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Critiques de Anne Perry (1968)
Un Noël à Jérusalem

Ma première lecture de l'année : un enchantement !



Habitué depuis longtemps aux livres d'Anne Perry, avec les enquêtes de Charlotte et Thomas Pitt, et plus récemment à ceux de Noël, j'engageai ma lecture avec confiance et certitude d'un bon moment.

Les précédents en matière de textes de Noël étaient plutôt basés sur des enquêtes autour de ses personnages emblématiques et Lady Vespasia Cumming-Gould en avait déjà été une des actrices au cours d'un long périple à travers l'Angleterre.

Nous la retrouvons cette fois-ci avec son mari Victor Narraway au proche-Orient pour un voyage qu'il lui a offert… Jaffa, Bethléem, Jérusalem, Nazareth, autant de noms de ville qui évoquent la vie de Jésus, et plus particulièrement sa naissance. Le couple fait la connaissance lors d'un dîner, d'un certain Balthazar avec qui ils partagent une riche conversation, les trois étant à la fois cultivés et ouverts d'esprit. Mais la mort rôde, même en cette période plutôt encline à la contemplation. Très vite le corps de Balthazar est retrouvé par Victor et Vespasia, le vieil homme a été égorgé et sa chambre mise à sac. Pourtant rien de précieux ne semble avoir été volé. le temps de prévenir les autorités, Victor va cependant trouver dans la main du mort un morceau de parchemin qu'il avait évoqué comme devant être porté dès que possible à la Maison du Pain, dans la Via Dolorosa à Jérusalem. Liés par un pacte moral avec Balthazar, ils vont se mettre en route au plus vite afin d'exaucer le souhait du mort avant le jour de Noël…





Il ne s'agit pas cette fois d'une enquête policière comme les autres récits. Plutôt d'une quête de vérité et d'un voyage initiatique avec comme point culminant la foi et ce qu'elle engendre, qu'on la ressente ou pas. Et les caractères différents de Victor et Vespasia, leurs vécus déjà importants - ils ne sont plus très jeunes - leur donnent du recul face à leurs certitudes qui vont être mises à l'épreuve. Les longues méditations auxquelles ils s'abandonnent, surtout dans les pensées de Lady Vespasia vis-à-vis de l'homme qu'elle aime, sont autant d'appels au lecteur invité lui-aussi à se pencher sur ses convictions. C'est à travers ces réflexions que le lecteur va partager le voyage ou les voyages des héros. Car au-delà du simple voyage géographique qu'ils vont effectuer (non sans difficultés), l'autre voyage intérieur est beaucoup plus intéressant, d'autant que l'âge venant, Anne Perry, à 80 ans passés, a du faire ces voyages introspectifs qui se ressentent dans son écriture. Qu'on ait la foi ou pas, qu'on soit jeune ou moins jeune, peu importe, encore qu'avec un vécu plus important on soit plus sensible à ces invitations, on ne peut pas rester insensible au texte souvent magnifique de ce « Noël à Jérusalem ».

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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 27 :..

C'est toujours avec plaisir que je retrouve Thomas Pitt et j'avoue tout à fait ne pas être vraiment objective sur ces romans. Je passe toujours un bon moment bien que certains soient de qualité variable. Je me suis régalée avec ce roman dans lequel on découvre une nouvelle facette de Thomas Pitt. Il hésite, on se demande toujours s'il sera à la hauteur de la tâche et il se révèle perspicace et courageux. Il ne traite plus aujourd'hui de criminels "lambas" mais s'occupe de politique, ce qui lui impose des choix cornéliens et des réactions rapides et efficaces. J'ai beaucoup aimé le dénouement de ce roman que je n'ai pas vu venir du tout, avec le Prince Habsbourg, qui est tout à fait sympathique et surprenant! Thomas a réussi, avec efficacité pour ce roman particulier, à me surprendre et à me tenir en haleine. Toutefois, le personnage de Charlotte manque je trouve même si cela est très cohérent avec l'évolution de l'intrigue. Je ne vous spoilerai pas en vous disant qu'on la retrouvera davantage dans les romans à venir...
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 32 :..

