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Histoires de Noël (Anne Perry) tome 14 sur 19
EAN : 9782264072801
160 pages
10-18 (18/10/2018)
2.46/5   37 notes
Résumé :
Noël 1900.
Victor Narraway, le supérieur de Thomas Pitt, et sa nouvelle femme Vespasia font un voyage en train de Jaffa à Jérusalem. Bien qu’ils passent un agréable moment ensemble et fassent de nouvelles rencontres, Vespasia commence bientôt à soupçonner que quelqu’un les suit et les épie.
Bientôt, une de leurs nouvelles connaissances est retrouvée assassinée, le seul indice étant un mystérieux morceau de parchemin écrit dans une langue étrangère, et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Une courte enquête de Noël totalement insipide, avec des personnages sans charisme, des passables religieux dégoulinants de bons sentiments, un meurtre dont on connaît tout de suite le coupable et une fin qui n'apporte rien à l'intrigue.
Très très grosse déception.
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Quand on fait le bilan lecture d'une année, on évoque souvent ses coups de coeur. Ici, je vais plutôt vous parler de ma déception de l'année 2018 : Un Noël à Jérusalem. Tous les ans, je me régale avec le nouveau roman de Noël d'Anne Perry mais une fois n'est pas coutume, je me suis ennuyée à mourir.

On fait la rencontre de Victor Narraway et de son épouse Vespasia qui décident de passer les fêtes de fin d'année en Israël. Dans leur hôtel, il passe la soirée avec un homme qui se fait assassiné quelques heures plus tard et les charge d'une mission à accomplir.

Déjà le couple est d'un ennui pas possible, pas de charisme, pas de présence, j'ai eu l'impression qu'il était à peine effleuré. Ensuite, c'est les descriptions religieuses, références à la bible constante qui m'ont agacé au plus haut point. Et puis l'enquête qui retombe comme un soufflet : j'ai même eu l'impression que la mort de cet homme était un prétexte mais qu'au final on n'en sait absolument pas plus… Bref fouillez !
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Tous les ans, ou presque, je lis l'enquête d'Anne Perry qui se déroule à la période de Noël. Cette enquête permet en général de retrouver un personnage secondaire de la série, et de le développer. Ici, c'est Vespasia et son mari Victor Narraway qui sont mis à l'honneur : tout deux partent à Jérusalem. Hélas ! Un crime est commis, ils choisissent de mettre à l'abri un message que le disparu leur avait confié juste avant d'être assassiné.
Le voyage en Orient aurait pu être fort passionnant, avec les incidents et les rencontres qui l'émaillent. Il n'en est rien - ou si peu. Ce qui m'a gênée après le premier tiers du roman est le style. Les tournures interrogatives abonnent ! Que dis-je, l'on trouve parfois une demi-douzaine de questions par pages, non des questions qui admettent une réponse, mais un questionnement du personnage, questionnement sur le voyage, leur mission, mais aussi sur ces croyances, le sens de la fête de Noël et de tout ce qui l'entoure - comme l'étoile qui a mené les rois Mages en Galilée.Disons que cela peut être intéressant, mais encore aurait-il fallu que cela apporte quelque chose sur notre connaissance des personnes, ou encore au développement de l'intrigue - celle-ci est vraiment trop brève.
Puis, Vespasia est parfois un peu agaçante, je n'ai pas l'impression que ce court roman ait apporté grand chose au personnage, si ce n'est ressassé ce que nous savons déjà - Vespasia, qui est restée une belle femme en dépit du temps qui passe, Vespasia, qui a eu une vie aventureuse, Vespasia, qui a reçu une excellente éducation de la part de son père. Si cela peut être intéressant pour quelqu'un qui ne connaît pas le personnages, pour ma part, j'ai eu surtout l'impression que c'était très répétitif.
La lecture n'a pas été désagréable, mais elle ne m'a pas apporté le plaisir que j'en attendais.
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Ma première lecture de l'année : un enchantement !

Habitué depuis longtemps aux livres d'Anne Perry, avec les enquêtes de Charlotte et Thomas Pitt, et plus récemment à ceux de Noël, j'engageai ma lecture avec confiance et certitude d'un bon moment.
Les précédents en matière de textes de Noël étaient plutôt basés sur des enquêtes autour de ses personnages emblématiques et Lady Vespasia Cumming-Gould en avait déjà été une des actrices au cours d'un long périple à travers l'Angleterre.
Nous la retrouvons cette fois-ci avec son mari Victor Narraway au proche-Orient pour un voyage qu'il lui a offert… Jaffa, Bethléem, Jérusalem, Nazareth, autant de noms de ville qui évoquent la vie de Jésus, et plus particulièrement sa naissance. Le couple fait la connaissance lors d'un dîner, d'un certain Balthazar avec qui ils partagent une riche conversation, les trois étant à la fois cultivés et ouverts d'esprit. Mais la mort rôde, même en cette période plutôt encline à la contemplation. Très vite le corps de Balthazar est retrouvé par Victor et Vespasia, le vieil homme a été égorgé et sa chambre mise à sac. Pourtant rien de précieux ne semble avoir été volé. le temps de prévenir les autorités, Victor va cependant trouver dans la main du mort un morceau de parchemin qu'il avait évoqué comme devant être porté dès que possible à la Maison du Pain, dans la Via Dolorosa à Jérusalem. Liés par un pacte moral avec Balthazar, ils vont se mettre en route au plus vite afin d'exaucer le souhait du mort avant le jour de Noël…


