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Commissaire Salvo Montalbano tome 8 sur 13

Serge Quadruppani (Traducteur)
EAN : 9782266152808
256 pages
Pocket (09/02/2006)
3.89/5   131 notes
Résumé :
date Pocket : 2006/2014

Malgré les injonctions de sa fiancée Livia, le commissaire Montalbano a décidé de démissionner. Les événements de juillet 2001 à Gênes, marqués par le comportement scandaleux d'une bonne partie des forces de l'ordre, lui font perdre toute confiance dans le corps auquel il appartient. Sa décision prise, il veut, comme à l'accoutumée, se débarrasser de la laideur du monde en nageant dans cette mer qu'il a sous ses fenêtres. Et vo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Ce Tour de la bouée est ma deuxième lecture d'Andrea Camilleri.
Ce Tour de la bouée me fait aimer et respecter encore davantage la voix que l'auteur disparu a donnée, à travers son personnage emblématique du commissaire Montalbano.
Ce Tour de la bouée, est nourri d'indignation, de dégout et de colère. de rencontres, aussi: L'une avec un cadavre lors du bain de mer matinal du commissaire, et l'autre avec un enfant immigré que le commissaire ne saura pas sauver... Deux affaires qui se relient et que Montalbano va se faire un devoir sacré de résoudre.
Dans ce livre, dont certains aperçus plongent dans l'abomination et la pestilence humaine (le trafic d'enfants...) Montalbano peut compter sur son équipe, son ami suédoise et d'autres alliés de circonstance comme un pêcheur qui connait parfaitement son "bout de mer", ou un journaliste multicolore.
Le tour de la bouée est un livre qui remue, qui secoue, et qui fait du bien!
C'est la bonne cuisine de Camilleri, généreuse et raffinée comme celle dont Montalnano se cale les joues. C'est ce parler typique de la Sicile, traduit par Serge Quadrupani, et qui anime singulièrement les dialogues et réflexions du récit. C'est cet humour-malgré tout, qui éclate lorsque Montalbano sort nu de la mer avec un cadavre attaché à son poignet et passe au journal télévisé!... ou le comportement "hénaurme" de Catarella, sorte de flic enfantin aux intuitions parfois géniales et prince du comique qui s'ignore.
Vos cinq étoiles vous reviennent pleinement, Andrea Camilleri! Elles font partie d'une galaxie des autres soleil qui me sont à découvrir de votre si belle plume.
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Comme mes dernières lectures avaient été éprouvantes, que j'avais crapahuté dans les montagnes, affronté le froid ou la canicule, je voulais me reposer avec un roman policier sympa.

Quoi de mieux que de se poser en Sicile en compagnie d'un commissaire Montalbano, de bouffer dans les petites trattorias et de se la couler douce en buvant des cafés et de mener une enquête en bougonnant ?

Caramba, encore raté ! Moi qui pensais me la couler douce et enquêter tranquillou sur un petit crime banal, j'en ai été pour mes frais !

Tout d'abord, Montalbano en a marre de son boulot, il veut démissionner (ça arrive à tous les flics ou détectives, cette passe à vide). Les actions de certains policiers, à Gêne, l'ont déprimé grave. Il va nager et bardaf, il tombe sur un cadavre bien mariné, en le ramenant sur la plage, les emmerdes commencent avec des petits vieux qui pensent qu'en Sicile, faut y aller avec un flingue…

Puis Catarella se met à prononcer correctement les noms des gens et des lieux (la fin du monde est proche), Mimi Augello devient vertueux (l'apocalypse) et, pire encore, le patron de la trattoria San Calogero, ferme pour prendre sa retraite (bombe atomique).

Bref, rien ne tourne rond à Vigata et dans la vie du commissaire. Tout fout l'camp, ma bonne dame, même la solidarité n'est plus, les migrants pouvant aller se faire noyer en Méditerranée. Monde cruel, tu as raison, mon cher Montalbano.