Pour ma première lecture de l'auteur, je n'ai pas trop réussi à entrer dans l'histoire que j'ai trouvée un peu longue et compliquée. Je ne pouvais m'empêcher de faire le parallèle avec les ouvrages d'Ann Granger qui ressemblent à celui-ci mais avec un truc en plus : une forme de flamboyance narrative que je n'ai pas retrouvée chez Anne Perry.
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Des âmes noires

Émule de Florence Nigthtingale qu'elle a connue sur les champs de bataille de Crimée, Hester Latterly pratique son métier d'infirmière avec passion et, aussi, avec un certain goût pour l'aventure. Quand on lui propose d'accompagner d'Édimbourg à Londres une vieille dame riche pour veiller sur sa santé, non seulement elle y voit un travail bien rémunéré, mais encore la possibilité de découvrir la capitale écossaise et de voyager en train. Mais Hester découvre sa patiente morte au petit matin, avant l'arrivée à Londres. L'enquête de la police démontre qu'elle a absorbé un flacon de potion supplémentaire entraînant sa mort par arrêt cardiaque. La culpabilité de l'infirmière ne fait plus aucun doute quand un bijou de prix est retrouvé en sa possession. Elle est conduite en prison en attendant son procès qui aura lieu dans la capitale écossaise. Son ami Oliver Rathbone comprend vite qu'elle risque la pendaison pour le crime dont on l'accuse et, s'il se charge de mettre en place sa défense, il a besoin d'un enquêteur sur place : ce sera l'ex-policier, William Monk, devenu détective privé.

La famille de Mary Lafferty, la victime, appartient à la grande bourgeoisie d'Édimbourg. Elle est connue pour la solidité de sa fortune et la respectabilité de ses membres. Cependant, malgré la façade bien lisse qu'elle affiche, les tensions entre frères et sœurs, beaux-frères et belles-sœurs sont parfois vives. William Monk qui s'est introduit chez les Lafferty sous couvert de désamorcer toute mauvaise surprise pour l'accusation, comprend vite que chacun à tout intérêt à se taire pour préserver la tranquillité apparente. Le nœud de l'affaire réside-t-il dans des secrets de famille ou dans les dessous de l'entreprise éditoriale qui a fait la réussite des Lafferty ?

Anne Perry connaît bien les méandres de l'âme humaine pour nous en peindre les errements. Je n'ai pas été toujours séduite par l'intrigue elle-même que je trouve un peu tirée par les cheveux. Par contre, j'ai trouvé très émouvante la description de l'état psychologique de Hester en prison. Nous suivons toutes les étapes de son effondrement moral et physique, je ne peux m'empêcher de penser qu'Anne Perry sait mieux que quiconque les effets de cette terrible épreuve. J'ai apprécié également le peinture en demi-teintes de la condition féminine à l'époque victorienne. Le talent d'Anne Perry réside dans le relief qu'elle donne à ses personnages et la description des rouages d'une société très hiérarchisée et patriarcale.
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Un étranger dans le miroir

Lecteur depuis quelques années de la série des Thomas et Charlotte Pitt, je me suis lancé dans l'achat de ce premier volume de la série Monk.



Dans la série des Pitt, j'avais franchement préféré les volumes décrivant les enquêtes sur les crimes domestiques plus que ceux liés à l'espionnage après que Pitt soit devenu le chef de la special Branch. Ces derniers ont, je trouve perdu en saveur.



J'ai donc été heureux de retrouver dans cette enquête de Monk un retour aux sources. Les personnalités décrites poeuvent se rapprocher de celles que l'pon rencontre dans l'autre série : la noble âgée avec son franc parler, la jeune issue elle aussi de la petite noblesse avec le même frand parler et qui ne mâche pas ses mots... On espère que par la suite on ne se retrouvera pas avec les mêmes personnalités d'une série à l'autre.



Le personnage de Monk n'est pas inintéressant. Il n'éveille pas forcément la sympathie dans ce premier opus mais il reste encore pas mal de choses à découvrir sur lui.



L'intridue de cette enquête est particulièrement bien construite et exploite avec beaucoup d'habileté le contexte historique de la guerre de Crimée.

