je vais pouvoir repartir en Sicile dans la patrie du Maître et retrouver ses personnages fétiches créés il y a bien longtemps.



Montalbano je recroise, heureux je suis !



Retrouver le « camillerese » (langue spécifique utilisée par l'auteur) est possible grâce au remarquable travail du traducteur, Serge Quadruppani qui depuis vingt ans essaye d'en décoder et d'en retranscrire toutes les subtilités. Travail acharné et passionné, compliqué aussi que Serge explique au début de ce livre par une lettre adressée au fameux commissaire. Qu'il en soit ici remercié pour son travail méticuleux bien dans l'esprit de la pensée du Maestro.



Lorsque que l'on regarde les adaptations tv des aventures de Montalbano, interprétée par l'acteur italien Lucas Zingaretti, et quand on lit après le livre en version française, on se rend compte que tout est parfait, pas de différence. Tout y est, finement retranscrit, l'esprit, le style, l’ambiance, cet art de vivre à la sicilienne que l'on respire facilement une fois sur place pour ceux qui ont eu le plaisir d'aller en Sicile. « Le quart d'heure sicilien » n'est pas un vain mot !



Alors vous nous suivez, Camilleri, Montalbano, Quadruppani, Catarella, Fazio, Mimi, Livia, Pasquano, Enzo, les autres et moi-même ? Je vous l'assure, vous allez vous régaler au sens propre et au sens figuré. Venez à Vigata pour cette nouvelle injection de plaisir et de camillerese !



Je commence l'écriture de ce retour de lecture le 17 Juillet 2021, un hasard (peut-être), poussé par l'esprit facétieux d'un Camilleri, disparu jour pour jour, exactement depuis deux ans déjà. Coïncidence ou hommage, pas sûr du tout, alors que des amis actuellement en vacances en Sicile m'ont envoyé hier des photos de canollis, pâtisseries chères au bon Docteur Pasquano.



Il faut vous dire que si cet opus est par moment particulièrement sombre avec la crise migratoire dès le début, les pauses déjeuner de Montalbano avec la gastronomie sicilienne partout présente viennent contrebalancer l'atmosphère plutôt pesante. C'est quelque chose, et c'est tout ce qui fait le charme du personnage en plus de sa très grande humanité.



Ce roman commence avec une Livia enragée à vouloir envoyer Montalbano chez le tailleur pour un nouveau costume sur mesure en vue d'une cérémonie de mariage à laquelle ils sont conviés. Pendant ce temps-là, et arrivant chaque jour ou plutôt chaque nuit par des bateaux vomissant ses occupants, les migrants débarquent à tour de bras, mobilisant autorités et personnes de bonne volonté. Consternant et bien au-delà de ce que l'on peut voir, Camilleri nous résume en un paragraphe sa version de la crise migratoire et de l'Europe, pendant que notre commissaire effectue sa promenade digestive après un énième bon repas chez Enzo.



Le tailleur de costume s'avère être une très jolie femme, Elena Biasini, et cela motive un peu plus notre commissaire qui voyait cela comme une corvée ou une concession accordée à la belle Livia. A peine le temps pour Montalbano de faire connaissance avec la craquante Elena, que celle-ci est sauvagement assassinée dans son atelier avec comme seul témoin certainement le chat.



Plus que jamais, on s'aperçoit avec ce dernier roman que l'auteur, plus qu'un romancier, est un formidable conteur. C'est un peu un gardien des traditions, de la passation du savoir, des coutumes et usages. Un œil averti et rieur pour celui qui justement ayant perdu la vue, a dicté entièrement cet « Autre bout du fil » !



Et avec plus de 30 romans des aventures de Montalbano, on ne se lasse pas un seul instant, parce que cette fois encore, l'intrigue est nébuleuse à souhait et que les maux du monde apparaissent peu peu sous la plume inspirée du nonagénaire.