Pour ce qui était de se la couler douce, c'était donc loupé, vu les faits de sociétés, abordés dans ce dixième tome. Surtout, qu'à un moment précis, on sent bien qu'on a foutu le pied dans un truc bien puant, bien dégueu et qu'on ne s'en sortira pas sans se prendre un coup au moral.

Bah, tout compte fait, c'est aussi cuisiné de la sorte que j'aime les enquêtes de mon commissaire sicilien : avec du piment qui gratte, qui pique au palais, qui nous rappelle que nous sommes bien, nous, qui ne devons pas fuir un pays en guerre, en proie à la sécheresse, à la famine, au chômage, aux mains de gangs violents, avant d'être les victimes des passeurs sans scrupules, sans humanité…

Une fois de plus, c'est une bonne enquête du commissaire Montalbano, où s'entremêlent les moments drôles, poétiques, amusants et ceux plus glauques des travers de l'humanité et d'un commerce abject.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Le meilleur des neuf premiers Montalbano, pour ses enjeux culinaires et pour la brûlante actualité de la politique italienne...

Publiée en 2003, la neuvième enquête du commissaire sicilien d'Andrea Camilleri devient donc ma préférée à date.

Parce qu'on y retrouve avec toujours ce même plaisir l'équipe du commissariat, plus caustique et dévouée que jamais, parce que Catarella et ses talents contrastés deviennent encore plus épiques, parce que l'éblouissante Ingrid y est très présente, et la souvent pénible Livia plutôt discrète,...

Parce que Montalbano doit résoudre un problème particulièrement épineux : quelle trattoria choisir, maintenant que le réputé insurpassable Calogero prend sa retraite ?

"Étant donné que la trattoria, qui s'appelait Chez Enzo, se trouvait en haut du bourg, le commissaire se résigna à prendre sa voiture. de dehors, la salle de la trattoria s'apprésentait comme une construction en tôle ondulée, alors que la cuisine devait se trouver dedans une maison qu'il y avait à côté. Il y avait une sensation de provisoire, de bricolage, qui plut à Montalbano. Il entra, s'assit à une table libre. Un sexagénaire sec, aux yeux très clairs, qui surveillait les mouvements des deux serveurs, se planta devant lui sans ouvrir la vouche, même pas pour dire bonjour. Il souriait.
Montalbano lui jeta un regard interrogateur.
- Je le savais, dit l'homme.
- Quoi ?
- Que, après avoir viré et tourné, vous viendriez ici. Je vous attendais."
A l'évidence, au pays, le bruit s'était répandu de son chemin de croix consécutif à la fermeture de la trattoria habituelle.
- Et me voilà, répondit sèchement le commissaire.
Ils se fixèrent, les yeux dans les yeux. le défi à la OK Corral était lancé. Enzo appela un serveur :
- Mets la table pour le dottor Montalbano et occupe-toi de la salle. Moi, je vais en cuisine. Au commissaire, je m'en occupe pirsonnellement.
Le hors d'oeuvre de poulpes à la croque-au-sel parut fait de mer condensée, qu'ils fondaient à peine entrés dans la bouche. Les pâtes au noir de seiche pouvaient dignement rivaliser avec celles de Calogero. Et dans le mélange de rougets, de bar et de daurade à la grille, le commissaire retrouva la saveur paradisiaque qu'il avait crue perdue pour toujours. Un motif musical commença de sonner dans sa tête, une espèce de marche triomphale."

Peut-être surtout parce que c'est à un Salvo profondément désabusé, au bord de la démission par honte du comportement des forces de police italiennes lors des événements de Gênes, et des exactions commises pour soi-disant protéger ce sommet du G8, qu'échoit une terrible enquête "off", qui lui fera toucher de très près une horreur contemporaine particulièrement repoussante, à savoir la mise en place, au sein des filières de désespérés de l'immigration clandestine, de canaux spécifiques destinés à pourvoir l'Occident en enfants et adolescents destinés aux pédophiles forcenés et aux trafiquants d'organes (faits authentiques à l'appui, hélas).