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Un Noël à New York

Comme cela fait plaisir de retrouver l’univers d’Anne Perry, avec un de ses confortables petits romans de Noël, qui met chaque fois en scène un personnage secondaire de sa série principale. Une sorte de spin-off de la série Charlotte et Thomas Pitt. Comme j’ai juste un peu de retard dans cette série, je ne suis pas censée être au courant que Pitt dirige la Special Branch et que sa fille a déjà vingt-trois ans, mais ça m’a fait plaisir de voyager jusqu’à New York en sa compagnie.



Jemina chaperonne une amie dont le père, trop malade, ne peut l’accompagner et que le demoiselle Pitt croit orpheline de mère. Mais en fait, non, et non seulement Jemina sera entraînée, non sans danger, dans la mystérieuse recherche de la dame mais elle devra aussi dénouer les fils de la vérité et du mensonge, ne sachant plus trop à qui faire confiance dans cette famille huppée de New York. La jeune femme devra faire appel au solide bon sens et à la finesse d’analyse hérités de ses parents, tout en faisant preuve de sang-froid et d’ouverture d’esprit envers et contre tout (les chiens ne font pas des chats, n’est-ce pas…)



Certe, un « petit » Anne Perry vous laisse un peu sur votre faim, certes j’avais bien deviné le piège dans lequel « on » avait attiré Jemina mais je n’avais pas deviné du tout le mobile. Et en cette saison un peu frileuse, où les copies à corriger s’empilent comme les flocons de neige à Central Park, un petit Anne Perry à New York vaut mieux qu’un pavé indigeste… et puis la couverture à rabats illustrés eux aussi est si jolie… Laissez-vous tenter.
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Un étranger dans le miroir

J'ai énormément aimé ce livre.

J'ai été surprise par la début car je savais que c'était le premier tome d'une série et commencer par rendre son héros amnésique, c'est audacieux pour nous le présenter. Du coup, on découvre des choses sur Monk en même temps que lui.

L'enjeu de ce roman n'est pas tant l'enquête policière (néanmoins rondement menée) que l'enquête que le héros fait sur lui-même.

Les personnages sont très bien croqués, l'intrigue très bien écrite rendant le roman addictif
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Le fantôme de Baker Street

C’est drôle comme les « produits dérivés » de Sherlock Holmes sont limite plus intéressants et attirants que l’original. Sans doute est-ce dû au fait que ce personnage a tellement séduit ses lecteurs à son époque que les gens l’ont limite pris pour un véritable être de chair et d’os, un héros qui correspondait sans doute vraiment à son époque, à tel point que, quand Conan Doyle a décidé de le faire mourir aux chutes de Reichenbach, des milliers de fans ont protesté dans le monde entier et l’auteur a été obligé de le « ressusciter » dans une aventure précédant sa mort, Le Chien des Baskerville.



Fabrice Bourland est sans conteste un admirateur de Sherlock Holmes, mais aussi de la littérature victorienne, du gothique anglais déployé notamment par Sheridan Le Fanu, Mary Shelley et autres Bram Stoker. Il connaît très bien cette période de l’histoire londonienne et anglaise de la fin du 19e siècle, marquée par Jack l’Eventreur ; il s’est aussi sérieusement documenté sur toute la carrière de Sir Conan Doyle et sur son goût prononcé pour le spiritisme. Et sans doute croit-il dur comme fer à l’existence réelle de Sherlock puisque, dans la première aventure, en 1932, de son propre couple de détectives, James Trelawney et Andrew Singleton, la veuve de Conan Doyle fait appel à eux parce qu’un esprit malfaisant perturbe les occupants du 221b Baker Street et que ce « chambard » semble associé à une vague de meurtres qui touchent Londres, faisant à nouveau penser aux crimes de l’Eventreur. Malgré leurs réticences, nos deux compères s’adjoignent les services d’un médecin spirite et réussissent à entrer en communication avec le fantôme de Sherlock Holmes : c’est bien lui qui se manifeste dans son ancien appartement et qui, ce faisant, souhaite rester le plus vivant possible dans la mémoire de ses admirateurs (indécrottable égocentrisme de ce bon vieux Sherlock). Malheureusement, en se montrant ainsi, il a réveillé d’autres esprits, bien moins honnêtes que lui. Les vivants et les fantômes vont devoir unir toutes leurs forces pour éviter un carnage.