C'est avec une émotion non dissimulée que j'ai reçu ce « Précieux » envoyé par les éditions Fleuve, et que je tente de vous faire partager ma passion pour l'univers de Camilleri. Comme moi, j'espère que vous serez séduit par ces héros hauts en couleurs, d'un Mimi cavaleur, d'un Catarella rendu sympathique par ses bourdes ou d'un Montalbano, fin psychologue , meneur d'hommes, mais qu'il ne faut pas déranger à l'heure du(des)repas !



Montalbano aura la coucourde bien encombrée pour trouver le fil de l'enquête, dérouler la pelote, et c'est avec difficulté qu'il fera la lumière sur cette affaire. Ce roman dont l'adaptation tv a été très fidèle est une totale réussite et j'attends avec impatience la prochaine enquête de Montalbano, il en reste quatre à paraître en France.
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Mort en pleine mer et autres enquêtes de Mont..

Mort en pleine mer

et Autres enquêtes du commissaire Montalbano

d'Andrea Camilleri





Chronique de Bruno Delaroque



Quel plaisir de retrouver Montalbano, ce héros fétiche créé par le regretté Andrea Camilleri, dans un feu d'artifice sous formes de nouvelles où en quelques mots et quelques lignes on replonge dans cet univers si particulier.



Un incendie dans un hôtel, les Cuffaro et les Sinagra, la belle Livia, Montalbano et ses pauses déjeuner, la Sicile mise en avant par Camilleri est un décor dépaysant et goûteux autant que les fameux canolli dont raffole le fantasque vieux légiste, le docteur Pasquano !



Ce recueil de courtes histoires est un condensé de ce qui fait le charme et l'essence même des aventures de Montalbano. Mimi Augello le coureur de jupons, Fazio vif et intelligent, Pasquano le légiste soupe au lait, Adélina la cuisinière, Catarella le pitre du commissariat et bien sûr Montalbano, malin comme un singe pour qui manger est une religion, voilà ce que l'on rencontre dans ces nouvelles.



Entre enquêtes compliquées et sérieuses, cet ouvrage éclaire de façon réjouissante l'oeuvre du grand Camilleri entre vils cotés sombres des individus et plaisirs hédonistes de la culture sicilienne. Bourgeois et ouvriers, rentiers et banquiers, tous passent sous les fourches caudines de l'auteur avec quelquefois un regard bienveillant.



La Sicile et son soleil écrasant, la gastronomie sicilienne, l'art de vivre à la sicilienne mais aussi les travers de la bonne société, tout prend une saveur particulière sous la plume de Camilleri.



Les enquêtes sont rapidement menées et on a quelques meurtres bien sordides dans ces courts récits. Les « catafero » (cadavres) sont nombreux, ça tombe comme des mouches et on en oublierait presque que nous sommes dans un monde de fiction tellement les personnages nous sont familiers ! Nous sommes malgré tout dans une certaine temporalité car Camilleri est un fin observateur des maux de notre société (voir ici l'attentat contre Jean Paul II).



Entre Mafia et plaisirs de vivre, avec ce recueil j'ai révisé mon « Camillerese » et plus que jamais, j'ai eu l'impression de lire un testament vivant du Maestro et de redécouvrir son fameux commissaire Montalbano si bien interprété par Luca Zingaretti à l'écran. BRAVO !







Andrea Camilleri sur WHOOZONE.COM (Chroniques de Bruno Delaroque)



La Pyramide de boue



Le manège des erreurs



L’autre bout du fil



Mort en pleine mer et Autres enquêtes du commissaire Montalbano
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La Pyramide de boue

Cet épisode des enquêtes du commissaire sicilien Montalbano n'est vraiment pas gai. Son amie Livia, dépressive est loin de lui. Le temps est maussade et pluvieux. Le commissaire, de mauvaise humeur, se sent vieillir. Aucune belle jeune femme ne vient égayer cette enquête assez sordide où la mafia locale est au premier plan.