Un très grand Montalbano donc.
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La lecture de ce livre de Montalbano fait écho aux « Meurtriers sans visage » d'Henning Mankell. Non pas que l'on puisse confondre un instant le scandinave Kurt Wallander et le latin Montalbano. S'ils ont tous les deux l'humeur maussade, s'ils partagent un même sentiment de dégoût vis à vis des gouvernants, si encore tous deux sont confrontés aux problèmes de l'immigration, les similitudes s'arrêtent là. le caractère taciturne de Wallander se détache fortement de la nature explosive de Montalbano qui menace à tout instant de démissionner. Les pizzas surgelées de la cantine d'Ystad feraient hurler un Montalbano qui n'a de cesse de trouver un digne remplaçant au propriétaire de la trattoria de San Calogero parti à la retraite. Enfin, l'humour pervers de Montalbano qui s'exerce sur ses collaborateurs est une brise légère qui balaie le récit quand Wallander traite avec une rigueur toute luthérienne ses collègues.
Pourquoi y a-t-il alors comme un écho entre les deux livres ? Cela tient essentiellement au thème choisi, celui de l'immigration. Dans les deux cas, nous voyons arriver des étrangers dans un pays inconnu qui pourrait leur apparaître comme un lieu de refuge (les demandeurs d'asile en Suède) ou comme la terre des retrouvailles et d'un nouveau départ dans la vie (le regroupement familial, l'immigration économique clandestine en Italie). Mais, dans les deux cas, le rêve d'une vie meilleure se transforme en cauchemar et débouche sur la mort (le Somalien en Scanie, l'enfant africain en Sicile).
La force de Camilleri est d'insuffler à Montalbano un humanisme qui reste en demi-teintes chez Henning Mankell. Pas une seconde, Montalbano ne se pose la question d'une immigration légitime ou non. La question ne vient jamais occulter la souffrance des victimes. le commissaire est non du côté de la loi, au sens strict, mais du côté du faible. A la férocité des bandits et des criminels doit répondre la férocité d'un homme qui combat l'injustice et, pire encore, la vengeance.
D'un seul coup, notre commissaire Montalbano devient un limier intrépide : il nage à en perdre le souffle, il descend des falaises à pic, il se lance dans la plongée, s'épuise dans des épreuves physiques qui ne sont plus de son âge. Il gifle, rosse, dégaine le pistolet sans état d'âme. Bref, il s'emporte pour combattre les trafiquants de chair humaine.
Voilà une aventure menée tambour battant. Montalbano n'en fait qu'à sa tête et on en redemande. Au péril de sa santé, nous découvrons un flic de choc.
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Montalbano en reste sans voix : son restaurateur part à la retraite ! Décontenancé il devra mener de front une enquête, promis juré la « der des der » sur un trafic de migrants et surtout une recherche sélective pour trouver la perle rare sachant cuisiner la pasta ‘ncasciata tendre et malicieuse, la pâte au noir de seiche et les rougets de roche frits ou une garniture de merlus et daurades Et il trouvât ! Surtout le Chef ...

Très remonté contre des collègues policiers de Gênes qui emploient qui méthodes de maffieux à l'encontre de manifestants Montalbano veut démissionner. l'e contexte de l'époque 2005 , manifestations et violences policières , clandestins africains débarquant sur les plages de Sicile, qui n'est pas sans rappeler les évènements très actuels assombri considérablement l'humeur de Montalbano sans parler de Livia (et Catarella dans une moindre mesure encore que le « minot » aura un véritable trait de génie ) coincée à Gêne qui n'y met pas beaucoup du sien au tiliphone.

Une bouée et un catafero* en décomposition bien avancée Un Montalbano qui le remorque jusqu'à la plage grâce à son slip de bain ce qui bien évidemment laisse ses « testicoli » à nu et lui vaudra la désapprobation d'une vieille

Une Sicile pas sous son meilleur jour « venteuse et dégueulasse» « soleil blême » sales nuages rapides et gris sombres » Parfois le temps n'apporte pas de contribution heureuse au moral comme notre joli mois de mai

Un Montalbano d'humeur atrabilaire c'est-à-dire noire comme de l'encre de seiche de la pasta menant une enquête pirsonnelle en mémoire d'un gamin noir écrasé volontairement par une voiture.