Evidemment, on peut rester de marbre devant une aventure qui fait ainsi la part belle au spiritisme et qui affirme même que des personnages de fiction peuvent revenir du royaume des morts pour agir dans le monde des vivants. Mais il faut avouer que l’auteur prend un malin plaisir à mettre en scène tous ces héros de la littérature anglaise, personnellement j’ai appris plein de choses grâce aux recherches et aux connaissances du narrateur Andrew Singleton, et puis la description des séances de spiritisme vaut son pesant de cacahuètes, à la fois très sérieuse et légèrement ironique, jugez-en plutôt : « …le Dr Hamilton avait réussi à photographier le visage de l’écrivain britannique, souriant et serein, dans une coulée d’ectoplasme s’échappant du nez du médium Mary Marshall. » (p. 238)



En fait, dans son style et ses thèmes, Fabrice Bourland rend un fervent hommage à ses héros et à une époque. Quatre autres aventures de Singleton et Trelawney sont parues, ancrées dans les années 1930 à Londres et dans des références plus anciennes de la culture anglaise, il n’est pas interdit de penser que je m’y intéresserai sans doute plus tard…
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 31 :..

J'ai bien aimé ce nouveau tome des aventures de Pitt et Charlotte même si je pense qu'on arrive à une sorte de fin pour ce duo , il faudrait un nouveau souffle pour continuer à captiver le lecteur. Ce qui me plait toujours autant c'est bien sûr la description de l'Angleterre victorienne et des moeurs de cette période. Il est question d'un attentat qui doit être déjoué à Londres et de corruption au sein de la police.



Je suis résolument acquise à la cause d'Anne Perry, les aventures de Pitt sont palpitantes, les personnages très bien travaillés et on en découvre chaque fois un peu plus sur les moeurs de l'époque. Un dénouement qui vaut son pesant d'or tant il est surprenant. Les thèmes abordés comme l'anarchisme et la corruption donnent du corps à l'histoire. Vivement la suite.



VERDICT



Pour tout les fans des aventures de Pitt c'est encore une aventure palpitante et vous serez conquis. Pour qui aime les polars et l'Angleterre victorienne c'est le livre à lire pour se détendre.
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Le mystère de High Street

"Mystère autour d’un parchemin" aurait pu aussi être titrée cette nouvelle de Anne Perry.



Monty (mais pas Python) travaille dans une librairie spécialisée dans les livres anciens et en l’absence de son boss, le voilà qui tombe sur un vieux parchemin semblant dater de Mathusalem.



Le mystère vient de ce morceau de papier, ancien (mais que l’on peut déplier facilement pour poser sur l’écran de la photocopieuse), vraisemblablement écrit en Araméen et qui ne veut pas se laisser copier, le bougre !



Oui, beaucoup de mystères dans cette courte nouvelle, mais peu de réponse pour l’amateur d’énigme policière qu’est le lecteur. En fait, la vérité est, comme le disait si bien Mulder "ailleurs" !



Quelle énigme donc pour les amateurs que nous sommes, que celle des croyances religieuses, de ce qui se serait passé, ou pas, lors de la crucifixion (et l’après), sur les traitrises, ou pas… M’est avis que nous résoudrons jamais cette énigme de notre vivant et qu’elle continuera pour des siècles et des siècles, amen.



Le problème des nouvelles, c’est que c’est toujours trop court et qu’à la fin, elles ont toutes un goût de trop peu, nous laissant sur notre faim, notre soif, avec l’impression qu’on nous a agité une belle pièce sous nos yeux avant de nous la soustraire de manière délibérée et sadique.



En tout cas, j’ai remarqué qu’elle avait la même idée que moi (idée à ne pas balancer en classe, au cours de religion, sous peine de se faire buser en juin) au sujet du mal nommé Judas le traître.



Une chouette petite nouvelle qui se lit d’une traite, avec quelques petites fautes, plus réussi à mon sens que celle de David Bell « La cavale de l’étranger ».