L’intrigue concerne la concurrence que se livrent deux mafias locales sur des marchés publics de chantiers pour de gros travaux. Argent sale, chantiers non conformes au cahier des charges, corruption de fonctionnaires de la région par la mafia, violence des mafieux prêts à tuer des innocents pour défendre leurs sales trafics, voilà le programme. Et, évidemment, un meurtre à résoudre, peut-être deux....



cet épisode est très sombre de bout en bout et l’intrigue assez complexe. Mais le lecteur est vite embarqué car la personnalité humaine et lucide du commissaire ne peut laisser indifférent. Son obstination à découvrir la vérité et son courage à affronter sa hiérarchie, la mafia et des journalistes hostiles forcent l’admiration. Le lecteur s’attache aussi à ses fidèles collaborateurs dont Fazio, fin policier discret sur lequel Montalbano peut toujours compter. Les relations entre le commissaire et ses équipiers sont toujours bien campés et intéressantes.



A priori une histoire concernant des mafieux et des chantiers publics ne m’emballait pas …et pourtant j’ai adoré lire ce roman. Le style de Camilleri nous entraine presque malgré nous, quelle que soit l’intrigue. La personnalité du commissaire est irrésistible et l’ambiance sicilienne nous dépayse à chaque fois.

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La Pyramide de boue

Le cadavre d'un comptable est découvert dans une canalisation en passe d'être installée à proximité de sa maison. 



La maison est vide, Inge, l'épouse du comptable a disparu, tout comme le vieil oncle qu'ils hébergeaient ...



Sous les pluies torrentielles qui frappent la région, Salvo Montalbano et ses hommes vont mener une enquête tortueuses, dans le dédale de marchés publics obtenus par des entreprises véreuses ...



Entre confessions trop belles pour être vraies, souterrain intrigant, garage à double fond et voisins curieux et mutiques, témoins et journaliste menacés, Salvo, Mimi et Fazio auront fort à faire pour dénouer les fils qui relient des protagonistes éloignés.



Cela faisait un moment que je ne m'étais pas plongée dans un roman d'Andrea Camilleri. 



J'ai beaucoup apprécié retrouver cette ambiance insulaire, les bons petits plats de pâtes aux poissons et de salades aux fruits de mer, la franche camaraderie de l'équipe policière et l'humour, cet humour induit par les propos de Catarella, le génie informatique méconnu ! 



Je pense ne pas trop tarder avant de me plonger dans une autre de ses enquêtes.



A suivre, donc ! 
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Le toutamoi

Point de Montalbano et son équipe, ici, mais Arianna et son Giulio...et ses gigolos.

Arianna et Giulio ont trouvé un arrangement pour vivre heureux et épanouis malgré l'impuissance de Giulio.: Un joli garçon pour Arianna le jeudi, et pas plus de deux fois le même! Mais mais mais, il va y avoir un os nommé Mario! Le bougre de frais dépucelé s'accroche comme une moule à un rocher. C'est un enfant qui découvre ou croit découvrir l'amour. Aïe! le mélange Mario-Arianna risque de donner un explosif instable et dangereux...

Arianna est encore, elle aussi, une enfant avec un lourd passé en italiques.

Un passé rempli d'ombres sordides et terribles.

Arianna va transgresser les règles établies entre elle et son mari. re-Aïe!

Un noir prenant, que nous offre-là le maître Camilleri. Une histoire limpide et tragique, dont le dénouement est un peu subodoré tout de même.

Un bon Camilleri, cependant!



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La Pyramide de boue

Ouvrir un livre de Camilleri c'est un peu se préparer à partir en voyage.

C'est une ballade au bord de la mer , c'est une découverte de la gastronomie.

Mais c'est aussi des personnages, une enquête policière au milieu de la corruption. Je dirai que l'enquête c'est presque le petit plus (ici pas la meilleure que j'ai lu)

Et surtout c'est un langage truculent. On doit ici surligner en fluo le travail du traducteur.