Des migrants qui lorsqu'ils échappent à la noyade font l'objet d'affreux trafics traite des noirs et trafic d'organe surtout les enfants. Montalbano en a le coeur retourné

Dans cette enquête Montalbano mettra à contribution son olfaction très développée Tout d'abord évidemment pour ces côtelettes de porc ‘mbriachi noyées dans du vin sous une couche de tomates et des ditalini avec ricotta râpé mais pas que … Il humera platoniquement l'odeur d'abricot d'Ingrid allongée sur son lit, mais aussi plus prosaïquement aura a supporter l'odeur de putréfaction d'un catafero * Il y a des senteurs siciliennes plus agréables que d'autres

Beba est enceinte et Mimi a des poches sous les yeux, victime sans doute d'une couvade, Catarella continue d'ouvrir les porte à la « terminator » ce qui cause quelques dommages dans les plâtres du commissariat, Toretta a décider d'achalander la police sicilienne et Fazio sert d' « angelo custode **» à « l' angelo innuccento »*** c'est-à-dire Montalbano

Tout est pour le mieux à Vigata



*:cadavre
**ange gardien
***ange innocent
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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
- Donne-moi une cigarette, dit Montalbano.
- Je ne fume plus.
- Le commissaire le fixa, abasourdi.
- C’est le médecin qui te l’a interdit ?
- Non. C’est moi qui l’ai décidé.
- J’ai compris. T’es passé à la coke ?
- Mais qu’est-ce que tu racontes comme conneries ?
- Une connerie, pas tant que ça. Aujourd’hui, on fait des lois très sévères et presque persécutrices contre les fumeurs, en imitant là-dessus aussi les Américains, alors qu’envers les cocaïnomanes, il y a davantage de tolérance ; de toute façon, ils en prennent tous, secrétaires d’État, hommes politiques, managers… Le fait est que si tu fumes une cigarette, celui qui est à côté de toi peut t’accuser d’être en train de l’empoisonner avec le le tabagisme passif, alors qu’il n’existe pas de cocaïne passive . Combien de lignes tu te sniffes par jour, Mimì ?
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…. durant la guerre, les nazis avaient entassé les hommes du pays dans l’église, fermé le portail et commencé à jeter des grenades d’en haut. Alors les ‘pirsonnes’, sous le coup du désespoir, avaient forcé la porte à se rouvrir en sens contraire et beaucoup avaient réussi à s’échapper.
Voila : ces gens qui arrivaient de toutes les parties les plus pauvres et dévastées du monde avaient en eux assez de force, assez de désespoir, pour faire tourner les gonds de l’histoire en sens contraire. Et tant pis pour Cozzi, Pini, Falpalà et consorts. Lesquels étaient cause et effet d’un monde fait de terroristes qui tuaient d’un seul coup trois mille Américains, d’Américains qui considéraient des centaines et des centaines de morts civils comme des « effets collatéraux » de leurs bombardements, d’automobilistes qui écrabouillaient des pirsonnes* et ne s’arrêtaient pas pour les secourir, de mères qui tuaient leurs enfants au berceau sans raison, d’enfants qui tuaient mères, pères, frères et sœurs pour de l’argent, de faux bilans comptables que les nouvelles règles ne considéraient plus comme faux, de gens qui auraient dû depuis des années se trouver en prison et qui, non contents d’être libres, faisaient et dictaient les lois.
64 - * dans le texte
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Une bordille de dégueulasserie de nuit toute gangassée, et que tu vires et que tu tournes, que tu t'endors et tu t'aréveilles, que tu te lèves et tu te couches. Et pas à cause d'une bâffrée de poulpes au sel ou de sardines à la becfigue qu'il se serait faite le soir d'avant, parce qu'au moins il y aurait eu une raison à cette insomnie haletante, non monsieur, en fait, même pas cette satisfaction il pouvait se prendre, le soir d'avant, il avait eu l'estomac tellement serré qu'il y serait même pas entré un brin d'herbe.
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Il était encore trop tôt pour se replier à Marinella, mais il préféra quand même y aller sans passer d'abord par le bureau. La véritable rage qui écumait en lui faisait bouillir son sang et lui avait sûrement procuré quelques dégrés de fièvre. Mieux valait qu'il trouve moyen de l'exprimer seul, cette rage, sans la faire retomber sur ses hommes du commissariat en saississant le premier prétexte. La première victime fut un vase de fleurs que quelqu'un lui avait offert et qui ui avait été tout de suite 'ntipathique. Brandi vers le ciel à deux mains, le vase fut balancé à terre avec satisfaction et l'accompagnement d'un vigoureux juron. Avec ce grand choc, ébahi, Montalbano dut constater que la vase n'avait pas même été légèrement fêlé.