Mais le côté "fantastique" ou "mystique" m’a laissé un goût de trop peu…


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Mariage impossible

Ce tome là m’a fait pleurer, m’a ému, m’a énervé contre l’injustice. Il montre l’absurdité de certaine loi de cette époque. Comme celle là, pour laquelle Killian Melville va finir au tribunal : violation de promesse. En gros si t’as fait le souhait de te marier avec une personne, tu peux pas revenir en arrière. Et pourquoi pas franchement? C’est stupide, vraiment. D’autant plus que Killian soutient tout du long qu’il n’a jamais fait de demande de mariage, que c’était une méprise. J’ai eu beaucoup d’empathie pour Killian, c’était une personne vraiment passionnée par ce qu’il faisait. C’était tellement injuste de le voir au tribunal, ça me faisait tellement de peine, que j’avais envie de hurler.

Ce tome là je l’ai trouvé très féministe (en fait ils le sont tous, mais celui-là encore plus), ils montrent vraiment l’injustice. Les hommes se croient tellement supérieurs parfois qu’ils écrasent les femmes, les empêchent de vivre leur vie etc. On le voit notamment du côté d’Hester, qui s’occupe d’un soldat qui est revenu de la guerre défiguré et dont le frère est un enquiquineur finit. Qui veut gouverner la vie du soldat et surtout celle de la femme du soldat. Genre c’est une petite chose fragile, faut surtout pas lui imposer la vision de la guerre, elle pourrait pas le supporter, ça la rendrait folle. Purée de bois, ce que c’est énervant ce genre de raisonnement stupide.

Bien sûr Hester ne laisse pas faire, et va aider la femme et le soldat. Quitte à se battre contre le frère.

On a également droit à une deuxième enquête, Monk part à la recherche de deux filles qui ont disparu il y a une vingtaine d’année, à la demande de la femme de chambre avec laquelle Hester s’est prise d’amitié.

Oliver est également présent dans cette histoire et plus d’une fois j’ai eu envie de le prendre dans mes bras, il avait des très bons propos, je l’ai beaucoup aimé.



C’était donc un tome assez triste, que j’ai trouvé plutôt injuste, mais que j’ai dévoré. C’était vraiment bien. Par contre cette fois-ci j’avais quasiment tout compris, découvert très vite la raison du pourquoi. Une seule chose m’était restée floue, mais sinon tout le reste je l’avais compris. Cependant ça ne m’a pas dérangé, ça peut être gratifiant d’avoir compris certaines choses avant tout le monde éhé !

Je trouve juste que la fin est trop rapide, j’aurais aimé savoir comment tout allait se terminer… Mais bon tant pis. J’ai remarqué que Anne Perry avait tendance à faire des fins très rapides parfois, comme celle-ci.



Encore une fois dans ce tome là, j’ai adoré adoré adoré la relation de Monk/Hester, franchement chaque fois cette histoire me rend toute excitée et émue. Bref c’était super.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 2 : ..

En ce moment je suis en train de lire un ouvrage titanesque mais merveilleux que je vous présenterai bientôt. En attendant, contentons-nous de cette modeste enquête policière où interviendront de nouveau Charlotte Pitt et son mari Thomas.

C'est un récit classique, sans grande surprise et peu palpitant. L'enquête piétine car il est difficile pour un simple policier de poser des questions à ces gens de la haute société, qui considèrent que les gens en dehors de leur sphère ne sont que des moins-que-rien. Sans l'aide de sa femme Charlotte et de sa belle-soeur Emily, cette investigation n'aurait pas pu aboutir. de ce fait, cette histoire souffre de nombreuses longueurs et les 300 premières pages ne sont qu'un long étalage de potins et de vies mondaines des familles. Derrière les maisons cossues se cachent aussi des secrets, et pas des moindres! Mais il faut à tout prix sauvegarder les apparences, maintenir sa dignité et si la police commence à mettre son nez là où cela ne le regarde pas, il faut vite l'éloigner.

Dans cette enquête, je n'ai pas eu la sensation d'avoir « participé », comme j'en ai l'habitude avec Agatha Christie : il y avait trop de personnages, pas assez de mobiles convaincants et des fausses pistes grosses comme un oeuf d'autruche. le dénouement, à quelques pages de la fin, ne m'a pas vraiment convaincu.