Pour avoir déjà lu Camilleri en version originale, je peux vous certifier qu'il faut un travail extraordinaire.
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Mort en pleine mer et autres enquêtes de Mont..

Huit nouvelles particulièrement savoureuses issues de la jeunesse de notre commissaire sicilien préféré.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2022/01/03/note-de-lecture-mort-en-pleine-mer-et-autres-enquetes-montalbano-27-andrea-camilleri/



Juste après « La pyramide de boue » en 2014, Andrea Camilleri avait observé une légère pause dans le déroulement des enquêtes du commissaire Salvo Montalbano, en se permettant de publier la même année ce recueil de huit nouvelles renvoyant (théoriquement) aux années enfuies du « jeune Montalbano ». Traduit en 2021 au Fleuve Noir, comme toujours par Serge Quadruppani – qui remplace ici sa traditionnelle et si précieuse préface évolutive concernant les questions bien particulières de traduction qu’impose la langue de la série, entre italien, sicilien et « montalbanais », par une savoureuse lettre ouverte à Salvo, partiellement parue en 2017 dans le cadre d’une journée d’études alors consacrée à Andrea Camilleri -, l’ouvrage est ainsi venu s’insérer en français juste après deux autres romans, « Le manège des erreurs » et « L’autre bout du fil », dont nous vous parlerons ici plus ou moins prochainement.



Belles occasions pour toucher du doigt, de l’œil ou du bout de la langue, l’évolution de nos personnages favoris depuis leur prétendue « jeunesse », du bourru commissaire lui-même à son éternelle fiancée Livia, en passant par les irremplaçables détectives adjoints Augello et Fazio, le toujours aussi (ou déjà) déroutant Catarella, futur génie informatique définitivement fâché avec les noms propres des visiteuses et visiteurs, que ce soit au standard téléphonique ou à l’accueil physique du commissariat, le légiste Pasquano ou encore le restaurateur Calogero, « La chambre numéro 2 », « Double enquête », « Mort en pleine mer », « Le billet volé », « La transaction », « Conformément à la procédure », « Un abricot » et « Le voleur honnête » forment aussi à elles huit comme un condensé des thématiques qui hantent l’ensemble des romans-enquêtes du commissaire sicilien, des frasques amoureuses des uns et des autres aux règlements de comptes tortueux, des malversations de nantis aux basses vengeances de celles ou ceux n’acceptant pas la réussite d’autres, des drames nés de la lâcheté politique à ceux issus des appropriations mafieuses, en une galerie d’autant plus impressionnante qu’elle est conduite à un rythme ici accéléré, forme courte oblige. Signalons enfin que RAI 1 s’est également emparé entre 2012 et 2015 de ces nouvelles (et de quelques autres laissées précédemment de côté, car ayant trait aussi à la jeunesse de Salvo, telles certaines issues de « Un mois avec Montalbano » , de « La démission de Montalbano », de « La peur de Montalbano » ou de « La première enquête de Montalbano ») pour lancer une deuxième série télévisée, « Le jeune Montalbano », avec Michele Riondino dans le rôle-titre, pour accompagner les quatorze saisons (entre 1999 et 2020) de la série « principale », conduite depuis « La forme de l’eau », où Luca Zingaretti incarne le commissaire dans la force de l’âge, voire doucement vieillissant.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Mort en pleine mer et autres enquêtes de Mont..

Huit nouvelles particulièrement savoureuses issues de la jeunesse de notre commissaire sicilien préféré.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2022/01/03/note-de-lecture-mort-en-pleine-mer-et-autres-enquetes-montalbano-27-andrea-camilleri/



Juste après « La pyramide de boue » en 2014, Andrea Camilleri avait observé une légère pause dans le déroulement des enquêtes du commissaire Salvo Montalbano, en se permettant de publier la même année ce recueil de huit nouvelles renvoyant (théoriquement) aux années enfuies du « jeune Montalbano ». Traduit en 2021 au Fleuve Noir, comme toujours par Serge Quadruppani – qui remplace ici sa traditionnelle et si précieuse préface évolutive concernant les questions bien particulières de traduction qu’impose la langue de la série, entre italien, sicilien et « montalbanais », par une savoureuse lettre ouverte à Salvo, partiellement parue en 2017 dans le cadre d’une journée d’études alors consacrée à Andrea Camilleri -, l’ouvrage est ainsi venu s’insérer en français juste après deux autres romans, « Le manège des erreurs » et « L’autre bout du fil », dont nous vous parlerons ici plus ou moins prochainement.