Il ne s'agit pas cette fois d'une enquête policière comme les autres récits. Plutôt d'une quête de vérité et d'un voyage initiatique avec comme point culminant la foi et ce qu'elle engendre, qu'on la ressente ou pas. Et les caractères différents de Victor et Vespasia, leurs vécus déjà importants - ils ne sont plus très jeunes - leur donnent du recul face à leurs certitudes qui vont être mises à l'épreuve. Les longues méditations auxquelles ils s'abandonnent, surtout dans les pensées de Lady Vespasia vis-à-vis de l'homme qu'elle aime, sont autant d'appels au lecteur invité lui-aussi à se pencher sur ses convictions. C'est à travers ces réflexions que le lecteur va partager le voyage ou les voyages des héros. Car au-delà du simple voyage géographique qu'ils vont effectuer (non sans difficultés), l'autre voyage intérieur est beaucoup plus intéressant, d'autant que l'âge venant, Anne Perry, à 80 ans passés, a du faire ces voyages introspectifs qui se ressentent dans son écriture. Qu'on ait la foi ou pas, qu'on soit jeune ou moins jeune, peu importe, encore qu'avec un vécu plus important on soit plus sensible à ces invitations, on ne peut pas rester insensible au texte souvent magnifique de ce « Noël à Jérusalem ».
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C'est une petite sucrerie de Noël que de lire la cuvée de l'année dans la série des Noëls d'Anne Perry. Mais il ne faut pas s'attendre à autre chose qu'à un mini-dessert. C'estdonc Lady Vespasia et Lord Narraway, désormais mariés, qui sont les héros de cette aventure en Terre sainte. Ce qui devait être au départ un cadeau de Noël pour Vespasia se révèle dès Jaffa comme un périple à la fois dangereux et ésotérique. L'auteur place dans les pensées et les paroles de Vespasia toute une série de questions sur la foi, l'intérêt d'en avoir une ou simplement respecter des valeurs humaines qui peuvent transcender une vie, le sens de cette vie aussi, de son origine à sa fin, ce qui constituera au final le coeur de l'énigme des parchemins (on s'en doute un peu dès le début…)

Bon, il faut reconnaître quand même que tout ce questionnement était assez redondant… J'ai regretté aussi que le roman ne se passe pas à Jérusalem, contrairement à ce qu'annonce le titre : ce n'est que le but du voyage, réel et spirituel, qu'accomplissent Victor et Vespasia, qui ressortiront de cette équipée un peu capillotractée plus forts et plus unis que jamais.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Dans sa chambre d’hôtel, Vespasia contemplait les toits de la ville devant la fenêtre grande ouverte. A l’ouest, le soleil couchant sombrait tel du sang écarlate dans les eaux de la Méditerranée. La lumière déclinait rapidement et l’air s’était rafraîchi. Mais on était déjà à la mi-décembre, et même ici, sur la cote palestinienne à Jaffa, les hivers étaient froids.
Elle resserra son châle en souriant. Ce voyage à Jérusalem était le plus beau cadeau de Noël qu’on lui ait jamais fait. Elle avait visité toutes les grandes villes d’Europe, mais elle n’était jamais allée plus loin vers l’Orient. Était-ce son imagination, ou ce pays était-il diffèrent de tous ceux qu’elle connaissait ? Que valait un endroit que l’on se représente à travers le prisme de l’imaginaire, en le colorant des rêves que l’on en fait et des évènements qui s’y sont déroulés ?
Entend-on à Paris des rires et de la musique, et voit-on les fantômes de la Révolution et de la Terreur ? A Rome, le piétinement des légions résonne-t-il sur les voies pavées de pierre ? Voit-on César, le front couronné de laurier, et le monde a ses pieds ?
Que voyait-on dans ce pays qui était sacré à la fois pour les musulmans, les juifs et les chrétiens ?
Elle aurait dû refermer la fenêtre pour conserver la chaleur dans la chambre. Mais elle avait envie de regarder le ciel s’obscurcir jusqu’au moment ou ne resplendiraient plus que les étoiles.
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- A mon avis, le parchemin serait plus en sécurité si je le gardais sur moi, murmura-t-elle. Dans ta poche intérieure, tu pourrais te le faire dérober, ou enlever ta veste pour une raison ou pour une autre.
- Et ou le mettrais-tu ? s’enquit Narraway en haussant les sourcils.
- Oh, Victor, je t’en prie… Fais preuve d’un peu d’imagination ! s’exclama-t-elle en se levant.
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La maison du pain, la corrigea-t-il. Beit Lechem en hébreu, ou si tu préfères, Bethléem.
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Parce que être vivant était un risque, et que s'inquiéter rendait vulnérable. La seule sécurité consistait à agir au mieux, en se montrant aussi généreux et courageux qu'on le pouvait.
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Il la regarda avec plus d’attention, l’anxiété visible dans son regard.
- Je suis juste un peu poussiéreuse ! le rassura sa femme. Du reste, il me semble que tout le monde ici est couvert de poussière ou de boue… On dirait qu’il a plu.
Narraway laissa échapper un bref éclat de rire.
- Se préoccuper du temps, voilà qui est très anglais, ma chère !
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