Citations de Andrea H. Japp (1110)
Une chose rare est une chose chère, un âne borgne est une chose rare, donc un âne borgne est une chose chère.
la logique est l’art de conduire sa raison dans la connaissance des choses, tant pour s’instruire que pour instruire les autres.
Les meurtres en série sont le plus généralement très ritualisés. Les rites, ce sont à la fois la signature, mais surtout, l’explication, la revanche, le remboursement du serial killer. Ils varient peu, puisque ces criminels cherchent toujours la même chose. Ils tuent, croient avoir trouvé l’objet de leur quête sanguinaire et puis, très vite, ils sont déçus, alors ils recommencent, encore et toujours.
Un homme aimant et aimé est un homme fort. Un homme qui aime dans le vide est une proie facile. Du reste, « homme » est bien restrictif, il s’agit d’une composante générale de l’espèce humaine.
Les proies nourrissent les prédateurs… et l’Homme est l’ultime prédateur.
Les femmes ont ce rare instinct, sans doute parce que leur peur est toujours présente, à fleur de veines. Pourtant, on les rassure si facilement en les trompant. C’est assez réjouissant de songer qu’elles repoussent leur instinct parce qu’elles préfèrent les rêves et l’amour.
On ne trouve que ce que l’on cherche et l’on ne chercherait pas si l’on avait trouvé.
L’Homme trouve puis crée des outils qui l’aident à faire. Certains grands singes aussi, de belles pierres aiguës pour casser des noix, par exemple. Mais l’Homme est le seul qui les emporte pour les réutiliser lorsqu’ils ont fait la preuve de leur fonctionnalité
Les animaux connaissent la férocité, les hommes ont inventé le sadisme et la fascination pour son esthétisme mortifère et sanglant.
On n’a peur de l’inéluctable que tant qu’on ne l’admet pas.
L’arme des larmes, une des plus belles inventions féminines.
C’est la proie qui dicte les règles de la chasse. Il suffit qu’elle ne se montre pas, qu’elle soit plus futée que le prédateur.
Il y a dans la beauté physique une sorte d’injustice parfaite, une exception qui se passe d’un consentement.
Il n’existe rien de plus lassant qu’un corps.
Les mots sont des bonbons.Ils se goûtent ,se dégustent , se tournent et se retournent sous votre langue.
Il ouvrit la fenêtre et se pencha . Combien ? Une vingtaine de mètres ? une ou deux secondes ? Bien moins longue des mois s'additionnant à des années .Quand à la trouille, du moins adopterait-elle la fulgurante des choix définitifs.
La terreur envahit la jeune fille ,nul ne lui porterait secours.
Le silence énerve et déséquilibre. On a alors tendance à le vouloir meubler de mots, quitte à trop parler.
Je reconnais bien là un franciscain, votre art de la parole qui apaise, des mots qui cicatrisent. Votre connaissance de l’âme humaine dans tous ses émois et ses égarements.
il n’était pire eau que celle qui dormait.