Belles occasions pour toucher du doigt, de l’œil ou du bout de la langue, l’évolution de nos personnages favoris depuis leur prétendue « jeunesse », du bourru commissaire lui-même à son éternelle fiancée Livia, en passant par les irremplaçables détectives adjoints Augello et Fazio, le toujours aussi (ou déjà) déroutant Catarella, futur génie informatique définitivement fâché avec les noms propres des visiteuses et visiteurs, que ce soit au standard téléphonique ou à l’accueil physique du commissariat, le légiste Pasquano ou encore le restaurateur Calogero, « La chambre numéro 2 », « Double enquête », « Mort en pleine mer », « Le billet volé », « La transaction », « Conformément à la procédure », « Un abricot » et « Le voleur honnête » forment aussi à elles huit comme un condensé des thématiques qui hantent l’ensemble des romans-enquêtes du commissaire sicilien, des frasques amoureuses des uns et des autres aux règlements de comptes tortueux, des malversations de nantis aux basses vengeances de celles ou ceux n’acceptant pas la réussite d’autres, des drames nés de la lâcheté politique à ceux issus des appropriations mafieuses, en une galerie d’autant plus impressionnante qu’elle est conduite à un rythme ici accéléré, forme courte oblige. Signalons enfin que RAI 1 s’est également emparé entre 2012 et 2015 de ces nouvelles (et de quelques autres laissées précédemment de côté, car ayant trait aussi à la jeunesse de Salvo, telles certaines issues de « Un mois avec Montalbano » , de « La démission de Montalbano », de « La peur de Montalbano » ou de « La première enquête de Montalbano ») pour lancer une deuxième série télévisée, « Le jeune Montalbano », avec Michele Riondino dans le rôle-titre, pour accompagner les quatorze saisons (entre 1999 et 2020) de la série « principale », conduite depuis « La forme de l’eau », où Luca Zingaretti incarne le commissaire dans la force de l’âge, voire doucement vieillissant.
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Le Tour de la Bouée

Rien ne vaut un bon vieux Camilleri. Cette fois-ci l’intrigue permet à l’auteur d’aborder l’immigration clandestine des mineurs. C’est toujours aussi juste dans le regard qu’il porte sur la société Italienne et encore une fois ce n’est pas reluisant, loin de là. On peut d’ailleurs aisément retrouver des comportements similaires au delà des frontières italiennes. Les politiques en prennent pour leur grade (à raison) mais on découvre aussi des personnages abjectes qui sont de véritables rouages dans les trafics des mineurs. On sent qu’Andréa Camilleri qui connaît ses sujets n’est jamais loin de la réalité.



La bonne bouffe, l’humour (plutôt noir) du commissaire Montalbano et les situations burlesques sont évidemment de la partie. Un très bon roman noir.
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Le Voleur de goûter

Un livre atypique dans la série des Montalbano....classique pour autant par l'humour, la place importante faite aux plaisirs de la table, par l'intelligence fine du commissaire....mais atypique car on découvre des pans non connus de sa vie....la fin de son père et son possible engagement vers le mariage. de quoi faire une lecture incontournable pour tous les amateurs!
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L'autre bout du fil

J’ai lu quelque part que les livres de Camilleri sont comme des bonbons : c’est exactement cette impression que j’ai à chaque lecture d’une histoire de Montalbano ❤ (et à chaque lecture : qu’importe l’histoire, c’est l’atmosphère que je viens chercher)

✂ Montalbano est contraint par Livia de se faire faire un costume sur mesure en vue d’une confirmation de mariage, il rend donc visite à la couturière Elena pour prendre les mesures, faire les essayages, … mais celle-ci est retrouvée morte dans son atelier. Qui en a voulu a ce point à cette femme solaire appréciée de tous ?