Est-ce possible ? Il se baissa, le prit, le souleva, le relança de toute ses forces. Rin. Et pas seulement : un carreau du sol s'était fendu. Est-ce qu'il allait se démolir la maison pour détruire ce maudit vase ? Il alla à la voiture, ouvrit la boîte à gants, en retira le pistolet , revint dedans la maison, sortit sur la véranda après avoir pris le vase, marcha sur la plage, arriva au bord de la mer, posa la vase dans le sable, recula d'un dizaine de pas, ôta la sûreté, visa et tira et manqua !
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Figurez-vous si en Sicile, dans une inscription insultante, il pouvait venir à manquer le mot "cornard" ! Ce terme,c'est l'Appellation d'Origine Contrôlée, un mode d'expression typique de la fameuse sicilianité. Le commissaire s'était à peine assis qu'entrait Mimi Augello. Il était tout tranquille, la visage détendu et serein.
-Quoi de neuf ? demanda-t-il
-Tu sais ce qu'on a écrit sur le mur cette nuit ?
-Oui Fazio m'a la raconté.
-Et ça te paraît pas du neuf, ça ?
Mimi le regarde, ahuri.
-Tu alèjes ou tu es sérieux ?
-Je suis sérieux.
-Beh, réponds moi la main sur le coeur. Tu penses que Livia te mets les cornes ?
Au tour de Montalbano de lancer un regard étonné.
-Donc, t'es pas cornard. Et moi non plus, je pense pas l'être du fait de Beba. Passons à un autre mot, salaud. A moi, deux ou trois nanas me l'ont dit que je suis un salaud. A toi, je crois que jamais personne te l'a dit, et donc, t'es pas concerné par ce mot. Assassin, n'en parlons pas. Et alors ?
-Mais comme t'es spirituel, Mimi ,avec ta logique de mots croisés !
-Excuse, Salvo mais quoi, c'est la première fois, peut-être qu'on nous traite de bâtards, de fils de putes et d'assassins.
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Certains personnages ont la vie dure, traversant les années comme si auteurs et lecteurs ne pouvaient pas les quitter. Harry bosch, le fameux détective de L.A., est de ceux-là, créé en 1992 par Michael Connelly. Deux ans plus tard, Andrea Camilleri donnait naissance à son fameux commissaire sicilien Montalbano. Que deviennent-ils ? Leurs nouvelles aventures, qui viennent de paraître, valent-elles encore le coup ? Quant à Don Winslow, l'auteur de la fameuse trilogie La griffe du chien, il publie un recueil de six novellas dont deux remettent en scène les héros de ses plus anciens romans. Alors ? On a lu, on vous dit tout.
Incendie nocturne de Michael Connelly, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Robert Pépin, éd. Calmann-Lévy. Le manège des erreurs d'Andrea Camilleri, traduit de l'italien (Sicile) par Serge Quadruppani, éd. Fleuve noir. Le prix de la vengeance de Don Winslow, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Isabelle Maillet, éd. Harper Collins. Vous avez aimé cette vidéo ? Abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/¤££¤36Abonnez-vous20¤££¤4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1
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Andrea Camilleri est né en Sicile en 1925. Il s'est mis au polar sur le tard, avec un très grand succès. C'était en :

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