On retrouve dans ce livre l'atmosphère de l'époque victorienne, avec son étiquette rigide, ses conventions et normes sociales, ses différences de classes sociales. C'est un portrait parfois critique, bien documenté, mais qui n'égale pas la plume de Jane Austen.

Le style d'écriture reste simple, mais étouffée par trop de longueurs. C'est une lecture-détente, le type de livre pour un après-midi pluvieux de dimanche !
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Un étranger dans le miroir

Un anti héros passionnant





Vous feriez quoi, vous, si en retrouvant peu à peu la mémoire, vous vous rendiez compte que vous étiez un connard/une connasse et que personne ne vous aimait vraiment ?





En parallèle de son enquête professionnelle, Monk enquête sur sa propre histoire, sa propre personnalité. Il va chez sa sœur qu’il n’a pas vu une fois en 8 ans, cherche à connaître l’identité de la femme de l’église, part à la recherche de vieux dossiers et se rendra finalement compte que tout est lié…. mais comment ? Pour le savoir, il faudra lire le roman !





Vous l’aurez compris, Monk n’est pas forcément un personnage sympathique… Doté d’yeux gris perçants, brun, grand, toujours bien habillé, il vient du peuple mais semble visiblement soucieux de son image et souhaite se hisser au coeur de la haut société. Bref, notre Monk voudrait que les aristocrates le prennent au sérieux, mais c’est pas gagné !





Avoir perdu la mémoire rend Monk plus fragile et donc, plus attachant. Si on découvre que sa personnalité n’a rien d’enthousiasmant, on se demande si cette perte de mémoire ne va pas lui offrir une seconde chance dans la vie.



Une enquête super bien ficelée





J’aime bien lire les Charlotte et Thomas Pitt mais je leur trouve toujours un petit bémol, par ci par là. Je leur resterai forcément très attachée mais… ce premier volume de la saga Monk m’a semblé franchement plus intéressant, mieux écrit, passionnant de bout en bout et moins cliché.





Je ne vous parlerai pas de l’intrigue pour garder le secret mais sachez qu’elle est vraiment bien ficelée et ce, jusqu’aux dernières pages (même si j’avais deviné une chose ou deux). Monk rencontrera notamment Hester Latterly, 30 ans, célibataire, devenue infirmière durant la guerre de Crimée et qui n’a visiblement pas sa langue dans sa poche. Un personnage féminin haut en couleurs donc, original et fonceur. J’adore ! J’adore aussi sa rencontre explosive avec Monk et je sais d’avance qu’on la reverra dans les volumes suivants.



En conclusion





Encore un excellent polar victorien de la part de notre chère Anne Perry. Si j’ai eu un peu de peine à rentrer dans l’histoire au début, je suis convaincue à 100% par ce premier volume et rêve d’en dévorer d’autres !!!
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Le Couloir des ténèbres

Avec Anne Perry on n'est jamais déçu et l'on se retrouver en pays de connaissance ! J'ai bien aimé ce dernier opus des aventures de William MONK et de l'attachante Hester qui se lit d'une traite; on a l'impression de retrouver de vieux amis au fils des aventures de ce couple qui s'entoure de personnages récurrents qui même s'ils sont idéalisés restent sympathiques ; cependant la trame des romans est bien répétitive ; toujours une infraction commise puis le procès subséquent avec une analyse juridique qui me parait bien contestable , même si on se replace dans le contexte de l'angleterre victorienne !

Sympathique lecture de rentrée qui ne prend vraiment pas la tête mais sans plus.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 20 :..

Cette enquête n'est pas facile à chroniquer, tellement elle est foisonnante, tellement elle crée un réseau avec d'autres oeuvres. Half Moon street est véritablement un roman sous influence !

L'influence première est Hamlet, et pas seulement la pièce de Shakespeare, le mythe tout entier comme le prouve la manière dont le meurtrier a mis en scène le cadavre comme dans le tableau de Millais. Pourquoi Ophélie ? Tout vous révéler gâcherez le plaisir de lire. Sachez seulement qu'une troupe joue Hamlet, et que les acteurs qui jouent Gertrude et Hamlet sont réellement mère et fils dans la vie.