🛶 L’histoire se déroule également sous fond de débarquements de migrants que l’équipe de Montalbano doit aider à gérer, chaque nuit.

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Mort en pleine mer et autres enquêtes de Mont..

MORT EN PLEINE MER et autres enquêtes du jeune Montalbano: tel est le titre complet de ce recueil de 8 nouvelles publié en Italie en 2021.



Les connaisseurs de la série des Montalbano: ce Maigret sicilien, ne seront pas dépaysés. Ils se retrouveront dans la ville fictive de Rigata, cadre attitré des autres romans, reconnaîtront les pittoresques membres de l'équipe du commissaire, les manies et les goûts de celui-ci ainsi que les personnages habituels ( fiancé, cuisinière, patron de trattoria ... ) qui font le sel et le charme des comédies policières de la série.



Les affaires que Montalbano est ici chargé d'élucider se déroulent dans les années 1980, période qui a vu la tentative d'assassinat du Pape Jean-Paul II, le débarquement premiers migrants.

Elles sont pour la plupart liées à des femmes, à leur disparition, à leur relations avec maris ou amants, aux témoignages de celles qui les connaissaient. Elles mettent aussi souvent en cause la Mafia et ses procédés expéditifs.



Chacune de ces nouvelles est le modèle réduit des romans de Camillieri, chacune constitue à elle seule un roman miniature, comme le serait le scénario d'un roman à venir. On y trouve les étapes habituelles de l'enquête : constat, recherche des causes possibles, pistes et fausses pistes, dénouement, sans oublier ni les savoureux dialogues entre les personnages ni le regard acéré et plein d'ironie que l'auteur porte sur la société de son temps.



Tout cela en une trentaine de pages , alors que j'aime avoir le temps de m'installer dans une histoire, m'imprégner des données de la situation , faire mes propres hypothèses et n'avoir la solution qu'après plusieurs heures de lecture. Je dois avouer que je me suis sentie frustrée d'une partie du plaisir habituel que me procure ce genre d'ouvrage.

Ma nouvelle préférée, c'est la dernière, au titre en forme d'oxymore  LE VOLEUR HONNÊTE.Tout un programme !



Un recueil de nouvelles qui peut donner à ceux qui ne connaissent pas encore Andréa Camilleri l'envie de découvrir ses romans.

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Mort en pleine mer et autres enquêtes de Mont..

Moi qui ne lit pas énormément de recueils de nouvelles mais plutôt des nouvelles de manière isolée et souvent d’auteurs différents, j’ai décidé que Camilleri, un des maîtres du polar italien valait bien cette exception, qui plus est pour revenir en arrière, au début de la carrière du célèbre commissaire.

Nous sommes donc dans les Années 80. Les faits de l’époque se retrouvent en arrière-plan des différentes intrigues : tirs sur le pape, empoisonnement d’un banquier mafieux alors qu’il est en prison

Les nouvelles technologies n’étaient pas encore présentes mais Vigata avait déjà Montalbano.

On découvre ainsi des éléments jusqu’alors inconnus : pourquoi sa fiancée de Gênes et sa femme de ménage sicilienne se détestent, comment Montalbano a trouvé le trousseau de clés qui lui permet des perquisitions en dehors des clous, d’où lui vient son irrespect des procédures …

Le recueil commence avec une lettre ouverte du traducteur à Montalbano

Puis viennent ensuite les huit nouvelles : la chambre numéro 2, double enquête, mort en pleine mer, le billet volé, la transaction, conformément à la procédure, un abricot et le voleur honnête.



J’ai trouvé ce livre très intéressant car cela change des intrigues policières longues et cela m’a permis de découvrir la jeunesse de Montalbano, un personnage que j’aime beaucoup.
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Une voix dans l'ombre

Cet épisode des enquêtes du commissaire sicilien Montalbano est très fade par rapport à ceux que j’ai lus précédemment.



L’enquête elle-même n’est pas palpitante et n’est même pas le prétexte à rencontrer des personnages pittoresques et/ou des femmes belles et mystérieuses comme c’est souvent le cas dans cette série. Même les états d’âme si humains de Montalbano sont en veilleuse dans ce livre qui débute par un cambriolage suspect dans un supermarché puis enchaine sur deux meurtres aux motivations différentes.



Dans cette histoire, la mafia est en partie impliquée, aussi Montalbano doit se montrer particulièrement rusé et jouer sur du velours surtout avec sa hiérarchie plutôt tétanisée. Mais cela ne donne pas de suspens pour autant ; au contraire, l’avancée de l’intrigue est lente et je ne suis pas sûre d’avoir vraiment compris le dénouement un peu bâclé à mon sens. Bref, il ne faut surtout pas commencer cette série des Montalbano par cet épisode sans saveur alors que les autres histoires sont tellement plus prenantes et pimentées.



Reste tout de même l’ambiance de la petite ville sicilienne de Vigata, la solidarité entre le commissaire et ses deux fidèles coéquipiers, quelques scènes amusantes et surtout la forte personnalité de Montalbano qui ne craint rien, pas même d’affronter la mafia locale.

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L'autre bout du fil

Il s'agit de la dernière enquête du commissaire Montalbano, écrite en 2016, ou plutôt dictée à sa fidèle secrétaire par un Andréa Camilleri de 91 ans devenu aveugle .

Qu'on se rassure, on retrouve ici tout ce qui a fait le charme de la bonne trentaine de romans policiers qui l'on précédé dans lesquels apparaît ce Maigret sicilien et son équipe d'enquêteurs .



Andrea Camilleri prend tout son temps (un peu trop à mon goût) pour installer l'intrigue principale, son cadre et présenter les différents protagonistes.

Il est d'abord question d' affaires liées à l'arrivée successive de bateaux de migrants et qui mobilisent nuit et jour le personnel surmené du commissariat.

Puis, indépendamment de celles ci, vient s'ajouter l'assassinat d'une charmante couturière réputée pour son talent et chargée de créer un costume que Montalbano devrait porter lors d'un mariage auquel il été invité. L'enquête sera résolue lorsque Montalbano aura découvert qui était le mystérieuse correspondant à l'autre bout du fil, celle dont les coups de téléphone troublaient tant la victime.



Si j'ai pris grand plaisir à lire cette enquête, c'est surtout pour sa forme théâtrale. Comme au théâtre l'essentiel passe par les échanges entre les personnages, par des dialogues percutants . Le récit est lui, surtout destiné, tel les didascalies dans le texte dramatique à informer sur les lieux et les moments de l'action.

C'est aussi pour la manière dont Andréa Camilleri campe ses personnages. Chacun existe par son allure, ses manies, ses tics de langage. Le passé de dramaturge et de metteur en scène de l'auteur y est sûrement pour quelque chose!

C'est enfin pour la tonalité dominante du roman. Ce n'est pas tant le suspense que l'humour, parfois assez féroce quand Camilleri observe les affairistes et les puissants. Si l'auteur sait tenir son lecteur en haleine, dans l'attente de la découverte du coupable, il a surtout le sens du comique et même du cocasse .

Merci à l'éditeur et à Lecteurs.com de m'avoir permis de lire cette savoureuse comédie policière.
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Mort en pleine mer et autres enquêtes de Mont..

Après la disparition du regretté Camilleri, un recueil bienvenu qui montre s'il en était besoin que le génial auteur sicilien avait encore du gaz sous le pied.

Le fan en mal de nouveautés se régalera de ces 6 nouvelles inédites qui auraient pu donner naissance à 6 romans, tant les thématiques chères à Montalbano sont présentes.