Mais cette troupe ne se contente pas de jouer des classiques, elle interprête aussi une pièce d'Oscar Wilde qui choque dès sa première représentation et est retirée de l'affiche. Son tort ? Montrer une femme qui exprime ses sentiments, ses craintes, ses tourments, bref, qui révèle en public ce que l'on ne confiait qu'à ses intimes, ou même que l'on ne confiait pas du tout. Le débat sur la censure sous-tend le roman tout entier, les questions qui sont soulevées sont toujours d'actualité. Comment protéger ses enfants ? De qui ou de quoi doit-on les protéger ? A Half Moon Street, les devantures des échopes ne proposent pas de contrôle parental.

On pourrait avoir l'impression de s'éloigner de l'enquête. Il n'en est rien. Il est vrai cependant qu'il est étonnant de lire une enquête de Thomas Pitt où la seule présence avérée de Charlotte est les lettres qu'elle lui envoie de France. La vision qu'elle y donne de notre pays m'a fait penser aux romans de Claude Izner. S'il faut chercher un personnage féminin d'importance, ce n'est pas Cecily, brillante actrice luttant contre la censure, mais Caroline Fielding, mère de Charlotte et Emily. Celle-ci voit apparaître dans sa vie le demi-frère de son défunt mari, venu tout droit d'Amérique, et ce nouveau personnage bouleverse l'équilibre de Mariah Ellison, sa belle-mère. En effet, non seulement Samuel est le fils de la première madame Ellison, dont toute la famille ignorait l'existence mais Samuel est le portrait de son défunt frère. De plus, la première madame Ellison n'est pas morte, elle s'est enfui aux Etats-Unis alors qu'elle était enceinte. Je vous laisse imaginer les possibilités romanesques offertes par ses personnages hors normes pour la société victorienne. Je peux vous dire aussi qu'Anne Perry a su exploiter ses personnages d'une manière absolument inattendu.

Depuis Ashworth Hall, les enquêtes de Thomas Pitt avaient pris une tournure politique. Ici, nous nous retrouvons dans la sphère privée, et c'est vraiment dans les mobiles les plus intimes qui soient que le commissaire devra trouver le mobile du meurtre.

Encore un très bon cru.
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Funérailles en bleu

Il n’est peut être pas judicieux de commencer les aventures de William Monk par le douzième volet de cette série mais c’est le premier livre d’Anne Perry que j’avais acheté il y a déjà plusieurs années.



Je découvre donc l’univers de Monk dans un Londres humide au brouillard intense. Dans cet « épisode » une femme est retrouvée assassinée, Elissa Beck l’épouse du Docteur Kristian Beck, dans l’atelier d’un peintre ce qui est déjà assez surprenant sauf qu’à cela s’ajoute le corps d’une autre femme.

Le Docteur Beck est soupçonné d’avoir tué sa femme, l’enquête révèle en effet qu’Elissa avait accumulé des dettes au point de ruiner son mari. Monk et le commissaire Runcorn vont devoir faire équipe afin d’élucider le mystère entourant les Beck et de leur participation au soulèvement qui eu lieu à Vienne en 1848 contre les Habsbourg.



L’histoire entourant les évènements de Vienne est très intéressante, l’antisémitisme déjà bien marqué à cette époque et le sort de famille juive, les manifestations autrichiennes qui ont déclenchées des mouvements jusqu’en Italie, sont une toile de fond bien choisi pour une enquête troublante et riche en révélation sur le passé commun de Monk et Runcorn.

Il ne m’est dorénavant plus possible de passer outre cet enquêteur hors norme.
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Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 1 : ..

En pleine ère victorienne, nous faisons la connaissance de la famille Ellison : Edward le père, homme d'affaires, Caroline sa femme, maîtresse de maison, Sarah une de leur fille mariée à Dominic, Emily célibataire qui cherche à tout prix à se marier et Charlotte plus intéressée par les faits divers et rebelle à souhait. Un premier meurtre par strangulation arrive dans leur quartier chic de Cater Street. Charlotte fait la connaissance de l'inspecteur Pitt, et s'intéresse à l'enquête. Les meurtres se succèdent, ce sont des jeunes filles de bonnes familles ou des bonnes. Charlotte va découvrir un monde qu'elle ne connaissait pas. L'auteur a eu l'art de ne nous faire découvrir le coupable qu'à la fin du livre, ce qui est génial, parce qu'à un moment on peut penser qu'ils sont tous coupables.
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Un Noël à Kanpur

Je l'admets : j'ai eu du mal à situer Victor Narraway dans le cadre des romans les plus classiques d'Anne Perry, d'autant plus que l'auteur, pour sa traditionnelle enquête de Noël, nous emmène en Inde.

L'enquête est terminée au moment où l'action débute et tous ont une certitude : John Tallis est le coupable, non parce qu'il est accablé par les preuves, mais parce que lui seul a pu commettre ce crime. Il aura cependant un procès équitable, il est hors de question que l'on pense qu'il a été bâclé. La tâche de Victor Narraway est de lui assurer une véritable défense, de trouver, qui sait ? un mobile, une motivation, même si en temps de guerre, rien ne semble logique. Dire que Victor enquête est un peu trop en dire : il écoute les témoignages, interroge Tallis, cet infirmier hors-norme et surtout il réfléchit. Tout jeune encore, il n'a pas vécu les massacres qui ont définitivement uni les soldats en garnison à Kanpur.

L'intérêt de ce roman réside véritablement ici, dans cette Inde méconnue. Dans les romans d'Agatha Christie, l'on a croisé des officiers qui revenaient des Indes, avec leurs familles. L'héroïne de La petite princesse et celle du jardin secret de Frances Burnett ont grandi en Indes, mais le lecteur moyen ignore quelle était la vie quotidienne pour ces familles, et les dangers qu'ils encouraient. "Dangers" est d'ailleurs un mot très faible eu égard à ce qui nous est raconté. Qui a dit que les romans de Noël étaient forcément des lectures réconfortantes ?

Un Noël à Kanpur est un roman pour les fans d'Anne Perry, mais aussi pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur l'Inde au XIXe siècle.
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Une question de justice

J’ai retrouvé avec grand plaisir les personnages d’Anne Perry de cette série « Monk ».

Cette fois pas de meurtre mais l’épineuse question : comment rendre la justice.

Alors qu’habituellement nous suivons une enquête qui se termine par le procès avec un prévenu défendu par Oliver Rathbone, cette fois le procès prend place assez vite présidé par Sir Oliver devenu juge. L’accusé est coupable mais l’habileté de son avocat qui discrédite les témoins à charge et ennoblit les témoins à décharge va lui permettre de sortir libre du tribunal. Le juge s’interroge sur son rôle qui est de préserver l’exercice de la justice. Je n’en dirai pas plus pour ne pas déflorer le sujet.

J’ai aimé cet opus différent des autres. On retrouve toujours dans les relations entre les personnages ces questions morales : faut-il dire la vérité, faut-il préserver l’interlocuteur, …. qui me plaisent bien que j’ai du mal à croire que tout un chacun s’interroge ainsi.

Quelques personnages nouveaux qui certainement se mêleront de façon permanente à l’intrigue. Du coup la dernière page tournée, j’ai entamé le suivant qu’on avait eu la gentillesse de m’offrir en même temps.

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Du sang sur la Tamise

Mais où est passé le talent de Anne Perry ?



Parce que là, depuis 5 tomes, dans la série de Monk, c'est de pire en pire !



Après nous avoir fait tourner en bourrique jusqu'à l'écoeurement avec son réseau pédophile, cette fois-ci nous avons le droit au complot politiquo guerrier, dans le contexte de la construction du canal de Suez ...



A force de faire disparaitre des personnages intéressants, ou de les changer radicalement, et de les remplacer par des personnages fades -Scuff, Beata- ou qui pourrait être intéressants mais qu'elle exploite mal, à force de délayer pour faire ses 300 pages syndicales, à force de coller des complots partout, à force de tics d'écriture, Anne Perry a dépouillé sa série des Monk de toute sa substance.



Ami lecteur, si tu veux découvrir Anne Perry, lis les tous jusqu'à Meurtres souterrains. Parce que après, tu peux passer ton tour !
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