La précision donné dans le titre "et autres enquêtes du jeune Montalbano" nous donne à voir un Montalbano assez radical dans sa méthode pour clore les enquêtes et de faire justice à sa façon, sans s'embarrasser de la morale légitimiste qui laisse parfois la bride sur le cou aux dérives mafieuses.

L'humour de Camilleri nous enchante toujours, qui voit les banquiers comme des requins et les mafiosi comme des hommes d'honneur :

"— Je m'appelle Vittorio Barracuda, dit-il. J'ai beaucoup entendu parler de vous et je suis désolé de vous connaître dans ces circonstances désagréables.

Et il sourit, exhibant deux rangées de dents très exactement semblables à celles du dangereux poisson carnivore dont il portait le nom."

"C'était la confirmation de ce qu'il avait pinsé. La Mafia tenait à lui faire savoir qu'elle n'avait rin à voir avec la tentative de meurtre."

Le recueil commence par une adresse de Serge Quadrupani le traducteur au héros de Camilleri qu'il n'hésite pas à comparer à Maigret pour sa liberté de penser : "À l'instar de Maigret, ton grand ancêtre, tu ne manifestes pas un attachement forcené aux institutions et à leurs règles,"

Avis partagé par le lecteur !

Autres facéties présentes dans chacune de ces nouvelles qui sont la substantifique moelle montalbanienne, les sorties ou les entrées toujours fracassantes de Catarella, "Fernandel informaticien qui regarde (Salvo) comme un chien amoureux de son maître" :

"Catarella l'assaillit dès son entrée.

— Ah, dottori ! Trois fois, il vous appela, M. Sconsolato, qu'y voulait vous parler urgentevitement."

Les thématiques abordées dans chacune des nouvelles sont riches et originales et on imagine sans peine le roman que chacune d'elle aurait pu donner.

Hôtel accueillant des migrants sans papiers, incendié, mari joueur invétéré trustant la fortune personnelle de sa femme et déguisant son enlèvement comme une action de la Mafia, Marins pêcheurs plus que tentés par des activités illicites mais beaucoup plus lucratives que la vente de poisson, logeuse indélicate profitant de la naïveté d'une barmaid à l'activité sexuelle débridée et maîtresse d'un membre de la Mafia, traffic de filles venant de l'Est, comment une supposée allergie aux abricots de la victime permet d'élucider un meurtre et de confondre l'assassin, le voleur honnête aide Salvo à confondre un avocat véreux impliqué dans un meurtre...

Vision d'une Italie qui pour Camilleri, est "(...)destinée à ne jamais changer ses belles habitudes, quel que soit le gouvernement en charge."

Montalbano est là pour veiller au grain et rétablir une certaine forme de justice, sans oublier de sacrifier à la tradition :

"Il se prépara une assiette avec un peu de saucisson, du caciocavallo, du jambon et une dizaine d'olives, se prit une bouteille de vin et emporta le tout sur la véranda. Il fit passer ainsi une heure, puis rentra et alluma la tilévision. On diffusait le troisième épisode de la Pieuvre, une série sur la Mafia qui avait un énorme succès. Il en regarda un bout, on aurait dit que les Italiens venaient juste à l'instant de découvrir la Sicile, mais du pire côté, donc il changea de chaîne. Et là, il y avait Toto Cutugno qui chantait Con la chitarra in mano, prisenté l'année précédente à Sanremo. Il éteignit et revint sur la véranda pour fumer en se tourmentant la coucourde. À cette heure, les chalutiers de Vigàta s'adirigeaient vers leurs emplacements respectifs."

Merci Fleuve Noir pour ce recueil qui compense notre manque endémique de Camilleri !





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la vie et les polars d'Andrea Camilleri

Andrea Camilleri est né en Sicile en 1925. Il s'est mis au polar sur le tard, avec un très grand succès. C'était en :

1985
1992
1994
1998

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